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La face cachée du Vendée Globe, Denis Horeau s’en va !

Denis Horeau démissionne

Mais que se passe-t-il au Vendée Globe et plus précisément à la SAEM Vendée avec Yves Auvinet à sa tête ? Après David Brabis, le directeur général écarté la semaine dernière, on apprend que Denis Horeau quitte la direction de course et sera remplacé par Jacques Caraës.

C’est Ouest France qui dévoile dans la journée le courrier que Denis Horeau a adressé aux skippers. Il rappelle qu’il a officié à ce poste en 1989, 2004, 2008 et 2012 et ajoute “En plein accord avec Yves Auvinet, je souhaite préparer dès maintenant l’avenir de la course et passer le relais dans les meilleures conditions.”

On peut imaginer le temps pris à la rédaction du courrier pour peser chaque mot et qui ressemble à un communiqué du Parti Communiste chinois.
Faut-il croire Denis Horeau qui souhaite, à 6 mois du départ du Vendée, passer la main et préparer l’avenir ? Il fallait le faire avant de s’engager, Jacques Carës étant là depuis le début, soit après le Vendée. On ne comprend pas très bien la logique, surtout quand, dans la suite de la lettre, il mentionne ” je reste à disposition…je serai là le 10 juin à une réunion avec Yves Auvinet….

Cela montre qu’il y a un sérieux problème au sein de la SAEM et que son Président Yves Auvinet semble déterminé à … ne pas faire de vagues.
Il serait plus judicieux d’expliquer ce qu’il se passe et notamment les points de vue de chacun. Le Vendée Globe aussi important soit-il, reste une course de voile avec des coureurs et tout le monde peut comprendre qu’un tel événement n’est pas simple à organiser.

Que le directeur général qui gère les contrats de communication, d’appels d’offres ou la logistique parte, cela s’est vu et on peut comprendre qu’il puisse partir pour des divergences de vue. Mais que le directeur de course parte, de surcroît avec son expérience, à quelques mois du départ, c’est un mauvais signal qui est envoyé, surtout auprès des coureurs parce que l’on touche là, le cœur de la course, la sécurité des marins, et l’équité sportive. C’est tout un symbole même si avec Jacques Caraës et son équipe constituée par Guillaume Evrard et Hubert Lemonnier, les skippers restent en de bonnes mains.

voile-le-vendee-globe-vire-son-directeur-de-courseOn en saura certainement un peu plus dans quelques jours sur les vraies raisons du départ de Denis Horeau et on espère les avoir. On peut sans doute faire le lien avec le dernier Avenant de l’Avis de course qui a été publié il y a deux semaines et qui limite le nombre de participants à 27. Sa publication, au lieu d’apaiser les tensions, à divisé bon nombre d’acteurs : skippers, partenaires, passionnés.
Cet avenant devait mettre fin à une crispation de plus en plus croissante de la part des skippers depuis la conférence de presse du Vendée Globe. Une crispation devant des règles d’inscriptions insuffisamment précises, une communication qui souhaitait jouer à tort sur tous les tableaux : un nombre record de participants et laisser planer le doute trois mois durant sur le nombre de place possible. Un exercice sans doute difficile à manier pour Denis Horeau coincé entre une exigence économique, événementiel et sportive dont il aurait payé le prix ? A suivre.

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Spindrift du M32 au GC32

L’équipe française Spindrift enchaîne les supports. A peine l’étape du World Match Racing Tour terminée à Copenhague en M32, le team chausse les foils à l’occasion du premier challenge du GC32 Racing Tour. Déjà présents la saison passée avec un podium accroché au général, Yann Guichard, spécialiste du multicoque et son équipe, participeront à 4 des 5 étapes du circuit 2016 des catamarans volants. Si le team ne cible pas un résultat sur ce Racing Tour, les objectifs à bord du GC32 Spindrift n’en restent pas moins multiples : être compétitifs sur ce type de bateau et perfectionner le vol, maintenir l’équipe à un haut niveau et continuer à travailler la cohésion en vue de la prochaine tentative de record du Trophée Jules Verne.
Le coup d’envoi de la ‘GC32 Riva Cup’ qui se déroulera sur le plan d’eau fermé du Lac de Garde sera donné dès demain (jeudi) et verra les neuf meilleurs équipages internationaux s’affronter.

