Brasil 1 et Ericsson à bon port !

Brasil 1
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Brasil 1 avait démâté par un temps calme, ce qui avait alors suscité les interrogations. Le bateau bleu et jaune a accosté, le 26 janvier, à Freemantle. Le plan Farr devait ensuite être chargé sur un camion pour rejoindre Melbourne. L’équipage en profite pour prendre du bon temps mais comme le dit Andy Meiklejohn, "le plus dur est de savoir que l’on ne va pas arriver à Melbourne en bateau mais en avion." Un nouveau gréement doit arriver en Australie puis les réparations commenceront. 

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Torben Graël, le skipper, commente : "Nous sommes encore en course, nous nous battons contre le temps pour être fin prêt pour la régate inshore (du 4 février), à Melbourne. Ce sera dur, il y a beaucoup de choses à faire, mais je pense que nous réussirons." L’équipage brésilien est bien décidé à sauver l’honneur après son abandon lors de la première étape et son démâtage lors de la seconde.

Ericsson, ou plutôt, le cargo qui le transportait, est arrivé hier à Melbourne, 17 jours après son départ de Port Elizabeth (Afrique du sud). Ericsson s’était retiré, de la seconde étape, après des problèmes au niveau des vérins hydrauliques de sa quille.Il abandonnait ainsi la deuxième place de l’étape. Le bateau devrait pouvoir renaviguer d’ici cinq jours. Les réparations exactes à réaliser ne sont pas encore connues. Dave Powys, le manager de l’équipe, a contacté plusieurs ingénieurs afin de trouver la meilleure solution pour  régler les problèmes de quille. "Peu d’alternatives sont possibles" affirme Powys, "soit nous remettons les mêmes vérins, réparés, soit nous les remplaçons par des vérins en inox comme Movistar mais chaque bateau possède sa stratégie." 

Le bateau devrait être remis à l’eau mardi prochain. Avant ce moment attendu, "chaque élément doit être vérifié, le mât, la quille et la moindre écoute ou drisse. Le bâteau n’a navigué que deux jours, il est donc en bon état, ce qui peut constituer un avantage pour nous." affirme Neal McDonald, le skipper. Tout l’équipage reste très impatient à l’idée de renaviguer lors de la régate inshore du 4 février. 

Matthieu Cotinat