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Report d’un jour de la Havre Allmer Cup dans l’attente des Figaro

@ Alexis Courcoux

L’arrivée différée du cargo qui ramène les Figaro Bénéteau 2 des concurrents de la Transat AG2R La Mondiale – dont quatre participeront à la Le Havre Allmer Cup – a conduit les organisateurs à reporter d’une journée le coup d’envoi de l’édition 2016. Le premier parcours technique aura donc lieu le lundi 23 mai.

Retard de livraisons
La route est bien longue entre Saint Barthélémy, où les concurrents de la Transat AG2R La Mondiale ont coupé la ligne d’arrivée fin avril, et le Havre, qui se prépare à honorer l’organisation de la Le Havre Allmer Cup pour la troisième fois. Si longue que le cargo qui ramène des Antilles le Figaro Bénéteau 2 de quatre concurrents de la première étape du Championnat de France Elite de course au large en solitaire est annoncé au port du Havre très tardivement.

Membre du bureau de la classe Figaro Bénéteau, Yoann Richomme suit de près le routage du cargo : « Nous n’avons pas pu embarquer les Figaro Bénéteau 2 sur le cargo d’origine. Puis de multiples problèmes ont retardé le second, qui n’est pas parti le 2 mai – ce qui était déjà ric-rac pour arriver avec un peu de marge au Havre -, mais le 6 mai au soir… Il n’est pas évident d’avoir une date d’arrivée certaine dans le transport maritime mais nous devrions pouvoir débarquer les 13 Figaro le samedi 21 mai matin ».

Quatre concernent directement la Le Havre Allmer Cup, à commencer par Cercle Vert, le bateau de Gildas Morvan, tenant du titre, mais également Generali (Nicolas Lunven, 2e de la Transat AG2R La Mondiale 2016), Bretagne – CMB Performance (Sébastien Simon) et celui de Vincent Biarnes (Guyot Environnement).

Programme décalé, Grande Course raccourcie
La direction de course de la Le Havre Allmer Cup a donc été contrainte d’adapter le programme de l’épreuve aux conséquences de cet aléa maritime. Le programme a été décalé d’une journée et le tracé de la Grande Course diminué, afin de permettre aux solitaires d’être au port dans la journée de mercredi.
La première journée de parcours technique se déroulera donc le lundi 23 mai, ce qui laissera ainsi deux journées aux solitaires pour remettre leur monocoque en configuration de course, passer les contrôles techniques et de faire valider la jauge de leur bateau.

Le départ de la « grande course » sera donné le mardi 24 mai, et se courra sur une distance sensiblement réduite, passant de 300 à 120 milles.

Les marins devraient atterrir au port de plaisance mercredi midi, ce qui permettra à la Société des Régates du Havre de mettre en place dans de bonnes conditions les trois derniers jours de parcours techniques, régates côtières de 12 à 20 milles ou parcours bananes, qui rythmeront la fin de semaine jusqu’à la remise des prix, samedi 28 mai, sur la terrasse de la Société des Régates du Havre.

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Alexis Loison remporte la Solo Normandie

