vendredi 19 septembre 2025
- Publicité -
Accueil Blog Page 664

Kito de Pavant en ordre de marche

Ce lundi 5 septembre au Grau du Roi Port Camargue, Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, a baptisé le monocoque IMOCA 60 Bastide Otio de Kito de Pavant. A cette occasion, elle a annoncé le partenariat de la Région aux côtés du skipper du Midi qui s’élancera le 6 novembre prochain sur la 8e édition du Vendée Globe.

A tout juste deux mois du départ du Vendée Globe, plus de 300 personnes étaient réunies ce lundi à Port Camargue pour le baptême de l’IMOCA 60’ Bastide Otio de Kito de Pavant. Partenaires Made in Midi, équipe Sixteam, famille, amis, plaisanciers, curieux, tous ceux qui soutiennent Kito de près ou de loin étaient présents pour l’occasion. Une grande fête, placée sous le signe de la convivialité et du partage, accueillie par Robert Crauste, Maire du Grau du Roi.

Guy Bastide, Président du Groupe Bastide Médical et Jean-Pierre Ferraud, Président du Groupe HBF, étaient aux côtés de Kito de Pavant pour cet événement important, comme depuis trois ans sur toutes les grandes courses à la voile. Franck Sinabian, Président de GSA (Elteans) et Jérôme Billerey, Directeur Général du Groupe Quadran, étaient également présents. Deux nouveaux partenaires qui viennent renforcer le team Made in Midi à quelques mois du Vendée Globe.

Sous le soleil du Midi et les applaudissements du public, la marraine Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, a brisé la traditionnelle bouteille sur l’étrave de Bastide Otio. Un moment plein d’émotion pour le skipper méditerranéen et tous ceux qui l’accompagnent.

Quelques minutes plus tôt, la présidente de Région avait annoncé le soutien de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Un partenariat qui s’inscrit dans la continuité de la création du Team Sud de France qui regroupe les sportifs de haut niveau de la glisse et du nautisme, des Pyrénées à la Méditerranée, et dont Kito est parrain.
« A deux mois de la prochaine édition du Vendée Globe, la Région est aux côtés de Kito de Pavant, afin de le soutenir dans le plus grand défi à la voile. Il sera l’ambassadeur de notre Région. C’est avec joie que je serai la marraine de son 60 pieds Imoca Bastide Otio. Ce nouveau partenariat s’inscrit dans l’engagement fort voulu par la Région pour le nautisme avec le Team Sud de France. Cette équipe, dont Kito de Pavant est le parrain, est composée de sportifs de haut-niveau tous licenciés dans notre région et je tiens à les remercier pour leur engagement. Ils contribuent à valoriser le caractère exceptionnel de notre territoire entre Pyrénées et Méditerranée, à le conduire vers une notoriété plus importante encore. Cette aventure est aussi le symbole de notre engagement en faveur de la mer, et plus largement en faveur de la croissance bleue. Comme Kito de Pavant et son équipe, nous devons jouer collectif pour œuvrer ensemble au développement économique de la filière et se fixer comme cap un nouvel horizon pour le sport. »

Carole Delga,
Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
« C’est l’aventure vécue avec Kito sur la Route du Rhum 2014 qui nous a mis l’eau à la bouche. Et c’est une grande opportunité pour Bastide Médical de participer à cette épreuve exceptionnelle, sportive et humaine, qu’est le Vendée Globe. La première raison est d’ordre médical : à travers différentes études, Kito nous permet de récolter des données et nous l’aidons à notre tour dans sa préparation au niveau du sommeil, de l’alimentation et de la cicatrisation.Par ailleurs, Kito est un exceptionnel compétiteur. Il véhicule des valeurs, le courage, l’endurance, la pugnacité, que l’on retrouve dans le monde de l’entreprise, tout comme la solitude du dirigeant face à des concurrents acharnés et au déchainement des éléments. Et pour finir, il s’agit d’un projet humain. Voir partir Kito, seul sur son monocoque pendant trois mois, suscite beaucoup d’admiration et de respect pour l’homme qu’il est, modeste et humble, et pour ce qu’il fait. Des sentiments et des valeurs fondamentaux, de plus en plus rares de nos jours.Aussi nous sommes fiers chez Bastide Médical d’être associés à Kito de Pavant et nous lui souhaitons de boucler ce tour du monde ! »

Guy Bastide,
Fondateur et Président du Groupe Bastide Médical
« Le Vendée Globe, quelle aventure ! Déjà deux ans que nous écrivons cette formidable histoire auprès de Kito et du Groupe Bastide Médical. Nous n’avions pas la culture du sponsoring et pourtant nous avons immédiatement adhéré au projet pour les valeurs qu’il véhicule. Une course comme le Vendée Globe se court certes en solitaire mais c’est avant tout une formidable aventure humaine qui repose sur l’esprit d’équipe. Les 240 collaborateurs du Groupe HBF à travers le monde sont fiers d’accompagner Kito dans ce défi humain et sportif. »

Jean-Pierre Ferraud,
Président du Groupe HBF
« C’est un grand jour. Je peux enfin mesurer l’ampleur du travail accompli depuis 2013 pour construire ce projet et repartir à l’assaut du Vendée Globe. On m’aurait montré une photo de tout ce monde réuni aujourd’hui il y a trois ans, je n’y aurais pas cru… Mais quelle énergie il aura fallu pour en arriver là ! Combien d’obstacles, de plus en plus haut, il aura fallu franchir. Et je sais qu’il en reste encore quelques uns…
Voilà un joli bateau prêt pour l’aventure, financé à 100% par des entreprises de la Région. Une quarantaine de partenaires qui témoignent de la richesse de notre territoire. Ils ont tous leur place sur les voiles de mon bateau et dans mon cœur. Merci à tous pour votre engagement et votre amitié. C’est une chance et une lourde responsabilité de vous représenter autour du monde.
Je voudrais adresser un immense merci à Madame la présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée d’avoir accepté d’être la marraine de Bastide Otio. C’est un honneur et un encouragement fort pour l’avenir maritime de notre littoral. Il nous reste tant de choses à faire pour cette Méditerranée. »

