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ETF. Le bateau Entreprises du Morbihan remporte le championnat ETF26 SERIES 2024

Au terme d’un dernier Grand Prix très disputé qui s’est déroulé en Espagne, l’équipage ENTREPRISES DU MORBIHAN skippé par Matthieu Salomon et barré par Franck CAMMAS a remporté le championnat ETF26 SERIES 2024 avec seulement un point d’avance sur l’équipe danoise ROCKWOOL RACING TEAM skippée par Nicolai SEHESTED.

Le 5ème et dernier Grand Prix des ETF26 SERIES 2024 se déroulait la semaine dernière, du 29 octobre au 1er Novembre, à Mar Menor en Espagne. Alors en tête du classement général avec 7 points d’avance sur ROCKWOOL RACING TEAM 1, l’équipe ENTREPRISES DU MORBIHAN, skippée par Matthieu Salomon pensait pouvoir maitriser sereinement son avance pour la victoire finale, d’autant plus avec le renfort de Franck Cammas à la barre. C’était sans compter sur quelques faits de courses qui ont légèrement perturbé le déroulé de l’événement !

Au premier jour de courses, les conditions sont assez musclées avec plus de 20 nœuds sur le plan d’eau. Le comité de course hésite longuement à envoyer les bateaux sur l’eau. Mais sachant que les conditions des prochains jours seront très légères, il décide de tenter le coup en anticipant une amélioration des conditions. ROCKWOOL RACING TEAM 1 réalise un sans-faute avec 3 victoires en 3 courses. De son côté ENTREPRISES DU MORBIHAN subit une casse matérielle sur l’amure de code 0 ce qui l’handicape sur les bords de portant. Les Français pointent alors à 5ème place de la journée avec 12 points.

Le deuxième jour, le vent se laisse désirer et le comité de course arrive tant bien que mal à réaliser 1 seule manche dans 5 nœuds de vent environ. Après un total de 4 courses, ROCKWOOL RACING TEAM 1 est toujours premier avec 8 points et ENTREPRISES DU MORBIHAN remonte à la 4ème place avec 16 points.

Jeudi matin, l’organisation de course convoque une réunion des skippers pour annoncer un redressement des points accordés à l’équipe danoise ROCKWOOL RACING TEAM 1 lors du Grand Prix précédent à Quiberon. En difficulté sur cette dernière épreuve, l’équipe ENTREPRISES DU MORBIHAN se retrouve alors virtuellement en seconde position au classement général. 
Un ascenseur émotionnel difficile à vivre pour cette équipe qui a du mal à retrouver le rythme sur les deux nouvelles manches du jour courues une nouvelle fois dans un vent encore très faible qui ne permet pas aux catamarans à foils ETF26 de voler. ENTREPRISES DU MORBIHAN redescend à la 5ème place provisoire.
Vendredi matin, Matthieu Salomon, Franck Cammas et Solune Robert sont au pied du mur. Ils doivent tout donner pour espérer gagner le Championnat. Pour cela, Ils doivent impérativement terminer à la 2ème place de cette épreuve dominée jusqu’ici par les Danois.
Comme par magie, le vent revient ce vendredi et permet enfin aux bateaux de voler. ENTREPRISES DU MORBIHAN se libère et enchaine 4 belles course (2-1-3-1). Pour la cinquième et ultime course de la saison, l’équipe doit encore gagner et intercaler 2 bateaux devant leurs concurrents directs, les Italiens de GERONIMO et les anglais de TOROA.

Les Français réalisent la course parfaite et avec beaucoup de réussite, le scenario espéré se déroule à merveille ! ENTREPRISES DU MORBIHAN remonte à la seconde place de cette épreuve et remporte la victoire du championnat. Après 5 Grand Prix et 80 courses réalisées, tout s’est joué sur une course et un point ! Cela témoigne une nouvelle fois du très haut niveau des équipages et de l’intensité des courses des ETF26 SERIES.

Classement Général ETF26 SERIES – 2024 :
1- ENTREPRISES DU MORBIHAN (FRA, Matthieu SALOMON)
2- ROCKWOOL RACING TEAM 1 (DEN, Nicolai SEHESTED)
3- BLUESHIFT SAILING TEAM (FRA-BEL, Charles DORANGE- Henri DEMESMAEKER)
4- TOROA RACING TEAM (GBR, Rupert WHITE)
5- GERONIMO SAILING TEAM (ITA, Maelle FRASCARI BORDIER)
6- ROCKWOOL RACING TEAM 2 (DEN, Tom JOHNSON)
7- ORIENT EXPRESS L’OREAL RACING TEAM (FRA, Manon AUDINET)
8- TEAM PRO (FRA, Tim MOURNIAC)
9- LIVE OCEAN RACING (NZL, Liv McKAY)
10- TRIDENT RACING TEAM (NZL, Graeme SUTHERLAND)

