Depart de la 1ere etape de la Solitaire Bompard Le Figaro entre Deauville et Cowes (UK) - Alexis Courcoux
Bonne idée de Technique Voile qui lance un concours de pronostics de la Solitaire Bompard – Le Figaro à chaque étape ! On vous le relaie un peu tard pour la 1ère étape mais pensez-y pour la deuxième. Il vous suffit de répondre aux 2 questions du questionnaire, sans oublier les deux dernières qui nous permettent de vous contacter en cas de gain!
Un questionnaire sera administré pour chaque étape de la Solitaire, soit 4 durant la durée de la course. Alors c’est parti pour la première étape, jouez!
Conditions du jeu :
Un bon pronostic sur l’étape = 2 points
Un bon pronostic sur le vainqueur de la Figaro = De 5 à 2 points bonus en fonction de l’étape sur laquelle le bon pronostic a été enregistré. Bonus non cumulables.
Ouverture du jeu pour la 1ère étape du Vendredi 17 au Lundi 20 Juin 21h.
La première édition de la Ligue Nationale de Voile, qui se déroulait à La Rochelle du 16 au 19 juin, s’est achevée dimanche dans des conditions idéales avec la victoire des Normands du CV St Aubin Lès Elbeuf. Trois jours de compétition, 36 courses , soit 12 rotations, ont décidé du grand vainqueur qui décroche donc son ticket pour aller disputer la finale de la Sailing Champions League à Porto Cervo en Italie du 23 au 29 septembre.
La première édition de la Ligue Nationale de Voile, organisée par la Société des Régates Rochelaises et calquée sur le modèle de la Sailing Champions League déjà présente dans 14 pays européens, a été un véritable succès pour les 17 clubs engagés sur l’événement. La Sailing Champions League, inspirée du modèle de l’UEFA Champions League a d’ailleurs pour vocation de devenir La compétition européenne des clubs de référence.
CV St Aubin Lès Elbeuf grand vainqueur
A l’issue des trois jours de courses, avec une dernière journée particulièrement serrée pour le haut du classement, c’est finalement le club normand CV ST Aubin Lès Elbeuf qui l’emporte. L’équipage, à égalité de points avec le club d’île de France, CV St Quentin, est sacré grand vainqueur à la faveur de sa victoire lors de leur dernier affrontement dans la rotation 4. Cédric Chateau, s’exprime sur cette victoire : « C’est génial, on est super contents ! Nous n’avions pas forcément navigué ensemble avant mais l’alchimie a bien pris et on s’est retrouvé à jouer la gagne. On a été en constante progression depuis le début de la compétition, c’était très intéressant. Et évidemment nous sommes ravis d’aller disputer la finale en Italie, je connais bien le plan d’eau de Porto Cervo, c’est super pour régater, on a donc hâte d’y aller! »
L’équipage du CV St Quentin, qui a réalisé une très belle semaine en trustant les places d’honneur, est forcément déçu de terminer second mais est prêt à en découdre pour la prochaine édition, comme le dit Benoit Morane, équipier du club d’île de France : « Nous sommes forcément un peu frustrés de finir 2ème à égalité de points, même si nous n’avons pas aussi bien navigué que nous le voulions aujourd’hui. On reviendra l’année prochaine plus fort ! On a de toute façon passé une bonne régate avec un format plutôt très sympa. »
Ce sont les Dunkerquois du Dunkerque Yacht Club qui montent sur la troisième marche du podium, grâce à une belle régularité tout au long de la semaine, comme l’explique Arthur Meurisse : « La compétition s’est plutôt bien passé pour nous, nous n’avons pas fait de mauvaises manches même si nous n’en avons gagné qu’une seule aujourd’hui ! Nous avons été constants avec des manches de deux et de trois. Ce matin, nous étions 4e au général et avec de bonnes courses aujourd’hui (3ème, 2ème, 1er) nous montons sur le podium, c’est super. Nous étions venus pour découvrir ce format et finalement nous accrochons un podium, nous sommes donc très heureux et prêts à revenir l’année prochaine. »
Le classement général :
1er- CV St Aubin Lès Elbeuf
2ème – CV St Quentin
3ème – Dunkerque Yacht Club
Dommage, on ne verra pas le nouveau Class40 d’Halvard Mabire sur la Québec St Malo. Il ne sera pas en mesure d’acheminer dans les temps son tout nouveau Class40 Campagne de France à Québec. Mis à l’eau le 6 juin dernier, le plan Mabire-Nivelt reçoit depuis ses dernières finitions à Caen. Les premiers contrôles de jauge effectués en début de semaine devront faire l’objet d’une nouvelle visite du jaugeur, qui ne peut être programmée avant le 27 juin prochain étant donné les disponibilités de celui-ci. Trop tard pour espérer rallier le Québec à temps pour prendre le 10 juillet le départ de la 9ème édition de cette grande classique océanique disputée d’ouest en est.
