Volvo Ocean Race : Movistar arrive…

La flotte de la Volvo 2001 au d�part de La Rochelle
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« D’après la jauge VO70, explique le médaillé olympique (49er) barreur du défi espagnol, la coque, le pont et certaines cloisons sont soumises à une limitation en termes de poids au mètre carré… Nous avons donc testé plusieurs types de matériaux pour être sûrs de parvenir au minimum imposé, sans toutefois le dépasser. Nous sommes parvenus à un bon compromis, en avons même fait mieux que ce que le cabinet Farr espérait ». Il semblerait donc que BoatSpeed (qui a construit le trimaran d’Ellen MacArthur, le Maxi 93’ Bols ou encore Ecover pour Mike Golding) ait décidément acquis un savoir-faire indéniable en matière de coursiers high-tech – ses techniques de mise en œuvre sont en tous cas visiblement au point. D’habitude, le chantier australien part d’un mannequin mâle, mais pour le VO70 espagnol, il a été décidé de partir d’un moule femelle, ce qui, explique Pedro Campos, dirigeant de l’équipe Movistar, « permet d’obtenir la meilleure finition pour la coque en termes de poids. Ce que nous gagnons sur la coque peut être investi dans le bulbe. D’après nos calculs, un excédent de poids de 25 kilos nous coûterait deux heures sur l’ensemble de la course, soit une moyenne de 15 minutes par étape. Cela peut sembler dérisoire, mais si l’on regarde ce qui s’est produit lors de l’édition précédente, on s’aperçoit que dans la plupart des cas, la différence de temps entre le premier et le second était inférieure à 10 minutes. Dans la 5ème manche, cinq bateaux se tenaient en 7 minutes ».

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