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Diam26. L’équipage malouin LODIGROUP remporte le World Diam Tour France 2024

La saison 2024 du World Diam Tour France vient de s’achever en beauté avec la sixième et dernière épreuve, le Challenge An Avel Braz, qui s’est déroulé le week-end des 19 et 20 octobre. C’est l’équipage de Andiamo qui a brillé en remportant cette étape finale dans des conditions incroyables samedi avec 5 manches de parcours construits et un raid en baie de Quiberon. Dimanche, un BMS imposait aux coureurs de rester à terre.

Cette épreuve a été le couronnement d’une saison spectaculaire où la compétition n’a cessé de se resserrer, montrant une fois de plus que le Diam24od est un support d’excellence et plus que jamais formateur.
Cette saison a consacré l’équipage malouin de LODIGROUP, qui a su faire preuve d’une régularité implacable, s’imposant sur la plus haute marche du podium du World Diam Tour France 2024. L’équipage d’Andiamo, toujours rapide et bien positionné, termine à la deuxième place, tandis que DOCART.ai, dominateur en 2023 sous les couleurs d’Oblige.fr, prend cette année la troisième place.
Tous les coureurs s’accordent à dire que cette saison a été marquée par un niveau de jeu particulièrement relevé, avec des écarts de plus en plus serrés. Au total, ce sont 8 équipages qui se sont affrontés tout au long de l’année, parmi lesquels l’équipage 100 % féminin “Lady Muscinteam”, qui a montré un esprit de compétition remarquable et un engagement total tout au long du circuit.
La classe Diam24od est déjà en pleine préparation pour la saison 2025. Le bilan de 2024 est en cours, mais l’excitation monte déjà pour l’année prochaine avec l’annonce de nouveaux événements et l’arrivée de nouveaux équipages prêts à rejoindre cette compétition palpitante. 2025 s’annonce d’ores et déjà comme une année riche en émotions, avec de nouveaux défis à relever !
Le calendrier officiel du World Diam Tour France 2025 sera publié d’ici la fin de l’année. Il promet de nouveaux rendez-vous incontournables pour toutes les passionnées et tous les passionnés de voile sportive.

Grande nouvelle pour la série Diam24od : l’organisation du premier Championnat International de la série est annoncée en 2026. Cet événement marquera un tournant dans l’histoire de la classe, rassemblant les meilleurs équipages européens, mais aussi des concurrents venus des quatre coins du monde. Ce sera un rendez-vous incontournable pour les amateurs de ce support spectaculaire ! Et il n’est pas impossible que des stars des années Tour de France à la Voile, ne reviennent pas y goûter tellement les souvenirs sont encore des marqueurs forts de leur performance actuelle.

La classe Diam24od continue de se structurer et de grandir. Nous sommes heureux et fiers d’annoncer la nomination de Frédérique Pfeiffer, bien connue dans le monde du multicoque et au sein de la FFV, comme jaugeur de la Classe Diam24od. Après avoir participé à l’organisation des JO 2024 à Marseille, Frédérique a rejoint avec enthousiasme notre projet et nous apportera son expertise et sa précieuse expérience dans le monde des multicoques.

Source CP

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“Seul”, un téléfilm de Pierre Isoard sur l’aventure d’Yves Parlier sur son Vendée Globe !

Le téléfilm Seul, réalisé par Pierre Isoard sur un scénario coécrit avec Julien Guérif, retrace l’incroyable aventure d’Yves Parlier lors du Vendée Globe de 2000. Cet épisode mémorable, désormais gravé dans la légende de la course, raconte comment Yves Parlier, après avoir subi un démâtage en pleine mer, parvient à le réparer lui-même et à finir la course. Ce récit, véritable démonstration de courage, d’ingéniosité et de sang-froid, a marqué à jamais l’histoire du Vendée Globe et valu à Parlier le surnom de “l’extra-terrestre”.

Dans ce rôle exigeant, Samuel Le Bihan incarne Yves Parlier. Le film Seul sera diffusé pour la première fois en Belgique le 3 novembre 2024 sur La Une, puis en France le 4 novembre 2024 sur France 2.

Le film Seul est inspiré du livre d’Yves Parlier, Robinson des mers, dont les auteurs ont acquis les droits pour en faire une adaptation cinématographique. Nous avons rencontré Pierre Isoard, réalisateur et co-scénariste, qui nous raconte son parcours créatif autour de ce projet.

C’est un projet que tu portes depuis longtemps ?