Kito de Pavant,
Skipper Bastide Otio

- Publicité -

MONDIAL SB20 : Gabrile Skoczek et son équipage vice-champion du monde

L’épreuve se déroulait à Cascais, au sud Portugal. 76 participants de 14 Nations différentes étaient inscrits à cette nouvelle édition du Championnat du Monde de SB20. Petit monotype de 6,50m à 3 ou 4 équipiers, le SB20 est depuis quelques années l’une des séries de référence au niveau international. Un bateau qui réussit bien aux Français avec la seconde place du barreur Gabriel Skockek (Dispositif France Jeune) et de son équipage composé de Emeric Michel (porteur du projet), Lucas Chatonnier et Marine Boudot. Le bateau fait suite au titre de Champion du Monde de Robin FOLLIN en 2015.

C’est donc un titre de Vice-Champion du Monde SB20-2016 que remportent Gabriel et son équipage, mais ils sont également les heureux Vainqueurs du Trophée « Jeunes » (U26). Il faut également noté que le barreur Kévin PEPPONNET (Dispositif France Jeune) et son équipage composé de Achille Nebout (porteur du projet avec Kevin), Bruno Mourniac et Camille Rossi terminent 7ème de ce Championnat du Monde. A cela s’ajoute le titre du meilleur équipage féminin de la barreuse Mathilde Geron et ses équipières : Sophie Deturckeim, Alice Ponsar et Julie Bossard. Grâce à ces 3 performances, la France remporte la Nation Cup, titre très convoité félicitant la meilleure Nation.

- Publicité -

Très belle victoire de Charlie Dalin

Charlie Dalin s’impose sur la première étape de la Douarnenez Horta Solo. Une belle victoire après une longue course où la flotte est restée groupée jusqu’au large de Lisbonne. Une revanche pour Charlie Dalin après la Solitaire et qui le rapproche du titre de Champion de France Elite de Course au Large.
Pour gagner Charlie Dalin aura du batailler jusqu’au bout et se défaire de Nicolas Lunven (Generali) deuxième qui n’aura rien lâché tout au long de la course. Il n’aura cédé sa place de leader qu’au passage de la dorsale avant l’île de santa Maria.
Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance) complète le podium en finissant 1mn 32s devant Corentin Douguet (Sofinther – Un Maillot pour la Vie) et moins de quatre minutes devant Anthony Marchand (Ovimpex – Secours Populaire). C’est dire l’intensité de la bagarre digne des plus belles étapes de la Solitaire Bompard Le Figaro.
Ils ont dit :
Charlie Dalin :
« Il a fallu aller chercher cette victoire. Tout s’est joué dans le franchissement de la dorsale. Je me suis vraiment fait mal, j’ai été puiser dans mes dernières ressources pour essayer de sortir en tête. Ça s’est joué à très peu de choses. A certains moments, j’étais en limite de lucidité. Et Nico est un adversaire particulièrement coriace.
J’avoue que j’aime particulièrement ces formats de course à mi chemin entre des parcours côtiers et une véritable traversée de l’Atlantique. C’est un format dans lequel je me sens à l’aise. Et puis, l’accueil aux Açores est tellement extraordinaire qu’on n’a qu’une envie, c’est de revenir. C’est mon quatrième passage ici, mais je ne m’en lasse pas… »
Nicolas Lunven :
« C’était une belle course. Dans le franchissement de la dorsale, je perds une place sur Charlie, mais globalement la hiérarchie a été respectée. Deuxième à Horta, ça me convient bien, ça veut dire que je suis dans le coup. Avec Charlie, on a pu se comparer. Il va plus vite que moi au reaching, en revanche, j’ai un petit plus sous spi… Pourvu que ce soit du portant pour le retour ! »

- Publicité -

North Sails lance le 3Di RACE

Une voile en 3Di RACE

Performance et durabilité accessibles aux régatiers et amateurs de course-croisière. Le 3Di RACE qui s’appuie sur la technologie brevetée 3Di, validée dans les séries les plus exigeantes, est une version développée spécialement pour les bateaux de course croisière de 20′ à 40′.
La technologie 3Di a été une révolution dans les mondes de la régate Grand Prix, de la course au large et des Superyachts. Avec le lancement du 3Di RACE, North Sails a développé un produit destiné à apporter une grande valeur ajoutée aux régatiers de tous horizons. Le 3Di RACE permet aux équipes de bateaux de moins de 40′ pieds d’améliorer de manière significative leurs performances et d’augmenter la durabilité de leurs voiles, grâce à une technique brevetée fondée sur le principe d’une aile composite souple moulée.

Le Président de North Sails, Ken Read: “Le 3Di RACE a été développé de manière spécifique pour les bateaux entre 20 et 40 pieds, en exploitant la technologie qui a propulsé les plus grands noms de la voile, et ce, dans les disciplines les plus exigeantes techniquement. RACE reprend notre célèbre technologie 3Di, testée au sein des programmes sportifs les plus compétitifs, en la rendant plus accessible. Performance, durabilité et valeur ajoutée sont concentrées dans une seule voile.”

