Arrivée de la 3ème étape à Camaret : Les Rochelais… d’un rien au bout de la Bretagne !

Charles Caudrelier - Bostik
DR

Après une troisième étape privée de vent et rythmée par les courants le long des côtes bretonnes, après une nuit de navigation riche en rebondissements, à l’arrivée d’une manche qu’il a remportée sur le fil dans le Four « chaud bouillant », Gérald Véniard, co-vainqueur à bord de Scutum (aux côtés de Cédric Pouligny), ne boude pas son plaisir. « Chaque épreuve du circuit Figaro me réserve son lot de bonnes surprises. Et le Tour de Bretagne, c’est de gagner à deux. Avec Cédric, on a déjà beaucoup régaté ensemble en Melges 24… mais jamais aussi longtemps avec une telle intensité. On s’est battus comme des lions ! Cette victoire a bon goût… », confie-t-il.
Bavard et rigolard, Gérald poursuit le récit de son aventure nocturne : « on a d’abord pris un bon départ, et ça c’est plutôt une bonne nouvelle ! On n’y croyait pas beaucoup à ce parcours dans la pétole, mais il fallait faire en sorte de rester devant. Ce qu’on a fait jusqu’à ce qu’un cornichon – Brossard (Duthil et Lebourdais, ndlr) nous rattrape. On ne les avait pas vus nous recoller autant dans la brume. Et puis on est parti un peu tout seul au large et là, c’est Bostik qui est revenu sur nous. Après la Grande Basse de Portsall, dans le Four, on a eu 3-4 nœuds de courant contraire. Il s’en est fallu d’un cheveu qu’on ne recule pas. Les autres revenaient à vitesse grand V. La fin s’est jouée au marquage pur et dur, on ne perdait jamais de vue que je connais pas trop le coin, et Cédric encore moins. Et puis ce n’est pas très agréable d’avoir Bostik (avec Caudrelier et Cammas, ndlr) aux fesses ! On a mis trois heures pour parcourir les trois derniers milles. La guerre des nerfs ! »

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