Le 17 mars prochain, sera donné le coup d’envoi de la Transat Bretagne-Martinique. Parmi les 15 bateaux qui s’aligneront au départ : Groupe Quéguiner-Leucémie Espoir avec à sa barre, Yann Eliès. Victorieux, l’an passé, dans la Solitaire du Figaro, le skipper et son partenaire annoncent clairement leur ambition : monter sur la plus haute marche du podium. Depuis sa victoire, le 11 juillet dernier, dans la Solitaire du Figaro, Yann Eliès n’a pas chômé. Un tour de l’Europe en MOD 70 à bord de Sprindrift Racing de Yann Guichard, diverses missions de consultant lors du Vendée Globe et le suivi du chantier de son Figaro Bénéteau 2 débuté en novembre…
En somme, le planning s’est révélé assez dense jusqu’à la reprise des entraînements sur l’eau, à Port-la-Forêt, mi-janvier, pour le Costarmoricain. «Reste que si j’ai pas mal enchainé depuis l’été dernier, je n’ai pas beaucoup navigué depuis fin septembre. Un mal pour un bien, cependant, car cela m’a permis d’attaquer les premiers stages à fond, avec beaucoup de plaisir et d’envie », déclare Yann avant de souligner : « Pendant le Vendée Globe, on a énormément parlé de François Gabart. Mais il faut savoir que des garçons aussi talentueux que lui, il y en a deux ou trois autres à Port-la-Forêt ».
Autant dire que cela promet de belles bagarres lors de la Transat Bretagne – Martinique qui s’annonce. « Jusqu’ici, ma priorité sportive avait toujours été la Solitaire du Figaro et il était difficile, selon moi, d’inclure une transat en solo dans la préparation d’une telle course. Aujourd’hui, j’ai la possibilité d’y participer. J’ai une énorme envie, un désir profond de la faire et de bien la faire », lâche Yann Eliès.