« Nous travaillons en équipe réduite, Miranda, Sébastien et moi même, avec l’appui de V1D2, et d’arrache pied, depuis des semaines pour tenter de nous aligner au départ de cette course qui nous tient tant à coeur. » explique Halvard. « Nous avons, avec nos moyens, choisi de construire un bateau que nous souhaitons bien évidemment performant, mais aussi solide et fiable. Cela prend du temps et il y a des étapes que nous ne pouvons brûler. Campagne de France doit débuter très prochainement ses toutes premières navigations, mais il y a forcément une période de fiabilisation avant d’affronter l’Atlantique Nord au près, pour pouvoir traverser sereinement et s’aligner au départ d’une course transatlantique avec quelque chance de succès. Nous n’aurons pas le temps matériel nécessaire pour tout cela, sauf à nous faire télétransporter de l’autre côté de l’Atlantique, mais un Class40 ne rentre pas dans une boite mail. Cette course nous a souri déjà à deux reprises, dont cette belle victoire de 2012 en compagnie de Miranda et de Christian Bouroullec et sous les couleurs de Campagne de France. Il nous peine énormément de ne pas pouvoir défendre notre titre cette fois-ci. Le bateau semble bien né, dans la mesure où la mise à l’eau et les premiers contrôles de jauge ont confirmé les chiffres prévus, et il nous tarde de le tester en configuration course, si possible à côté d’autres Class40. »
« Nous manquons cette Transat Québec Saint Malo, mais nous étudions actuellement un programme estival qui nous permettra de courir bord à bord avec des Class40 performants, étant donné qu’il y en a quelques uns qui sont restés dans les eaux Européennes.
Si les grandes classiques européennes, n’ont pas un caractère transocéanique comme les transats, elles offrent néanmoins l’avantage de la course “au contact”, c’est à dire à vue des autres bateaux, ce qui aura pour nous l’avantage de pouvoir nous étalonner plus rapidement qu’à l’occasion d’un convoyage ou d’une traversée océanique, même en course.
Notre déception de ne pas participer à la Transat Québec Saint Malo ne peut disparaître, mais au moins elle s’estompe un peu en pensant que nous allons pouvoir préparer sereinement notre prochain grand rendez-vous Class40, la Normandy Channel Race, qui part de Caen le 11 septembre prochain et où une trentaine de Class40 sont attendus, avec toutes les meilleures pointures.
Même si cette course se déroule dans des eux qui nous sont familières, cela ne nous fera pas de mal d’aller quand même réviser nos gammes à l’occasion de courses qui empruntent des portions de parcours de la Normandy Channel Race. La Manche, le Solent, la Mer d’Irlande, terrain de jeu de la Normandy Channel Race, sont parmi les plus complexes du Monde à cause des marées, des courants, des hauts fonds et autres embûches, et nous n’auront jamais assez d’une vie pour en déchiffrer tous les pièges.
Ce matin, à Douarnenez comme sur la course, le soleil s’est levé du pied gauche, et il va pleuvoir toute la journée. Les Minis 6,50 se sont élancés hier soir à 19h10, après un rappel général dû à l’impétuosité des équipages et leur envie d’en découdre. Cette motivation n’a pas faibli et l’ensemble de la flotte franchissait le Chenal du Four, premier obstacle du parcours, avant le milieu de la nuit pour se lancer ensuite dans une traversée musclée de la Manche. Deux concurrents toutefois – le 514 et le 550 -, tentés sans doute par des trajectoires trop tendues, ont talonné à hauteur des Pourceaux, vers la sortie de ce passage. A l’heure qu’il est, ils ont rejoint le port de Camaret-sur-Mer accompagnés par le bateau suiveur Altaïr, où ils pansent leurs plaies.
Comme prévu, l’allure s’est emballée pour passer de l’autre côté du Channel. Vent de Sud-Ouest de 25 à 35 noeuds, creux de 2 à 3 mètres, ça fait fumer les étraves et augmenter les moyennes. Du coup, à la mi-journée ce lundi, plus de la moitié des skippers auront dépassé Wolf Rock et la Pointe de la Cornouaille.
Le Griffon cannibale
Dans ces conditions, le 865 -”Griffon.fr”- avale les milles comme un ogre marin à des vitesses qui dépassent les 10 noeuds. Depuis le demi-tour du 719 -”Nick Joyce Ocean Racing”- de Nick Joyce et Nicolas Boidevezi en milieu de nuit et qui avait offert jusque-là une bonne résistance, Ian Lipinski et Sébastien Picault laissent leur premier poursuivant à plus de 20 milles. Le n°865 file maintenant vers le rocher du Fastnet et son célèbre phare qu’il devrait atteindre demain dans la matinée.