Pierre Isoard : « Oui, l’envie de raconter l’histoire d’Yves Parlier remonte à longtemps. J’ai été captivé par son aventure que j’avais découverte à la radio en 2000. À l’époque, il y avait peu d’images, mais des photos publiées dans Paris Match qui ont alimenté aussi mon imaginaire. Depuis, je rêvais d’en faire un film, même si beaucoup disaient que ce serait impossible. Finalement, grâce à une équipe talentueuse qui a été très habile et créative nous avons pu relever le défi avec un budget modeste. »

As-tu modifié certains éléments de la réalité ?

Isoard explique qu’il a fait quelques ajustements pour scénariser l’histoire tout en restant fidèle à l’esprit de l’aventure : « J’étais très attaché à l’authenticité de l’histoire d’Yves. Cependant, pour captiver le public, il a fallu adapter certaines scènes. Par exemple, ces marins endurcis montrent rarement leurs émotions, mais j’avais besoin d’explorer les moments de vulnérabilité du personnage pour le spectateur. J’ai voulu aussi que le film ait un sens plus universel, un parallèle avec notre époque moderne, où malgré la technologie, nous manquons des savoir-faire de base, comme la pêche. Cette aventure est une leçon de résilience face à la nature, un rappel de ce qui compte vraiment. »

Pour des raisons techniques et budgétaires, certaines scènes ont été repensées : « Yves a rencontré de nombreuse galères, il s’est même échoué à un moment, mais il était impossible pour nous de dépendre de la marée pour des raisons budgétaires. J’ai donc remplacé cette situation par une scène où il fait tomber sa scie et doit la récupérer, illustrant ces moments où il aurait pu renoncer. Le film se concentre sur l’essentiel de son parcours, tout en restant fidèle visuellement aux détails de son quotidien, comme le radeau ou le bidon. On est même allés jusqu’à utiliser l’appareil photo et l’objectif d’époque du photographe Thierry Martinez qui nous l’a gentiment confié. »

Pourquoi avoir intégré un peu d’assistance au skipper dans le film ?

Pierre Isoard clarifie cet aspect du scénario : « En discutant avec Yves, j’ai pris quelques libertés avec les règles du Vendée Globe. Dans le film, son équipe lui transmet quelques informations météorologiques et des détails sur d’autres concurrents, ce qui en réalité n’est pas autorisé. J’ai fait ce choix pour permettre aux spectateurs, qui ne connaissent pas forcément la voile, de mieux suivre l’aventure. Toutefois, j’ai veillé à intégrer ces éléments avec discrétion. »

Les vraies images


Ce film rend hommage à l’incroyable parcours d’Yves Parlier tout en le rendant accessible à un large public, un équilibre subtil entre fidélité historique et narration cinématographique.

Les scènes de mer, au large, ont été tournées proches des Sables d’Olonne. Le tournage, qui s’est déroulé principalement aux Sables d’Olonne, a eu lieu du 17 avril au 19 mai 2023. Plusieurs lieux de décors ont été utilisés tels que Port Olona , le Centre des Congrès les Atlantes, les rues sablaises et des maisons de particuliers. Le bateau servant de support principal à cet unitaire est l’Imoca du skipper belge Denis Van Weynbergh (avec lequel il prend le départ du Vendée Globe 2024 !). Les prises de vue en mer ont été tournées au large des Sables d’Olonne. Pour illustrer le PC Course, c’est le bureau de la capitainerie du port de plaisance de Jard-sur-Mer qui a été investi. Le lac du Jaunay et le village de La Chapelle-Hermier ont également servi de décors pour le tournage de quelques scènes.

Après les Sables d’Olonne, c’est au K3 de Lorient La Base et au Blavet que l’équipe du film a trouvé les décors parfaits pour recréer les paysages néo-zélandais de l’île Stewart, où Yves Parlier avait fait escale. La logistique de cette production a été assurée par Challenge Océan, une entreprise lorientaise spécialisée dans le nautisme. Pour recréer les conditions de tournage, Challenge Océan a mis en place des infrastructures techniques, dont des coffres sur le Blavet, 28 mètres de ponton flottant, ainsi qu’une équipe de plongeurs et de marins professionnels pour garantir la sécurité et l’authenticité des scènes maritimes.

Réalisation : Pierre Isoard
Scénario : Julien Guérif et Pierre Isoard
Production : Patrick André
Sociétés de production : High Sea Production et France Télévisions
Durée : 90 minutes
Distribution :
Samuel Le Bihan : Yves Parlier
Anne Suarez : Isabelle Parlier
Clément Bresson : Stéphane
Anaël Guez : Agathe
Frédéric Bocquet : Philippe Jeantot
Thomas Favre : Guy Parlier
Elsa Bodineau : Nicole Parlier
Raphaël Romand : Yves Parlier (jeune)

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Nautistore change de propriétaire

Après seize années à la tête de Nautistore, Christine et Jeff prennent leur retraite. Ils ont su bâtir bien plus qu’une simple boutique dédiée à la mer et à la voile : Nautistore est devenu un lieu chaleureux, un véritable espace de rencontre pour tous les Parisiens passionnés de navigation.

