Faustine au diapason

Planche à voile-Neil Pride-RS:X-Faustine Merret
DR

– Comment s’est passé ce changement de support entre la Mistral et la RS:X ? Faustine Merret : “Cela s’est fait progressivement. Nous avons reçu la RS:X fin juillet. Ensuite, nous avons participé à un stage à l’ENV Quiberon afin de se familiariser avec le support. J’ai enchaîné avec le Tour du Finistère, avant de partir en Chine, à Qingdao sur le plan d’au des J.O 2008. Là-bas, les vents étaient faibles. Enfin, l’équipe de France s’est retrouvée à Cadix pour un autre stage et pour participer à la régate inaugurale de la RS:X. J’ai gagné cette régate qui a eu lieu juste avant le Mondial Raceboard””. – Justement, sur l’eau, il y avait des Mistral et des RS:X : comment trouver ses repaires avec des planches si différentes ? F.M. : “”Comme les RS:X sont sorties en cours d’année, le Mondial s’est disputé sur des planches à dérive, donc des Raceboard. C’est la raison pour laquelle, sur le même plan d’eau, il y avait des Mistral Equipe et des RS:X. Les sept premières manches ont été courues dans le petit temps, ce qui a permis à l’Espagnole Carmen Vaz de toutes les remporter. Ensuite, le vent est monté au-delà de 15 nœuds et, là, ce sont les RS:X qui sont repassées devant””. – Quelles sont les grandes différences entre l’ancienne planche olympique (Mistral) et la nouvelle ? F.M. : “”Au début, j’acceptais mal d’aller moins vite avec la nouvelle planche. Mais dès qu’on s’est toutes retrouvé avec des RS:X, c’est redevenu de la vraie monotypie. A ce moment, j’ai retrouvé mes marques. Sur la RS:X, dans le vent fort, on enlève complètement la dérive, même au près : ça ressemble à de la Formula. A Cadix, nous avons régaté avec 25 nœuds de vent. Heureusement qu’on ne peut pas faire plus de deux manches par jour ! Car là, ça devient très physique : c’est une navigation plus en puissance où les jambes travaillent d’avantage. Je pense que le gabarit jouera beaucoup avec la nouvelle planche””. – Quel va être votre programme en 2006 ? F.M. “”Ces premiers résultats me donnent confiance, ils m’incitent à continuer, tout en sachant que j’ai décidé de privilégier mes études (1). Maintenant, pour les J.O de 2008, la porte reste ouverte. Ce qui me plaît, c’est qu’avec la RS:X, la marge de progression est très importante : il y a du travail à accomplir. C’est un vrai challenge et ça me motive””. Philippe Eliès (1) : elle a réintégré l’INSEP à Paris où elle prépare un professorat de sport à haut niveau. “

- Publicité -