Alexis Loison avait repris d’une courte tête la 1ère place en se rapprochant de la côte du Cotentin, suivi comme son nombre par Damien Cloarec et Alan Roberts. Pour les premiers à terre, la meilleure stratégie pour passer le Cap et bénéficier en plus de 2 nœuds de courant favorable consistait à passer à l’intérieur du Phare de la Hague ; une option à haut risque, surtout de nuit. Dans la série “rase-cailloux”, GROUPE FIVA sert de guide. Sueurs froides et accélérations du pouls assurés. Et ça fonctionne parfaitement !
Ils seront quelques uns à suivre ce mouvement, bien heureux d’avoir le local de l’étape pour leur montrer la voie. Ce faisant, pour la deuxième moitié de flotte qui pointe l’étrave dans un autre timing, il n’est pas besoin de longer la terre à ce point, le courant est mieux réparti. Ils enroulent donc la pointe ouest du Nord-Cotentin à la régulière.
La marée et la brise de Nord-Est emportent tout ce monde vers la passe de l’Ouest pour le passage en Rade de Cherbourg. Le pointage officiel permettra d’obtenir un classement dans le cas où le vent viendrait à tomber en Baie de Seine samedi ( l’heure maximum pour l’arrivée étant fixée à 14h30).
Au pointage, les écarts au sein de la flotte se sont réduits : les 3 premiers passent en 5 minutes, le 13ème arrive 42 minutes après le leader et la fin de course, plus détachée, a un retard d’1h40.
Prochaines marques de parcours : Les Roches Nord-Ouest qui obligent juste les concurrents à sortir par la passe de l’Est, puis ce sera la bouée Général Metzinger à proximité du Havre (3-4 mn dans le Nord-Ouest).
Il s’agit dans un 1er temps de doubler le Raz Barfleur pour obliquer et traverser la Baie de Seine. Sur ce coup là, il faut plutôt largir le cap, une route plus longue en distance mais au final plus rapide grâce au courant (encore et toujours).
S’ensuit un long bord de débridé, allure puissante qu’affectionnent les Figaro Bénéteau 2.
A gérer cette nuit : le sommeil qui gagne d’un côté, et le vent irrégulier en force, avec des rafales à 23-26 nœuds, qui oblige à régler les voiles régulièrement car le pilote ne peut pas tout encaisser de l’autre…. Le repos des ‘guerriers’ se trouve contrarié. De plus, le large du Havre est très fréquenté par des bateaux de commerce en route ou au mouillage ce qui nécessite encore une veille attentive.
Ce matin, l’arrivée se profile dans un vent de 12 à 15 nœuds.
Entre la bouée Metzinger et la ligne, les places ne sont pas encore jouées pour tout le monde…
En tête de course, il n’y a aucun changement depuis le pointage de la nuit, seul l’écart s’est accru entre les postulants au podium.
A 10h12, GROUPE FIVA coupe la ligne d’arrivée ; Alexis Loison gagne la Solo Normandie 2016, après l’avoir remportée en 2012.
Le 2ème Damien Cloarec sur SAFERAIL passe à 10h21 et à 10h29 Alan Roberts sur TBD prend la 3ème place.
Coup de chapeau à Justine Mettraux sur TEAMWORK 4ème à 10h39 et 1ère bizuth de la course !

Le mot de la direction de course, Benoît Charon :
« Voilà… C’est fini.
Marie a coupé la ligne au Havre depuis quelques heures, les balises sont retournées dans leur carton, le Trophée est prêt pour les bras puissants de son nouveau détenteur…
La Solo Normandie s’achève et pour ses organisateurs restera… Une première. Elle aura réuni symboliquement, en un sillage de 284 milles, les deux anciennes provinces normandes, de Granville au Havre, franchissant sans aucun remord la Seine, fleuve qu ne porte plus le nom de frontière…

Elle aura été l’épreuve de Figaro la plus internationale jamais organisée avec 46% d’étrangers.
Plus du quart de la flotte mené par de jeunes et talentueuses femmes, dont deux figurent dans les six premières places ! Un parcours très technique et astreignant, nécessitant une attention soutenue, peu d’occasions de repos, un beau bord de spi à fond dans le noir et le brouillard, un peu de brise mais aussi un poil de pétole, deux nuits en mer et les yeux rouges à l’arrivée, une vraie qualif’ pour la Solitaire. Une jauge comme dans un rêve (ou presque !), un joli départ sous la pluie, un passage éclair à Guernesey, trois quarts de tour des Minquiers, un envoi de spi au petit matin au nord-est de Jersey, un passage mémorable à Aurigny, un louvoyage nocturne dans la rade de Cherbourg, un virement de bord à Barfleur, une traversée de la Baie de Seine pour un final sous le cap de la Hève, une belle régate en Normandie.
Pour Simon Troel dit “Le Troll” (5ème) “Super parcours dans les Anglo. j’adore ces variations de vent et de courant, et surtout être si bien entouré (Justine 4ème et Sophie 6ème), et encore bravo Alexis !!!”

Joli mot de fin, non ? »
La Remise des Prix s’est déroulée en fin de journée sous le soleil havrais, avec Mme Marie-Agnès Poussier-Winsback Conseillère Régionale de Normandie en charge du Nautisme, M. Le Goff Directeur de la ligue de voile de Normandie, M. Sylvain Dupray Président de la Société des Régates du Havre, Benoît Charon Directeur de course et Gilles Lezan Président du Comité de course et Président du Yacht Club de Granville organisateur de la Solo Normandie 2016.

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Top départ pour le record de la traversée Atlantique Nord en mini

Top chrono pour Olivier Jehl ! A bord du Mini 6.50 Zigoneshi-Wichard, le navigateur français s’est élancé en solitaire de New York ce dimanche 15 mai pour une première : établir le premier temps de référence du prestigieux Record de l’Atlantique Nord en Mini 6.50, d’est en ouest en solitaire et en monocoque. Zigoneshi-Wichard a coupé la ligne à 15 heure 39 minutes 41 secondes GMT (soit 17h 39min 41sec heure française), au pied du phare d’Ambrose.