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Vendée Globe. Benjamin Dutreux : « On se fait toujours surprendre »

« Le Vendée Globe 2004-2005 est celui qui m’a le plus marqué car à l’époque, j’avais 14 ans et je commençais à être en âge de prendre la mesure d’un tel défi », annonce Benjamin Dutreux qui garde en mémoire l’incroyable bataille que se sont livrés Vincent Riou et Jean Le Cam pour la victoire, mais aussi les mésaventures de certains comme Alex Thomson, Nike Moloney ou Sébastien Josse. « C’est en suivant leurs périples que j’ai réalisé que le dépassement de soi consiste à repousser ses limites en dehors de ce que l’on imagine atteignable et réalisable », poursuit le skipper de GUYOT environnement – Water Family, capable de lister presque toutes les histoires les plus incroyables de la course, celles-là mêmes qui ont contribué à construire sa légende. « A date, 200 marins se sont lancés dans l’aventure mais seulement 114 ont franchi la ligne d’arrivée. C’est assez parlant », note le Sablais qui se souvient bien sûr des sauvetages périlleux et des disparitions mais qui préfère se rappeler des faits de course plus joyeux, comme la fantastique remontée de Michel Desjoyeaux lors de la sixième édition. « Réaliser l’exploit de gagner l’épreuve pour la deuxième fois en étant parti avec plus de 40 heures de retard après être rentré pour réparer aux Sables d’Olonne, c’est une chose que je trouve assez folle mais qui montre bien que sur un tour du monde, tout, y compris le plus improbable, peut se passer », précise Benjamin, conscient par ailleurs que même si les progrès de la technologie et de la communication ont rendu les choses un peu différentes par rapport aux premières éditions, le Vendée Globe reste une aventure hors-normes.

Une autre aventure
« Il est évident que l’on ne vit aujourd’hui plus la même aventure qu’à l’époque. Le monde a évolué et ça n’a plus rien à voir. D’ailleurs, entre mon précédent tour du monde, il y a quatre ans, et celui que je m’apprête à vivre, c’est déjà très différent. La première raison, c’est que les bateaux sont de plus en plus prêts et que les équipes de plus en plus professionnelles », relate le navigateur, rappelant qu’Alain Gautier, lorsqu’il remporte le Vendée Globe 1992-1993, ne compte alors autour de lui qu’une équipe de trois personnes. « Désormais, avec ce nombre, on ne peut pas faire grand-chose et certainement pas gagner car on est à présent dans un sport avec un très haut niveau de technicité. Cela étant, malgré le fait que l’on bénéficie d’équipes relativement importantes, avec les meilleurs architectes, les meilleurs ingénieurs et les meilleurs techniciens, on arrive toujours à se faire surprendre. C’est précisément ce qui est assez beau dans notre discipline : le plan ne se déroule jamais comme prévu. On cherche à penser à tout mais on n’y arrive jamais complètement. En mer, le premier défi d’un marin est de se débrouiller pour essayer de garder son bateau proche de son potentiel maximum alors même qu’il ne peut pas tout maîtriser puisque ce sont généralement les éléments qui décident. C’est pour cette raison qu’au-delà de l’aspect de la performance sportive, l’aspect aventure demeure grandement présent », note Benjamin qui sait, pour l’avoir déjà fait une fois, qu’un Vendée Globe, avec ses difficultés, sa grande part d’inconnu et ses essences extraordinaires, ballotte, endurcit, construit, émeut… en un mot : façonne. « Certains disent que lorsque l’on rentre d’un tour de monde, on est transformé. Je ne sais pas vraiment dire si ma première expérience m’a changé et si oui, dans quelle proportion. Ce que je sais, en revanche, c’est que je pensais qu’elle m’aurait un peu calmé or, finalement, elle m’a donné encore plus envie d’accélérer et de me challenger ! ».

Source CP

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J80. Saint-Cast accueille à nouveau le National J80

Pour la troisième fois de son histoire et deux ans après le succès de l’Européen, le Centre nautique de Saint-Cast a été retenu par la classe présidée par Ludovic Gilet pour organiser le National J80. Au moins 40 équipages sont attendus sur un des plus beaux plans d’eau de Bretagne Nord.