Le 3Di a initialement été développé au sein de la Coupe de l’America en 2007, et a ensuite été adopté par les IMOCAs, les Ultimes et les Maxis. Le 3Di RACE cible les régatiers qui naviguent actuellement avec des voiles en membranes dont les principaux points faibles sont le film et la lamination. Avec le 3Di RACE, le phénomène de délamination est impossible .

Sam Richmond, responsable du segment course-croisière chez North Sails : “ L’ère des voiles qui s’abîment trop vite est finie! Le 3Di RACE garantit aux régatiers d’améliorer de manière significative leurs performances sur l’eau et assure une plus grande durabilité. La technologie RACE rend la voile simple à régler, car à la fois elle est souple et stable. Je suis persuadé que l’introduction du 3Di RACE est un grand pas qui permettra à nos clients de profiter des incroyables avantages de la technologie 3Di”

Une voile en 3Di RACE possède une plus grande plage d’utilisation par rapport à la force du vent qu’une voile classique. Le retour sur investissement peut donc être significatif.

North Sails a travaillé sur la structure du matériau (type, densité, mise en oeuvre) pour atteindre le meilleurs compromis: une grande stabilité de forme s’alliant à une souplesse remarquable.

Le 3Di RACE sera disponible en noir standard, et en jaune en option.

- Publicité -

24 heures décisives

@ JM Liot

La course reste toujours aussi intense pour les Figariste à moins de 400 miles de l’arrivée. Le suspens reste entier alors que la flotte approche d’une dorsale qui peut redistribuer les cartes. Franchir cette difficulté sans encombre risque d’être d’autant plus déterminant que les dernières prévisions donnent une route quasiment en ligne directe pour rejoindre Horta, une fois de l’autre côté de la dorsale.
Ne pas se louper, car cette fois-ci, il n’y aura peut-être pas de sessions de rattrapage. Après le franchissement de la dorsale, les prévisions météo tablent sur un régime de sud-ouest à sud qui permettrait de rejoindre l’île de Faial sur un seul bord. Cela risque même d’être un peu musclé et tous les solitaires savent que seule la bonne forme physique et la capacité d’être avec la bonne toile pourront faire la différence dans les derniers trois cents milles.
Après six jours de course, les solitaires sont forcément en butte avec quelques petits soucis techniques, le plus souvent sans gravité, mais qui pourraient jouer leur rôle dans le final. Xavier Macaire (Chemins d’Océans), aux prises avec des soucis informatiques ne reçoit plus ses mails et doit composer avec un bulletin succinct émis par SMS. Sophie Faguet (Région Normandie) a quelques soucis d’alternateurs, de même qu’Anthony Marchand (Ovimpex – Secours Populaire) qui, se surcroît a dû bricoler un hale-bas de secours. Mais rien d’irrémédiable pour Anthony qui possède une longue expérience en matière de préparation de bateaux. Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) a dû, quant à lui, monter en tête de mât pour enlever un des brins de laine qui servait à ferler son spi et qui s’était enroulé autour de sa girouette. Privé de navigation sous pilote en mode vent depuis quelques jours, le skipper havrais a trouvé le bon créneau pour se hisser et résoudre le problème. Un battement d’aile de papillon peut avoir des conséquences inattendues.
3 groupes se sont formés : Le groupe emmené par le trio Nicolas Lunven (Generali), Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance), Anthony Marchand (Ovimpex – Secours Populaire), rejoint progressivement dans cette option par ceux qui ont tenté sans grand succès la route du nord. Pour ce groupe, le danger pourrait venir des trois hommes du sud, Gildas Morvan (Cercle Vert), Xavier Macaire (Chemins d’Océans) et Corentin Douguet (Sofinther – Un Maillot pour la Vie). Ces trois-là accusaient un léger retard au passage du way-point de Sao Vincente qu’ils ont déjà bien comblé… à suivre donc.

Trêve de bavardage
Pour l’heure, les solitaires du groupe de tête se montrent peu prolixe : comme au poker, on n’a pas trop envie d’abattre ses cartes trop tôt. Certains sont persuadés de posséder un full aux as, mais qui sait si le camp d’en face ne dispose pas d’un carré. Dans ces conditions, la discrétion est la meilleure des défenses psychologiques.
Derrière le premier peloton, tout le monde n’est pas forcément logé à la même enseigne. Si Martin Le Pape (Bellocq Paysages) a trouvé un deuxième souffle en attaquant toute la nuit dernière et en revenant à un souffle des leaders, d’autres peinent à forcer le rythme. Soit par fatigue, à l’instar d’un Pierre Quiroga (Skipper Espoir CEM) qui reconnaît avoir grillé quelques cartouches dans sa descente le long du Portugal, soit par calcul telle Sophie Faguet (Région Normandie) qui attend de voir la trajectoire de Gaston pour afficher des choix météorologiques tranchés, certains concurrents du deuxième groupe sont ainsi tentés de temporiser, d’autant que la chaleur commence à peser sur les organismes dans la journée. Dans ces conditions, les hommes d’expérience ont de nouveau un petit avantage : apprendre à gérer son sommeil, son alimentation, savoir aller vite dans la durée ne s’improvise pas.