Objectif : tenter d’établir le temps de référence en Mini 6.50 sur le parcours de 2850 milles reliant le phare d’Ambrose au cap Lizard… Et le tout en faisant face à une multitude de dangers potentiels : épaisses brumes tenaces le long du Canada, mammifères marins, trafic…
Olivier espère mettre une quinzaine de jour pour la traversée de l’Atlantique. C’est le Figariste et navigateur Adrien Hardy qui est le routeur d’Olivier pour cette traversée.
Pour suivre sa position : https://olivierjehl.com/

En novembre dernier, Olivier Jehl se classait en 11e position des prototypes sur la Mini-Transat – Destination Guadeloupe sur son Mini 6.50 Zigoneshi-Wichard. Mais le projet d’Olivier ne s’arrêtait pas aux Antilles, puisque le marin continuait son aventure en Colombie à la rencontre des indiens Kogis.
Après plusieurs mois passé sur son bateau, Olivier caressait doucement l’idée de tenter le record de la traversée de l’Atlantique Nord en solitaire. Après avoir pris contact avec le WSSRC**, le rêve devient réalité et le skipper auvergnat sera le premier à réaliser la traversée sur un monocoque de 6.50 m. Une première !
« La traversée de l’Atlantique Nord représente pour moi un défi de taille, le bonheur d’être à nouveau en mer en solitaire et la chance d’enchaîner sur un autre projet aussi fort que la Mini-Transat ! Le record est une nouvelle discipline, hâte d’en découdre ! »
Rappel du parcours de la traversée de l’Atlantique Nord : 2 850 milles nautiques entre le phare d’Ambrose et le Cap Lizard.
* Zigoneshi signifie en langue Kogi : « Je te donne, tu me donnes »
** World Sailing Speed Record Council
Le projet de record Olivier Jehl – Wichard est déjà soutenu par : Attirail, Atelier Zero Carbone Architectes(AZCA), le Clau de Nell (vignoble de Loire) et A La Plancha (vente de Planchas)
Pour soutenir Olivier Jehl : olivierjehl@hotmail.com
Site Internet : www.olivierjehl.com
Page Facebook : https://www.facebook.com/lesvoilesdorion

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32e édition de l’Aber Wrac’h : MACSF démâte

La Transmanche est une grande classique et son succès était encore au rendez-vous cette année avec 36 concurrents. Pour Bertrand de Broc et son Imoca, la course ne s’est pas déroulée comme prévue. Alors qu’il avait passé le môle de Plymouth en pôle position, 13 heures après le départ, le mât s’est brisé en deux au petit matin. Il n’y a pas eu de blessé. Le bateau a été remorqué sur 50 milles par la vedette SNSM de l’Aber Wrach’.

Chaleureusement accueillis par les membres du Yacht Club des Abers, Bertrand de Broc et son équipage se portent bien et sont soulagés de l’efficacité de la manœuvre. Prochaines étapes : convoyage vers Lorient, le port d’attache du bateau, et surtout analyse des raisons du démâtage. Il valait mieux que cela arrive maintenant que pendant le Vendée Globe.

De beaux vainqueurs
Ils étaient 36 concurrents à prendre le départ de la Transmanche en double à l’Aber Wrac’h. Parmi eux, des duos, des équipages, des solitaires et des bateaux en mode record venus se confronter ou s’aguerrir sur cette double traversée de la Manche. La nouveauté, accueillir des équipages, a remporté un grand succès et, même si le rythme a été lent pour la plupart d’entre eux, l’esprit sportif et convivial qui caractérise cette grande classique a dominé !
A 18h vendredi soir, les 36 concurrents mettaient le cap sur Plymouth et son môle qu’il s’agissait de contourner sans escale chez nos cousins britanniques. Les conditions s’annoncaient clémentes, vent de secteur nord 10 noeuds pour partir au près serré, puis renforcement dans la nuit. Le retour s’annoncait beaucoup plus lent, avec 3 noeuds de vent à peine… Certains ont alors décidé de démarrer le moteur pour traverser rapidement et ne pas s’atarder en traversant le rail des cargos, d’autres, régatiers éclairés, ont tactiqué pour éviter la bulle….