Les courses seront disputées les samedi 9, dimanche 10 et lundi 11 novembre, les premiers voiliers étant attendus en milieu de semaine. Le site offre une vue remarquable au public, depuis la grande plage et le mole du port.
Le Centre nautique de Saint-Cast, pionnier de l’utilisation des J80 en club, est soutenu par la ville de Saint-Cast, le département des Côtes d’Armor, la Région Bretagne et la CCI des côtes d’Armor, gestionnaire de l’équipement portuaire. Plancoët-Eau minérale naturelle SAS a renouvelé sa confiance aux organisateurs.

Plusieurs dizaines de bénévoles sont mobilisés depuis déjà plusieurs mois pour offrir aux régatiers et au public un accueil premium.
« Accueillir à nouveau une épreuve de cette qualité est pour le Centre nautique de Saint-Cast à la fois un plaisir et une fierté car ce choix prouve l’excellence de notre savoir-faire. C’est aussi un hommage rendu à nos efforts en terme de sportivité, de convivialité et de pratique raisonnée de la voile à haut niveau », déclare Christian Curtenelle, président du club.

Les informations seront délivrées au fil des jours sur le site de la classe J80 et sur ses réseaux sociaux, ainsi que sur le site du CN Saint-Cast, son compte Facebook et son compte Instagram.

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Figaro. Hugo Dhallenne désigné Skipper Macif 2025

Hugo Dhallenne à 34 ans est devenu le nouveau Skipper Macif et accompagnera Charlotte Yven, Skipper Macif 2023, sur la prochaine saison du circuit Figaro Bénéteau.

Il a découvert la voile dès son enfance grâce à son père, ancien skipper professionnel, à bord du Pen-Duick VI, puis lors de croisières familiales. Hugo a par la suite affiné ses compétences à Saint-Malo, où il s’est formé en dériveur, avant de passer au catamaran de sport. Au fil des ans, il a navigué sur une variété de supports, notamment le Mini 6.50, le Figaro, le Class40 et l’Ocean Fifty. Depuis 2023, Hugo évolue sur le circuit Figaro, où il a connu deux années fructueuses, marquées par sa participation à la Transat Paprec, un titre de champion de France Bizuth et une impressionnante 4e place lors de la dernière Solitaire. Ambitieux, Hugo aspire à se consacrer pleinement à la course au large au sein d’une équipe performante et structurée, avec l’objectif d’inscrire son nom parmi les légendes de la Solitaire.

Bertrand Delignon, Président du Jury Skipper Macif : « Nous avons eu cette année un plateau exceptionnel qui démontre encore une fois l’attractivité du programme avec d’abord 20 présélectionnés, puis 5 sélectionnés, parmi lesquels, chaque skipper était très différent dans sa prestation, ce pourquoi nous avons eu une délibération qui a été aussi longue que passionnante ! Il fallait n’en retenir qu’un, en l’occurrence Hugo Dhallenne, mais les 4 autres sont loin d’avoir démérité et on les suivra avec attention. Hugo nous a semblé être un skipper qui comprend ce qu’attend la Macif. C’est un ambassadeur qui partage nos valeurs, mais au-delà de ça, nous attendons aussi la performance. Enfin, nous souhaitons aussi qu’il incarne avec Charlotte Yven un nouveau binôme engagé pour des sujets qui nous tiennent particulièrement à cœur à la Macif comme la protection des océans et de l’environnement. »

Hugo Dhallenne, Skipper Macif 2025 : « La semaine de sélection a été intense, avec un plateau relevé et des matchs serrés. Je suis très heureux et fier de porter le ciré Macif aujourd’hui. Il y a un très beau palmarès derrière moi, ce qui me motive à progresser et à me dépasser dans les saisons à venir. Mon premier objectif est la Transat Paprec ; ensuite, Charlotte et moi allons nous entraîner pour viser la Solitaire du Figaro. J’espère pouvoir lui apporter des éléments pour qu’elle atteigne ses objectifs, et qu’en retour, elle me partage tout ce qu’elle a appris lors de ses premières années dans la filière. Un immense merci à la Macif pour sa confiance : c’est parti pour trois années ! »

Charlotte Yven, Skipper Macif 2023 : « C’est assez bizarre et perturbant de passer de l’autre côté du miroir et de se retrouver en tant que jury. Il a fallu les observer évoluer toute la semaine pour dégager un profil parmi les 5 et c’était difficile parce que franchement, le plateau était relevé ! Ils avaient tous des superbes qualités tout en étant assez différents. Ce n’était vraiment pas facile et d’ailleurs, on a débattu longtemps. Au final, c’est Hugo qui est sorti du lot pour différentes raisons et je suis très contente parce qu’on va pouvoir s’apporter beaucoup de choses mutuellement, partager nos expériences… Je pense qu’on va faire une belle équipe ! »

