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Opération Profurl

Pour les prochaines navigations, Profurl a pensé aux plaisanciers et leur rembourse jusqu’à 800* euros pour l’achat d’un enrouleur manuel ou d’un emmagasineur NEX, SPINEX neuf. Cette opération est valable du 15 avril au 15 juin 2017 inclus. Elle est valable uniquement en France métropolitaine et Corse et chez tous les revendeurs participant à l’opération. Pour se faire rembourser , c’est très simple. Après l’achat de l’enrouleur ou de l’emmagasineur Profurl auprès d’un revendeur, le dossier doit être constitué et comprendre impérativement le bulletin de participation (disponible chez le revendeur ou téléchargeable sur le site www.profurl.com) et la facture éditée au nom de l’acheteur. Ce dossier doit être envoyé à l’adresse indiquée sur le bon de participation.

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La LBSM, une belle course de préparation

@ Breshi-photo

Ils étaient 60 à prendre le départ de la Lorient Bretagne Sud Mini. Une belle course de préparation à la Mini Transat et pour jauger la concurrence.  Les conditions ont été estivales et assez tactique.

La flotte a navigué groupée sur la totalité du parcours sur laquelle le vent instable en force et changeant en direction aura été un allié pour certains, se transformant en ennemi pour d’autres. Ne rien lâcher, jamais : c’était dur on ne savait jamais d’où ça allait revenir confie Clarisse Crémer. Tous ont connu des hauts, des bas ; La course a été ponctuée de réussites : on entend parler, au PC course, de remontées d’anthologies, autant que de descentes ratées. Personne n’a été épargné “mais c’est ce qui nous plait aussi” : le match a donc été total.

Il fallait des vainqueurs à cette foire d’empoigne et l’expérience a parlé : Ian Lipinski secondé par Sébastien Picault s’impose en proto. Je commence à très bien connaître mon bateau, explique Ian Lipinski qui avait déjà dominé la saison 2016… mais on a été dessus tout le temps renchérit Sébastien. Ils ne diront rien de leur arme magique une voile : un genaker sûrement, qui pourrait entrer dans la légende, celle qu’on se raconte le soir autour du feu sans que personne ne soit vraiment sûr qu’elle ait existé ; ou celle de la course au large tant le 865 Griffon.fr domine ses concurrents.

Ian Lipinski : « Nous avons pris un très très mauvais départ. Pour une fois, les conditions n’étaient pas plus favorables à Griffon.fr.  On a eu de la réussite bien-sûr mais nous avons aussi tenté des petits trucs qui nous ont permis de nous replacer dans la flotte. Et puis, nous avons eu de  la réussite : une risée qui nous permet vraiment à Quiberon de “creuser” l’écart. Le 865 prends alors définitivement la tête de la course avec 2 milles d’avance. Pendant la descente sous spi sur Groix, on surveillait en permanence nos concurrents. Le vent est tombé et on a fait le choix de repartir au large. Les autres sont passés mieux que nous, plus au Nord. En perdant nos concurrents de vue, on avait peur que l’option Nord ait été meilleure. Ça s’est joué à pas grand-chose finalement, le vent est rentré au Sud Ouest. On a pu vraiment creuser un écart. Le vent était plus établit sur le retour.

Pourtant les suivants n’auront pas démérité. Associé à Erwan Le Méné, “sérieux” client pour la Mini-Transat, Frédéric Denis, ancien vainqueur de la dite Transat, ne manque pas d’expérience. Auteurs d’une superbe départ, les 2 compères n’ont rien pu faire face à leur adversaire et termine sur la deuxième marche du podium. Vincent Busnel disputait avec Laurent Mermod sa première course sur son 621 un plan Finot particulièrement adapté à ce petit temps. Heureux de cette performance, Vincent espère surtout pouvoir poursuivre sa saison et participer à la Mini-Transat ; J’espère que cette belle performance va m’ouvrir quelques portes. ; Comme beaucoup de concurrents Vincent cherche des partenaires pour l’accompagner sur la suite de son aventure.

Coté Série la bataille a été rude. Les bateaux sont identiques et comme en Figaro, la monotypie récompense ou sanctionne chacune des actions de navigation. Dans cette catégorie, le classement a évolué tout au long des 100 milles et les pogos 3 (derniers nés des bateaux de série) trustent le podium.