Yann Guichard, skipper du GC32 Spindrift :
« Nous avons commencé ce circuit l’an passé : les GC32 sont des catamarans volants particulièrement exigeants, sportifs et rapides. C’est un bateau facile à faire voler, mais il reste très technique pour aller vraiment vite ! Les régates sont très disputées et cette saison, la flotte va encore s’étoffer, laissant présager un beau spectacle. Voler est devenu une nécessité pour la voile de haut niveau et nous sommes ravis de pouvoir participer à quelques étapes du circuit. Même si nous n’avons pas d’objectifs sportifs sur le GC32 Racing Tour, notre présence va nous permettre de performer sur ce type de support et de continuer à naviguer avec le coeur de l’équipage en attendant la reprise des entraînements à bord de Spindrift 2 en vue de notre prochain tour du monde. Les régates sur le Lac de Garde promettent du sport, le vent qui fonctionne essentiellement sur un régime de thermique puissant est constant sur ce plan d’eau. Nous régaterons 3 jours sur les 4 prévus puisque dès dimanche, avec l’équipage, nous devrons rejoindre Newport (USA) pour disputer une nouvelle étape du World Match Racing Tour, le circuit monotype en M32 qui reste notre objectif sportif principal cette année ».

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Charlie Dalin remporte la grande course

Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) a l arrivee de la Course 3 sur la Le Havre Allmer Cup 2016 - Le Havre le 25/05/2016

Déjà vainqueur des deux premiers parcours de la Le Havre Allmer Cup, lundi, Charlie Dalin a remporté la grande course, mercredi. Le Skipper Macif 2015 a coupé la ligne à 5h09 ce matin, devant son compagnon d’écurie Yoann Richomme (Skipper Macif 2014 . Erwan Tabarly (Armor Lux) complète le podium et Pierre Quiroga (Skipper Esporir CEM) termine 4e et 1e bizuth.


Allmer Cup – Le Havre par CourseAuLarge

Classement avant jury de la 3e manche :

1 – Charlie Dalin (Skipper Macif 2015)
2 – Yoann Richomme (Skipper Macif 2014)
3 – Erwan Tabarly (Armor Lux)
4 – Pierre Quiroga – Navigateur (Skipper Espoir CEM)
5 – Nicolas Lunven (Generali)
6 – Sebastien Simon (CMB Performance)
7 – Gildas Morvan (Cercle Vert)
8 – Vincent Biarnes (Guyot Environnement)
9 – Alexis Loison – Skipper (Groupe Fiva)
10 – Anthony Marchand (Ovimpex)
11 – Corentin Douguet (Sofinther – Un maillot pour la vie)
12 – Alan Roberts (Alan Roberts Racing)
13 – Arnaud Godart-Philippe (Faun Environnement)
14 – Sam Matson (Chatham)
15 – Nick Cherry (Redshift)
16 – Claire Pruvot (Port de Caen Ouistreham)
17 – Justine Mettraux (TeamWork)
18 – Aymeric Decroocq (Bretagne CMB Espoir)
19 – Robin Elsey (Artemis 43)
20 – Sophie Faguet (Région Normandie)
21 – Marc Noesmoen (Team Vendée Formation)
22 – Cécile Laguette (Ilona)

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Le défi Carthage en préparation

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Le Défi Carthage a été initié par Yvan Bourgnon en septembre 2010. Le principe, relier les ports de Marseille et de Carthage (Tunisie) en catamaran de sport. Yvan Bourgnon avait mis 54h. Le défi Carthage consiste donc à battre le record de l’épreuve.

Un défi que vont relever Bertrand Vialle et son équipier Anthony Steinberg à bord de leur Nacra F20 Carbon entre juin et septembre. La course contre la montre a déjà commencé pour eux afin d’être prêt physiquement 2,5 jours sans sommeil, mais aussi matériellement. Le bateau doit être adapté aux conditions de l’épreuve par l’ajout d’aile en carbone. C’est aussi un défi logistique où il faut veiller au moindre détail.

Un défi à suivre sur Le site internet http://deficarthage.fr/
La page Facebook du : Défi Carthage

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Charlie Dalin survole la première journée

@ Alexis Courcoux

En tête de la première bouée à la dernière ligne d’arrivée du jour, Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) a survolé la première journée de la Le Havre Allmer Cup, ce lundi. Le Havrais prend logiquement la tête du classement général provisoire avant jury, devant Yoann Richomme (Skipper Macif 2014) et Gildas Morvan (Cercle Vert).

Dans cette baie de Seine qui l’a vu grandir à la navigation, Charlie Dalin a vécu une de ces journées rêvées qui regonflent d’optimisme. C’est même un récital que le Skipper Macif 2015 a livré ce jour : victoire dans le parcours construit après avoir franchi en tête toutes les bouées, puis victoire encore dans le parcours côtier de 23 milles dominé d’un bout à l’autre.
20 sur 20 ?
« Je ne me mets pas 20 » pondère le solitaire. « Il y a eu deux ou trois choses imparfaites, mais je ne dois pas trop en demander. J’ai vécu cette journée dans un état après lequel on court tous : l’état de grâce. J’ai passé du temps à régler mon nouveau mât, jusqu’à hier soir encore, et je crois que j’ai trouvé les bons réglages dans les conditions du jour, entre 13 et 17 nœuds. J’étais vraiment bien au près, ce qui m’a aidé sur les deux parcours. Quand tu passes en tête, tout est plus facile : tu peux anticiper, virer sans être bloqué… Tu cours plus sereinement. On y verra plus clair sur le classement après la Grande Course (coefficient 3) de demain. Ça tombe bien, c’est l’exercice que je préfère ».

