“L’histoire se répète au niveau du classement et dans quelques années on ne fera pas le distinguo. Mais pour moi, c’est complètement différent ! Il y a quatre ans, ma performance était une grosse surprise. Elle était due à l’élimination de nombreux concurrents. Je pense en particulier à Roland Jourdain, sur la fin. Et puis, je termine cinq jours après Michel Desjoyeaux. Pour cette première participation, j’avais surtout la satisfaction d’avoir terminé. Cette fois, oui, il y a bien sûr une part de déception. Je suis avant tout un compétiteur et j’avais des ambitions élevées. Passer si près du but donne évidemment des regrets. Je connais le sport et je sais qu’en général on ne retient que le nom du vainqueur. Le finaliste de Roland Garros ou de Wimbledon, même si il a fait un match incroyable en cinq sets, il a perdu. Maintenant, je n’ai pas à rougir de ce que j’ai fait…”
Tu boucles le tour en 11 jours de moins qu’en 2008/2009 ! Comment l’expliquer ?
“Les paramètres n’étaient pas les mêmes. D’abord, je ne me suis pas arrêté pour participer au sauvetage de Jean Le Cam. Et la fin de course a été moins dure après les Açores. D’autre part, voilà quatre ans dans le grand Sud j’avais levé le pied en ayant été surpris par la dureté des éléments et les vitesses des premiers. J’avais mis du temps à m’adapter. Cette fois-ci, grâce à l’expérience et ma préparation sur ce bateau performant, j’étais confiant dans mes capacités à être aux avant-postes et j’ai réussi à soutenir un rythme très élevé.”
(…)
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