Ils ont dit :
Martin Le Pape (Bellocq Paysages) : “Je peux vous dire que j’ai mis du charbon cette nuit pour rattraper mes petits camarades. Sous spi bien serré, sur la tranche, le bateau ricochait sur l’eau, c’était sportif… une fois n’est pas coutume sur cette Douarnenez Horta Solo. J’avais ma frontale sur la tête, il faisait chaud par nuit noire. J’étais en permanence sur mes polaires de vitesse pour être à 100%. J’envoyais du charbon dans la locomotive, c’était drôle mais pas très reposant. Enfin petite satisfaction ce matin en constatant que j’étais dans les plus rapides de la flotte. Ah les options, pour changer… J’ai l’impression de revivre une Transat. Alors Nord ou Sud ? La dorsale va faire office de juge de paix. En terme de météo, c’est très agréable, il commence à faire chaud. Short T Shirt la nuit. Vous avez compris, on n’est pas les plus malheureux. On a quand même bien de la chance d’être là.”
Charlie DALIN (Skipper Macif 2015) : “Tout va bien ce matin premier septembre, beau lever de soleil au largue sous spi sur une mer bien plus calme que ces derniers jours, petit clapot sur longue houle. Les nuits sans lune nous offrent des beaux ciels étoilés. Il fait très chaud ce midi! On ne doit pas être loin du zenith et ça tape.”

Théo Moussion (#Théoenfigaro) : ” Hier était une bonne journée, pas de casse et une bonne trajectoire m’ont amené à passer le point C (second point de passage obligé pour eviter gaston ). Cette nuit j’ai été cueilli à froid par je ne sais quoi, j’ai passé presque la nuit entière dans un vent entre 27 et 30 noeuds alors que les previsions donnaient 17 noeuds. Bref une nuit tres inconfortable, mais qui m’a permis d’avancer tout de même vers la porte 2. Cette porte est dans le sud de Santa Maria … Belle destination mais qui est encore a 444 miles ! Puis ce sera route directe vers Horta ! Hâte d’y être ! Autre nouveauté : aujourd’hui il a fait jusqu’à 30° dans le bateau quand je mettais en charge les batteries. Il faut s’hydrater qu’ils disent alors je le fais. Je grignote un peu dans mes réserves … le saucisson Henaff d’hier a été un pur délice. Aujourd’hui, c’était maquereaux à la moutarde, ça change des lyophilisés … Je teste le pain de mer de la boulangerie de Tréboul qui est fantastique avec les maquereaux… slurp !”

Classement à 17h (TU+2)
1 Nicolas Lunven (Generali) à 511 milles de l’arrivée
2 Sébastien Simon (Bretagne CMB Performance) à 1 mille
3 Anthony Marchand (Ovimpex – Secours Populaire) à 2 milles
4 Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) à 2 milles
5 Xavier Macaire (Chemins d’Océans) à 10 milles

- Publicité -

Act5 pour les Extreme Sailing Series

The Extreme Sailing Series 2016. Act 5. St Petersburg. Russia. The foiling GC32 catamarans shown here in action on day 1of racing on the River Neva. (Photo by Lloyd Images)

L’act 5 des Extreme Sailing Series a débuté en Russie à Saint-Pétersbourg après celui d’Hambourg il y a un mois. Les GC32 se sont affrontés sur le fleuve Neva dans une brise de 9 à 12 nœuds.
C’est l’équipage Danois de SAP Extreme Sailing Team qui a remporté cette première journée. Gram-Hansen, co-skipper de la SAP Extreme Sailing Team, a déclaré : « Quelle journée formidable pour nous! Nous avons vraiment bien navigué, on a poussé un peu dans les départs, fait quelques bons retours et on a fait de belles manœuvres à bord.
« Il y a eu quelques bonnes rafales qui ont balayé le parcours et bien qu’elles n’étaient pas super puissantes, il fallait être prudent, car la marge de manœuvre était très limitée.
« J’ai vu qu’il y avait eu quelques chavirages possibles, mais nous avons eu une plutôt bonne journée dans son ensemble. Si tu peux éviter les autres, tu peux éviter bien des ennuis et des risques, et je pense que nous avons été assez chanceux de ce côté-là aujourd’hui. Nous sommes bien contents mais la route est encore longue. »

Au classement de ce jour, les leaders des Extreme Sailing Series, Oman Air finissent cette première journée de l’Act 5 en troisième position après trois podiums et ce, malgré des dégâts mineurs sur leur safran dûs à une collision avec une bouée en métal sur la rivière.
Diogo Cayolla de l’équipage Sail Portugal – Visit Madeira a eu bien du mal à apprivoiser son GC32 dans les conditions compliquées de la rivière Neva.
L’équipage dont c’était la première course sur le circuit des Extreme Sailing Series cette année, a malgré tout engendré d’impressionnants résultats dont deux secondes places et une troisième place, terminant la journée en quatrième position au classement général. Il s’en est pourtant fallu de peu à plusieurs reprises quand ils se sont fait piéger par les rafales qui ont balayé le stade nautique.
« C’était très difficile sur le plan d’eau aujourd’hui, » a déclaré Diogo Cayolla. « Nous savions que les courses seraient difficiles, et nous avons vécu quelques situations hasardeuses en raison des rafales. Heureusement nous avons réussi à ne pas faire de dégâts ni à notre bateau ni à notre équipage, et au final; nous avons plutôt bien navigué.
« Nous avons fait quelques podiums ce qui n’est pas mal du tout, mais si les conditions sont les mêmes demain, nous devons être préparés. »
Red Bull Sailing Team de Roman Hagara a terminé cinquième après des résultats irréguliers et malgré un bon départ sur la première manche. Gazprom Team Russia doit se contenter de la sixième place au général, avec un seul point d’avance sur Land Rover BAR Academy.
La compétition reprend demain à 14h00 heures locales et les prévisions météo annoncent des conditions similaires à celles d’aujourd’hui.

