Ce matin toute la flotte progresse vers le sud-est en parallèle aux côtes indiennes mais très au large pour éviter une dorsale. Aucun skipper n’a pris l’option de s’approcher vraiment des côtes, où il y a certes une brise thermique éventuelle, mais beaucoup d’incertitudes. Au large, la brise ne souffle qu’à 8 noeuds ce matin et les vitesses des VOR65 oscillent entre 6 et 9 noeuds.
La décision de SCA et de Mapfre d’empanner plus tôt n’a donné aucun avantage réel aux deux équipes, même si le classement a été bouleversé pendant quelques heures. Les deux bateaux ont en plus dû passer une nuit très physique avec une longue série d’empannages (ils parlent même ce matin d’une trentaine), tandis que les vrais leaders n’avaient pas besoin d’effectuer ces manoeuvres.
Les prochaines heures devraient être plus reposantes pour tout le monde. La prochaine option sera à prendre à priori aux abords de Sri Lanka, lorsqu’il va falloir déterminer s’il vaut mieux rester au large de l’île ou longer les côtes.
Les manoeuvres de la nuit ont été clairement anticipés par Charles Caudrelier (Dongfeng) qui expliquait hier soir : “Il s’agira peut-être du seul empannage de cette étape et il faut l’effectuer au bon moment, car le timing déterminera sa position par rapport aux autres bateaux pour les quatre jours à venir. Si l’on déclenche l’empannage trop tôt, l’on se retrouve dans des vents faibles. Si l’on l’effectue trop tard, l’on perd des milles, car actuellement on est à 90° des côtes. C’est un choix difficile et un moment clé de cette étape. Si l’on effectue un bon empannage cette nuit, je pense que l’on pourra garder la tête de course pour les quatre jours à venir.”
Classement de 8h
Dongfeng à 3722 milles de l’arrivée
Brunel à 8,6 milles
Abu Dhabi à 18 milles
Alvimedica à 24 milles
Mapfre à 29,2 milles
SCA à 35 milles




