La sélection Skipper Macif : une semaine pour convaincre le jury
Rendue célèbre et prometteuse par les 12 skippers qui s’y sont succédés depuis 2008, la filière Skipper Macif est un programme d’accompagnement unique où tout est mis en œuvre pour créer un environnement favorable à la réussite des marins. En intégrant cette filière, le skipper a pour objectif de se réaliser sportivement, d’apprendre à travailler en équipe et de maintenir sa réelle envie de progresser tout au long de sa performance. Les pré-selectionnés : Hugo Dhallenne, Paul Morvan, Arno Biston, Arthur Meurisse et Tom Goron ont donc eu une semaine pour convaincre le jury de leur légitimité au sein du programme.

Depuis dimanche, les 5 marins retenus pour la Sélection Skipper Macif participent à différents tests à terre comme en mer, avec pour objectif d’évaluer leurs niveaux sportifs ainsi que leurs aptitudes à la navigation, à l’analyse de la météo… Cette semaine intense s’est terminée par la présentation de leurs projets sportifs respectifs et par la sélection du skipper qui portera les couleurs de la Macif la saison prochaine.
Le jury, composé de Bertrand Delignon (Président du Jury Skipper Macif), Jean-Philippe Dogneton (Directeur Général de la Macif), Alban Gonord (Directeur de l’engagement de la Macif, Président du Directoire de la SAS Skipper Macif), Laure Delair (Directrice Adjointe de l’Engagement de la Macif), Hans Roger (Directeur des Activités Mer de la Macif), Frédéric Côme (Membre du Directoire de la SAS Skipper Macif), Guillaume Chiellino (Directeur Technique National de la Fédération Française de Voile), Jeanne Gregoire (Directrice du Pôle Finistère Course au Large), Erwan Tabarly (Adjoint du Pôle Finistère Course au Large) et Charlotte Yven (Skipper Macif 2023), a délibéré en faveur de Hugo Dhallenne qui devient le nouveau Skipper Macif 2025.

Présentation de Hugo Dhallenne (34 ans)

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Vendée Globe. Guirec Soudée, le plein d’énergie positive !

Guirec Soudée s’est fait connaître en faisant un tour du monde à la voile à 21 ans par les deux pôles. Il est le plus jeune marin au monde à emprunter le passage du nord-ouest, avant de rejoindre le cap Horn et le pôle Sud. En 2021, il traverse l’Atlantique à la rame en solitaire, d’est en ouest, puis d’ouest en est, sans assistance. En 2022, il se lance sur le Vendée Globe. Il rachète l’Imoca de Benjamin Dutreux et rejoint l’écurie de Roland Jourdain, qui l’aide à se préparer. Il recrute également Sébastien Audigane comme boat captain et court la saison Imoca 2023 avec Corentin Douguet. Le jeune Breton découvre les hautes vitesses en mer sur un bateau de compétition et trouve vite ses marques pour batailler avec les autres bateaux à dérives.

Tu avais envie d’avoir un bateau rapide. Es-tu satisfait du tien ?
Oui, l’idée, c’était de pouvoir parcourir de nombreux milles, et avec ce bateau, ça se passe bien. Il y a eu beaucoup de travail, et je suis vraiment motivé. Je vais continuer à apprendre pendant le Vendée Globe. J’ai la chance d’être bien entouré avec une super équipe, notamment Bilou, qui a été équipier avec moi sur la Jacques Vabre. J’ai aussi Sébastien Audigane et Corentin Duguet, qui est mon coach et excelle dans le domaine de la performance.

C’est encore de l’aventure ? Ou tu te considères maintenant comme un sportif de haut niveau ?
Oui, on porte la casquette de sportif de haut niveau, mais le Vendée Globe reste avant tout une sacrée aventure. Je vais donner le meilleur de moi-même pour un bon résultat sportif. Gagner ne me déplairait pas, mais l’idée, c’est surtout de prendre du plaisir. Ce que je veux, c’est terminer mon tour du monde, raconter une histoire, rendre mes partenaires heureux, et continuer à faire ce que j’aime. J’ai beaucoup de chance, même si parfois les moyens manquent un peu, ce qui complique les choses. Mais qu’est-ce que j’aime ça, qu’est-ce que je prends de plaisir à naviguer sur ce super bateau

Tu te sens enfermé sur ton bateau ?
Pas vraiment, car il est assez ouvert, contrairement aux bateaux plus récents. C’est un bateau convivial, agréable, avec une casquette coulissante pour fermer. C’est l’un des bateaux les plus ouverts. Mais bien sûr, je passe quand même beaucoup de temps devant la table à cartes. Je ne peux pas dire que j’adore tout à 100%, mais ce qui me plaît, c’est de faire des milles. C’est un bateau qui demande un peu de réflexion stratégique en course, ce n’est pas seulement une question d’aller vite mais de trouver les bonnes stratégies et de faire marcher le bateau intelligemment. L’objectif est de ramener le bateau en bon état.