Erwan Le Draoulec accompagné de son entraîneur Tanguy Leglatin s’impose finalement sur Emile Henry, 895.
Pierre Chedeville et Paul Cloarec sur Blue Orange Game 887 ont connu comme tous les affres du petit temps et se félicitaient d’avoir bien navigué sur la deuxième moitié du parcours. Enfin, Germain Kerlévéo et Fred Duthil complètent le podium des séries, ravis eux-aussi d’avoir participé à cette nouvelle édition de la LorientBSM et d’avoir livré une si belle bataille.

Les arrivées se sont égrenées au cours de la journée et tous les concurrents devraient avoir rejoint le port de Lorient La Base en fin de journée.
Les discussions vont bon train autour de la fameuse bière qui scelle définitivement cette quatrième édition de la Lorient Bretagne Sud Mini.

Classement provisoire avant jury
Proto
865 Ian Lipinski/ Sebastien Picault – Griffon.fr
800 Erwan Le Méné/ Frederic Denis – Canopus
621 Vincent Busnel/ Laurent Mermod – Déphéméride III

Séries
895 Erwan le draoulec/ Tanguy Leglatin – Emile Henry
887 Pierre Chedeville/Paul Cloarec – Blue Orange Game
913 germain Kerlévéo/Fred Duthil – Technique Voile

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Charlie Dalin le doublé sur la Solo Concarneau Trophée Guy Cotten 2017

Charlie Dalin, skipper Macif 2015, vainqueur de la Solo Concarneau 2017 -@ Alexis Courcoux

Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) s’impose à nouveau sur la 2è course Figaro de l’année. Qui l’arrêtera ? Il a remporté la 41e édition de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten ce samedi 8 avril devant Erwan Tabarly (Armor Lux) et Yann Eliès (Groupe Queguiner – Leucémie Espoir) qui semble avoir retrouvé sa vista. Le premier bizuth, Pierre Rhimbault (Team CMB Espoir) termine à la 17e place. Les 37 skippers engagés auront rencontré des conditions estivales mais variées sur les 270 milles nautiques du parcours. De l’avis de tous, cette 2eme épreuve du Championnat de France de Course au Large fut une belle réussite, que ce soit dans l’organisation, la météo ou encore la compétition. Vivement l’année prochaine !

Les impressions à l’arrivée de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten :
Hervé Gautier – Directeur de course : « Nous avons eu beaucoup de chance avec le temps ! Un anticyclone s’est installé sur la région, avec des conditions de Nord-Est de 8 à 15 nœuds, et quelques coups stratégiques à faire pour les concurrents, aves des influences thermiques qui ont généré un petit flux d’ouest dans l’après-midi hier. Il fallait être très attentif et c’est à ce moment-là que nous avons vu quelques leaders prendre l’avantage avant les Birvideaux. Après, ça a été une course de vitesse. Ceux qui connaissent bien le bateau et ses réglages ont pu faire la différence. La quasi-totalité des concurrents est arrivée sur la ligne en moins de deux heures. La dernière concurrente en course, Nathalie Criou, est attendue sur la ligne dans la soirée. »

Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) – 1er
« La saison 2017 commence bien ! 2 courses, 2 victoires ! Celle-là était plus difficile car je ne suis pas très bien parti. J’étais bien sur la ligne de départ, mais j’avais 2 bateaux à mon vent qui étaient en tribord amure alors que je voulais abattre sur Beg Meil…. Je me suis retrouvé un peu bloqué, et pas du tout maître de ma trajectoire. J’ai décidé de rester haut, sur mon bord rapprochant et cela m’a permis de revenir un peu sur la flotte. Ensuite, j’ai trouvé la bonne trajectoire pour rejoindre les Birvideaux. J’ai certainement eu un peu de réussite mais je me sentais bien avec les conditions et ça s’est bien passé. On arrive très groupés aux Birvideaux avec Yann, Adrien et Erwan. J’avais une bonne vitesse sous spi et j’ai réussi à les doubler en vitesse pure. C’est une bonne nouvelle. En revanche, je n’ai pas dû m’allonger plus de 5-10 minutes cette nuit, j’étais vraiment dessus pour revenir sur Erwan Tabarly ! On se rend compte que sur une étape de 24h, les opportunités sont moins nombreuses pour revenir et que le fait de bien partir est important. Ce n’est pas la même régate quand on est bloqué dans le paquet… »