Richomme, Morvan et Simon au contact

Rarement pourtant, Charlie aura eu la partie facile. Sur le parcours construit, couru sous le soleil et dans une petite quinzaine de nœuds de vent de nord-ouest, le Normand aura dû résister aux assauts d’Erwan Tabarly (Armor Lux) et de son compagnon d’écurie Yoann Richomme (Skipper Macif 2014), finalement deuxième devant le Britannique Alan Roberts (Alan Roberts Racing).
Sur le parcours côtier qui mena la flotte de la Le havre Allmer Cup à la Cardinale Nord du Général Metzinger, Charlie Dalin n’aura connu guère de répit supplémentaire. Ce n’est que sur la dernière remontée au près que le 2e de la Solitaire du Figaro 2015 sera parvenu à s’accorder une minute et trente secondes de marge sur Yoann Richomme, finalement troisième de la régate après que Gildas Morvan (Cercle Vert) a réussi à gommer son retard sur le dernier bord sous spi.

« Charlie a trouvé les bons placements, ce qui lui a permis d’être en tête et de trouver un peu de tranquillité » raconte Yoann Richomme. « Je suis content de cette journée : je n’avais pas couru en solitaire depuis la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten et j’ai pourtant été dans le coup, sans déficit de vitesse sur Charlie, ce qui est une très bonne nouvelle ».
Les deux skippers Macif mènent le classement général provisoire devant le tenant du titre, Gildas Morvan (Cercle Vert) et Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance), tandis que le jury devait statuer dans la soirée sur trois « réclames ». Pour sa première saison en Figaro Bénéteau 2, Pierre Quiroga (Skipper Espoir CEM) s’est montré particulièrement inspiré. 10e du parcours construit, le Marseillais né à Brest termine à une excellente 4e place du parcours côtier. Pas mal pour un spécialiste du match-racing qui ne navigue sur ce support que depuis janvier… Sophie Faguet (Région Normandie), menait lundi le contingent féminin : elle occupe la 15e place du classement après deux manches.
Mardi, c’est Grande Course
117 milles attendent ce mardi les 22 solitaires engagés dans la Le Havre Allmer Cup. Un parcours réduit en raison de la livraison tardive des Figaro Bénéteau 2 de retour de Saint-Barth, mais qui ne manquera pas de sel : petit mais costaud, le parcours côtier se mènera au galop. Francis Le Goff, directeur de course, raconte le tracé : « Les skippers auront un grand bord de portant pour commencer, direction le sud-ouest et les Essarts de Langrune. Avec la mer montante jusqu’à 14 heures, la Seine à passer et le courant qui entre en scène, ce bord révélera déjà des choses sur le résultat final. Un autre morceau de bravoure les occupera une bonne partie de la nuit : après avoir viré la boue de Sword (au sud), les marins descendront est-nord est vers Fécamp dans un très long bord de près. Vu les vitesses affichées ce jour, il y aura une très belle lutte. Enfin, ils redescendront vers Le Havre avec un tout petit peu moins d’air, mais sous spi, puisque le vent va basculer à droite ».
ILS ONT DIT
Pierre Quiroga (Skipper Espoir CEM), 10e du parcours construit, 4e du parcours côtier, 5e du général :
« Je suis sur un petit nuage : je n’ai commencé le Figaro Bénéteau 2 qu’en janvier. J’étais motivé, j’ai pris les bonnes décisions, et je ne suis pas largué dans ces exercices ! Mon passé sur les supports olympiques (470) et en match-racing (il est vice-champion d’Europe) m’ont sans doute aidé parce que, devant, ça va vraiment très vite. Demain, j’attaque le dernier exercice auquel je ne me suis pas encore frotté : la course au large en solitaire. Vous n’imaginez pas à quel point je suis excité ! »
Claire Pruvot (Port de Caen-Ouistreham), 19e du parcours construit et 18e du parcours côtier :
« C’était top ! On a navigué sous de super conditions, 15 à 20 nœuds de vent avec le clapot de la baie de Seine : ça tire déjà sur le physique. Mon objectif est notamment de travailler l’endurance sur une semaine et de gérer ma récupération. Ce qui est passionnant, c’est que le plateau est tellement relevé qu’on navigue au contact quelle que soit la place qu’on occupe. Mais tout se paie cher : un problème de drisse, tu prends trois longueurs de retard minimum. Il faut frôler la perfection en permanence ».
Vincent Biarnès (Guyot Environnement) :