Catégorie Records : l’élégance de Bertrand de Broc
Ils étaient trois à courir dans la catégorie Record, le Cap au Cap Location de Wilfrid Clerton, l’Imoca MACSF de Bertrand de Broc, et le Midnight Summer Dream de Alain Parat. Le premier n’est autre que l’ex Krtier VIII de Michel Malinovski. Son nouveau propriétaire, séduit par l’ouverture de la Transmanche aux équipages, y a trouvé l’opportunité de faire découvrir la course au large à des équipiers novices.
Pour le MACSF de Bertrand de Broc et ses équipiers dont Marc Guillemot et Sébastien Audigane, la Transmanche s’est arrêtée brutalement. Alors qu’il avait passé le môle de Plymouth en pôle position à 7h14 mons de 13 heures après le départ, le mât s’est brisé en deux. MACSF a été pris en remorque par la vedette SNSM de l’Aber Wrac’h.
Lors de la remise des prix, Bertrand de Broc a remis son prix à la SNSM et a déclaré :
“Je viendrai partager ce magnum avec vous après mon Vendée Globe. Merci.”
Cap au Cap Location établit le meilleur temps en 15h 41′.

Catégorie Double
Seize duos se sont confrontés et pas des moindres, des régatiers amateurs de haut vol, tels que Benoit Lucas ou Guy Jestin, des skippers reconnus tels que Bernard Stamm ou Eric Cochet ainsi qu’un jeune équipage de l’Aber Wrac’h, Maxime Cariou et Nicolas Mevel.
Julie Meunier, qui menait la flotte à l’issue de la traversée de la Manche aller sur son X362 Sport (Ouanalao Blues II) a été finalement vaincue par le Pogo 850 (Horconex) de Guy Jestin. Le jeune équipage de l’Aber Wrac’h a fait une très belle course et se classe 3è.

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Catégorie Equipage
Que d’équipages pour le plus grand plaisir de tous ! Pour la première édition en équipage, la Transmanche accueillait 12 équipages qui y ont vu l’occasion de s’offrir là un moment à la fois sportif et convivial. Le vainqueur, le J111 (J4F) de Philippe Guennal, régatier finistérien assidu, a dominé de bout en bout, appuyé par un équipage d’experts dont Gaël le Cleac’h, Frédéric Leclere, Ronan le Cleac’h et Xavier Dhennin. La préparation du bateau, l’analyse météo, la tactique ont permis à J4F de conclure cette Transmanche haut la main.
Xavier Dhennin (J4F, vainqueur) : “En temps réel, nous avons passé le môle de Plymouth 1h30 après l’Imoca MACSF. Pour cette Transmanche, nous avions monté un équipage au profil “course au large” sur ce beau bateau qui n’a que 4 ans. Nous avons été dessus à fond à l’aller. Pour redescendre de Plymouth, nous avons fait le choix d’une route Sud – Sud Ouest en nous décalant carrément de 20 milles dans l’Ouest de la route directe, pour éviter la bulle. Ca a été une belle course !”

Catégorie Solitaire
Ils étaient 5 skippers à être venus courir en solitaire cette transmanche, en guise de préparation et de qualification à la Transquadra Solo. Le Sun Fast 32 (Zephyrin) de Pierrick Penven, premier à franchir le môle de Plymouth dans sa catégorie, a dominé jusqu’au bout. Il se classe 1er devant le JPK 960 (Celtic) de Marc Ferezou, le g 30 (Croque le vent) de Philippe Cozic et le JOD35 (Kiko) de Lionel Alegoet.

Tous les classements sur : www.ycabers.fr

 

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Les Voiles de la Baie: régate ouverte à tous

Nouvelle venue parmi les régates, Les Voiles de la Baie a été créée à l’initiative de la Société Nautique de la Trinité-sur-Mer (SNT), du Yacht Club Crouesty Arzon (YCCA) et du Yacht Club Quiberon (YCQ), avec le concours de la Compagnie des Ports du Morbihan et des communes de la Trinité-sur-Mer, d’Arzon et de Quiberon. Cette régate festive, ouverte à tous les voiliers monocoques ou multicoques “habitables” de plus de 6 mètres, sera placée sous le signe de la convivialité et se déroulera le 4 juin en baie de Quiberon.
Les trois clubs proposeront un parcours de 30 milles environ autour des îles de Houat et de Hoëdic, avec un départ et une arrivée au milieu de la baie de Quiberon, à mi-distance des trois ports. A l’issue de la journée, les bateaux seront invités à rejoindre leur port d’attache où des festivités seront organisées. A la Trinité-sur-Mer, ce seront les Rolling Stones (ou tout au moins leur copie…) qui animeront la soirée.
Ce nouveau concept saura ravir les amateurs chevronnés comme les marins moins expérimentés. Tous apprécieront ce parcours qui leur permettra de mettre en œuvre leurs talents de marins, tout en les faisant naviguer au milieu de paysages réputés dans le monde entier.
Genèse d’une régate
La SNT, club de régatiers, a voulu créer un nouveau concept pour débuter l’été, afin de répondre aux attentes de ceux qui n’ont pas l’occasion de régater. Le projet avançant, l’idée de fédérer plusieurs clubs de la baie a germé, et l’YCCA ainsi que l’YCQ se sont joints à cette organisation unique dans l’histoire de la Baie. C’est en effet la première fois que ces trois clubs s’unissent pour organiser un tel événement.
Pour que la fête soit réussie, l’objectif, certes ambitieux, est de réunir au minimum 500 voiliers dans la Baie. Un projet qui reflète bien les valeurs humaines et sportives des trois clubs, dont la renommée n’est plus à faire en terme d’organisation d’événements nautiques.