Erwan Tabarly (Armor Lux) – 2ème :
C‘était ma première course de la saison, et j’avais vraiment hâte de régater. Il y a eu du jeu, de la tactique, un peu de vent, et de la pétole … Du coup, ça nous a bien occupés ! J’ai réussi des coups, j’en ai loupé quelques-uns, mais dans l’ensemble je suis content. Ce que je voulais, c’était être sûr d’être encore dans le coup, car on se pose toujours la question, et j’ai vu que c’était le cas, car j’ai navigué devant quasiment tout du long. J’ai pris un excellent départ, et j’ai passé la bouée de dégagement en tête, donc il y a eu pas mal de points positifs. Dans l’ensemble, je suis content du bateau et de mes voiles, ça avance bien. Maintenant, il faut réussir à aller encore plus vite, pour talonner Charlie, car il est plus rapide que tout le monde, il est un peu agaçant !

Yann Eliès (Groupe Queguiner – Leucémie Espoir) – 3ème
« J’avais dit qu’il fallait que je progresse après la Solo Normandie, donc c’est bien d’arriver à se rapprocher des premiers, surtout qu’avec 37 bateaux, on était proche du niveau de la Solitaire, c’était intéressant. Je suis content de ma vitesse, et même si ça n’est pas le cas tout le temps et qu’il me reste encore un peu à travailler, je vois ce qui va me permettre de progresser, donc globalement je suis super satisfait. Étonnamment, je manque encore de repères, notamment au portant, où j’ai tâtonné, et puis mentalement, je manque un peu d’engagement, mais je sais que ça va revenir progressivement jusqu’à la Solitaire. Bon, Charlie est encore devant, mais il mérite, car il navigue bien. Il est rapide, et il ne fait pas de grosse faute, bravo à lui ! Il va être dur à battre. Il n’y a pas que lui, mais pour l’instant, il réalise un sans-faute. Ça va être le sujet du moment, aller chercher Charlie de temps en temps, mais je pense qu’il y a moyen ! »

Nicolas Lunven (Generali) – 7ème
« On a eu de super conditions de navigation, variées au niveau du vent, et on n’a pas vu un nuage, ce qui est plutôt agréable ! Il s’est passé plein de choses en stratégie sur le plan d’eau donc c’était très intéressant, j’ai pris beaucoup de plaisir ! Pour le résultat, ça aurait pu être beaucoup mieux, car j’étais en tête avec un petit matelas d’avance, mais une petite pétole au large de l’Ile de Groix en a décidé autrement. Mais il n’y a pas de déception, car j’ai réussi à rester concentré et à me refixer des objectifs pour passer Alexis Loison, et revenir sur Benjamin Dutreux et Thierry Chabagny. Je suis également content de ma vitesse, car j’avais fait quelques modifications qui vont dans le bon sens. Bon, c’est encore Charlie qui gagne, ça va commencer à devenir agaçant, mais c’est sympa de pouvoir se battre à 37 comme on l’a fait sur cette épreuve. C’était une belle course !

Jérémie Beyou, 14ème
« J’ai pris un mauvais départ, et quand tu commences par un bord de près jusqu’à Penmarc’h avec 37 bateaux, et que tu es derrière d’entrée de jeu, c’est compliqué ! Après, j’ai navigué correctement, car j’ai réussi à revenir dans les 5 ou 6 premiers jusqu’à l’Ile de Groix où je n’ai pas fait les bons choix, et où j’ai perdu 10 places d’un coup ! Je manque encore un peu de repères, et je ne suis pas forcément au top physiquement, mais il y a quand même des choses positives. J’ai retrouvé l’envie d’être sur l’eau, le bateau va bien, et j’ai une bonne vitesse au près. Les 15 premiers naviguent super bien. C’est difficile de gagner une place, surtout quand tu as un an et demi de travail de retard, mais Yann arrive à tirer son épingle du jeu, donc ça n’est pas infaisable. Après, je sais qu’il est toujours très bon d’entrée de jeu, alors que moi, je suis plutôt un diesel… Du coup, je ne m’inquiète pas ! Je suis content d’avoir fait cette course, et j’ai rempli mon petit carnet de plein de choses à travailler ! »

