– A moins de trente minutes,
on trouve le groupe des huit chasseurs immédiats, emmenés par Fred Duthil (Brossard), Jérémie Beyou (Delta Dore) et le très régulier Thierry Chabagny (Lèbres-Bermudes) qui se hisse à la 5e place à 22’29’’. Le Top Ten est complété par les deux derniers vainqueurs Armel le Cléac’h (Foncia-TBS) et Charles Caudrelier (Bostik), puis Michel Desjoyeaux (Géant), Laurent Pellecuer (Cliptol Sport) et enfin Erwan Tabarly (Thales), 10e à 29’47. Tous menaceront très directement le leadership de Pietro d’Ali sur la route de Crosshaven.
– A moins d’une heure,
un autre groupe de sept bateaux est encadré par trois ex-vainqueurs de La Solitaire : Kito de Pavant (Groupe Bel, 11e à 32’14’’), Dominic Vitttet (16e à 53’02’’) et Eric Drouglazet (Crédit Maritime, 17e à 53’34’’). Entre ces trois « monstres » de la course au large, quatre jeunes loups aux dents longues : dans l’ordre Gérald Véniard (Scutum), Romain Attanasio (MrBookmaker.com), Nicolas Bérenger (KONE Ascenseurs) et Benoît Petit (Défi Santé Voile). Eux aussi demeurent excessivement dangereux ….
– De une heure à trois heures de retard,
on trouve d’abord un des grandissimes favoris, « déçu mais pas abattu » : Yann Elies, (Groupe Generali Assurances) 18e à 1h10’33’’. Un retard que le deuxième de l’édition 2004 ne trouve pas encore rédhibitoire. « Il faut y croire encore, il reste beaucoup de route et si je pars battu, ce n’est pas marrant. Tout est toujours possible dans La Solitaire ». Dans ce groupe on trouve les trois filles de la flotte : Jeanne Grégoire (Banque Populaire, 19e à 1h27’’58), Liz Wardley (Sojasun, 22e à 1h50’’15) et Samantha Davies (Skandia, 23e à 2h03’’37). Les filles sont accompagnées dans l’ordre par Oliver Kraus (Espoir Crédit Agricole), Cyrille Rognon (ENO & Navy Line), Marc Emig (Total), Nicolas Troussel (All Mer), Marc Lepesqueux (Maisons Pierre), Etienne Svilarich (Sogeti) et les deux derniers vainqueurs de la Transat 6.50 : Armel Tripon (Gedimat) et Yannick Bestaven (Aquarelle.com, 29e à 2h54’’56).
– De trois heures à 5h41 de retard,
les 16 derniers de la flotte devront tout tenter pour revenir dans le match. Parmi ces premiers déçus de la mi-course, on trouve deux colosses de la course au large, au propre comme au figuré. D’abord le barreur d’Orange 2, recordman du Trophée Jules Verne autour du monde, Sébastien Audigane (D’Aucy Cultive la vie, 31e à 3h52’). Puis le vainqueur de la Whitbread et de La Solitaire 83 Lionel Péan (L’Esprit d’Equipe, 35e à 3h50). Personne n’a a rougir dans cette bande, ni la lanterne rouge Sébastien Thétiot (Déclic Morbihan, 45e à 5h41), ni le doyen Jean-Paul Mouren (M@rseille entreprises, 32e à 3h10). Franck Legal (Lenze), l’Allemand Jorg Rierchers (Germanytoo), l’amateur Stéphane Sevaux (Sarthe), Eric Defert (Amiral de Bretagne – Suzuki) et Gaël Bigot (Team 117) sont à moins de quatre heures. Mais derrière, ni Laurent Nabart (Corsica), Amaiur Alfaro (pays-basque-entreprises.com), Patrice Bougard (Kogane), Thierry Fournier-Foch (Cortal Consort) et Christian Bos (Raynal et Roquelaure, 44e à 5h31’) ne sont forcément éliminés. Tous le disent : à Crosshaven, où la flotte arrivera dans des coefficients de marée supérieurs à cent, il peut y avoir des écarts énormes. Petit rappel à ce sujet : 5h41 c’est à 20 minutes près le temps moyen d’une marée…
Source Solitaire Afflelou Le Figaro