Une course de vitesse avant d´aborder le golfe d´Oman

A bord d`Abu Dhabi
DR

Etant donné qu’il s’agit d’une course à bord de monotypes, c’est le travail des marins qui fait toute la différence. La négociation de chaque vague, le bon réglage des voiles, ce n’est pas le moment de se reposer. A bord d’Alvimedica, Amory Ross explique pourquoi l’équipage reste déterminé. “On a l’impression d’être de retour dans la course. On a quelque chose à perdre et c’est pour cela que l’ambiance n’est plus à la plaisanterie. La rigueur, la discipline et l’efficacité sont de retour.”

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Le vent de nord-nord-est dépasse les vingt noeuds pour le moment et les vitesses tournent autour de 12 noeuds pour toute la flotte. Les vagues balaient de nouveau le pont, mais tout le monde veut profiter de cette brise, car elle va faiblir significativement dans le golfe pour devenir très variable en force et en direction lors de cette remontée des côtes omanaises.

Yann Riou (Dongfeng) : « Pas simple de trouver des trucs à raconter quand il ne se passe pas grand chose. Quatre jours qu’on navigue en tribord sur les portières et qu’on n’arrive pas à aller aussi vite que les mecs de devant. Pas franchement désagréable, mais pas franchement sympa non plus ».

Classement de 8h
1. Brunel
2. Dongfeng à 8,5 milles
3. Abu Dhabi à 33,4 milles
4. Alvimedica à 313,2 milles
5. Mapfre à 330,8 milles
6. SCA à 444,8 milles