” Pour quelqu’un qui a remis son bateau à l’eau ce matin, j’ai plutôt passé une bonne journée ! Le cargo est arrivé tard, je devais changer la décoration de mon bateau (ndlr : qui portait les couleurs d’Agir Recouvrement sur la Transat AG2R La Mondiale) car je reviens sur la Le Havre Allmer Cup sous les couleurs de Guyot Environnement. Finalement cette mise à l’eau tardive ne m’a pas trop porté préjudice, on avait bien bossé pour préparer le bateau. Je fais deux manches correctes, j’ai été régulier (5 et 7), je suis plutôt content. C’était une belle journée, ça me motive pour demain, le coefficient de la grande course est de 3, ce n’est pas anodin. Mais sur ce type de régates le plus important est d’être régulier, il ne faut pas prendre de mauvaise manche car toutes les manches comptent. Donc si je continue comme ça, je pense que ça fera un bon résultat. En revanche la conclusion de la journée c’est que c’est toujours aussi physique de faire des parcours techniques avec ces Figaros en solo, j’ai déjà les bras fatigués !”

Classement général avant jury :
1. Charlie Dalin (Macif 2015) 3 pts
2. Yoann Richomme (Macif (2014) 8 pts
3. Gildas Morvan (Cercle Vert) 10 pts
4. Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance) 14 pts
5. Pierre Quiroga (Espoir CEM) 18 pts
6. Vincent Biarnès (Guyot Environnement) 19 pts
7. Alexis loison (Groupe Fiva) 23 pts
8. Nicolas Lunven (Generali) 24 pts
9. Alan Roberts (Alan Roberts Racing) 25 pts
10. Erwan Tabarly (Armor Lux) 25 pts
11. Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire) 29 pts
12. Corentin Douguet (Sofinther-Secours Populaire) 36 pts
13. Sophie Faguet (Région Normandie) 43 pts
14. Nick Cherry (Redshift) 44 pts
15. Sam Matson (Chatham) 45 pts
16. Justine Mettraux (TeamWork) 46 pts
17. Arnaud Godard-Philippe (Faun Environnement) 49 pts
18 . Claire Pruvot (Port de Caen Ouistreham) 55 pts
19. Marc Noesmen (Team Vendée Formation) 58 pts
20. Aymeric Decroocq (Bretagne CBM Espoir) 58 pts
21. Robin Elsey (Artemis 43) 62 pts
22. Cécile laguette (Ilona) 65 pts
Cliquez-ici pour les classements des Manche 1 et Manche 2

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C’est parti pour la Mini en Mai

15_42305 © Th.Martinez/Sea&Co. LA TRINITE SUR MER, BRITANNY - FRANCE 6 May 2015 . La MINI en Mai, organisé par la SNT. Photo © free up to half page for media use. photo libre de droit jusqu'a 1/2 page pour usage presse.crédit obligatoire : ©Thierry Martinez / Sea&Co.

C’est ce matin, à 11h00 que les 36 inscrits à la Mini en Mai ont pris le départ de cette course en solitaire de 500 milles. Après un parcours côtier de 28 milles dans la baie de Quiberon, les Ministes prendront le départ de l’offshore qui les mènera de la baie d’Audierne jusqu’à l’estuaire de la Gironde, avec une arrivée à la Trinité-sur-Mer.

Pour cette troisième édition, Yves Le Blevec, directeur de course, est ravi de pouvoir lancer la flotte sur un parcours complet : “Les deux premières éditions ont été très ventées mais cette année c’est du petit temps qui attend les coureurs. C’est une situation très printanière, il risque d’y avoir de gros écarts entre les premiers et les derniers. Ces belles conditions ne seront pas forcément reposantes, surtout moralement. La Mini en Mai va être une belle épreuve et une grosse expérience pour de nombreux coureurs. Quoi qu’il en soit, ce seront à l’arrivée 36 belles histoires.”.

Du beau monde en Proto
A voir la concentration sur les visages des Ministes pendant le briefing, la Mini en Mai sera un terrain d’apprentissage pour certains coureurs dont ce sera la première navigation en solo, comme pour Julien Bourgeois, le Trinitain de l’épreuve : “C’est ma première Mini en Mai et ma première navigation en solo sur Bourlingueur – Le Carré 56 #791. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Je vais prendre soin du matériel et de moi, il va falloir être intelligent sur le sommeil et sur certains points de passage assez ardus.” Dans sa catégorie, il devra se mesurer à de grosses pointures de la classe tel que Ian Lipinski, sur Griffon #865, qui truste les premières places des podiums depuis un bon moment. “Ian va trop vite pour moi,” explique Julien, “ce sera déjà un bon challenge de faire un podium, mais mon objectif c’est de me qualifier pour Les Sables-Les Açores-Les Sables. J’ai pas mal d’appréhension, je vais prendre le départ, pour le reste, on verra après!”.

