Bernard Stamm et Bruno Jourdren au départ de la Transmanche

Cheminées Poujoulat
DR

C’est une belle course en double à laquelle participent amateurs et professionnels (elle est qualificative pour la Solitaire du Figaro). Un parcours de 220 milles, avec, la traversée des rails, les courants et les pièges météo toujours imprévisibles…

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«On part de l’Aber Wrac’h demain, vendredi, en fin de journée. Le signal de départ est prévu à 17 heures et on met le cap sur l’Angleterre. Pas d’arrêt, retour direct au stand» explique Bernard Stamm qui reprendra la barre du 40 pieds Cheminées Poujoulat tout juste après son retour de sa Transat Ag2r avec Gildas Mahé en Figaro Bénéteau.

Changement d’équipier et de monture donc. «Nous allons virer le brise-lame de Plymouth avant de revenir à l’Aber Wrach que nous devrions atteindre samedi soir. A priori il y aura un peu d’air côté français, c’est à dire au départ et à l’arrivée. Entre les deux c’est plutôt médium mou et travers. Donc, tout droit et peu ou pas de tactique, d’autant plus que c’est morte-eau».

C’est avec un bateau et un équipier que Bernard connaît bien qu’il s’élancera demain, sur un parcours qui n’a pas beaucoup de secret pour lui. En revanche, c’est seulement la deuxième fois que Stamm participe à cette classique du printemps. «Je l’avais faite il y a longtemps avec Vincent Riou. On avait mal géré notre course, pas fermé l’œil. Résultat, alors que nous étions en tête de bout en bout, deux heures avant l’arrivée, il y a eu une bascule que nous avons prise à l’envers».

Le départ sera donné de l’Aber Wrac’h avec une flotte de 50 bateaux. Celle-ci est certes toujours hétéroclite et cette année plus encore puisque le 70 pieds Groupama de Franck Cammas sera de la partie ainsi que le 60 pieds Brit Air. Le principe de record de la traversée aller-retour est également d’actualité. «En monocoque, il est imprenable pour nous» précise Bernard Stamm. En effet, il est détenu en 60 pieds par Sébastien Josse.

A peine rentré de sa Transmanche, Bernard partira pour la Suisse suivre l’évolution du chantier de son 60 pieds Imoca. «C’est bien, je multiplie les exercices, les supports… ça n’arrête pas ».