Les vacations de Corbella et Merediz

    Central Lechera Asturiana à Wellington
    Central Lechera Asturiana à Wellington

    Anna Corbella – GAES Centros Auditivos : « Il a fait très froid ces dernières 24 heures. La température chute mille après mille. Le ciel est gris, il pleut et nous sommes fatiguées, tout comme le bateau. Dehors il y a 20-30 nœuds de vent d’Ouest. Les milles d’ici le Horn raccourcissent. Les conditions ne sont pas bonnes. Nous voulons passer sans casser. Avec Hugo Boss il ne faudrait pas que la distance qui nous sépare soit supérieure à 500 milles à l’entrée de l’Atlantique. Au-delà ce sera difficilement récupérable. Quand nous serons dans l’Atlantique, nous appuierons sur le champignon de nouveau et nous attaquerons. Les bateaux sont très différents. Le leur est très lourd et quand il n’y a pas beaucoup de vent il reste scotché. C’est dans ces moments que nous sortons tout notre potentiel. Mais si les conditions sont musclées, ils ont un bateau fait pour, surtout avec des vents de travers et au portant

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    Juan Merediz (Central Lechera Asturiana) : “ Le mât de Central Lechera Asturiana au jour d’aujourd’hui est en deux morceaux. Nous voulons vraiment terminer la Barcelona World Race en séurité et on souhaite continuer. D’un point de vue technique il y a une série de complications et c’est quasiment impossible, mais même s’il y a une infime chance, il faudra la saisir. Actuellement le bateau est dans le même état que quand on est arrivés, sous 50 nœuds de vent et c’est ce qui a rendu le travail tellement difficile. La grand voile est un peu cassée, il manque un génois… il va falloir résoudre de nombreux problèmes, ce n’est pas une histoire d’une journée ni même de deux. Si l’on souhaite continuer la régate il faudra que ce soit une solution qui nous permette de remplir le certificat de jauge. Ca avait déjà été très compliqué à Barcelone avec le changement de mât, et la seule solution est de réussir avec deux morceaux à en faire un seul ! »