Un autre Proto, le 791 « Sailchase.com » de Julien Bourgeois et Matthieu Damerval a aussi été victime des conditions qui se sont durcies cette nuit et ont eu raison de son bout dehors.
Nick, Nico et le 719 à Tréboul
Le duo franco-britannique vient d’arriver à Tréboul un peu après la mi-journée. Les deux skippers sont en pleine forme, un peu dépités d’avoir dû jeter l’éponge aussi tôt dans la partie : « Nous étions bien dans le match » explique Nico Boidevezi « une belle sortie de baie puis dans le Four nous n’étions pas trop loin de Ian. Puis en début de traversée de la Manche, le vent est rentré comme prévu. Nous avons alors accumulé une série de petits problèmes qui s’est terminée par la désolidarisation du bout dehors et de la pièce de rotation ! ». « Ce n’était plus possible d’être compétitif dans ces conditions » conclut Nick Joyce déçu mais toujours souriant.
Classement des Protos à mi-journée :
1. 865 – “Griffon.fr” à 430,7mn de l’arrivée.
2. 753 – “Wild Side” à 446,0mn de l’arrivée.
3. 802 – “Optigestion – Femmes de Bretagne” à 449,3mn de l’arrivée.
4. 618 – “On the road Again” à 456,1mn de l’arrivée.
5. 427 – “Le Mini Brestois” à 469,7mn de l’arrivée.
Les chiffonniers Pogo
Bagarre de morts de faim en Série où 8 Pogo3 se disputent âprement le bout de gras. La moindre distraction, le plus infime relâchement, et l’on se fait déborder par son suivant qui, à son tour se fera mordre les mollets par un autre et ainsi de suite. Ce groupe d’échappés est déjà à la sortie de l’île virtuelle qui s’étend à l’Est et au Nord des îles Scilly et s’élance dans la mer Celtique en direction de la pointe Sud de l’Irlande. Le temps d’écrire le classement, et voici qu’il a changé.
A vos cartos sur le site du Winches Club pour un suivi au plus près.
Classement des Séries à mi-journée :
1. 909 – “Pogo Partners” à 449,4mn de l’arrivée.
2. 869 – “Le Fauffiffon Hénaff” à 449,6mn de l’arrivée.
3. 887 – “Blue Orange Games – Seaowl” à 450,6mn de l’arrivée.
4. 908 – “Pogo Dancer” à 451,0mn de l’arrivée.
5. 905 – “Mini Oiri” à 451,3mn de l’arrivée.
6. 913 – “Technique Voile” à 451,4mn de l’arrivée.
7. 902 – “TBS” à 451,7mn de l’arrivée.
8. 910 – “offshoreracing.fr” à 452,6mn de l’arrivée.
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Le Parcours(environ 600 milles) : Douarnenez – Chenal du Four – Wolf Rock – Bouée Racon extrémité nord DST Est des Scilly – Bouée Stags – Phare du Fastnet – Douarnenez.
Prologue le samedi 18 juin à 14 heures
Départ le dimanche 19 juin à 19 heures
Remise des prix le samedi 25 juin
Directeur de course : Denis Hugues
Président de la Classe Mini : Lucas Montagne
Présidente du Winches Club : Anne Spiquel
57 inscrits : 10 prototypes – 47 bateaux de série – 16 nationalités.
Pour suivre la course
Carto : http://yb.tl/minifastnet2016
Ils étaient neuf équipages de Flying Phantom à s’aligner ce week-end sur l’Open des Multicoques organisé par la Société Nautique de Genève. Neuf équipages qui forment le noyau dur des Swiss FP Series. Neuf équipages qui progressent régulièrement et qui repoussent chaque jour un peu plus loin les limites de ce nouveau support volant. Il n’était qu’un équipage à monter sur la plus haute marche du podium. Retour sur un Open bien mené.
L’Open des Multicoques organisé par la Société Nautique de Genève est le dernier rendez-vous des Swiss FP Series avant la trêve estivale. Un rendez-vous important qui conclut un mois de juin riche en régates avec, successivement, la Genève – Rolle – Genève, le Trophée Phantom, et le Bol d’Or Mirabaud (hors classement Swiss FP Series). Un mois durant lequel le niveau n’a cessé de monter pour les équipages présents qui ont continué d’arrache-pied à s’entraîner pour parfaire leur connaissance du vol et du Flying Phantom. Et tous ces efforts ont payé.
Un Open des Multicoques marqué par une instabilité météo certaine qui a donné du fil à retordre au président du Comité de Course, Benoit Deutsch, qui a tout de même réussi à valider une manche le samedi et trois le dimanche, dans des airs suffisants pour voler et assurer, en plus du spectacle, un terrain de jeu idéal pour tactiquer. Et du spectacle il y en a eu avec neuf équipages qui s’élancent à pleine vitesse sur la ligne de départ. Un départ vent de travers sur lequel il est très difficile d’arrêter son catamaran et où il est primordial de sortir à pleine vitesse en tête de la meute.