La lutte des Séries
Une belle bagarre en perspective aussi en Série, où l’on retrouve Jonas Gerckens, Volvo – Viva for Life #882 : “La Mini en Mai, c’est une histoire d’amour! J’ai participé à toutes les éditions, et je compte bien continuer sur ma lancée et faire une nouvelle fois un podium. Mais je ne suis pas le seul à le vouloir.” En effet, Pierre Chedeville (Blue Orange Games – Voiles des Anges #887), vainqueur de la Pornichet Select 6,50 le mois dernier, ainsi que Charly Fernbach (Le Fauffifon Henaff #869) seront de la partie. “Pierre a fait un très bon début de saison” explique Jonas, “et Charly connaît très bien son Pogo 3. Il faudra aussi se méfier de Clarisse Cremer (TBS #902) qui monte, qui monte…”. Malgré des soucis de sponsors en début d’année, Jonas est de retour et son sourire est sans équivoque : “Je me sens bien même si ma préparation a pris du retard. J’ai eu la bonne surprise d’avoir Volvo comme nouveau sponsor et je ne partirai pas seul. A bord, il y a aura Teddy, la mascotte de l’association Viva for Life, qui soutient les enfants en précarité en Belgique. Les conditions vont être belles et il y a un beau plateau, vivement le départ!”
Pour suivre la Mini en Mai
Actualités et cartographie : site web de la SNT et YB Tracking Race Viewer

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Edouard Golbery quatrième en Class40

Le podium en Class 40 est joué depuis quelques jours. Mais derrière, il y avait un regroupement promettant un final serré et c’est Edouard Golbery qui s’est imposé pour la 4ème place face à Robin Marais grâce à une belle dernière journée.

Le jeune skipper de Région Normandie a réussi son coup ! En franchissant la ligne d’arrivée mouillée par la Sandy Hook Pilot Association, ce dimanche 22 mai à 3h 33’ 30’’ (soit à 9h 33’ 30’’ heure française), Edouard Golbery prend la quatrième place des Class40 dans cette transat anglaise particulièrement dure pour ces monocoques de 40 pieds. Il aura mis 19 jours 18 heures 03 minutes 30 secondes pour parcourir 3 979 milles à 8,39 nœuds de moyenne sur l’eau.

Son écart au premier, Thibaut Vauchel-Camus est donc de 2j 5h 20’ 34’’. Le Normand a fini très éprouvé par le manque d’eau et de nourriture mais les derniers milles ont finalement été moins durs que prévu et c’est avec une jolie brise de Nord-Est qu’il a pu devancer son concurrent le plus assidu, Robin Marais, d’une douzaine de milles et qui est arrivé 1h30 plus tard.

« C’est la bataille avec Robin. Il est à portée de fusil, je le vois d’ici. C’est dur de choisir. Jusqu’à maintenant, j’ai navigué à côté de lui mais tout me dit qu’il faut que je fasse ma route. Je me pose la question, c’est dur de choisir. L’ambiance à bord est plutôt bonne mais je n’ai pas dormi cette nuit, je suis cramé et nous allons avoir des périodes de transition, il faut que je sois en forme. Il ne me reste pas beaucoup d’eau, je me rationne et j’ai arrêté de manger. »

Robin Marais : « Je n’ai plus qu’une seule drisse donc je suis obligé de tout faire avec et je n’ai plus d’aérien depuis bien longtemps. J’ai également perdu mon antenne VHS ce qui fait que je n’ai plus d’AIS. Il est grand temps d’arriver. Avec Edouard (Golbery), nous naviguons à vue depuis hier soir. Ce sont des moments assez rares. Je suis content car j’ai fait une bonne opération cette nuit. On veut tous les deux cette quatrième place. Ça ne va pas se jouer à grand-chose et j’espère que le ris que je suis obligé de prendre ne me pénalisera pas trop. »

Edouard Golbery, heureux de décrocher la 4ème place dans la catégorie Class40, n’oubliera jamais la complexité de cette course ainsi que les épreuves qui ont marqué sa traversée. Il insiste sur la dureté tant physique que mentale de la course. Alors que 3 de ses concurrents ont abandonné en cours de route, Edouard a été jusqu’au bout malgré les embûches. Le 12 mai à 22h11, alors qu’Edouard avait quitté Plymouth depuis 10 jours, il déchire sa grand voile. Une avarie qui lui a fait perdre 100 miles sur ses plus proches concurrents et donc 2 places au palmarès. Après avoir réparé sa voile, non sans difficultés, Edouard reprend la route jusqu’à New York. Pour lui, sa course a été marquée par la peur permanente de casser son bateau et donc, de ne pas arriver jusqu’au Etats-Unis.
Après ces 20 jours de navigation éprouvante, Edouard a pu compter sur l’accueil chaleureux de l’équipe Baron François, le nouvel importateur New-Yorkais de la Famille Fabre son partenaire.

