Les voiles à membrane en 5 points dans le nouveau Course Au Large

Course Au Large 61 - Labo
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En termes de performances, la priorité d’une voile est un compromis entre son poids et sa stabilité dimensionnelle. L’histoire de la membrane aurait débuté en 1987 avec le Class America Stars & Stripes US 55, quand l’équipe du 12MJI américain a essayé de renforcer la structure tri radiale de ses voiles (inventée en 1983 sur le fameux Australia). Ce type de structure est certes intéressant mais il n’y avait pas de continuité de fibres, ni entre les laizes (morceaux de tissus découpés et assemblés avec des coutures) ni au niveau des pointes triangulaires. Afin de les renforcer, des bandes de tissu continu ont été disposées de la drisse vers l’écoute.

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Ces bandes – appelées des « tapes » – sont le début de l’esprit des « fibres continues » émanant des points d’attache de la voile. Dans le même temps, les Américains ont eu l’idée de croiser les panneaux sous forme de bande au niveau de l’écoute. Ainsi, plutôt que découper en pointe les laizes, ils les superposaient pour que la densité augmente à mesure qu’on se rapproche de l’œillet. Les Australiens, eux, faisaient de très grands renforts et ajoutaient parfois de petites bandes. D’autres développements ont eu lieu ayant pour objet de mieux tenir le biais (bande oblique à 45°par rapport aux droits-fils du tissu), de poser des renforts et de coller les laizes entre-elles. On peut dire que « la philosophie membrane » était née… et que depuis presque 30 ans elle inspire les fabricants de tous bords.  (…)

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