Plusieurs enseignements découlent de cette régate planétaire de plus de neuf mois et de quasiment 45 000 milles parcourus sur l’eau ! D’abord le parcours qui shunte l’océan Indien pour aller découvrir des horizons exotiques avec bien des aléas (pirates somaliens, cargo aux Maldives) et des zones à la limite du dangereux (période des cyclones à Madagascar et dans le golfe du Bengale, dépressions tropicales en mer de Chine, en Nouvelle-Zélande et au large des États-Unis, typhons du Japon…). On peut déjà constater que les organisateurs sont passés au travers de phénomènes météorologiques typiques de la saison autour de l’équateur car si les VO-70 ne craignent pas le gros temps, ils ne sont tout de même pas à l’abri d’avaries graves.
Et lorsque le bilan structurel est fait, il est loin d’être positif avec trois démâtages et demi (Abu Dhabi et Puma dans la 1ère étape, Sanya à moitié dans la 2e étape, Groupama 4 dans la 5e étape), un délaminage de coque (Sanya dans la 1ère étape), des cloisons avant explosées (Abu Dhabi deux fois, Camper et Telefonica dans la 5e étape,) et des safrans cassés (Sanya dans la 5e étape, Telefonica dans la 8e étape). (…)
LIRE LA SUITE DANS LE NOUVEAU COURSE AU LARGE
A découvrir également dans ce numéro 55
Figaro : Les enseignements de La Solitaire
Mod70 : Transat éclair
Tour de France : Un grand duel et du retour médias
Paroles de skipper : Coville, toujours entre deux tours
Labo : le 3Di à la loupe
Il y a 40 ans : Grand Louis, pionnier des mers du Sud