Deux ans après les premières navigations, et quelques mois après avoir dû remettre à plus tard la tentative de Trophée Jules Verne faute de fenêtre météo satisfaisante, le Team Banque Populaire retrouve aujourd’hui le rythme du stand-by. Pour les quatorze hommes du bord et leur routeur à terre, Marcel van Triest, débute donc une période d’attente d’une météo favorable. Pour autant, c’est dans la sérénité que Pascal Bidégorry aborde les prochains jours : "Depuis que le Maxi Banque Populaire V est à Brest, nous sommes parfaitement prêts. Cela fait maintenant une dizaine de jours que nous nous focalisons sur la météo et que nous nous tenons prêts à saisir la moindre opportunité. Marcel van Triest et Juan Vila, notre navigateur embarqué, travaillent régulièrement ensemble puisque de nouvelles données tombent toutes les six heures. De mon côté, je fais deux points quotidiens avec eux pour avoir une visibilité plus précise. C’est Jérémie Beyou qui s’occupe de faire le relais auprès des navigants."
En abordant ce volet si particulier que représente le stand-by pour un tour du monde en équipage, les hommes du Maxi Banque Populaire V savent qu’il leur faudra être opportunistes tout autant que patients et sans doute s’armer d’un brin de philosophie. Mais le skipper Basque ne le cache pas, le grand large le démange et le meilleur des scénarii serait de pouvoir s’élancer assez vite : "Idéalement j’aimerais que ça ne dure pas ! J’étais au départ de la Route du Rhum à Saint-Malo le week-end dernier et j’avoue que j’étais envieux parce qu’ils savaient qu’ils partaient à 13h02 dimanche ! Le problème avec nos records, c’est qu’on ne sait jamais quand on part. On a une vision à quelques jours seulement."
Reste maintenant à observer l’évolution des fichiers et à saisir la meilleure des opportunités pour que Pascal Bidégorry et ses équipiers puissent partir à la conquête du plus beau des records et du temps de référence établi par Franck Cammas et ses hommes l’hiver dernier.




