Avec un niveau homogène en hausse, les premiers bords étaient tout aussi impressionnants à suivre alors que les équipages arrivent collés serré aux premières bouées sous le vent. Ensuite, dans ces airs capricieux, réussir à faire voler son Flying Phantom, soit en trouvant une meilleure veine de vent, soit en étant un peu plus technique, a permis de multiples changements de leaders en cours de manche, et donc un classement général très serré.
Absents lors du dernier rendez-vous, Bruno Barbarin/Cédric Schmidt CNV, Realteam #1, ont continué à progresser de leur côté et remportent, à la régulière, l’Open des Multicoques face à Sébastien Schneiter/Grégoire Siegwart SNG, Team Tilt, et Jean-Pierre de Siebenthal/Mathieu Vuilleumier, Decalia Qsset Management. Derrière la concurrence est présente, mais manque un peu plus de constance pour signer le podium. À la veille de la pause estivale, les Swiss FP Series tiennent toutes leurs promesses pour ce circuit en pleine maturation. Il tarde déjà aux équipages de se retrouver fin août sur le lac de Joux avant de confronter pour deux nouvelles épreuves sur le Léman.
Ils ont dit
Cédric Schmidt – Realteam #1 – 1er
« Deux victoires en deux Grands Prix. C’est une belle réussite, mais qui ne doit rien au hasard, car nous nous sommes entraîné dans de belles conditions ce qui nous a permis de fiabiliser le bateau et d’être plus à l’aise sur le vol, comme sur les bords de près. Mais il ne faut pas pour autant nous reposer sur nos lauriers, car la concurrence est bien là
Sébastien Schneiter – Team Tilt – 2e
« Nous avons fait de belles manches. C’est ma première épreuve en Flying Phantom et je suis venu ici en famille avec mon cousin Grégoire Siegwart. Si j’ai l’habitude de régater à un niveau international (Sébastien est en préparation olympique en 49er, NDLR), je suis venu ici avec moins de pression. Nous avons tout de même beaucoup appris ce week-end et notre victoire dans la dernière manche est une belle récompense. Je reviens des GC32, un catamaran de 32 pieds à cinq équipiers. Le Flying Phantom est parfait pour apprendre à voler même s’il reste très technique. Je reviendrai sur le circuit. Comptez sur moi !»
Mathieu Vuilleumier – Decalia Asset Managemetn – 3e
« Sociétaire du Cercle de la Voile d’Estavayer sur le lac de Neuchâtel j’ai répondu positivement à l’invitation de Jean-Pierre Ziegert qui cherchait un équipier. C’est ma première épreuve de la saison et cela change de nos entraînements sur le lac de Neuchâtel, car nous faisons plus de lignes droites que de manœuvres et je dois avouer que cela est très physique au poste d’équipier. Hier après une seule manche disputée je suis rentré dormir presque 12 heures d’affilée ! Cet Open des Multicoques m’a permis de découvrir encore plus en profondeur le Flying Phantom et nous allons mettre en pratique ces acquis lors de nos prochains entraînements sur le lac de Neuchâtel. Et si nous trouvons une remorque, ce sera avec plaisir que nous viendrons grossir la flotte du Léman pour la fin de saison… »
Lucien Cujean – Cardis southeby’s – 7e
« C’était mon premier Grand Prix de Flying Phantom. Je suis venu épauler Jonathan Simon qui est là pour se faire plaisir. Nous étions plutôt lourds, donc le décollage était un peu plus délicat. Mais une fois en vol nous étions dans le coup. Par rapport au 49er olympique, les sensations sont très proches avec des bateaux très réactifs. Cela demande beaucoup de travail de la part de l’équipage. Cette saison est importante pour les Flying Phantom suisses, car le niveau ne va cesser de grimper dans les mois à venir. La Suisse a toujours eu le multicoque dans la peau. Les Swiss FP Series le démontrent une fois de plus, car nous sommes, sur l’Europe, le seul circuit national européen de catamarans volants. »
CLASSEMENT ANNUEL SWISS FP SERIES 2016
Teams Open de Crans FPS & Geneve-Rolle Open des multicoques Total
1 Realteam 1 1 7 1 9
2 Team Tilt 7 1 2 10
3 Realteam 2 2 7 5 14
4 Axon Racing 6 2 6 14
5 Decalia Asset Management 7 4 3 14
6 Black Flag 7 3 4 14
7 Tixwave 4 5 8 17
8 Cardis Southeby’s 5 7 7 19
9 Nickel 3 7 10 20
10 Moleson Impression 7 6 9 22
Le calendrier 2016
23 – 24 avril Open de Crans CNC
3 – 6 juin Flying Phantom Series & Genève – Rolle YCG
18 – 19 juin Open des multicoques SNG
20 – 21 août Bol d’Or du lac de Joux CNVJ
3 – 4 septembre Versoix CNV
8 -9 octobre YCG
C’est sous une pluie battante et dans un vent soutenu, que la deuxième journée de course de la Duo Cat-Amania s’est déroulée. Les 54 équipages ont fait route vers Belle-Ile avec un parcours côtier sportif et intense.
