Servane revient sur les derniers jours de course : «C’était chaud brûlant. A peine partis, la dépression nous a cueillis. Nous étions trempés de la tête aux pieds, il y avait des paquets de mer sans cesse sur Vedettes de Bréhat. Nous n’avons pratiquement pas mangé, ni dormi. Il y avait des creux de 6 à 7 mètres, 50 nœuds de vent établis au plus fort des deux dépressions, une mer gris foncé et glacé, comme dans les mauvais film. Nous avons évité de peu une fortune de mer en contournant une énorme baleine, heureusement, il faisait jour et nous avons pu lofer au dernier moment. Pendant trois jours on s’est un peu demandé ce qu’on faisait là. Aujourd’hui, nous le savons. Il y a 18 à 20 nœuds de vent, ¾ arrière, du soleil et nous naviguons à 140° du vent, l’idéal. Tous les petits soucis vont être balayés par ces conditions idéales. J’ai les mains un peu fissurées à cause de l’humidité permanente des derniers jours, c’est pénible pour les manœuvres, mais maintenant tout va rentrer dans l’ordre.»
Du côté des monos 50′ : Servane Escoffier
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