Alex Thomson préfère son ancien bateau

    Hugo Boss 2014
    Hugo Boss 2014

    Après un grand carénage, l’IMOCA 60 Hugo Boss d’Alex Thomson a été remis à l’eau  pour la dernière ligne droite avant le départ de la Barcelona World Race. Le monocoque a été mis en conformité avec les règles de la nouvelle jauge IMOCA et sera testé en Méditerranée à la fin du mois où il est prévu que Thomson et son coéquipier Pepe Ribes peaufinent leur entraînement et leurs préparations.

    - Publicité -

    Alex Thomson : « Il y aura des gains de performance avec la nouvelle jauge, mais la chose la plus importante sur laquelle nous nous sommes concentrés a été la fiabilité. Par exemple, nous avons changé le système de bastaques, nous avons entièrement testé le mât et l’avons renforcé à certains endroits. Il devrait donc être plus solide, moins sensible à la casse. Nous avons également changé l’ensemble des boulons de quille par mesure de précaution et installé un nouveau moteur ».

    Si Thomson aime un grand nombre des caractéristiques de ce plan VPLP-Verdier, l’ancien Virbac-Paprec 3 de Jean-Pierre Dick, ce n’est pas pour autant une histoire d’amour. « Le bateau est nettement plus rapide et c’est ce qui compte. Il bénéficie d’une structure composite beaucoup plus rigide, mais je ne peux pas en tomber amoureux. Je préfère l’ancien bateau. Celui-ci a moins de protection, même si j’aime beaucoup pouvoir barrer de l’intérieur du cockpit ».

    C’est donc avec un co-équipier espagnol que le skipper anglais prendra le départ de Barcelone le 31 décembre prochain, mais Thomson avoue que Pepe Ribes a un caractère très différent de Guillermo Altadill avec lequel il a bouclé la Transat Jacques Vabre 2011 et qui sera un de ses adversaires lors du tour du monde en double. «Leur culture est essentiellement semblable. Ils sont tous les deux très résistants et durs au mal et viennent tous les deux de la Volvo Ocean Race ce qui veut dire qu’ils sont habitués à « ramasser » alors que j’aime bien être à l’abri, mais les ressemblances s’arrêtent là. Guillermo est beaucoup plus expressif, ce qui veut dire que l’on sait très vite s’il n’est pas content. Il est plus latin si vous préférez. La navigation de Pepe est plus « nouvelle génération », très au fait de toutes les dernières évolutions, avec une approche scientifique, pendant que Guillermo se fie plus aux sensations, à son expérience et à son intuition ».