Dominique Wavre, Mirabaud : "Pour nous ce sont de bons alizés. Pour la suite, il y a une dizaine de routages potentiels qui sont en route avec toutes ces hypothèses possibles et imaginables en fonction des fichiers reçus. C’est compliqué. Dans deux ou trois jours, les choses deviendront cruciales entre ceux qui seront le plus à l’Ouest et ceux qui auront pris une option médiane. Je comprends Mafre qui est passé en mode Furtif. C’est plus ou moins maintenant que cela se joue pour l’ensemble de l’Atlantique. Nous compterons les points à l’île Gough dans le Sud. "
François Gabart, Foncia : " Le pit-stop était assez surprenant à vivre en course. Ce n’est que sur un tour du Monde que l’on peut avoir une escale sans être trop pénalisé. Cela a été l’action commando super rapide. Dormir dans un vrai lit, prendre une douche, rincer les cirés. Le plus drôle c’est lorsque nous nous sommes réveillés à 8h00 du matin, nous avons croisé Loïck et Jean-Pierre dans un appartement au 20e étage d’un immeuble à Recife. Scène un peu surréaliste ! Nous sommes déçus de perdre du terrain sur une escale comme celle-là, mais contents que ce soit super bien passé. Pour l’heure ce n’est pas très stable. Il y a des grains qui passent de temps et quelques vagues. Le terrain de jeu est assez ouvert même si nous sommes décalés dans l’Ouest. Il reste plusieurs milliers de milles jusqu’à la Porte #1. Il y a des petites dépressions qui se créent qui s’évacuent au SE. L’idée c’est d’aller sur la Porte #1 sur la bordure Ouest de l’anticyclone qui bouge avec les petites perturbations qui perturbent la route. Faut-il couper le fromage pour aller directement à la Porte #1 ou faire le tour pour rester dans la pression et chercher les dépressions qui peuvent se creuser sur l’Amérique du Sud ? "