Le règne des tenors

Les Trois grands favoris de la Generali Solo 2005
DR

Troisième au général l’an passé, le skipper de Delta Dore avait été devancé par Gildas Morvan, lui-même s’étant incliné devant un Yann Eliès au sommet de sa forme. « C’est vrai, poursuit Jérémie, chaque année il y a des nouveaux venus, certains ont des prétentions assez élevées, mais les choses prennent du temps : au final, l’expérience et la bouteille parlent, et on retrouve toujours les mêmes en haut du tableau. » On ne le répètera jamais assez, et les skippers eux-mêmes le martèlent sans cesse, à l’instar d’Erwan Tabarly : « Il faut bien commencer la course, éviter de faire des manches très mauvaises – puisque toutes comptent – ne pas faire d’erreurs et être le plus possible aux avants postes. » En clair, seule la régularité paie sur cette épreuve caractérisée par des conditions météo instables et souvent imprévisibles. Sens marin, qualités manœuvrières et sang-froid à toute épreuve sont donc primordiales pour espérer faire un résultat – des qualités qui sont, à n’en pas douter, l’apanage des « vieux renards » ! Pour autant, il ne faudrait pas oublier les nouveaux venus, toujours capables de créer la surprise, et l’on se souviendra de la belle performance d’Oliver Krauss en 2004, premier bizuth et 10ème au général… Comme le soulignait Gildas Morvan à la veille de l’édition 2005, « C’est vraiment fabuleux qu’il y ait autant de monde surtout avec un tel niveau. Un vrai plateau de qualité avec des gens comme Eric Drouglazet, Erwan Tabarly, Yann Eliès, Jérémie Beyou, Benoît Petit ou Oliver Krauss. La bagarre va encore être intense. » Certes, et le champion en titre en a tout à fait conscience : « il ne faudra rien lâcher, car je sais que mes petits copains ne me feront pas de cadeaux. » Et l’on pourrait également souligner « l’inconnue » Pietro d’Ali, médaillé olympique qui pourrait fort bien se révéler très dangereux sur le plan d’eau ! Une excellente nouvelle pour la beauté du sport.Source : Generali Solo 2005

- Publicité -