Trois bateaux participeront à la Rolex Fastnet Race à partir de dimanche à Cowes. Abu Dhabi Ocean Racing, Groupama Sailing Team et Team Sanya vont s’affronter pour la première fois – une répétition d’importance.
« Notre principal objectif est de nous confronter aux deux autres bateaux inscrits à la Volvo Ocean Race, Abu Dhabi Ocean Racing et Team Sanya, » explique le skipper Franck Cammas depuis Lorient, quelques jours avant de partir pour l’Angleterre. En comparaison, les deux autres concurrents de la Volvo Ocean Race à participer à la Fastnet peuvent sembler moins prêts. Mais le skipper français se méfie des pronostics. « Abu Dhabi est parti tard du chantier mais ils ont les moyens pour réussir, » ajoute Cammas. « Le skipper, Ian Walker, est très expérimenté et son équipage est composé de grands professionnels. Sanya a annoncé sa participation récemment mais il vaut mieux rester vigilant avec eux : l’équipage mené par Mike Sanderson est l’un des plus qualifiés. Leur bateau, l’ancien Telefonica Bleu, est réputé pour très bien marcher dans les petits airs. Ce sera un premier test qui nous permettra de dresser un bilan de la performance générale de Groupama 4 et de l’équipage. »
Pour Team Sanya c’est une course contre la montre qui se termine, car l’ex-Telefónica Blue n’a été remis à l’eau que samedi dernier en Angleterre. « Avec le bateau remis à l’eau si récemment, notre objectif sur la Fastnet est vraiment de tirer un trait sur ce chantier, » explique Mike Sanderson.
Enfin, Abu Dhabi Ocean Racing a bouclé son parcours de qualification la semaine dernière. Ian Walker et son équipage sont arrivés à Southampton après une navigation de plus de 2000 milles exigée par les règles de course.
Entraînements aux Canaries
Telefónica et PUMA Ocean Racing sont tous les deux à Lanzarote pour des entraînements estivaux. Le skipper de Telefónica, Iker Martínez, et son régleur Xabi Fernández, deux fois champions olympiques en 49er, sont à Weymouth pour le Test Event des Jeux de Londres 2012. Quant à Ken Read, le skipper de Puma se dit satisfait des conditions à Lanzarote. « La brochure de voyage ne nous a pas menti sur Lanzarote – c’est exactement comme sur les publicités. Ce qui signifie des navigations humides, ventées, parfois démentes. Exactement ce qu’il nous fallait. S’habituer aux vitesses de ces bateaux est impératif. Certaines de ces sorties ne sont pas marrantes. Samedi nous avons quitté le ponton dans 35 noeuds de vent, en sachant qu’on allait faire du près pendant les 14 prochaines heures. Du coup on a poussé le bateau à fond toute la nuit, puis on a fait demi-tour et on est rentré. Mission accomplie. »
Camper a chargé son Volvo Open 70 sur un cargo fin juillet. Les marins de l’équipe néo-zélandaise sont de repos pour quelques semaines avant se retrouver en Europe début septembre.




