Au scratch et en temps compensé, c’est Philippe Girardin et Philippe Ravel sur Hey Jude, un J 120, qui se détachent de la flotte. Philippe Girardin arrive au Palais ravi de sa journée: “C’était une journée humide, nous ne pouvions pas faire le tri entre l’eau douce et l’eau salée. Nous avons fait une régate raisonnable car nous savions que dans la brise, nous pouvions performer. Nous avons pris l’option “Caisse d’Epargne” car nous avions plus à perdre qu’à gagner en prenant des options risquées. Nous sommes très contents de ce bateau que nous avons depuis l’hiver dernier. Il nous permet de faire de la croisière et de la régate, c’est très sympa. Nous avions confiance dans le bateau et nous avons suivi ce que nous avions décidé avant de partir sans faire d’erreur, et ça a marché! Nous sommes ravis de cette belle place. Quelle belle journée, mieux que la météo!”.
C’est Lady Jane, un autre J 120 avec à son bord Paul Chiron et Philippe Tostivint, qui passe la ligne d’arrivée en deuxième position, suivi de l’A 35 d’Antoine Croyère et de Julien Letissier qui prennent la troisième place du scratch du jour.
En temps compensé, les cartes sont redistribuées et en deuxième position, on retrouve Jean-François de Premorel et Laurent Tilleau, sur le Sun Fast 3200 JP Concepts-Antipode. Un peu déçu de ne pas avoir pu déloger les deux Philippe sur le J 120, Jean-François garde le meilleur de cette journée: “Nous sommes très très contents. C’était une journée active, la météo n’était pas top, mais nous avons fait un super bord entre Bugalet et Méaban. Nous avons énormément remonté la flotte pendant cette partie de la course grâce à notre spi asymétrique qui est génial. De plus, le bateau est particulièrement performant dans ce genre de conditions. Le parcours était sympa, il y avait pas mal de bords à tirer et des options à prendre au passage des Béniguets, c’était vraiment intéressant. Nous sommes très heureux d’être au Palais, même sous la pluie! Je suis crevé car j’ai marié mon fils ce week-end et je vais aller me coucher, mais quelle chance de passer d’un mariage à la Duo Cat-Amania, car vraiment la Duo c’est génial!”.
Les Brestois Patrick Farcy et Anne Farcy-Huon prennent quant à eux la troisième position du classement en temps compensé du jour. Anne est ravie de cette place: “C’est une bonne nouvelle! C’était une journée humide de A à Z. Nous avons eu des trombes d’eau, c’était la douche permanente! Le parcours était vraiment bien, il y avait pas mal de près, du débridé et un bon bord de spi serré. Nous avons hésité mais finalement, nous nous sommes fait un petit plaisir et nous avons mis notre code 5. Et c’est passé! C’était très sympa, nous avons pris la direction de Quiberon et une fois passé la Vieille, on croisait ceux de la flotte qui allaient vers la Vieille à leur tour. Nous sommes arrivés au Palais en même temps que le caboteur de Belle-Ile, le Taillefer, mais nous lui avons cédé la place étant donné sa taille! Notre objectif est de se faire plaisir. La Duo Cat-Amania, c’est LA régate de l’année. Il y a beaucoup de niveau cette année encore, et nous essayons de bien faire. Le JPK est un bateau de brise, et il était très à l’aise aujourd’hui. Plus à l’aise que l’équipage qui est un peu cassé!”
Pour clôturer cette belle journée, les coureurs ont été reçu par le Maire du Palais, Frédéric Le Gars, pour un pot amical et la remise des prix quotidienne.
Demain, les concurrents prendront la mer pour un parcours côtier entre Le Palais et Lorient La Base.
Classement temps compensé manche 2:
1. Hey Jude – Philippe Girardin et Philippe Ravel – J120
2. JP Concepts Antipode – Jean François de Prémorel et Laurent Tilleau – Sun Fast 3200
3. Cavok – Patrick Farcy et Anne Farcy-Huon – JPK 9.60
Classement général provisoire après deux manches:
1: Cifraline 4: Daniel Andrieu, Alexandre Ozon (Sun Fast 3200)
7 points (Détail courses : 1,6)
La carte postale de ce lundi 20 juin à Saint-Nazaire ne manque pas de sel. Des rafales de vent, un déluge continu et une température quasi frigorifique pour un début d’été. La flotte du Record SNSM a connu des accueils plus chaleureux question météo… Pourtant, de l’avis de tous, le baromètre plaisir a atteint des sommets en mer. Le vent de travers, propice à la vitesse, a fait son effet. Les étraves des 31 bateaux engagés ont fait jaillir l’écume. Certains, à l’image du maxi-trimaran Actual, ont même été flashé à près de 40 nœuds ! Des conditions musclées qui ont permis de ramener (presque) tout le monde à bon port à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, seuls trois concurrents de la catégorie Osiris 2 étant encore en course. Pour les organisateurs, désireux de voir une arrivée groupée après un départ commun, le pari est donc réussi.
