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Banque Populaire V en code vert
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Ce ne sera donc pas pour cette fois, ainsi en a décidé la météo hivernale. En attente d’une fenêtre exploitable depuis le mois de novembre, Pascal Bidégorry et ses hommes auraient bien volontiers largué les amarres depuis le port du Château à Brest et mis le cap sur la grande aventure du tour du monde en équipage. Oui mais voilà, si sur le papier l’histoire promet de grands moments pour les hommes, elle est aussi et surtout une course contre le temps. Compte tenu de l’enjeu et des attentes des marins, il n’était donc pas question de confondre vitesse et précipitation. Pour le skipper du Maxi Banque Populaire, le tableau ne laisse aucun regret :  " La fenêtre n’a pas évolué comme on l’espérait. La situation devenait compliquée entre Les Canaries,  le Cap Vert et l’Equateur. Le système dépressionnaire situé dans l’Ouest de l’archipel espagnol coupait le régime des alizés et faisait donc place à une zone de vent léger. On avait encore un peu d’espoir hier soir mais plus ce matin. C’est incroyable comment tout est très instable dans l’Atlantique Nord alors que dans le Sud, le système ne bouge pas avec l’anticyclone de Sainte-Hélène qui barre la route. On avait vraiment envie de partir mais le but reste toujours de s’élancer avec une météo propice à battre le record. Nous continuons notre stand by jusqu’au 20 février". Même son de cloche du côté de Ronan Lucas, directeur du Team Banque Populaire et équipier Numéro 1, à la sortie du briefing rassemblant l’ensemble des équipiers : "En l’état actuel des choses, la situation est moyenne en Atlantique, très moyenne en Atlantique Sud et laisse augurer un retard certain sur le détenteur du temps de référence. Sachant qu’il nous reste encore un mois de stand-by, nous trouvions dommage de partir avec un déficit d’entrée de jeu et sur la seule partie du parcours que nous pouvons maîtriser sur la totalité du tour. Nous attendrons la prochaine ouverture!".

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