Un nouveau mât innovant pour Safran

    Mise à l`eau de Safran
    Mise à l`eau de Safran

    Nouveaux ballasts, nouvelle quille en titane… et maintenant nouveau mât avec un rail en carbone tissé 3D, totalement inédit dans le milieu de la course au large ! Guillaume Verdier, architecte et maître d’œuvre de ce nouvel espar de 28 mètres : “La grande innovation est sa face arrière, avec un rail en carbone tissé en 3D à la manière des métiers à tisser Jacquard et qui participe aux efforts, à la différence d’un rail classique. Cela permet à la fois un gain de masse dans les hauts et une meilleure fiabilité grâce à ce procédé et à des points d’ancrage totalement repensés. »

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    Décidée en même temps que le changement de quille (en titane, pour mémoire), la philosophie de ce nouveau mât était la suivante : plus léger, plus performant, plus fiable et avec un coût de revient qui ne dépasse pas 20% de celui d’un mât classique. Le gain de masse est évidemment confidentiel. Il est “très substantiel“, selon Jean-Marie de la Porte, chef de projet de Safran. On aboutit ainsi à un bateau plus raide qui passe mieux dans la vague, qui tangue moins… et qui est donc plus rapide.

    Le résultat final ? Laissons à Marc Guillemot le soin de l’évoquer. « Pour la fiabilité, il faut avoir davantage de recul pour se prononcer, mais en théorie savoir qu’on n’a pas de risque d’arrachement du rail, grâce au carbone tissé 3D est évidemment très intéressant. Pour le gain de masse, on le connaît : c’est un pourcentage important et cet objectif est largement gagné. On a énormément progressé. A toutes les allures, notamment au près. L’an dernier nous avions un déficit normal par rapport à tous ces bateaux issus de la génération Safran mais plus récents, désormais nous sommes revenus à leur hauteur. »