Les Multi 2000 ont ouvert le bal
Pour leur première participation, Christian Guyader et son équipage ont été les premiers à franchir la ligne d’arrivée du Record SNSM 2016, ce matin. Un coup d’essai en forme de coup de maître pour le catamaran de 42 pieds ! Il a franchi la ligne d’arrivée à 9 heures pile pour un temps de course de 16 heures 30 minutes et 15 secondes. En temps compensé (coefficient appliqué selon la taille des bateaux), c’est néanmoins Bertrand de Broc qui s’impose dans cette catégorie des Multi 2000, à bord de Voile MACSF.
Christian Guyader : “On a parfaitement navigué. Après un bon départ, on a tout de suite pris la tête, on a creusé l’écart dans la nuit quand le vent est monté. Acapella-Soreal, lui, est plus à l’aise dans les petits airs. Nous étions sous gennaker jusqu’à Groix. On a affiché des pointes de vitesse supérieures à 20 nœuds, sous pilote automatique, mais avec les mains sur les écoutes, car on n’était pas été loin de lever une coque ! Ensuite nous avons navigué sous génois jusqu’au Charpentier, puis sous spi pour l’arrivée. Nous avons peu dormi mais nous avons pris beaucoup de plaisir. Sous la pleine lune, on a même profité d’un petit apéro et d’une bonne brandade de morue cuite au four ! C’était super convivial, avec un bon équipage, très complémentaire. C’était la première course du bateau.”
Yves Le Blévec et Actual domptent Lionel Lemonchois et Prince de Bretagne en Ultim
Première course au large en équipage pour Yves Le Blévec et première victoire ! Le skipper du maxi-trimaran, long de 32 mètres, n’a donc pas seulement profité du Record SNSM pour rendre hommage aux sauveteurs en mer, il a aussi trouvé là une occasion idéale de parfaire la prise en main de son bateau, en s’enrichissant de l’avis d’autres experts. Ils ont bouclé le plus long des quatre parcours, celui de 430 milles, en 19 heures 58 minutes et 20 secondes. Lionel Lemonchois, épaulé à bord par Marc Guillemot, a lui franchi la ligne une trentaine de minutes plus tard.
Yves Le Blévec : “C’était engagé ! Nous étions vent de travers, avec un peu de mer. Les conditions n’étaient pas faciles, mais tout s’est parfaitement bien passé, nous n’avons eu aucun souci technique. Nous avons fait une belle trajectoire notamment grâce à Isabelle Joschke qui était à la navigation. La présence de Jean-Baptiste Levaillant est quant à elle toujours aussi précieuse et efficace à bord. Toutes les manœuvres ont été réussies, nous avons bien échangé, c’était vraiment une belle navigation, très riche et positive.”
Un champion olympique vainqueur en Class40
Médaillé d’or aux JO d’Athènes en 1996 au saut à la perche, Jean Galfione ajoute un nouveau titre à son riche palmarès de sportif aux multiples facettes. Le skipper du Class40 Serenis Consulting, qui a notamment fait équipe avec Thomas Rouxel, a remporté ce midi le Record SNSM 2016 dans la catégorie des monocoques de 40 pieds, en 18 heures 35 minutes et 27 secondes.
Jean Galfione : “Je suis content de gagner, c’était l’objectif. Ça donne de la confiance. Il y avait du vent, c’était un peu humide et sportif, mais le bateau a super bien réagi. On a pu le pousser à 100%. On a bien navigué dans l’ensemble, même si on peut toujours mieux faire. On a juste rencontré un souci au départ pour hisser la grand-voile, ce qui nous a mis un peu en dedans. Il y a aussi quelques points sur lesquels il faut qu’on progresse encore, notamment dans l’anticipation des manœuvres ou l’organisation sur le pont. Ce sont des petits détails qui ont leur importance, sur lesquels Thomas Rouxel a pu mettre le doigt. C’est un travail minutieux. En tout cas je suis plus à l’aise avec le bateau, je me sens mieux à la barre et dans les manœuvres. Ça se construit, c’est positif.”
Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord) par KO en IMOCA
L’équipe nordiste n’aura pas mis beaucoup de temps pour avaler les 290 milles de navigation au départ et à l’arrivée de Saint-Nazaire en passant par Sein. 20 heures, 46 minutes et 10 secondes pour être précis. Rapidement aux avant-postes, Thomas Ruyant a malheureusement vu ses camarades de jeu, Arnaud Boissières (La Mie Câline) et Alan Roura (Un Vendée pour la Suisse), jeter l’éponge, le premier en raison d’un problème électronique, le second à cause de la rupture de son étai.