Classement / Équipe / Points
1er SAP Extreme Sailing Team (DEN) Jes Gram-Hansen, Rasmus Køstner, Mads Emil Stephensen, Pierluigi De Felice, Renato Conde 71 points.
2ème Alinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Nils Frei, Yves Detrey 70 points.
3ème Oman Air (OMA) Morgan Larson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 69 points.
4ème Sail Portugal – Visit Madeira (POR) Diogo Cayolla, Frederico Melo, Nuno Barreto, Luís Brito, João Matos Rosa 62 points.
5ème Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Hans Peter Steinacher, Stewart Dodson, Adam Piggott, Jérémy Bachelin 60 points.
6ème Gazprom Team Russia (RUS) Phil Robertson, Will Tiller, Shane Diviney, Alexsey Kulakov, Victor Serezhkin 55 points.
7ème Land Rover BAR Academy (GBR) Neil Hunter, Chris Taylor, Will Alloway, Sam Batten, Rob Bunce 54 points.

- Publicité -

Belle première pour la Foiling Bay à la Baule

La première édition de la Foiling Bay sur Flying Phantom aura été un succès. C’est l’équipage Tim Mourniac et Tom Laperche qui s’impose après 4 jours de compétition dans la baie du Pouliguen – La Baule – Pornichet. Avec l’implication du Yacht Club de la Baule et des deux autres clubs de la baie et l’APCC, le club nautique de la ville de Nantes, la Baule se dote d’un très bel événement qui devrait prendre date dans le calendrier nautique.

Cette première édition était un test réussi pour les prochains événements de la Flying League dont le calendrier se met en place sous la houlette de l’association de Classe des propriétaires de Flying Phantom.

Pour une première il n’en fallait guère plus pour satisfaire les organisateurs de la Foiling Bay et les compétiteurs inscrits à cette nouvelle épreuve. Durant 4 jours de régates avec 3 types de manches différentes, des parcours techniques au raid côtier en passant par le « Kings of the Bay », les 8 équipages en lice ont tout donné pour décrocher le Trophée.
Avec 21 points Tim Mourniac et Tom Laperche remportent le titre devant Thomas Normand et Antoine Joubert. A égalité de points mais avec moins de victoires au compteur, l’équipage composé de Robin Follin et Sandro Lavan monte quant à lui sur la troisième marche du podium.

FOILING BAY – DAY 4 from TIGER Productions on Vimeo.

Si les conditions estivales n’ont pas généré autant de vent qu’escompté, la parfaite organisation du comité de course et des bénévoles sur l’eau et à terre a permis d’offrir tous les jours un magnifique spectacle et notamment lors du Derby de la baie, un parcours côtier avalé à très grandes vitesse par des marins qui ont flirté avec les 30 nœuds. Du côté de l’épreuve « King Of The Bay », un format de course qui a fait l’unanimité chez les participants (Match Racing + run de vitesse), Solidaires en Peloton, mené par Benjamin Lamotte et David Fenouillère a été sacré roi de la baie.

Laure Caucanas, organisatrice de la Foiling Bay, se dit pleinement satisfaite de cet événement et fait le bilan de cette première édition. « Nous sommes vraiment ravis du succès rencontré aussi bien à terre que par les marins. La Foiling Bay est lancée et je suis persuadée que nous avons trouvé le bon format. Nous nous étions fixés deux objectifs, le premier sportif et l’autre plus axé sur la convivialité et l’accueil. D’un point de vue sportif, le retour plus que positif des marins et la meilleure garantie du succès d’une épreuve. Nous avions voulu mettre en place différents programmes afin d’offrir aux équipages l’opportunité de naviguer différemment, avec par exemple le Kings of The Bay. Je crois que nous avons vraiment trouvé le bon axe étant donné les retours que nous avons eu. La présence d’Anne Malledant qui travaille sur le circuit des GC32 a été un grand plus pour la gestion des manches. Concernant l’accueil et la convivialité, les retours sont aussi excellents et le travail du Yacht Club de la Baule a été merveilleux, tout comme l’implication des deux autres clubs de la baie, le club nautique de la ville de Nantes. Ce premier événement de la Foiling Bay qui est entré dans la grande famille des Derbys de la Baule est bien lancé pour devenir une grande classique ».

Un événement qui semble donc sur les rails du succès et qui s’intègre parfaitement dans l’esprit des courses de la baie. Rendez-vous en 2017 pour une deuxième édition…

Foiling Bay

Classement général de la Foiling Bay

1 – Tim mourniac, Tom Laperche, 21 points
2 – Thomas Normand, Antoine Joubert, 25 points
3 – Robin Follin, Sandro Laca, 25 points
4 – Frédéric Duthil, Pierre-Yves Durand, 30 points,
5 – Jolann Neiras, Antoine Rucard, 32 points
6 – Benjamin Lamotte, David Fenouillère, 39 points
7 – Charles et Maxime Hainneville, 44 points
8 – Sébastien Rogues et Jean Baptiste Gellee, 60 points

- Publicité -

Beau plateau sur la Normandy Channel Race

Les Class40 se préparent pour leur rendez-vous de l’année sur la Manche pour la Normandy Channel Race qui partira le 11 septembre prochain pour sa 7ème édition. Avec une trentaine de bateaux et deux marins à bord, le plateau s’annonce relevé.