Ce bateau appartenait à Benjamin Dutreux ?
Oui, Benjamin est un super gars. Je lui ai acheté le bateau, qui était à Port Bourgenay près des Sables d’Olonne, car j’avais un bon feeling avec lui. Son équipe technique est très compétente et m’a mis en confiance. Je suis breton, et même si les gens aux Sables sont gentils, ce n’est pas tout à fait la même mer que chez nous. J’ai préféré ramener le bateau en Bretagne, où la mer me semble plus familière. Déjà, j’ai dû quitter la Bretagne nord pour la Bretagne sud… mais bon, ça reste la Bretagne et un super terrain de jeu ! On ne pouvait pas m’en demander plus (rires).

Tu vas faire la course avec les autres bateaux à dérives ?
Oui, avec Benjamin, Louis Duc, Tanguy, on forme une super petite bande. Dans la Classe Imoca, je m’entends bien avec tout le monde ; les gens sont bienveillants. J’échange beaucoup avec les autres skippers, qui ne sont pas avares de conseils. Je suis d’ailleurs le seul à avoir pris le départ d’une course en Imoca sans passer par d’autres classes, en ayant seulement barré un simple voilier. Ma première course était déjà bien engagée.

Où trouves-tu ton énergie ?
C’est de famille, on est un peu comme ça. On a envie de croquer la vie à pleines dents ! Je ne sais pas si je serai là demain, alors j’essaie de profiter à fond de chaque jour, comme si c’était le dernier. Mais j’ai tendance à vouloir faire trop de choses en même temps, ce qui est un peu mon défaut. Quand on en fait trop, on ne fait pas tout de manière parfaite. Il faut savoir prendre son temps aussi.

Tu défends une cause dans ce Vendée Globe ?
Oui, plusieurs même. Je suis très sensibilisé aux causes des enfants, surtout depuis que j’en ai deux. On a écrit des livres pour enfants, développé un guide pédagogique, et nous intervenons dans les écoles. En Bretagne nord, nous aménageons un hangar pour accueillir des scolaires. À travers mes aventures et mon tour du monde, je veux sensibiliser les enfants, les faire rêver. Aujourd’hui, les actualités sont souvent tristes ; on n’a pas toujours l’occasion de lire des choses positives. Moi, ce que je veux, c’est que les gens sourient en nous écoutant, qu’ils gardent espoir en voyant qu’il y a encore plein de belles choses, et que tout n’est pas perdu.

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Vendée Globe. Louis Duc de Normandie au Vendée Globe

© Armel Vrac

A bord de son Imoca Fives Group – Lantana Environnement à dérives droites, Louis Duc pourrait faire des merveilles sur ce Vendée Globe. Un bateau qu’il a reconstruit, allégé, testé et éprouvé avec une solide expérience de la course au large. Ses points forts vus par des personnalités de la course au large.

Louis Duc s’est fait connaître en Class40 en mettant à l’eau le premier Lift40, un bateau novateur qui a remporté la Route du Rhum. En 2021, il saute le pas en décidant de « refiter » complètement l’ancien Imoca de Clément Giraud, un plan Farr de 2006 qui avait accidentellement pris feu au Havre en 2019. Un pari audacieux mais payant. Après un long chantier, le bateau en est ressorti comme neuf et Louis a pu participer aux courses du championnat, où il a souvent été aux avant-postes parmi les monocoques à dérives. À l’arrivée de la Transat Jacques-Vabre, il savourait son plaisir. « Nos bateaux à dérives valent encore le coup. On voit bien que l’on arrive dans une flotte sympa. Ça ne veut pas dire qu’on n’aimerait pas avoir un foiler un jour (rires), mais on fait de la super compétition avec ce groupe-là. » Le Normand voudra arriver premier des bateaux à dérives. Une course dans la course, mais où il n’oubliera pas de savourer chaque instant.

