Jean-Pierre Dick, Virbac-Paprec 3 : « Physiquement nous sommes bien. Nous avons eu un bon rythme de sommeil, sans trop de contraintes de quart, nous nous réveillons tout seul. Nous ne nous sommes pas blessés, c’est une bonne chose. Nous gérons notre effort correctement. Les nuits d’hôtel à Wellington nous ont requinquées. Le passage du Cap Horn est pour l’instant notre plus beau souvenir. Il y a quelque chose de fort dans ce moment là. C’est l’un des plus beaux moments de la course. Les levers de soleil aussi, comme ce matin avec une petite lune et une belle étoile à côté. Il y a des moments magiques dans ce désert liquide pendant trois mois ».
Iker Martinez (ESP), MAPFRE : « Si les fichiers météo sont corrects, nous pourrions arriver le 2 avril à Gibraltar. Nous avons encore 400 milles jusque-là, donc dans 2 jours nous pourrions y être. Il y aura une zone avec du vent faible après qu’il faudra gérer. Nous avons vraiment envie d’arriver. Cela fait longtemps qu’on a quitté la maison. 90 jours que l’on navigue. Quand tu es proche de l’arrivée, peu importe la distance de la course, tu veux arriver vite. Maintenant c’est presque impossible de prendre la place de ceux de devant et derrière ils sont loin. C’est une situation où tu as beaucoup plus à perdre qu’à gagner. C’est comme Roland Jourdain dans le Vendée, il y était presque et a dû s’arrêter ».
Ludovic Aglaor, FMC : « Notre entrée dans l’hémisphère Nord dépendra de quand nous arriverons à toucher les alizés. Encore 5-6 jours je pense. L’arrivée se rapproche de jour en jour, mais c’est long. Je viens de finir le dernier bouquin que j’avais emporté, une dizaine environ. Je commence à être dans la panade…. »