Thomas Ruyant : “C’est ma deuxième victoire sur ce Record SNSM. Nous avons été très vite sur la dernière portion de course entre l’occidentale de Sein et Saint-Nazaire avec une moyenne de 20 nœuds. On a bien déboulé. Je mesure encore et toujours ma chance de pouvoir être à la barre d’une si belle machine. Mon bateau est incroyable ! J’étais entouré d’un équipage de bons navigateurs, spécialistes dans différents domaines, donc ça facilite les choses. Grâce à eux, je continue de progresser. Je découvre tous les jours de nouvelles choses à bord, notamment dans la façon d’aller plus vite. Tout a fonctionné à merveille même si je suis triste des abandons techniques de mes deux concurrents. Sinon l’ambiance à bord était au beau fixe. Nous avons même réussi à écouter le match de l’équipe de France de foot hier soir !”
Encore un Record pour Patrick Héroux en Osiris !
Le skipper de Voyages-sncf.com – Destinéo est sans doute l’un des plus fidèles plaisanciers du Record SNSM, avec huit participations à son actif. Il remporte le Record SNSM 2016 en Osiris 1 (parcours de 130 milles) avec un temps compensé de 15 heures 39 minutes et 56 secondes. Enfin, du côté des Osiris 2, trois bateaux sont encore en mer à l’heure actuelle. Le classement sera donc établi à l’arrivée du dernier d’entre eux.
Depart de la 1ere etape de la Solitaire Bompard Le Figaro entre Deauville et Cowes (UK) - @ Alexis Courcoux
Il y aura toutes les conditions météos sur cette première étape de la Solitaire où chaque skipper va pouvoir faire ses gammes. Sans surprise, les favoris sont aux avants-poste et dans un mouchoir de poche. Les conditions musclées rencontrées cette nuit et en début de matinée ont largement profité aux cadors de la flotte. Charlie Dalin (Skipper Macif 2015), malgré un parcours côtier pénalisant en baie de Seine, a rapidement pris les commandes, talonné par Thierry Chabagny (Gedimat) et Erwan Tabarly (Armor Lux). Rien n’est joué pour autant puisque seuls 3,3 milles séparent le leader de Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance), 10ème.
L’approche de l’Angleterre, comme annoncé par Meteo Consult, s’est révélée tonique avec des vents de 30, 35, voire 40 nœuds en rafales et une mer formée. Le gros du coup de vent est maintenant passé et les conditions deviennent plus navigables au sud de Torquay. Déjà le soleil a fait son apparition à Cowes sur l’île de Wight, où le village d’accueil de cette première étape, partie hier à 13h02 de Deauville, en est à ses derniers préparatifs. De son côté, le jeune bizuth Aymeric Decroocq, victime d’un démâtage, a pu rallier très vite le port d’arrivée.
« Stoppé net dans mon élan »
« C’est dur. Très dur. La déception est immense parce que forcément, un abandon sur ce premier round, cela signifie que le classement général est flingué, que le classement bizuth est flingué », confiait le navigateur de 23 ans à son arrivée à Cowes. « Je suis d’autant plus déçu j’étais en train de remonter après une traversée de la Manche pas forcément super bien réussie. Je me sentais bien sur le bateau, j’allais vite et j’étais dans les bons coups. J’ai été stoppé net dans mon élan. Je me serait bien passé d’une avarie de ce type, c’est sûr ».
Son équipe met les bouchées doubles pour expédier un espar de rechange sur l’île de Wight et lui permettre de prendre le départ, dimanche, de la deuxième étape en direction de Paimpol.
Problème de voile d’avant pour Justine Mettraux
Ce début course s’est aussi révélé difficile pour Justine Mettraux (TeamWork), qui déplore un problème de voile d’avant. Ce soir, la navigatrice helvète concède 17 milles sur la tête de flotte, tandis que le Franco-Turc, Tolga Ekrem Pamir (Renoval/1 Jour 1 Homme 1 Arbre) ferme la marche à 20 milles.
Wolf Rock à l’horizon des prochaines 24 heures
Les concurrents – désormais 38 – poursuivent leur progression au louvoyage dans des vents contraires qui ont perdu – et perdent encore – de leur vigueur. En cette fin d’après midi, le flux irrégulier d’ouest-sud-ouest souffle à 7-8 nœuds.
Les premiers solitaires qui tirent maintenant à la terre pour jouer au mieux avec le courant et les effets de site en approche de Star Point, sont attendus d’ici 24 heures à Wolf Rock au sud de Land’s End. Ils devront alors faire demi-tour le long des côtes anglaises pour rallier l’arrivée de ce premier round à travers la Manche.
