Les marins à l’attaque pour aborder la 4e étape

Départ de Gijon
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Morgan Lagravière, Vendée : «  Je sais que les conditions seront ventées. Il faudra être percutant et alerte par rapport à ça. Il faudra intégrer ce paramètre de navigation en bon marin. Penser à s’attacher, à affaler les spis quand le vent sera trop fort. Il faudra ne pas se mettre en danger, c‘est la priorité et on comptera les points à la fin. Le portant dans la brise : c’est des conditions dans lesquelles je suis plutôt à l’aise si j’arrive à être dans un état d’esprit d’attaque. C’est maintenant, de toute façon qu’il faut dépenser toute l’énergie qui nous reste. Il faudra aussi faire attention à la casse. (…) 29 minutes derrière le leader, c’est beaucoup. Ça peut être jouable mais Fred (Duthil) est très bon marin dans ces conditions et il saura contenir son avance, gérer la crise. Il faut s’attendre à ce que la hiérarchie en pole position reste la même. »

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Armel Le Cléac’h, Banque Populaire : « Ça va être compliqué au départ. Je ne vais pas dire par où passer parce qu’il n’y aura pas beaucoup de vent et du courant de face. Donc, les premières heures de compliquées, on va certainement passer très près de l’île de Batz. Je suis motivé pour finir sur une belle note. Ce Figaro a un peu été en dents de scie pour moi. Une très belle étape et deux autres plus compliquées donc je vais essayer de faire une belle moyenne. On aura une étape musclée, pour les gros bras, dont j’espère faire partie. J’ai quelques concurrents pas très loin devant moi. Si je peux remonter quelques places au général, je serai très content ».

Thierry Chabagny, Gedimat : « Obligé d’être à l’attaque. De toute façon, les conditions météo vont nous obliger à être dessus. Ne serait-ce que pour faire les parcours. Ce sont des conditions musclées pour un final tonique.  Les routages donnent 2 jours et 8 heures. C’est court. Ça peut se faire avec une sieste ou deux placées sur la remontée de la Manche. Les dernières 24 heures, on ne pourra pas dormir car ce sera la guerre sous spi. Avant, il y a le tour de Ouessant, idem, le passage dans le Four, ce sera impossible…. «

Jérémie Beyou, Maître CoQ : « J’espère que ça va se terminer aussi bien que ça commence en général pour moi sur les parcours de départ. Pour le coup, demain il ne sera pas simple. Je pense qu’il n’y aura pas beaucoup de vent, un peu de courant. Des cailloux tout de suite vers l’île de Batz. J’espère que je me suis bien reposé pour avoir de quoi appuyer jusqu’à la fin. Car je pense qu’il faudra appuyer jusqu’à la fin. »