Un sang-froid dingue
Marie Tabarly et Louis se connaissent de longue date. Ils ont le même âge, les mêmes valeurs et c’est notamment grâce à Marie que leur duo a pu partager une belle Transat Jacques Vabre en 2021, leur toute première en Imoca.
Marie Tabarly : « Il a un sang-froid dingue. Il a énormément navigué. Il n’y a pas grand-chose qu’il n’ait pas déjà rencontré, réfléchi ou prévu pour résoudre d’éventuels soucis à bord (pendant que d’autres feront appel à leurs équipes à terre).
Et il est hyper curieux. Il échange beaucoup avec d’autres marins et d’autres personnes autour de la course au large : il s’enrichit aussi de l’expérience des autres. Parce ce que l’objectif c’est de terminer le tour du monde, et pour terminer il faut savoir réparer.
Il y est allé étape par étape vers ce Vendée Globe, il se connait bien.
La vie en mer c’est sa vie, il est fait pour être sur l’eau.
»

Sa plus grande force : son amour pour la navigation
Ils sont proches depuis longtemps. En 2020, Louis avait donné quelques coups de mains à Miranda Merron pendant la préparation de son Vendée Globe. Cette fois, c’est lui qui bénéficie de la précieuse expérience de la navigatrice britannique sur les dernières semaines cruciales de préparation à sa circumnavigation.
Miranda Merron : « Il adore naviguer. Il a grandi en ne pensant qu’aux bateaux et à la mer. On voit vraiment qu’il prend du plaisir à naviguer, même dans les moments durs. Au large, il est serein.
Et il est très bricoleur : il est capable de gérer la plupart des avaries sans qu’on lui dise comment faire. Mais, surtout, c’est cet amour pour la navigation qui est sa plus grande force.
»

Le format du Vendée Globe est fait pour lui
Ils se connaissent et s’apprécient depuis longtemps, mais ils se sont vraiment découverts lors de la dernière Transat Jacques Vabre. Rémi Aubrun, maître voilier talentueux et reconnu, a notamment dessiné les voiles de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement.
Rémi Aubrun : « Le Vendée Globe c’est du long terme, un truc solide, comme Louis. Physiquement, il est fait pour ça. Il est résistant. Techniquement, il a toutes les compétences.
Et il est hyper compétiteur, il ne va rien lâcher, surtout sur du format très long. Il sait parfaitement appuyer sur le champignon tout en préservant le matériel.
Il connait très bien son bateau. Il va lui arriver des soucis, c’est sûr, mais il fera face.
Et je pense qu’il a la hargne de faire un truc super : il va faire un joli Vendée Globe.
»

Une force tranquille
Marc Lefebvre, responsable du chantier V1D2 où Louis, dès l’âge de 17 ans, a notamment appris à travailler le composite, a suivi et participé à toute la rénovation de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement.
Marc Lefebvre : « Il y a 4 ans, il est parti de rien, avec un bateau incendié. Aujourd’hui, il est au départ du Vendée Globe. Il a choisi un chemin difficile, risqué, et il est arrivé au bout. Preuve de sa force mentale et de sa grosse motivation. Il a cette réussite à son actif.
C’est un marin ! Endurci, aguerri, depuis le temps… Mais c’est aussi un compétiteur, capable de tenter des coups. Il passe beaucoup de temps à travailler sa stratégie.
C’est aussi quelqu’un qui sait se servir de ses mains sur un bateau.
Il est dur au mal et tenace. C’est un calme, il ne monte pas en pression, une force tranquille.
»

Et quid de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement ?
Il aime beaucoup l’histoire qu’il est en train d’écrire avec lui.
Marie Tabarly : « Le bateau est sain et simple et Louis n’a pas cherché à le compliquer. Il a un léger déficit de vitesse par rapport à d’autres bateaux à dérives mais, sur la longueur, Louis a l’expérience. Il le connait bien et il l’aime ! Il aime beaucoup l’histoire qu’il est en train d’écrire avec lui. »
Il faut avoir une part de chance
Miranda Merron : « Il y a eu un travail acharné pour être au départ de ce Vendée Globe avec un bateau prêt et optimisé. Louis connait très bien son bateau. On a fait en sorte de le fiabiliser au maximum, il y a toujours mille détails à améliorer. Ce sera à lui de jouer pour bien gérer sa course et son matériel, mais c’est un sport mécanique, il faut avoir une part de chance aussi
J’espère sincèrement qu’il arrivera au bout parce qu’il a trimé pour en arriver là et il a mérité de faire une belle course.
»
Je lui souhaite d’entrer dans le top 10
Rémi Aubrun : « Depuis le dernier Vendée Globe les foilers sont encore monté d’un cran en termes de performance. Les bateaux à dérives vont avoir du mal à rester au contact des 7 – 8 premiers foilers, mais il peut y avoir des bons bateaux à dérives avec de bons skippers à bord comme Louis, qui restent dans le peloton pour décrocher un joli résultat au scratch. Le bateau est rapide, fiabilisé. Je lui souhaite d’entrer dans le top 10 et je pense que c’est possible ! »

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