« On a connu des jours plus joyeux… » C’est un Jean Le Cam visiblement peiné par l’annonce de l’abandon de son copain Bilou qui répondait à la vacation après la nouvelle. « Ce n’est jamais très motivant de perdre un concurrent sur une avarie. Alors, quand c’est celui avec qui on a monté en commun le projet… »
Bien sûr, Jean Le Cam a procédé un check-up complet du bateau et du système de quille. Apparemment, tout est parfaitement en ordre : contrairement à ce qui est arrivé sur Sill et Véolia – sistership de Bonduelle – aucune anomalie n’a été détectée, malgré l’inspection en règle qu’il a déclenché dès qu’il a été informé de la mésaventure de Roland Joudain. Sur les causes de l’avarie, Jean reste circonspect : « Il est difficile de comparer. Depuis l’entrée dans l’Océan Indien, nous n’avons absolument pas eu les mêmes conditions de navigation. Je crois qu’ils se sont fait beaucoup plus secouer que nous. Je ne comprends pas bien comment ça a pu arriver. »
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