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Neuf GC32 au Lac de Garde

Le Lac de Garde accueille la première étape du GC32 Racing Tour avec trois équipes françaises : Norauto, Spindrift, ENGIE et sept autres équipes. La GC32 Riva Cup se tiendra du jeudi 23 au dimanche 26 mai, depuis le club de Fraglia Vela Riva à Riva del Garda, dans le coin le plus au nord du lac.

Le skipper d’ARMIN STROM Sailing Team, Flavio Marazzi, explique : « l’après-midi on sent normalement monter un bon vent thermique du sud, et c’est particulièrement vrai en ce moment parce qu’il a neigé récemment, et qu’il y a une grosse différence de température. On devrait tourner autour des 12-18 nœuds. « Cela pourrait être assez difficile pour les nouvelles équipes car nous serons sur la partie la plus ventée du lac. Mais tout cela fait partie du jeu, et en fait plus il y a de vent, plus le parcours peut être long, ce qui rend les manœuvres plus faciles. »

Neuf équipes de niveau international vont s’affronter à Riva del Garda.
De retour pour la quatrième année consécutive sur le circuit, l’équipe de Flavio Marazzi comptera cette saison sur la tour du mondiste et navigatrice Olympique Néo-Zélandaise Sharon Ferris, la seule femme sur le circuit. ARMIN STROM Sailing Team bénéficiera notamment du fait de naviguer sur un nouveau bateau cette saison.
« Cela pourrait être assez difficile pour les nouvelles équipes car nous serons sur la partie la plus ventée du lac. Mais tout cela fait partie du jeu, et en fait plus il y a de vent, plus le parcours peut être long, ce qui rend les manœuvres plus faciles. »

Enfin, dernière équipe en date à rejoindre le GC32 Racing Tour : Malizia – Yacht Club de Monaco, dont le skipper est Pierre Casiraghi, le fils cadet de la Princesse Caroline de Monaco. Son équipage inclut le tour du mondiste Boris Herrmann, ainsi que Sébastien Col, ancien barreur sur l’America’s Cup, ainsi que l’as du multicoque Britannique, Adam Piggott, et enfin Richard Mason.

Christian Scherrer, Manager du GC32 Racing Tour, résume : « je suis très heureux que nous ayons autant de bateaux sur la ligne de départ cette saison. Cela marque le début d’un nouveau chapitre pour le GC32 Racing Tour. Il y a de bonnes équipes, des équipes professionnelles et de bonnes équipes amateurs, et les barreurs amateurs auront maintenant la chance de régater contre eux. »

Nouveau trophée pour les propriétaires-barreurs

Le GC32 Racing Tour a été créé pour amener les catamarans sur foils régater dans les plus beaux endroits, qui incluent cette année le Lac de Garde, Palma et Marseille, et sur des plans d’eau offrant les meilleures chances de courir dans des conditions qui permettront aux équipages de « voler » à bord de leurs GC32 et de tirer la quintessence de ces catamarans sur foils ultra-rapides. Ces caractéristiques rendent aussi le circuit très adapté aux propriétaires-barreurs expérimentés.

En conséquence, et ce sera une première pour cette saison 2016, le GC32 Racing Tour organisera un classement pour les propriétaires-barreurs en plus de son classement général principal. Ce classement est ouvert aux équipes de GC32 avec un barreur amateur de niveau World Sailing Group 1.

Equipes engagées sur le GC32 Racing Tour  :
Argo – Jason Carroll (USA)
Armin Strom Sailing Team – Flavio Marazzi (SUI)
Gunvor Sailing – Gustav Petterson (SWE)
Norauto Racing – Franck Cammas (FRA)
Realteam – Jérôme Clerc (SUI)
Spindrift racing – Yann Guichard (FRA)
Team ENGIE  – Sébastien Rogues (FRA)
Team Tilt – Sébastien Schneiter (SUI)
Orange Racing – Laurent Lenne (NED)
Malizia – Yacht Club de Monaco – Pierre Casiraghi (MON)

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Tour de France, attention au départ

Il y avait du monde ce matin pour la présentation du Tour de France à la voile avec l’annonce de plusieurs innovations pour cette nouvelle édition. Le thème : “La révolution est en marche” était le message à faire passer et ce n’est pas tant le changement de bateau qui est à mettre en avant mais le format pour rendre la voile et ce Tour plus compréhensible du grand public. Ainsi, un bateau qui vole le départ sera disqualifié.

