Damian Foxall, irlandais, est crew manager, barreur et régleur à bord de Groupama 4. « Mon travail se base surtout sur la coordination de l’équipage ». Au tout début du projet, Damian a eu un rôle clef dans la conception de Groupama 4 en faisant partie de l’équipe qui a conçu le plan de pont. « C’est ma quatrième Volvo Ocean Race » déclare le crew manager de Groupama sailing team : « Mais je n’ai pas encore gagné la Volvo Ocean Race et… j’ai envie de le faire avec Groupama sailing team ».
Damian sait que les adversaires auxquels il devra se mesurer ne sont pas simples à dompter : « Les marins les plus expérimentés au monde participent à la Volvo Ocean Race. C’est une course très dure physiquement et mentalement. » La clef du succès réside, entre autres, dans la symbiose de l’équipage : « Il faut travailler en équipe : c’est un grand challenge et aussi une façon de mener au mieux le projet… Ces deux dernières années, j’ai vu l’équipe s’agrandir… Je pars à nouveau dans un projet en équipage parce que la dimension humaine m’intéresse. Ensemble nous pouvons atteindre un niveau encore plus élevé. ».
Thomas Coville est barreur, régleur, responsable quille et hydraulique. « Mon rôle est d’être au service des autres. Je suis hydraulicien et ingénieur mécanique. Il faut que je fournisse l’énergie pour faire marcher l’électronique, les communications, les ordinateurs...». Thomas a déjà navigué avec Franck Cammas à bord de Groupama 3 sur le Trophée Jules Verne « Ça a été pour moi une expérience très enrichissante qui m’a donné l’envie de repartir aux côtés de Groupama sailing team ».
Le navigant breton a un parcours éclectique : « J’ai fait la Mini Transat, le Vendée Globe, j’ai touché à beaucoup de supports et connu plein de personnes. C’est un peu dans ma nature. ». Principalement connu pour avoir effectué des tentatives de tour de monde en solo sans escale et sans assistance, il a pris la décision d’intégrer l’équipe de Franck Cammas il y a juste quelques mois : « À l’époque je tentais un record en solitaire que je n’ai pas réussi à battre. À la fin d’une telle épreuve, j’avais besoin de me nourrir avec d’autres expériences, avec un groupe… Je ne voulais pas rester dans l’introspection mais souhaitais partager et offrir mes compétences à une équipe. Je suis fier de faire partie de ce projet pour son côté technique et humain. En outre j’ai toujours voulu participer à la Whitbread, depuis tout petit. ».