Pierre Rhimbault, 17e et 1er bizuth
« L’objectif premier, c’était de terminer, et l’objectif avoué c’était de finir premier bizuth, donc c’est cool ! J’ai pris un super départ, avec un bon bord de près pour commencer, mais après j’ai enchaîné les petites bêtises, et j’ai été vraiment pas bien. Et puis finalement, j’ai eu l’occasion de me refaire donc c’est top ! J’ai appris plein de choses sur moi et sur le bateau, mais j’ai aussi plein de points d’interrogation. Sous voiles plates, ça va bien, mais quand je mets le spi, j’ai un déficit de vitesse que je n’arrive pas à expliquer. Il va falloir que j’en discute avec des gens plus expérimentés, pour régler ce point au plus vite. Pour le reste, il faut que je continue à travailler et à prendre ce qu’il y a à prendre ! »

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Oceanwings® : L’aile automatisée arisable et affalable

L’expérience de VPLP dans la Coupe lui permet aujourd’hui de proposer une véritable rupture technologique.VPLP Design a développé une aile à deux volets, affalable, arisable et entièrement automatisée. Une véritable rupture technologique pour une utilisation plus simple et plus responsable de la mer et des éléments.
VPLP Design s’est intéressé très tôt aux ailes rigides, puisque le cabinet a collaboré dès 2010 avec BMW Oracle, vainqueur de la 33ème America’s Cup. Un intérêt précoce, qui s’est poursuivi avec Team Hydros – Little America’s Cup 2013 – et la même année, Artemis Racing. « Cela nous a permis d’acquérir une véritable expertise en termes de conception en plus de la conviction de l’avenir de ce type de gréement sur d’autres navires », explique Marc Van Peteghem.

Si carènes et appendices ont connu des évolutions spectaculaires ces dernières années – comme l’a montré le dernier Vendée Globe – des changements bien moins radicaux ont affectés les gréements, alors même que l’efficacité aérodynamique des technologies d’ailes rigides n’est plus à prouver. Une raison fondamentale a limité leur développement : leur rigidité, justement ! Il leur manquait jusqu’ici la capacité de réduction de surface, autrement dit l’arisage et l’affalage, comme sur un gréement classique.

Avec Oceanwings®, VPLP Design ambitionne de proposer une solution simple pour franchir cet obstacle et démocratiser l’utilisation des ailes rigides. « Nous souhaitions proposer un système propulsif éolien sûr, simple et automatisable, raconte Marc Van Peteghem. Nous avons donc développé un concept de gréement affalable et arisable, basé sur l’aérodynamique des profils à éléments multiples de la Coupe. »

L’obtention d’un financement de l’ADEME a permis à VPLP Design de développer un prototype fonctionnel complet de 8 m d’envergure, d’en valider la faisabilité, de fiabiliser les systèmes et de boucler les relevés de navigation sur les modèles de prédictions de performance développés en interne.

Entièrement automatisé, autoporté et rotatif à 360°, ce gréement permet d’adapter l’incidence de l’aile quelle que soit l’allure du bateau pour une propulsion optimale tandis que le réglage de la cambrure et du vrillage permet de réguler la puissance. « Son efficacité, alliée à un contrôle optimal, permet, à déplacement équivalent, de réduire de près de moitié la surface de voilure des navires qui en seront équipés », précise Nicolas Sdez ingénieur en charge du projet. VPLP Design développe plusieurs concepts utilisant cette technologie brevetée, à l’instar de la gamme Komorebi et Komorebi 200’ ou du cargo EMC.

VPLP Design a cherché à quantifier les économies de carburant réalisées, Oceanwings® pouvant fonctionner en mode mixte avec une propulsion thermique traditionnelle, voire, encore plus avantageusement, avec une propulsion thermo-électrique. Le cabinet a ainsi co-développé une solution logicielle originale permettant de prédire statistiquement les économies réalisées sur des trajets optimisés. Selon les routes et les navires, ces réductions vont de 18 à 42 %. « Ces chiffres prennent toute leur importance quand on sait que 90 % du commerce mondial transite par la mer, qu’il est responsable de 5 % des émissions de gaz à effet de serre et de bien plus encore de particules fines, et qu’il est appelé à doubler en volumes d’ici 2050 » rappelle Marc Van Peteghem.