Les dix premiers à 19h00 (heure française)
1 – Charlie Dalin (SKIPPER MACIF 2015), 298.5
2 – Erwan Tabarly (ARMOR LUX), 0.7
3 – Thierry Chabagny (GEDIMAT), 0.9
4 – Vincent Biarnes (GUYOT ENVIRONNEMENT), 1.7
5 – Alexis Loison (GROUPE FIVA), 1.8
6 – Xavier Macaire (CHEMINS D’OCEANS), 2.0
7 – Nicolas Lunven (GENERALI), 2.0
8 – Yoann Richomme (SKIPPER MACIF 2014), 2.1
9 – Corentin Douguet (SOFINTHER – UN MAILLOT POUR LA VIE), 2.5
10 – Sébastien Simon (BRETAGNE – CMB PERFORMANCE), 3.0
Les Figaros sur la Le Havre Allmer Cup 2016 - Course 4 - Le Havre le 26/05/2016
Grand favori de l’épreuve, Charlie Dalin est en tête de la première étape de la Solitaire du Figaro dont le départ a été donné hier de Deauville. Il devance Thierry Chabagny (Gedimat) et Erwan Tabarly (Armor Lux) au classement de 12h.
La flotte a traversé la Manche cette nuit et navigue actuellement le long des côtes anglaises en direction de Wolf Rock. « Il sera important d’enrouler Wolf Rock dans les premiers » explique Charlie. « Il y aura potentiellement des passages à niveau avec le courant et il faudra faire partie du bon wagon. Il peut y avoir deux schémas : soit ça resserre par derrière, soit ça part par devant ce qui peut impliquer plusieurs heures de retard à l’arrivée à Cowes à cause d’un mauvais timing de courant. »
Une chose est sûre, cette étape sera longue, éprouvante et fatigante, avec peu de plages de repos pour les marins solitaires. L’arrivée à Cowes, prévue jeudi, sera également assez technique, avec une ligne mouillée à quelques mètres du rivage : « C’est magique de passer cette ligne d’arrivée mythique du Royal Yacht Club Squadron, mais elle est aussi très compliquée car située très près de la digue. Il y aura aussi beaucoup de bateaux au mouillage et il faudra être frais et lucide pour bien terminer ! » conclut Yoann Richomme, l’autre skipper Macif, 8è actuellement.
Si le départ de la première étape de la Solitaire s’est déroulée dans des petits airs devant Deauville, la nuit a été plus qu’agitée avec 30 noeuds et une mer chaotique. A 3h34, Aymeric Decroocq a contacté la Direction de course pour annoncer la rupture de la partie haute de son mât. Le skipper Espoir de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – CMB venait d’enrouler la bouée Owers. Il a rejoint l’île de Wight au moteur où il est arrivé sur les coups de 7h30.
Aymeric, que ressentez-vous ?
« C’est dur. Très dur. La déception est immense parce que forcément, un abandon, cela signifie que le classement général est flingué, que le classement bizuth est flingué… Je suis d’autant plus déçu j’étais en train de remonter après une traversée de la Manche pas forcément super bien réussie. Je me sentais bien sur le bateau, j’allais vite et j’étais dans les bons coups. J’ai été stoppé net dans mon élan. Je me serais bien passé d’une avarie de ce type, c’est sûr ».
Comment cela s’est-il passé ?
« J’avais enroulé la bouée d’Owers peu de temps auparavant et j’avais tout bien préparé. Je venais de passer sous solent et de prendre un ris dans la grand-voile car ça soufflait jusqu’à 35 nœuds dans les rafales. La mer était relativement formée mais ça allait encore. Je partais, comme les autres, au près en direction de Wolf Rock. J’ai effectué un premier virement de bord puis un deuxième pour passer la pointe Sainte-Catherine et dans la manœuvre, je me suis aperçu que ma barre de flèche bâbord amure était cassée. J’ai choqué mes voiles mais cela n’a pas suffit le mât à cassé. J’ai appelé la Direction de course pour signaler mon avarie et que je rejoignais Cowes par mes propres moyens.».
Vous avez donc pris directement le chemin de Cowes…
« Oui. J’étais tout près et c’était, de toutes les façons, la seule solution. Ça a tout de même été compliqué car les câbles passant dans le mât, je me suis retrouvé privé d’électronique et de VHF. Heureusement, j’ai pu compter sur l’aide de Marine Derrien et d’une préparatrice du team Artemis à mon arrivée sur place. Elles vont également m’épauler aujourd’hui pour gérer la dépose du mât qui ne s’annonce pas si simple, puis commencer à préparer l’arrivée du nouvel espar. Goulven Le Cléch (son préparateur) et l’équipe du Pôle Finistère Course au Large mettent tout en œuvre pour équiper et acheminer le nouveau mât dans les temps avant le départ de la deuxième étape »