L’allemand Jorg Riechers (Matouba), vainqueur en 2013, accompagné cette année d’un certain Robert Stanjek au palmarès Olympique long comme un jour sans vent. Nicolas Troussel se devait de défendre son titre glané l’an passé à bord de Crédit Mutuel Bretagne Elite. C’est Jean Galfione qui l’accueillera la semaine prochaine à bord de son ancien bateau, le plan Humphrey de 2013 devenu Serenis Consulting. On le répète à l’envie, les favoris sont pléthore au sein d’une flotte record de près de 30 voiliers. On citera sans se risquer au moindre pronostique les leaders d’une classe qui dispose depuis quelques années de son propre championnat. A l’issue des deux grandes confrontations de la saison, c’est le malouin Thibaut Vauchel- Camus (Solidaire en peloton – ARSEP) qui capitalise sur ses bons résultats de l’année. Un bon classement en Normandie lui assurerait le titre de Champion de la classe. Associé à Fred Duthill, il sera incontestablement l’un des hommes à surveiller. Ses dauphins provisoires sont deux Espagnols, aux commandes d’un plan Bottin souvent irrésistible, Talès II. Les sociétaires du Réal Club de Santander Pablo Santurde et Fidel Turienzo ont fait étalage de leur talent lors de la Transat Québec-Saint Malo. S’ils redoutent la Manche, ils disposent incontestablement des armes pour jouer les premiers rôles. Preuve de la grande internationalité de cette classe, la présence parmi cette revue des favoris d’un équipage Britannico-Français particulièrement huppé. Phil Sharp, vainqueur de la Route du Rhum en 2006, fait un retour tonitruant en Class40 avec son Mach40 Imerys. Il sera associé à Sam Manuard, navigateur et architecte de génie.

Nouveaux bateaux
Reflet du dynamisme de la classe, pas moins de 7 bateaux en lice ont été lancés au cours des 20 derniers mois. Ils présentent tous les caractéristiques de puissance à toutes les allures typiques des voiliers dits « de la troisième génération » de Class40. Tous attendent de cette Normandy Channel race révélation ou confirmation, à l’image du V and B du malouin Maxime Sorel (associé à Hugo Dalhenne) en quête d’affirmation de ses formidables potentiels. S’il bat désormais pavillon norvégien, Solo 2 n’est autre que le Tizh40 que Yannick Bestaven a brillamment mené à la victoire dans la dernière Transat Jacques Vabre. Aux mains de Rune Aasberg et Simen Lovgren, il sera à n’en point douter à la bagarre avec les meilleurs tout au long des 1 000 milles du parcours. Deux autres équipages Normands avancent un peu dans l’inconnu à la découverte de leurs toutes nouvelles montures ; les numéros 147 et 148 de la Classe, attribués respectivement à Campagne de France au duo Mabire – Merron, et Cap des Palmes aux redoutables Brieuc Maisonneuve – Fabien Delahaye, affichent peu de milles au compteur. Leurs skippers, grands habitués de la Normandy Channel race sauront vite trouver la manette des gaz et appuyer sur l’accélérateur à point nommé.

Les femmes aussi !
Elles seront quatre au départ, skipper ou co-skipper de leur machine. Isabelle Joschke (Generali-Horizon Mixité) s’est passée de temps d’adaptation à la Classe, fraichement émoulue de ses saisons en Figaro. Elle vient d’animer The Transat et Québec-Saint Malo de la plus belle des manières. Elle a choisi un des piliers de la Classe, le très éclectique Pierre Brasseur pour l’épauler dans sa volonté de terminer de la plus belle des manières une saison déjà marquée du sceau du succès. Skipper elle aussi de son propre projet, Catherine Pourre, associée au marin à tout bien faire, Antoine Carpentier, dispose en Earendil d’un voilier de la dernière génération aux époustouflantes performances. Elle vient elle aussi pour s’assurer qu’une femme peut monter sur le podium de la Normandy Channel race. Un podium que la Britannique Miranda Merron connait déjà, après ses accessits de 2012 et 2013 en duo avec Halvard Mabire sur Campagne de France. L’anglaise connait la course et jouera, pour sa 4ème participation, en son jardin Anglo-Normand. Issue comme Isabelle de la Classe Figaro, Claire Pruvost est une figure de la voile Normande. Son association avec un Louis Duc survolté cette année fera oublier l’âge vénérable de leur Carac, plan Lombard lancé en 2008.

Compétition pour tous
Présents au départ sans les moindres complexes, plusieurs unités issues de la première génération des Class40 vont jouer, comme ils l’ont fait tout au long de la saison océanique, la carte de leur fiabilité et de leur régularité. Lancés avant 2010, à l’instar de Grizzly Barber shop au duo Robin Marais- Cedric de Kervenoael, plan Philippot de 2007, ou Groupe Setin au Rouennais Manu Cousin (associé à Rémi Auburn), plan Rogers de 2007, ces voiliers moins performants aux allures de reaching, travers au vent, vont trouver tout au long du parcours compliqué de la Normandy Channel race, matière à tirer leur épingle du jeu, tant les effets de côtes et de courants peuvent en permanence remettre les compteurs de la course à zéro.

Les atouts de la réussite
Un parcours hauturier de 1 000 milles, riche d’une extraordinaire variété de paysages, un plateau relevé fort d’une trentaine d’unités, des marins d’expérience issus de tous les horizons de la course au large ou régatière, les meilleures femmes marins du moment, des ténors internationaux issus de 9 nations… la Normandy Channel race 7ème du nom s’annonce rien moins que palpitante.