La démarche d’Oceanwings® s’inscrit dans une logique de rentabilité économique et de conception responsable. Si la propulsion éolienne permet une réduction à deux chiffres de la consommation de carburant, elle ne saurait nécessiter un personnel dédié ; l’automatisation du gréement est donc incontournable. L’industrialisation, pensée dès le design, permet de proposer un prix comparable à celui d’un gréement performance, amortissable rapidement pour les professionnels.

A son échelle, le prototype s’inscrit dans cette voie : installé sur un trimaran de 7 mètres réalisé en biocomposites par Kairos, la société de Roland Jourdain, il comprend plusieurs éléments en fibre de lin et résine thermoplastique recyclable. Une démarche qui met en lumière une caractéristique essentielle d’Oceanwings® pour sa diffusion : la possibilité de refit de constructions existantes.

« Oceanwings® ne pourra pas équiper tous les types de navires ni convenir à toutes les régions mais nous sommes persuadés qu’il trouvera sa place dans des domaines aussi variés que la navigation de plaisance, le yachting, le transport maritime (vraquiers, chimiquiers, pétroliers…) et la pêche en haute mer, affirme Marc Van Peteghem. Nous travaillons aujourd’hui au perfectionnement du prototype et à la conception d’une seconde version, rigide, adaptée aux navires. Nous sommes actuellement en discussion avancée avec des clients, et en phase de sélection d’investisseurs et d’industriels pour continuer cette aventure ! ».

Les points forts du gréément

– Efficacité aérodynamique doublée > Réduction de la surface de voilure
– Capacité à affaler et ariser > Système sûr et marin
– Gréement entièrement automatisé > Extrême simplicité d’utilisation
– Gréement autoporté rotatif > Facilité d’installation et de manoeuvres, pont libéré
– Industrialisation anticipée > Coût d’acquisition limité
– Applicabilité à différentes plateformes et usages > Professionnels ou particuliers
– Refit de navires existants > Applicabilité accrue
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Semaine affoilante, l’évènement foil

La semaine affoilante a commencé mercredi et l’organisation est bien rôdée à l’ENVSN pour accueillir le public avec le Team LSA , co-organisateur. S’il y avait peu de personne près de l’eau, le public était nombreux pour assister au forum organisé par Eurolarge. Un forum où la thématique foil est exploré dans tous les domaines avec des intervenants experts dans leur domaine.

Eurolarge Innovation, cluster de la filière technologique de la course à la voile, basé à Lorient, a choisi la Baie de Quiberon et plus précisément l’ENVSN pour y organiser sa Foil Racing Conference. Pour la 2ème année consécutive, l’ENVSN a accueilli les adhérents d’Eurolarge Innovation. L’évènement foil, La Semaine Affoilante®, était une occasion toute trouvée pour que les professionnels de la pratique échangent dans l’endroit le plus approprié pour parler foil.

Jean-Yves Le Déroff, directeur de l’ENVSN, puis Thierry Verneuil, président du Conseil d’Administration ont prononcé un discours d’introduction, suivi de Jean-Claude Le Bleis, président d’Eurolarge Innovation. Le Team France Jeune, en route pour la Red Bull Youth America’s Cup, et qui s’entraîne à l’ENVSN, s’est présenté à l’assemblée.

Eurolarge Innovation avait également choisi de mettre en valeur le travail réalisé par l’ingénieur de recherche, Paul Iachkine, et de Yves Clouet, entraîneur du Team France Jeune pour l’ENVSN. Neilpryde, Kerfoils ou encore Horue sont également intervenus et exposent, par la même occasion, à La Semaine Affoilante®. Régulation des foils au large : l’asservissement est-il incontournable ? Telle était la question posée à Frédéric Monsonnec, membre du Team LSA, co-organisateur de La Semaine Affoilante®.

L’après-midi, les conditions de vent n’étaient pas propices à la navigation. Les stagiaires en formation kitesurf à l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques en ont donc profité pour faire des démonstrations de kite tracté.