Pour cette nouvelle édition, 28 teams sont attendues. Les inscriptions ne sont pas encore closes. Deux équipes pourraient peut être se joindre à la fête. Le Tour de France à la Voile propose en 2016 de nombreuses nouveautés. Dans un souci de rendre le Tour de France à la Voile toujours plus lisible et spectaculaire, certaines règles ont été simplifiées. Ainsi, lors des Stades Nautiques, les départs s’effectueront sous pavillon noir et une Super Finale viendra départager les champions de la journée.
Avec l’instauration du pavillon noir lors des régates de stades nautiques, l’erreur n’est plus permise ! Dès lors, un bateau qui anticipe un départ est tout simplement disqualifié.
Quant aux premières places de la journée, elles se joueront sur une seule course, la Super Finale. Elle confrontera à l’issue des qualifications les six meilleurs Teams, dont les compteurs seront remis à zéro au départ de cette ultime régate. La journée de Stades Nautiques sera donc remportée par le premier à franchir la ligne d’arrivée de cette Super Finale.

Une nouvelle récompense : le Prix Finagaz de la Combativité.
Partant du constat que des équipages méritants n’étaient pas toujours récompensés sur le podium, ce Prix Finagaz de la Combativité sera attribué aux marins ayant réalisé une performance sportive remarquable. Il sera décerné une fois par acte et mettra à l’honneur les valeurs de la voile. Michel Desjoyeaux sera l’ambassadeur de ce nouveau prix.

Les nouveautés pour les spectateurs
Les spectateurs seront au cœur de ce Tour de France à la Voile 2016 avec des nouveautés comme la Zone Spectateurs, le live quotidien, le développement des paddocks (6 sur 9 actes cette année) ou encore les nombreux cadeaux à gagner.

La Zone Spectateurs sera « The place to be » pour suivre le spectacle des champions au plus près ! Avec une visibilité parfaite sur les zones de courses, cette aire de détente et de loisirs animera chaque ville étape. L’émission live quotidienne de 15h30 à 16h30 sur écran géant au cœur du village et sur le web permettra aux spectateurs de mieux comprendre la bataille nautique. Pour ce live, des consultants de renom à terre comme en mer aideront le public à décrypter les enjeux.

Et enfin de nombreux cadeaux à gagner.

Le Tour de France à la Voile gâte ses spectateurs sur cette édition 2016 ! Lors de chaque acte, un tirage au sort exceptionnel proposé par Triominos, Partenaire Officiel, révélera le nom du gagnant de la voiture pour le Grand Jeu du Tour. Neuf voitures sont en jeu pendant toute la durée du Tour. La Caravane Promotionnelle continuera à sillonner le littoral français pour offrir goodies et bonbons. Elle connait un fort succès depuis son lancement en 2013, avec près de 1 000 km parcourus chaque été à la rencontre du public !

Enfin, pour partager toujours plus d’images du Tour de France à la Voile, tous les Teams seront cette année équipés de caméras embarquées. Une nouvelle fois, ce sera la garantie de vivre au plus près des régates spectaculaires !

Rendez-vous dès le 8 juillet à Dunkerque !

Ils ont dit
Jean-Marc Reynaud, Président de Yanmar
« Nous avons reconduit avec plaisir notre partenariat avec le Tour de France à la Voile, initié l’an dernier. Yanmar est un nom légitime dans la voile, et la voile en juillet a un pouvoir d’attraction incroyable. »

Nicolas Troussel, skipper de CREDIT MUTUEL DE BRETAGNE
« Avec notre partenaire Crédit Mutuel de Bretagne, nous avons monté un beau projet avec un équipage fort. Nous nous sommes préparés durement pour réussir cette année et nous avons hâte de commencer ! »

Jean-Christophe Mourniac, skipper de GRANDEUR NATURE VERANDAS
« Nous allons essayer de gagner cette année ! Nous avons la chance d’avoir un partenaire fabuleux qui a pris goût au projet. Cette année on s’est renforcé, nous avons une équipe très sympa ! »

Robin Follin, skipper de TEAM FRANCE JEUNE
« Au sein de notre team, nous venons de tous les horizons. Notre force, c’est cette complémentarité. Nous sommes très heureux d’être sur le Tour cette année et sommes ravis d’avoir des adversaires de taille ! »

Matthieu SALOMON, co-skipper de LORINA LIMONADE – GOLFE DU MORBIHAN
« Nous alignons quasiment la même équipe que l’an dernier avec notamment Quentin Delapierre en co-skipper. Grâce au partenariat entre Lorina et Vannes Agglo, un autre bateau sera également présent, c’est super. Nous avons fait un bon début de saison et maintenant nous avons hâte d’être à Dunkerque et d’ouvrir les hostilités ! »

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EcoTransat, des prototypes de voiliers en fibres naturelles

EcoTransat lance sa campagne de financement participatif (Crowdfunding) sur la plateforme ZESTE par la Nef. Objectif : finaliser la création du premier prototype de six voiliers d’une nouvelle ère : des voiliers en matériaux composites biosourcés, à base de fibres naturelles — en lin, en chanvre, en jute, en bambou, et en basalte —, qui seront testés en laboratoire au Centre de recherche de l’Ecole des mines d’Alès (30) et lors des deux raids d’aventure, l’un autour de l’Europe et l’autre transatlantique.