Ils ont dit :
Isabelle Joschke : Generali-Horizon Mixité : avec Alain Gautier !
« Je viens tout juste de reprendre contact avec mon Class40 Generali Horizon Mixité que nous avons remis à l’eau hier. Je vais disputer la Normandy Channel race pour la première fois, avec Alain Gautier, car Pierre Brasseur, initialement pressenti, vient de subir une opération au genou. Je suis ravie de cette première participation, à de nombreux titres ; d’abord parce que ce parcours est génial. Il me rappelle les étapes de la Solitaire du Figaro, en un peu plus long. Je serai accompagné d’Alain Gautier, et c’est là encore un vrai bonheur. Nous nous sommes parfaitement entendu lors de la Québec Saint Malo. Nous partons pour nous faire plaisir, conscient que la concurrence est phénoménale cette année. Ce sera une course très difficile, avec énormément de manoeuvres. »

Yannick Bestaven – 2nd en 2015 sur Le Conservateur
« Je félicite Manfred et ses partenaires Normands d’avoir persisté dans leurs convictions d’organiser cette belle épreuve. Il s’agit d’une course très riche en rebondissements, très intéressante à disputer. Le plateau y est toujours très relevé, particulièrement cette année avec beaucoup de vainqueurs potentiels. »

30 engagés, 9 Nationalités
Ligne de départ en rade de Caen – parcours en rade de Caen.
Bouée Ouest Saint-Marcouf à laisser à tribord
Ile de Wight (Royaume-Uni) à laisser à bâbord
Tuskar Rock (Irlande) à laisser à bâbord
Fastnet Rock (Irlande) à laisser à bâbord
Ile de Guernesey à laisser à bâbord
Ligne d’arrivée devant Ouistreham

Palmarès :
2010 : Thomas Ruyant – Tanguy Leglatin – Destination Dunkerque
2011 : Tanguy Delamotte – Sébastien Audigane – Initiative Coeur
2012 : Ned Collier Wakefield – Sam Goodchild – Concise II
2013 : Joerg Riechers – Pierre Brasseur – Mare
2014 : Sébastien Rogues – Bertrand Castelnérac – GDF Suez
2015 : Nicolas Troussel – Félix Pruvot – Bretagne Crédit Mutuel Elite

Les engagés :
CAMPAGNE DE FRANCE
GBR147
Miranda Merron GBR
Halvard Mabire FRA
PALANAD 2
FRA 43
Antoine Magre FRA
Jean Philippe Saliou FRA

AXAR
85
Patrick Losq FRA
Thomas Guichard FRA
SENSATION CLASS 40
FRA140
Marc Lepesqueux FRA
Laurent Pellecuer FRA
SOLIDAIRES EN PELOTON ARSEP
FRA137
Thibaut Vauchel Camus FRA
Victorien Erussard FRA
DISSENTERS
FRA91
David Vanek FRA
Alexandre Brossolet FRA
MASAI
109
Ben Korner NL
KJ Sollie NL
SERENIS CONSULTING
125
Jean Galfione FRA
Nicolas Troussel FRA
CARAC
FRA65
Louis Duc FRA
Claire Pruvot FRA
V and B
144
Maxime Sorel FRA
Hugo Dhallenne FRA

TALES II
ESP 123
Pablo Santurde del Arco ESP
Fidel Turienzo ESP
SOLO 2
NOR142
Rune Aasberg NOR
Simen Løvgren NOR
LE SIMPLE VE
FRA 50
Bertrand Lemee FRA
Philippe Magliulo FRA
REGION NORMANDIE – FRANCE LYMPHOME ESPOIR
135
Nicolas Jossier FRA
Calliste Antoine FRA
GROUPE SETIN
FRA 30
Manuel Cousin FRA
Rémi Aubrun FRA
TEAM WORK
FRA 115
Bertrand Delesne FRA
Niels Palmieri SUI
COLOMBRE XL
101
Massimo Juris IT
Pietro Luciani IT
GENERALI HORIZON MIXITE
131
Isabelle Joschke FRA – GER
Alain Gautier FRA

EÄRENDIL
FRA145
Catherine Pourre FRA
Antoine Carpentier FRA
CAP DES PALMES
Fra148
Brieuc Maisonneuve FRA
Fabien Delahaye FRA
IMERYS
GBR 130
Phil Sharp GBR
Sam Manuard FRA
TERANGA
133
Emmanuel Hamez
Bernard Mallaret
ESPRIT SCOUT
FRA 81
Marc Dubos FRA
Jean-Luc Schoch FRA
SAINT QUAY PORTRIEUX PORT D’ARMOR
FRA 103
Jean-Marie Loirat FRA
Stephane Letertre FRA
DESTINATION GRANVILLE TERRE ET MER
FRA 124
Eric Varin FRA
Jules Briand FRA
GRIZZLY BARBER SHOP
61
Robin Marais FRA
cedric de Kervenoael FRA
ESPOIR-MOUSTACHE SOLIDAIRE
98
Valentin Lemarchand FRA
Thibault Hector FRA
MATOUBA
FRA 79
Jörg Riechers GER
Robert Stanjek GER
MOONPALACE
NED 141
Roeland Franssens NED
Michel Kleinjans BE

- Publicité -

La One Ton Cup de retour

La One Ton Cup, courue pour la dernière fois en 2002 se déroulera à Cowes du 16 au 18 septembre prochain. L’organisation de la One Ton Cup a été rendue possible grâce à l’accord du Cercle de la Voile de Paris, propriétaire de la Coupe, l’aide de Hamble Yacht Services qui sera le partenaire officiel, et le Royal Southern Yacht Club à Cowes en Angleterre qui accueillera l’événement.