Plus aucune excuse!
Envie de participer à une régate qui rassemble de nombreux aficionados de la voile? De se tirer la bourre avec le voisin de ponton? De profiter d’une belle journée en mer parmi une flotte nombreuse et variée? De découvrir de splendides paysages? De ne pas rater un événement unique et qui deviendra sûrement incontournable?
Alors n’hésitez plus, formez votre équipage, hissez les voiles et participez à cette nouvelle régate placée sous le signe de la convivialité et de la fête!

Retrouvez l’avis de course et toutes les informations essentielles:
www.snt-voile.org
www.ycca.fr
www.ycquiberon.com

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Loïck Peyron fait demi-tour

@ Lloyd Images

Quelle déception pour lui et pour nous. Loïck Peyron fait demi-tour après de nombreux problèmes survenus à bord de Pen Duick II. Il y a quelques jours Loïck racontait dans son journal de bord que le “bonheur n’était pas dans le pré” avec le vent dans le “pif”.

Actuellement à mi-parcours où il avait une avance confortable en virtuel sur Eric Tabarly, Loïck Peyron a pris l décision hier de faire demi-tour suite à de nombreux problèmes techniques. « Cadène*, étai, trinquette*, arrachés du pont, pas de problème mais malheureusement impossible de continuer face au vent, donc pour l’instant je fais route sur Quiberon et l’ENVSN » explique le navigateur. Seul triple vainqueur de la Transat Anglaise, Loïck navigue au portant vers Quiberon qu’il devrait atteindre dans une dizaine de jours.

Journal de bord de Loïck le 14 mai : “Autant la première semaine aura été relativement rapide, avec ce gros nordet qui nous aura poussé jusqu’au nord des Acores et presque habitué à une certaine vélocité. Autant la deuxième moitié de l atlantique nord est fidèle à sa statistique. Mer forte désordonnée, vent dans le pif ! Non vraiment, le bonheur n’est pas dans le près ! La nuit dernière, nous avons même inauguré le tourmentin, (c’est le foc tempête) qui, avec ses 3 m2 n’était pas si ridicule, tellement cela soufflait fort.”

 

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Vincent Riou deuxième d’une transat en accéléré

NEW YORK, NY - MAY 14: Vincent Riou (FRA) onboard his IMOCA Open60 race yacht, shown here celebrating after finishing 2nd in the solo transatlantic yacht race. May 14, 2016 on the Hudson River in New York City. (Photo by Lloyd Images)

Vincent Riou est arrivé deuxième en Imoca. Premiers mots à l’arrivée à New York, morceaux choisis.

Au sujet de la deuxième place :
« Pour faire un premier, il faut un deuxième. Cette fois, c’était mon tour. Je n’étais pas venu pour ça mais je n’ai pas été bon à un moment et ça m’a mené là où ça m’a mené. J’ai quand même pas mal de satisfaction d’avoir réussi à boucler cette transat car elle était relativement tonique et avec une belle concurrence. Un Armel Le Cleac’h en pleine forme et un Banque Populaire fringant ! Belle histoire. »

Au sujet du moment de la perte des voiles :
« Ça s’est passé au Cap Finisterre, j’ai voulu trop bien faire et finalement j’ai perdu des voiles. Du coup, la course ne s’est pas passée de la même manière car je n’avais pas les mêmes capacités pour faire avancer mon bateau. Mais je me suis débrouillé avec ce que j’avais. Et au final, j’ai fait pas si mal que ça. J’ai réussi à ne pas lâcher le contact, à faire une belle régate et à apprendre plein de choses sur mon bateau. Ça m’a fait du bien de traverser tout seul, cela faisait longtemps. C’était l’occasion de se mettre en jambes pour le reste du programme de la saison. »

