Jaume Mumbrú (We Are Water) : " Dans We Are Water nous sommes entrés en plein hiver d’un coup d’un seul ! En quelques heures nous sommes passés de l’automne au froid, de la pluie au vent et à la neige de l’hiver. À l’intérieur il fait 12° et dehors aussi froid qu’en hiver. Le ciel est couleur gris du sud. Dehors il faut sortir avec le ciré, les bottes… Même si la descente de l’Atlantique a été agréable, nous voyons que dans le Sud nous allons dépenser beaucoup d’énergie jusqu’à passer l’Australie. Avec ce froid ce n’est pas facile de maintenir une bonne hygiène ici. "
Ludovic Aglaor (FMC) : " Nous ne sommes pas encore rendus à la longitude du Cap. Quand ça tape, nous avons peur pour le bateau. Cela produit des chocs qui se transmettent jusqu’au gréement et en haut du mat. Ce n’est pas terrible. En multi tout va plus vite. Les traits sur la carte en monocoque paraissent très très courts. Une journée à 200 milles, 300 milles max ça ne fait pas beaucoup. Par contre, nous n’avons pas de stress de la vitesse, pas le bruit et le choc des vagues comme en multi. Aujourd’hui les Portes sont essentielles. Il y aurait toujours un fou furieux pour descendre plein Sud dès l’entrée de l’Indien pour raccourcir la route. Après on part aux casse-pipes. Cela nous rallonge la route et cela va nous prendre plus de temps, mais je pense que ce n’est pas idiot de remonter les portes et même nécessaire en terme de sécurité. "
Seb Audigagne (Groupe Bel) : "On a touché le front cette nuit. Ça a été très rapide, en 10 minutes, c’est passé du nord-ouest au sud-ouest, et nous avons empanné. Le matossage était un peu épique, c’était assez chaotique, tout volait dans le bateau. On régule assez souvent la grand-voile, car le vent est assez oscillant. On est constamment sur les réglages pour faire avancer Groupe Bel. On choisit la bonne vague et le bon surf pour empanner tranquillement et on choque de suite la grand-voile. L’objectif est de le faire en douceur pour ne rien casser. "
Les vacations de Mumbru, Aglaor et Audigane
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