Le programme du vendredi 07 avril est quelque peu chamboulé par des conditions météo qui s’annoncent plus favorables le matin. Des créneaux de navigation sont donc mis en place de 8h30 à 10h. A partir de 10h30, l’ENVSN regroupe les professionnels des écoles de voile et sports nautiques pour son Foiling Forum avec pour thème « l’enseignement et l’entraînement des activités foil ».

De 14h00 à 17h00, il sera toujours possible d’essayer les supports nautiques, à condition d’être en possession de sa licence FFVoile. Des manches d’entraînements pour l’ACT III des Brittany Moth Series sont programmées à partir de 13h30. Si la météo est favorable, les runs de vitesse pour La Semaine Affoilante® seront lancés en parallèle.

Essais : inscriptions sur place

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70 équipages attendus pour la 8e édition des Voiles de Saint-Barth

La 8e édition des Voiles de Saint-Barth se déroulera du 10 au 15 avril prochain avec un beau plateau, parmi lesquels une quinzaine de Maxi, une quarantaine de Spinnaker, une demi-douzaine de Multi et une poignée de Melges 24. Tenants du titre, revenants, revanchards, petits nouveaux… tous tenteront de tirer au mieux leur épingle du jeu. La bagarre promet d’être belle à tous les étages. Petit tour d’horizon d’une flotte aussi éclectique que combative.

Les Maxi : un savoureux mélange de bêtes de course et de cruising-racing
Pas moins d’une quinzaine de bateaux constitueront la classe des Maxi lors de cette 8e édition des Voiles de Saint-Barth. Bêtes de course 100% carbone conçues pour battre des records ou avaler des tours du monde, mais aussi voiliers de luxe pensés à la fois pour le cruising et le racing : la flotte est éclectique et promet de belles confrontations surtout qu’en fonction des ratings des uns et des autres, on risque bien d’assister à quelques surprises. Sur le papier, en tous les cas, ils sont quelques-uns à pouvoir prétendre à la victoire. Pour commencer, on peut citer Rambler 88 dont le propriétaire, l’Américain George David, affectionne particulièrement les Voiles de Saint-Barth puisqu’il revient sur l’évènement pour la sixième fois cette année après ses participations en 2010, 2011, 2012, 2014 et 2015, ponctuées par quatre belles victoires (la dernière il y a deux ans, justement à bord de Rambler 88).

Il aura face à lui d’autres grands habitués de l’épreuve comme Selene, qui comme lui, fait son retour sur l’épreuve après une année d’absence. Ce Swan 80 skippé par l’Américain Tim Anderson monte régulièrement sur les podiums des plus grandes épreuves internationales. Il s’est d’ailleurs souvent illustré sur les Voiles puisqu’il a terminé 3e en 2012, premier en 2013, 4e en 2014 puis 2e en 2015 chez les Maxi 2. Autre Swan 80 engagé dans la compétition : Plis Play. Ce dernier sera, pour sa part, présent pour la première fois à Gustavia, mais comptera, assurément, comme l’un des concurrents à surveiller de près. Ses principaux faits d’armes ? Des places d’honneurs sur la Rolex Capri Sailing Week, la Volcano Race, la Swan Cup à Porto Cervo ou encore la Middle Sea Race, mais aussi des victoires dans le Swan Challenge Trophy ou la Phuket King’s Cup. Autre « petit » nouveau qu’il conviendra de ne pas sous-estimer : Sapphire III. Ce CNB 76 a récemment terminé 5e de la Saint-Marteen Heineken Regatta et pourrait bien titiller les moustaches des balèzes de la catégorie. Des balèzes parmi lesquels figurent, outre ceux cités précédemment, Prospector. Le tenant du titre chez les Maxi 2 revient cette année aux Voiles de Saint-Barth avec de grosses ambitions d’autant qu’il a remplacé son Carrol Marine Farr 60 par un Mills 68. L’an passé, il a décroché la 2e place en IRC dans la Fort Lauderdale – Key West puis la victoire dans la Pineapple Race. Autant dire qu’il ne sera pas là pour faire de la simple figuration. Idem pour Aragon. Déjà 3e lors de ses deux premières participations, en 2014 puis en 2015, ce Marten 72 espère bien faire mieux cette fois-ci et il est en forme. En décembre dernier, il a remporté le classement Overall puis la première place chez les IRC 0 dans la célèbre RORC Transatlantique.

