Les réactions des vainqueurs à Royan

    Ils ont dit à l’issue de l’arrivée à Royan :

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    Philippe Mourniac, tacticien de Groovederci :

    « Nous avons fait une très belle manche. A la bouée de dégagement, nous sommes sixièmes ou septièmes et à partir de là, nous sommes toujours remontés. Nous avons quasiment fait tout le chenal en tête avant de nous faire doubler par Courrier Dunkerque. Cela a fini de façon un peu épique ! A bord, nous essayions de faire le moins de mouvements possibles, de déterminer si nous étions bâbord ou tribord. Le navigateur avait les yeux collés sur l’ordi pour voir si nous continuions à avancer. Nous étions forcément un peu nerveux ! Mais nous gagnons, nous passons la ligne en premier, et c’est le plus important. Deneen avait déjà fait le TFV en 2004, elle n’avait jamais gagné d’offshore. Ce n’est jamais facile et quand on en gagne une, il faut en profiter. »

    Arthur Leopold Léger, numéro un de Team SOG – Safran :

    « La nuit a été assez longue. Nous avons pris un très bon départ et ça a déjà été assez chaud sur le bord de près. Huit ou neuf à la bouée au vent. Pendant le long bord, nous avons repris des places jusqu’à être quatrièmes. Dans le chenal, une quinzaine de bateaux sont passés et nous avions un peu la haine…  Nous avons tout donné sur le reste, dans les mistoufles, dans la pétole, dans les petites risées pour revenir. Ce qui nous permet de finir troisièmes in extremis. Nous sommes vraiment revenus de loin ! La suite du TFV ? Nous sommes sur-motivés ! Il faut continuer à être rigoureux, persévérant, et ne rien lâcher. C’est là que ça paye, nous l’avons encore vu aujourd’hui. »




    Jérome Vaudelet, tacticien de Purflo – Les Thermes Marins – St Malo :
    
« Grâce à un bon bord de dégagement, nous avons mené longtemps. Ensuite, c’était du tout droit et nous avons réussi à contenir la flotte jusqu’en milieu de nuit. Là, cela a été plus compliqué. Il y a eu de la molle, des changements de voile, et nous avons été moins réactifs. Nous avons perdu quelques places. Et pendant l’arrivée à Royan, dans les courants, les bancs de sable et entre les bouées, nous avons perdu et repris. Finalement, cinquièmes : nous sommes très contents. C’est une super bonne place à prendre, une étape marathon. Hier matin, nous avons fait un footing en ciré sur le stade pour perdre un peu de poids. Puis deux manches bananes à fond, pas d’assistants et un équipage très réduit pour le ralliement : nous sommes fatigués ! »