es skippers s’élancent de Cherbourg Octeville, qui accueille La Solitaire pour la 5e fois. C’est dans ce port du Cotentin, ville arrivée de la course en 2002, que le Figaro Bénéteau 2 fut dévoilé. Un port que les marins connaissent bien et qui entre désormais dans l’histoire de la course.
La première étape mène les navigateurs de Cherbourg Octeville à Santander en Espagne. Elle est la plus longue de La Solitaire Afflelou Le Figaro 2006 : 590 milles d’une navigation complexe, le long des côtes anglaises et à travers le capricieux golfe de Gascogne. Une entrée en matière qui devrait tenir le public en haleine jusqu’à l’arrivée.
Santander : c’est pour La Solitaire Afflelou Le Figaro un grand retour dans ce port de la côte espagnole, qui avait accueilli la compétition une seule fois en… 1971. C’était la deuxième édition de la Course de l’Aurore, remportée par un vendéen d’adoption : Michel Malinovsky. Cette halte sera festive, puisque Santander fête à cette occasion ses 250 ans !
En quittant le port espagnol, les navigateurs reviennent en France, en Vendée, terme de la deuxième étape : un parcours de 314 milles, une transition très classique, que les skippers de La Solitaire Afflelou Le Figaro connaissent bien. Mais attention toutefois aux pièges du golfe de Gascogne et à la navigation dans les îles du Ponant, avant de rejoindre Saint-Gilles-Croix-de-Vie, berceau des Chantiers Bénéteau et du Figaro Bénéteau. C’est la deuxième fois que ce port vendéen nous accueille – la première était en 2004 pour le 120e anniversaire des Chantiers Bénéteau.
La troisième étape, longue de 549 milles met le cap vers l’Irlande et Dingle. Un parcours au large avec des conditions de navigation qui peuvent être très variées et souvent rudes pour les skippers. Dingle est pour les navigateurs, une escale très attendue, notamment pour l’accueil de ses habitants. Dingle est ville étape de La Solitaire pour la 3e fois.
Après quelques jours de repos, la course s’élance pour la dernière étape, décisive pour les skippers. Fastnet, îles Scilly et Groix, les passages de phares et d’îles sont bien présents tout au long de cette quatrième et dernière étape, longue de 449 milles, avant de franchir la ligne d’arrivée à Concarneau. Un parcours complexe sur le plan stratégique et un final qui pourra être décisif dans le « jardin » des figaristes.
Concarneau, particulièrement apprécié des marins solitaires, et les figaristes ont fait de la région un des bastions de la course au large. C’est dans ce port de Bretagne, que le nom du vainqueur de cette 37e édition de La Solitaire Afflelou Le Figaro sera dévoilé !
1 898 milles, 4 étapes,15 jours de compétition sur l’eau et 3 jours de repos à chaque étape, l’épreuve reine de l’été s’annonce d’ores et déjà sportive et intense !
Source Solitaire Afflelou Le Figaro