Au sujet des bateaux à foils :
« Je ne crois pas que la question est : foiler ou non foiler. C’est surtout le mec qui arrivera à enchainer au mieux toutes les transitions, celui qui ne fera pas d’erreur qui réussira à gagner. On n’a pas vu de gros écarts de vitesse entre les bateaux sur cette course. La leçon à en tirer, c’est que nous faisons du solitaire. Et que dans ce cadre, ce sont surtout les hommes qui font la différence. On a autant de leviers aujourd’hui dans la manière d’utiliser les bateaux que dans la performance brute à part dans quelques parties du jeu spécifiques par exemple quand il y a des longs bords. Le débat va surtout être dans la manière de faire et pas sur les bateaux. De toute façon, c’est sûr, le bateau il faut qu’il soit rapide et fiable. »

Au sujet des conditions météo :
« On n’a eu qu’une dépression digne de ce nom et un petit front un peu virulent il y a deux jours. Mais la route était semée d’encombres. Au début, un anticyclone nous a bouché la route, il a fallu aller dans le sud. Puis l’anticyclone s’est reconstitué, on est donc allé dans le nord pour le contourner. Après, nous avons dû redescendre sous la zone des glaces. Et on a terminé la course de manière assez standard. Au final, entre Terre Neuve et ici, il y a beaucoup de petites dépressions, de petites transitions. Nous avons eu le paquet complet. Cela a été conforme à ce qu’on attendait.
L’intérêt de cette course est sa diversité. Il faut tout dérouler en 10 jours. Parfois pendant la Transat, je me suis dit, vu le nombre de manœuvres que j’ai fait là… Je serais déjà arrivé en Australie. The Transat, c’est tout en accéléré ! C’est une course très vive, tonique durant laquelle il faut tous les jours se remettre en cause. Ceux qui ne sont pas venus ont, à mon avis, eu tort. »

Au sujet de l’arrivée à New York :
« Ça faisait une dizaine d’années que je n’étais pas revenu à New York, ce sont des retrouvailles sympathiques. C’est super d’y arriver à la voile ! C’est sympa d’amener nos jolis bateaux dans cette grande ville, le mythe de la cité au monde. C’est un beau clin d’œil. Ce sont des endroits internationaux, moins confidentiels que les endroits où nous allons habituellement. »

Au sujet de la transat retour New York – Les Sables d’Olonne :
« Pour la suite, je suis à fond. J’ai ma revanche à prendre. Nous avons dix jours pour préparer le bonhomme et la machine pour la transat retour et on est reparti ! »

Classement de The Transat :
1 – Armel Le Cleac’h (Banque Populaire) arrivé à 17 heures 27 minutes 39 secondes (HF)
2 – Vincent Riou (PRB) arrivé à 20 heures 20 minutes 11 secondes (HF)

Jean-Pierre Dick (St Michel Virbac) devrait venir compléter le podium dans la nuit New Yorkaise.

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Abandon d’Armel Tripon à Horta

Portrait Armel Tripon
Portrait Armel Tripon

Armel Tripon a signifié ce midi son abandon à Gilles Chiorri, le directeur de course de la Transat Anglaise. Arrivé hier à Horta (Açores) après avoir subidiverses avaries, dont une panne d’énergie, pendant une tempête dantesque, le skipper du Class 40 « Black Pepper/Les ptits doudous par Moulin Roty » n’avait guère d’autre choix que jeter l’éponge.

