Lors de la vacation quotidienne avec le PC Presse, c’est Franck-Yves qui décroche le combiné du téléphone par satellite. Prenant son quart de barre, il monte sur le pont et c’est son fils, Kevin, qui nous raconte la nuit qui aurait pu être fatale à Crêpes Whaou!”Nous étions à fond, grand-voile à un ris et grand gennaker. C’était magnifique de naviguer dans ces conditions avec une grande houle, 25 noeuds de vent et la pleine lune. Des moments magiques quand, tout à coup, le bateau s’est brutalement arrêté. On a du taper un cétacé avec la dérive. Papa, qui dormait sur la couchette arrière s’est retrouvé sous la descente. Il n’a pas compris ce qu’il lui arrivait. C’est toujours un peu effrayant, un peu comme si on enfournait. Finalement, on s’en tire avec une fissure de un mètre cinquante provoqué par la dérive qui a reculé dans son puits. On s’est arrêté deux heures pour réparer grâce à de la résine qui prend même dans l’eau. Depuis, tout va bien et nous sommes repartis à fond. On éponge régulièrement les fonds car la réparation n’est pas totalement étanche mais ce n’est pas un problème””.Avec 200 milles de retard sur le premier monocoque 60 pieds, Crêpes Whaou! profite de leur ralentissement provoqué par le passage du Pot au Noir. Un Pot qu’il devra à son tour traverser avec une probable baisse de sa vitesse moyenne.”
Nuit mouvementée pour Crêpes Whaou!
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