EcoTransat, une réponse au paradoxe écologique de la voile : « Pourquoi la navigation à voile, le mode de déplacement le plus écologique, se réalise-t-elle sur des bateaux non écologiques et bien peu recyclables en fin de vie ? »
EcoTransat décide d’écrire une nouvelle aventure marine pour répondre à la fois aux envies des gens de la voile et aux besoins des professionnels du nautisme.
Ce projet de construction de voiliers en fibres naturelles entend ainsi apporter des solutions à trois problèmes de la plaisance : – Écologique : Face à l’impact des épaves de bateaux qui se délitent dans les ports (20 000 par an en France), construire des voiliers éco-conçus et à terme entièrement écologiques. -Économique : Lancer un chantier naval, outil industriel créateur d’emplois et s’inscrivant dans une économie du littoral forte de son potentiel. -Social : Ce projet concoure à re-démocratiser la pratique de la voile en rendant accessible au plus grand nombre des voiliers à coûts raisonnables.

Une démarche de recherche-action écologique et collaborative Le projet s’inscrit dans un programme de travail à long terme pour : – Stimuler la recherche pour tendre vers des bateaux entièrement écologiques. – Tester et promouvoir les voiliers écologiques de demain. – Impulser des projets de développement économique et social dans le domaine du nautisme.
Premières étapes : • D’ici fin 2017 : construction des six prototypes en fibres de lin, de chanvre, de basalte, de jute et de bois de bambou. Tests effectués par le Centre des Matériaux de l’Ecole des Mines d’Alès (C2MA).
• 2018-2019 : Deux raids en mer — un tour d’Europe en 14 étapes et une transatlantique vers le Brésil — avec les 6 prototypes pour confronter les fibres naturelles à toutes les mers, et démontrer la fiabilité et la qualité de ces nouveaux voiliers. Ces deux raids couvriront à eux deux près de 40 000 Km.

Association Déferlante Océane – Association loi 1901 – RNA : W302011946 Chantier Naval Spano, 621 rue des Médards 30240 LE GRAU DU ROI – web : www.ecotransat.com – mail : ecotransat@gmail.com
• Et ensuite : – Les matériaux développés dans le cadre des programmes de recherche impulsés par EcoTransat pourront s’appliquer à d’autres domaines. – Des voiliers les plus performants pourront être construits à plus grande échelle.
Aujourd’hui, EcoTransat a déjà…: – construit aux deux-tiers le premier prototype — le « bateau-étalon » —, en chantier au Grau du Roi ; – conclu une convention de recherche avec le Centre des Matériaux des Mines d’Alès (C2MA), Pôle Matériaux polymères avancés ; – planifié les étapes des deux raids en mer ; – intégré, en phase de pré-incubation, l’Incubateur des Mines d’Alès.
Un projet collaboratif L’équipe « opérationnelle » : -Un initiateur et constructeur de bateau : Gilles Melon. 2 ans de navigation à la voile en passant le Cap Horn, 35 000 nautiques à son compteur. Ce passionné de bateaux a aussi écumé les chantiers navals, de La Rochelle à Port Camargue, en passant par Bordeaux. -Un spécialiste du montage de projets collaboratifs, Michel Dupoirieux. L’ex-directeur de l’Union régional des Scop (Sociétés coopératives et participatives) Languedoc-Roussillon est aussi passionné de mer, à bord de son voilier partagé. – Un graphiste de formation travaillant désormais en voilerie : Pierre-Julien est devenu technicien en construction de voiliers et apporte sa double compétence au projet.
En soutien : – Des grands noms de la voile ont accepté de parrainer ce projet : Kito de Pavant, skipper en course au large. Basé à Port Camargue. Il est engagé dans la course mythique du Vendée Globe 2016. Jérôme Poncet, aventurier des mers du sud, est dénommé le « Pape des glaces », – plus de vingt personnes du monde de la voile, de la recherche, de l’éco-citoyenneté, de l’entreprise s’impliquent déjà dans le projet, sous forme associative dans un premier temps.
La campagne de financement participatif Après avoir déjà financé plus de 40 000 € sur les fonds propres de ses initiateurs, EcoTransat recherche 30 000 € pour « boucler » le premier prototype de voilier. Grâce à une campagne de financement participatif, EcoTransat entend mobiliser l’ensemble des personnes et des organisations susceptibles de s’investir dans ce projet d’avenir, à la croisée du monde de la voile, de la technologie, de l’écologie et de l’économie socialement innovante.
Rejoignez la communauté d’EcoTransat sur ZESTE : https://www.zeste.coop/fr/decouvrez-les-projets/detail/eco-transat

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