Idem aussi pour Windfall et Highland Fling XI, respectivement 3e et 4e en 2016, ou encore pour Sojana, le plus grand voilier de cette édition 2017 des Voiles. Ce 115 pieds a déjà accroché les plus grandes courses à son palmarès, l’Antigua Sailing Week, la Transatlantic Maxi Yacht Cup, la Superyacht Cup, la Saint-Barth Bucket Regatta, la Saint-Marteen Heineken Regatta, entre autres. Il était présent lors des trois premières éditions de l’épreuve et a terminé sur le podium à deux reprises, en 2010 (2e) puis en 2011 (3e). Il signe cette année son grand retour sur l’évènement après quatre ans d’absence et espère bien tirer son épingle du jeu. Même chose pour PH3 dont l’équipage était déjà présent à Saint-Barth, l’an passé, à bord du TP 52 Conviction. Autres concurrents, et de taille, les Maxi 72 Bella Mente (champion du Monde de la série) et Proteus. Le premier, déjà présent en 2014 puis en 2015, année où il s’est octroyé la deuxième place chez les Maxi 1, vise clairement la victoire. Il a commencé la saison sur les chapeaux de roues en remportant haut la main la RORC Caribbean 600 à Antigua, en février dernier, s’imposant non seulement dans les classes CSA et CSA 1 mais également au classement Overall. Le second n’est pas en reste. Pour mémoire, il s’est illustré lors de la dernière édition des Voiles de Saint-Barth après une incroyable bagarre avec Momo et une victoire décrochée de justesse à l’issue du dernier bord de la dernière course. Il va sans dire qu’il compte bien conserver son titre en laissant le plus loin possible de son tableau arrière tous ses concurrents, y compris les trois VOR 70, SFS, Trifork / L4 et Warrior, engagés cette année.

Les Spinnaker : une foule de titres remis en jeu
C’est indiscutablement la catégorie la plus fournie de cette 8e édition des Voiles et comme chez les Maxi, la concurrence s’annonce coriace. Les plus sérieux ? Sans doute Fomo à bord duquel l’on retrouvera Lloyd Thornburg. L’Américain, vainqueur de l’épreuve en 2015 dans la catégorie des Multi, a l’ambition de s’imposer en monocoque cette fois, à bord d’un Fast 40 de chez Carkeek Design avec lequel il a déjà remporté, en mars dernier, la Habana Race. Sorcha sera assurément un client lui aussi. Deuxième en 2015 puis 3e en 2016 dans la catégorie des CSA 0, il tentera cette année de décrocher la première place mais regrettera sans doute la présence de l’autre TP 52 initialement prévu, Paprec Recyclage du Français Stéphane Névé. Ce dernier sera, en effet, finalement absent, la faute à la perte de son mât lors d’une session d’entraînement à la veille du coup d’envoi de la Miami Royal Cup (l’une des épreuves des 52 Super Series). « Nous avons cherché un espar de remplacement or, à l’heure actuelle, il n’en existe que deux dans le monde et le temps de les adapter à notre gréement, malgré toute la bonne volonté du monde, nous ne sommes malheureusement pas en mesure d’être prêts à re-naviguer avant le mois de mai », indique Jérôme Naquet du team tricolore. Autre pointure à suivre : Powerplay barré par Peter Cunningham. Déjà présents lors de l’édition 2012 des Voiles et vainqueurs en IRC avec leur 52 pieds, le propriétaire et ses hommes font leur retour avec un Swan 50 cette fois, mais avec toujours le redoutable Tony Rey aux commandes. Eux aussi ont déjà gagné les Voiles et reviennent avec de grosses ambitions : Lazy Dog, le Melges 32 du Portoricain Sergio Sagramoso, Eärendil, le Class40 de Catherine Pourre, Crédit Mutuel, le Sun Fast 3200 skippé par Marc Emig et Hervé Hejoaka, triple vainqueur de l’épreuve en 20013, 2015 puis 2016, en Spinnaker 3 d’abord puis en CSA 4 ensuite. S’il venait à gagner, il deviendrait alors le premier bateau de l’histoire des Voiles à inscrire son nom tout en haut de l’affiche pour la 4e fois consécutive. Dans tous les cas, les dés sont loin d’être jetés d’autant que de nouveaux arrivants comptent bien jouer leur carte, à commencer par Fortunata, un Solaris 50, bateau élu voilier de l’année 2017 par Sail Magazine, ou encore Earlybird, un Club Swan 50, véritable bête de course dessinée par le célèbre architecte Argentin Juan Koujoumdjian dont certaines des réalisations ont remporté les plus grandes courses, (les éditions 2005-2006, 2008-2009 et 2011-2012 de la Volvo Ocean Race entre autres).

