
Interview de Pablo Arrarte, chef de quart de MAPFRE
1. Depuis combien de temps êtes-vous navigateur professionnel ? Est-ce que c’est un rêve devenu réalité ? Comment ça a commencé ? Qu’est-ce que le mot “naviguer” vous évoque ?
J’ai navigué toute ma vie, je suis devenu professionnel quand j’avais 20 ans. Cela fait
donc quelques années que je cours en tant que professionnel. C’est un rêve devenu
réalité. C’était mon hobby puis, c’est devenu mon travail.
Naviguer est ma vie, ou bien ? Je le fais depuis toujours et je profite de chaque
moment. J’adore apprendre et rencontrer des hommes et des femmes des
différentes équipes. En clair, tout ce qui tourne autour de la voile, est à peu près ce
que j’aime.
2. Conquérir l’étendue sauvage de l’océan ou naviguer en eaux calmes, soleil sur la peau – Que préférez-vous et pourquoi ?
Je pense que c’est un bon mix, non ? Naviguer au large dans de grosses conditions,
avec beaucoup de vent, des vagues, c’est vraiment sympa et amusant. Mais,
seulement pour une courte période. Car à force, jour après jour, ça devient fatiguant,
épuisant. Un mélange des deux est la combinaison parfaite !
3. Chaque personne a quelque chose en elle qui la fait se sentir vivante. Qu’est-ce qu’il vous anime le plus quand vous êtes sur l’eau ?
Comme je l’ai déjà dit, la voile est ma passion tout comme les compétitions. Alors
courir et être dans une grande équipe, sont deux choses ce qui me rendent heureux
et me font sentir vivant.
4. Quelle a été l’expérience la plus effrayante que vous avez rencontrée pendant votre carrière ?
Heureusement, je n’ai jamais été dans des situations très effrayantes.
Certes, nous avons déjà connu des moments très difficiles avec beaucoup de casse
sur le bateau et avec de grosses tempêtes, mais je ne qualifierai pas ces situations
d’effrayantes… Heureusement, car avoir un problème avec, par exemple, un homme
à la mer, pourrait être dramatique. Jusqu’à présent, nous avons eu de la chance.
5. Comment vous préparez-vous aux défis de la Volvo Ocean Race?
Je dois prendre soin de tous les petits détails du bateau : qu’il soit en bon état, qu’il
soit fiable et que nous avons les bonnes personnes à bord… Notre équipement fait
partie de ces vérifications, jusqu’au plus petit détail. Helly Hansen nous fournit les
meilleurs vêtements possibles, ce qui, en ce sens, est parfait.
Physiquement et mentalement ? Quand nous sommes à bord, nous savons que nous
ne pouvons pas nous échapper. Nous sommes avec la team en qui nous avons
confiance. Nous devons faire face à toute situation et prendr
Nous sommes sur un très haut niveau de compétition et nous voulons avoir les
meilleures choses et le meilleur équipement à bord pour atteindre notre objectif.
Dans ce cas, notre objectif, est simple, c’est de gagner la course. Et nous avons
besoin de ce qu’il y a de meilleur. Et dans ce domaine, les vêtements Helly Hansen
nous donnent exactement ce dont nous avons besoin.
7. Quels sont vos produits Helly Hansen préférés à bord du bateau, et lequel
recommanderiez-vous ?
Pour nous, ou du moins, pour moi, le meilleur équipement à bord est celui pour le
très mauvais temps qui permet de rester au sec et au chaud. Ensuite, nous avons
des premières et secondes couches pour nous maintenir au chaud, en fonction de la
température extérieure. Mais à coup sûr, la troisième couche est le plus importante
pour n’importe quel marin.
8. Vous avez été impliqué dans tout le développement des produits pour améliorer l’équipement Helly Hansen. Avez-vous changé les couches des vêtements pendant la course ? Et y a-t-il des différences d’équipement d’une étape à l’autre ?
Nous travaillons avec Helly Hansen depuis le tout début du projet. Nous avons eu
leurs retours sur les courses précédentes avec d’autres équipes et nous leur avons
aussi fait part de nos retours d’expérience. Nous avons conclu ce dont nous avions
besoin ensemble. Depuis que nous avons commencé à naviguer, nous leur avons fait
part de nos ressentis et ils ont changé des matériaux, comme le tissu, ce qui nous a
permit d’évoluer au fil des mois. Je pense que petit à petit nous nous perfectionnons,
nous sommes tous très heureux qu’Helly Hansen continue de s’améliorer pour que
nous obtenions le meilleur équipement possible.
9. Dans l’océan Austral, vous avez beaucoup de couches. Combien de temps cela vous prend-il pour vous habiller dans des conditions très difficiles ?
Quand il fait très froid et humide dehors, vous devez mettre le bon équipement. Ce
sont des vêtements chauds, donc c’est beaucoup de choses… Par exemple, quand
vous sortez du sac de couchage, vous êtes vêtu d’une fine couche et vous devez
mettre une ou deux couches supplémentaires, plus notre veste de quart. Donc, cela
peut prendre plus ou moins 15 minutes pour s’habiller.
10. L’Ægir H2Flow Jacket a remporté le GOOD DESIGN AWARD. A quelle occasion as-tu porté cette veste et quelle fonction apprécies-tu le plus ?
C’est l’un des produits sur lesquels nous travaillons avec Helly Hansen. Cette veste
est un très bon produit. Elle est à la fois très chaude et très respirante, ce qui rend
notre vie plus facile après les manoeuvres. Nous continuons simplement à naviguer.
C’est un très bon produit !
11. Quelle est votre ambition pour cette édition de la Volvo Ocean Race?
Cette équipe est préparée et je pense que nous voulons tous gagner; c’est notre
objectif principal. Je pense que nous avons les bons outils pour le faire. C’est encore
un long chemin à parcourir, mais nous essaierons de gagner, quoi qu’il arrive.
12. Quel conseil donneriez-vous à un débutant qui souhaite se lancer dans la voile ?
Je pense que tout marin doit apprécier ce qu’il fait. C’est la chose la plus importante.
C’est un excellent sport et c’est quelque chose que vous pouvez vraiment apprécier.
Alors je dirai simplement : amusez-vous et profitez de chaque jour.