Seize voiliers au départ de la Normandy Channel Race

Départ Normandy Channel Race
DR

Au départ de la Normandy Channel Race, on retrouvera seize Class 40 répondant strictement à la jauge mais aux capacités différentes selon les allures, aux finitions distinctes… pour le plus grand plaisir des connaisseurs et évidemment des navigateurs qui sont souvent très impliqués dans la conception de leur voilier… Le Mach 40 « Mare » de l’allemand Jorg Riechers est un plan véloce qui a démontré beaucoup de qualités depuis le début de saison notamment lors de sa victoire à la Solidaire du Chocolat, les Pogo S2 d’Halvard Mabire, qui a remporté la Transat Québec Saint-Malo, et celui de Stéphane Le Diraison sont redoutables. A surveiller également les Akilaria RC 2 du Britannique Ned Collier et de Marc Lepesqueux.

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Halvard Mabire, Cherbourgeois, vainqueur avec Miranda Merron de la dernière Transat Québec Saint-Malo à bord de Campagne de France : « Il y a une stabilité dans la jauge des Class 40 ce qui en fait une classe homogène. Les différences de vitesse, même si elles existent, ne sont pas énormes. Cela permet à tous d’imaginer acheter un Class 40 et d’être compétitif assez rapidement même avec un voilier de première génération. Le Mach 40 de Jorg Riechers a quelques plus notamment au reaching avec son étrave volumineuse mais il ne va pas réellement beaucoup plus vite. Notre Pogo S2 est certainement plus complet à toutes les allures. Nous l’avons récupéré avec une structure définie, son plan de pont et de coque. C’est surtout dans l’ergonomie intérieure que nous avons effectué des modifications et dans son plan de voilure.  Les Akilaria RC 2 ont également des caractéristiques intéressantes tout comme le nouveau Kiwi 40 de Bruce Farr ou encore le nouveau plan Verdier. Globalement, c’est l’équipage qui fait la différence en trouvant un bon compromis sur l’eau entre la route à prendre et le meilleur angle pour glisser ».

Stéphane Le Diraison, Boulonnais, vainqueur de la dernière les Sables – Horta : « La jauge Class 40 est bien pensée. Elle limite les matériaux et la technicité des bateaux. Elle impose un redressement maximal et on ne peut pas aller en dessous de 4500 kg en termes de poids. C’est un réel atout économique et cela permet d’avoir une flotte équilibrée en performance. Il est vrai que chaque Class 40 a ses spécificités mais il est clair que la différence sur l’eau est uniquement humaine. Sur la dernière Solidaire du Chocolat, je suis persuadé que Jorg Riechers en gardant sa belle trajectoire aurait remporté la course à bord de mon bateau, un Pogo 40 S2. C’est une bonne nouvelle. De plus, chaque skipper peut décliner son bateau, il y a encore un peu de marge. De mon côté, par exemple, j’ai reculé la quille et le mât ».