« C’est évidemment une grande déception pour le sportif que je suis. C’est la première fois que j’abandonne une grande course et évidemment cela n’a rien d’agréable. Mais dans la tempête où je me trouvais, je n’avais pas d’autre choix que me mettre en fuite et opter pour cette solution de repli. Car ma priorité a toujours été de ramener le bateau. Ce joli Class40 très performant ne m’appartient pas et envers son propriétaire, j’ai le devoir de le protéger. Nous avons engagé les réparations dès mon arrivée hier à Horta, mais j’attends des pièces de rechange venant de France et je ne les recevrai au mieux que vendredi… Je suis un compétiteur et repartir en mode convoyage vers New York alors que les autres seront à plus de 1000 milles n’a pas d’intérêt. Même si ça me fait mal au cœur, j’ai donc pris ce midi la décision d’abandonner et l’ai annoncé à Gilles Chiorri, le Directeur de course de cette Transat anglaise. »
Messages de soutien
Armel Tripon soupire : « Comme on dit dans ces cas-là, cette fois la mer ne m’a pas laissé passer. C’était un projet monté très vite, mais avec de vraies chances de podium comme l’ont montré les premiers jours de course où j’étais à l’avant. C’est pour mes partenaires que je suis le plus déçu. Je veux leur rendre hommage et leur dire que j’espère bien trouver d’autres occasions de les représenter. Ce risque de la casse et de l’abandon existent dans tout sport mécanique et la course au large en particulier, cette fois ça tombe sur moi… il faut faire avec et passer le stade de la déception pour rebondir vite. Je ferai passer le bateau de l’autre côté de l’Atlantique un peu plus tard et nous allons participer en équipage à la Transat Québec-Saint Malo, avec une envie de vaincre décuplée. »
Armel Tripon poursuit : « j’ai reçu beaucoup de messages d’encouragement depuisvingt-quatre heures, et ça apporte un vrai réconfort. Merci à vous tous et merci à ous mes partenaires de leur soutien dans cette course qui s’est transformée en une semaine d’aventure assez extrême. Il y en aura d’autres, avec un meilleur destin ! Enfin, « sans oublier tous les autres qui m’ont soutenu (1), j’aimerais dire un mot tout particulier pour mes deux partenaires principaux : Black Pepper, le chantier naval pour qui je travaille, et l’association Les Ptits Doudous par Moulin Roty (2) dont je porte les couleurs. Cette association géniale œuvre pour le bien-être des enfants à l’hôpital. Elle a inventé un jeu sur tablette tactile qui permet de réduire de 70% la prémédication avant une opération et de nombreux hôpitaux l’ont adopté. C’est eux qu’il faut soutenir ! »

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Beaucoup de nouveau chez Ino-Rope

Du nouveau, du nouveau et encore du nouveau chez Ino-Rope : des nouvelles coques souples pour les poulies Ino-Block, deux nouveaux mateloteurs et un nouveau concept de traçabilité des cordages via une puce électronique et une application mobile !

Ino-Rope améliore encore la qualité des coques de ses Ino-Block : après avoir lancé une version en résine bio-sourcée (à base de canne à sucre ou de blé), le bureau d’étude travaille sur une coque souple comme du caoutchouc. Quels avantages ? Si par mégarde on marche sur la poulie, la coque ne casse pas : elle se déforme puis reprend aussitôt sa forme ! Autre intérêt : la poulie ne risque pas d’abîmer le pont suite à des chocs répétés.
On connaissait la traçabilité du jambon mais pas celle des cordages. Voilà qui est fait ! Grâce à une puce NFC1 insérée sous l’étiquette « Ino-Rope » en terminaison de cordage, il est possible d’accéder à la « carte d’identité » du cordage. Par exemple : drisse de grand-voile âme Dyneema, gaine polyester, surgaine tête de mât Dyneema, surgaine bloqueur polyester/technora. La puce communique également la date de fabrication et celle du retour en atelier. Le client peut ainsi savoir à quel moment il est raisonnable de dégréer le cordage pour aller le faire « réviser ». Pour accéder à ces informations, il suffit de télécharger une application mobile pour smartphone et de « scanner » la puce à 1 cm de l’étiquette Ino-Rope.

Deux Nouveaux chez Ino :
Les pics de croissance, ça demande beaucoup d’énergie ! Ino-Rope, qui ne cesse de grandir, a donc engagé deux nouveaux mateloteurs (un mateloteur et « une mateloteuse ») qui réalisent les commandes de « rigging custom » au sein de l’atelier de Concarneau.

Le Fan Ino-Block du mois :
Cédric, responsable accastillage du chantier Marée Haute2 :
« Mon boulot est d’être toujours à l’affut des nouvelles technologies pour que nos voiliers soient toujours plus performants. Nos clients font de la croisière mais ils aiment bien aller vite ! La résistance et le poids des poulies Ino-Block nous ont tout de suite convaincus. Et leur look sympa se marie très bien avec le style de nos Django. Le petit plus : nous sommes très contents de travailler avec un partenaire local ! »

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Victoire de Gilles Lamiré en Multi50

Au concours du marin le plus heureux de sa victoire, Gilles Lamiré a supplanté ceux en Ultimes et en Imoca. Une belle victoire forgée dans l’adversité après 12 jours 07 heures 51 minutes 17 minutes.

« C’est incroyable ! Avoir gagné cette course… Depuis le temps que je cours ! Je rêvais de remporter une belle épreuve océanique en solitaire. En 2006, j’avais racheté le trimaran de Jean Maurel, l’ex-Elf Aquitaine et je n’étais pas du tout au point : je n’avais aucune chance de gagner. Puis j’ai acquis l’ancien Multi50 de Lionel Lemonchois et petit à petit, j’ai progressé, j’ai pris la mesure du challenge. Et aujourd’hui, c’est fait ! Je suis très ému, très content. Je savais que j’avais mes chances, mais là, il faut que je réalise.