La One Ton Cup est une coupe chargée d’histoire. Créée par le Cercle de la Voile de Paris, le trophée a été dessiné en 1897 par le joaillier Robert Linzeler et réalisé par Bratiau en 1898. Il est en argent massif, pèse 10 kg et mesure 57 cm de haut et 81 cm de large, y compris les anses. Il est considéré comme un chef d’oeuvre de l’Art Nouveau.
La « Coupe Internationale du Cercle de la Voile de Paris », son nom d’origine, fut courue dès 1899 sur des dériveurs de un tonneau, selon la jauge française Godinet de 1892. La Coupe a ensuite été disputée entre 1907 et 1962 par la série internationale des 6 Mètre JI, puis adoptée en 1965 par la Royal Ocean Racing Club (le RORC), et enfin par la classe des IC45 à partir de 1999.

Les vainqueurs de la Coupe comptent de nombreuses légendes de notre sport telles Syd Fischer, Harold Cudmore, Henrik Soderlund, le Roi Harald V de Norvège, Paul Cayard ou Russell Coutts.

14 voiliers de course très performants en carbone, légers et spectaculaires, de la classe FAST40+ sont attendus pour courir cette One Ton Cup. Les bateaux inscrits à ce jour sont anglais, allemand, irlandais, écossais, sud-africain et américain. Il n’y aura aucun bateau français.
Seuls cinq membres de l’équipage peuvent être des professionnels. Dix courses sont programmées sur trois jours, avec un classement final comptant double pour le championnat annuel 2016 des FAST40+. Les régates seront un mix de bords de près et de vent arrière, et de courses autour de bouées courues dans les eaux du Solent, chacune d’entre elles durant entre 60 et 90 minutes.
Le gagnant recevra la One Ton Cup et sera couronné Champion National de la Classe FAST40+.

« Dans ma jeunesse, la One Ton Cup était la Coupe à gagner. La voir aujourd’hui fait ressurgir tous ces souvenirs de régates de mon adolescence. » Bertie Bicket de Hamble Yacht Services et navigateur sur Pace, le voilier de Johnny Vincent.

« C’est juste fantastique d’avoir ce trophée prestigieux au club. Nous accueillons avec plaisir la classe des FAST40+ pour cette régate. Plusieurs propriétaires et leurs familles sont déjà membres du club mais nous souhaitons la bienvenue à tous les propriétaires et leur équipage pour cette One Ton Cup. Cela promet d’être un très bel événement et tout le monde au club l’attend avec impatience. » Chris Mansfield, Président du Royal Southern Yacht Club.

onetone onetonecup

« La One Ton Cup est avant tout le plus gros événement de l’année pour la classe des FAST40+. Les points compteront double pour le circuit annuel, car c’est l’un des plus prestigieux trophées du monde nautique et tout le monde veut le gagner. » Robert Greenhalgh Président de la classe FAST40+ et tacticien sur Invictus, le voilier de Sir Keith Mills.

« J’ai gagné la Quarter Ton Cup, la Half Ton Cup et j’ai concouru deux fois pour la One Ton Cup, en navigant sur Indulgence. Donc oui, je voudrais la gagner.” Peter Morton, propriétaire & barreur de Girls on Film.

- Publicité -

Pieter Heerema se prépare

C’est un énorme challenge personnel auquel se prépare Pieter Heerema. A bord de No Way Back, un foiler de dernière génération, Le marin néerlandais est parti parfaire sa préparation jusqu’en Islande. Après avoir bouclé deux transatlantiques en solitaire au printemps dernier, Pieter Heerema effectue actuellement une troisième longue navigation au large. Grâce à cet aller-retour entre la France et l’Islande, le skipper néerlandais poursuit la prise en main de No Way Back, l’IMOCA avec lequel il prendra le départ de son premier Vendée Globe le 6 novembre prochain.

Très expérimenté en équipage mais beaucoup moins en solitaire au large, Pieter Heerema s’est lancé un immense défi personnel en décidant de participer au prochain Vendée Globe, qui plus est à la barre d’un IMOCA 60’ flambant neuf, truffé de technologies et donc complexe à mener par un homme seul. Le marin néerlandais a construit méthodiquement son projet, sans brûler les étapes et en sachant s’entourer de spécialistes pour prendre en main sa machine. Au printemps dernier, il a bouclé à son bord deux transatlantiques en solitaire, la Calero Solo Transat (entre Lanzarote et Newport) puis la New York/Vendée (Les Sables d’Olonne).

« Pieter commence à être bien prêt »
A l’issue de ces deux courses, No Way Back est entré en chantier à Lorient. « Tout a été démonté et vérifié sur le bateau. Nous n’avons pas effectué de modifications majeures mais de nombreuses petites améliorations pour faciliter la vie de Pieter durant le Vendée Globe. Des renforts ont également été ajoutés au niveau des foils pour gagner en fiabilité », explique Antoine Mermod, team manager du projet.

Lorient, cap sur l’Islande, pour une nouvelle navigation offshore ayant pour but de valider les différentes optimisations et les systèmes embarqués (comme le chauffage ou le dessalinisateur). « Pieter manque encore d’expérience en solitaire. Il lui fallait donc une autre grosse expérience avant le tour du monde », ajoute Antoine Mermod. « En partant longtemps seul au large, Pieter se met dans les conditions du Vendée Globe. Nous considérons que cela est plus judicieux que des sorties à la journée. L’Islande est une destination intéressante d’un point de vue météo. Il fait froid, les conditions sont assez compliquées. Pour l’anecdote, aucun IMOCA 60’ n’est allé aussi Nord à ma connaissance. » Pieter Heerema devrait être de retour à son port d’attache de la Trinité-sur-Mer en début de semaine prochaine. « Il a beaucoup appris depuis le lancement du projet. Il continue à progresser et il commence à être bien prêt », assure Antoine Mermod.

Olivier Bourbon / M&M

- Publicité -
- Publicité -