J’étais prêt. C’est en lisant le livre d’Eric Tabarly sur sa victoire dans la transat anglaise que j’ai décidé de courir au large. Alors gagner cette course, ça a beaucoup de sens pour moi. Dans l’histoire de la course au large, The Transat est l’une des plus grandes épreuves alors inscrire son nom sur le palmarès depuis 1960 ! Au Yacht Club de Plymouth, il y a des tableaux de tous les vainqueurs : j’ai pris en photo cette plaque.

C’est un bateau qui va vite dès qu’il y a du vent, de la mer. J’ai vu en arrivant au cap Finisterre que je reprenais des milles sur Erwan Le Roux et Lalou Roucayrol : j’étais dans le coup. Erwan a abandonné et Lalou est parti au Nord ! Avec Yvan Bourgnon mon routeur, nous avons décidé de plonger vers le Sud : je lui est fait entièrement confiance. Et ça s’est super bien passé dans la dorsale qui nous inquiétait avant d’attraper les alizés. Et j’ai traversé cette dorsale comme une lettre à la poste… Ensuite, il a fallu dérouler : j’avais 250 milles d’avance sur Arkema et je savais qu’il fallait finir pour gagner. Je me suis appliqué !

J’ai eu une surprise quand j’ai vu la crosse du bras de liaison avant bâbord fissurée… Je n’ai jamais enfourné alors que j’ai fait des pointes à 30 nœuds, mais au travers, une vague a dû exploser le carénage. J’ai cru que c’était foutu et puis j’ai pris ma caisse à outils et j’ai fait de la stratification… Je me suis finalement aperçu que la structure n’avais pas été atteinte : c’était juste en surface sur le carénage. J’aime bien la strat ! J’avais un tribord amures de 600 milles à faire. Et ça a tenu, même si sur la fin, ça commençait à respirer.

Ça a été tendu après l’arrivée parce que j’ai cassé un axe de transmission de barre et donc je ne contrôlais plus le bateau : il est parti vers la rive juste après le pont de Verrazano dans un grain et on s’est échoué brièvement et sans trop de dégâts. Une petite frayeur pour finir ! Mais New York pour moi, c’est une sacrée histoire : je rentrais du Mexique avec mes parents quand j’avais cinq ans et mon père nous a offert le retour sur le paquebot France ! J’ai eu ce privilège… Je suis heureux ! »
Samedi 14 mai 2016 à 22 h 50 (heure française) à bord de son trimaran de 50 pieds « La French Tech Rennes St Malo», Gilles Lamiré a décroché la victoire de The Transat Bakerly, dans la classe Multi 50. Il aura parcouru 4090 miles, soit une moyenne de 13,85 nœuds, en choisissant une option de trajectoire très au sud. Pour son routage à terre, Gilles Lamiré a fait équipe avec Yvan Bourgnon. Nouveauté pour cette course, le skipper a collaboré avec la startup Weather’n’co, experte de la météo hyper-locale.

« Abnégation, courage et ténacité ont permis à Gilles Lamiré de réaliser une performance à la hauteur de ses attentes et des nôtres. Avec cette très belle victoire, il entre dans la cour des grands marins français. Bravo ! Nous sommes heureux et fiers de voir les couleurs de La French Tech Rennes St Malo rayonner jusqu’à New-York. La victoire de Gilles Lamiré dans sa catégorie est la preuve de la réussite d’une collaboration exceptionnelle pour porter haut les couleurs de notre écosystème numérique. » Emmanuel Couet, Président de Rennes Métropole
« Merci et un grand bravo à Gilles Lamiré pour cette première place et la très belle course qu’il nous a fait vivre. C’est un excellent retour en compétition qui prouve une nouvelle fois que travail et volonté finissent par payer face à l’adversité des éléments ! Bravo également à toute sa team, car le routage de son coéquipier Yvan Bourgnon couplé à l’expertise en maillage météorologique proposée par la startup Weather n’ Co ont permis de relever ce beau défi nautique ! » Claude Renoult, Président de Saint-Malo Agglomération
« Toutes nos félicitations à Gilles Lamiré et son équipe pour cette véritable performance. Gilles partage notamment avec nous les valeurs d’innovation et de compétition : cette Transat a montré qu’il était le plus digne représentant ! Sa collaboration avec la startup Weather’n’co, experte de la météo hyper-locale, a encore une fois trouvé sa pertinence et c’est une satisfaction supplémentaire pour notre ecosystème »
Pierre Berthou, Président de La French Tech Rennes St Malo

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