Les Multicoques : une flotte éclectique
Catamaran ou trimaran, 30 ou 66 pieds, bateaux vintage ou bateaux dernier-cri : il y en aura pour tous les goûts parmi les multicoques engagés aux Voiles de Saint-Barth cette année ! A suivre particulièrement ? En premier lieu : Fujin. Dernièrement, il a remporté la Saint-Marteen Heineken Regatta en s’adjugeant trois victoires de manches sur quatre, et laissait ainsi peu de place à ses adversaires. Il espère faire de même lors des Voiles de Saint-Barth, du 10 au 15 avril prochain, et pour cela, on peut compter sur le talent de son skipper, Greg Slyngstad, d’autant que ce dernier connaît bien l’évènement. Il y a, en effet, déjà participé à deux reprises avec succès, en 2013 et 2015, à la barre de son J 125 Hamachi dans la classe Spinnaker 1. Il aura toutefois du fil à retordre face à R-Six. Mis à l’eau en avril 2016, ce HH 6601 a déjà fait forte impression sur les différentes épreuves auxquelles il s’est aligné. Il a notamment remporté la Multihulls Cup 2016 en février dernier puis terminé deuxième de la Saint-Marteen Heineken Regatta derrière un certain Morticia. Morticia qui sera également présent à Saint-Barth et qui compte bien confirmer les performances de ses nouveaux foils. Reste à voir, cependant, ce que les classements donneront en temps compensés, en particulier face à Triple Jack, le plus vieux bateau de la flotte. Du haut de ses 38 ans, ce dernier a encore son mot à dire. En 2016, il a reporté la Nanny Cay Cup mais aussi les Voiles de Saint-Barth avec trois victoires de manches sur trois ! Un sans-faute qu’il souhaite évidemment réitérer cette année !

Melges 24 : du suspense assuré
Chez les Melges 24, là aussi la bagarre promet d’être belle. Team Island Water World, le tenant du titre, revient cette année avec la ferme intention de le défendre. Régulièrement présent sur le championnat du Monde de la série, comme l’an passé à Miami (il a terminé 55e) il maîtrise son sujet sur le bout des doigts tout comme les spécificités du plan d’eau des Voiles de Saint-Barth. Et pour cause, non seulement il vient en « voisin », mais en plus il a déjà participé à l’épreuve à quatre reprises. Ses résultats : 2e en 2013, 3e, en 2014, 3e en 2015 et, on l’a dit, premier en 2016. Mais pour conserver son bien, il devra garder GFA Caraïbes dans son rétroviseur aussi souvent que possible. Deuxième de l’épreuve en 2015 puis en 2016, l’équipage de Nicolas Gillet revient pour la troisième fois consécutive sur la course avec l’ambition de s’imposer. Récents vainqueur de la Round Martinique Regatta, qu’ils avaient également remportée en 2016, le Martiniquais et sa petite bande ont aussi dernièrement terminé 2e de la Saint-Marteen Heineken Regatta derrière Gill Race Team mais devant Team Island Water World. Bref, ça s’annonce chaud autant que passionnant à tous les étages !

Les chiffres clés de la flotte :
3 : le plus grand nombre de victoires consécutives décrochées par Crédit Mutuel de Marc Emig
8 : Le plus grand nombre de participations à l’épreuve détenu par Raymond Magras. L’équipage de Speedy Nemo n’a, en effet, manqué aucune édition des Voiles depuis leur création, en 2010.
24 : en pieds, la taille du plus petit bateau des Voiles de Saint-Barth (les Melges 24).
70 : le nombre de bateaux inscrits pour cette 8e édition de la course.
115 : en pieds la taille du plus grand bateau de la flotte, le Farr 115 Sojana.
1000 : le nombre de marins sur l’eau pendant les Voiles.
1979 : année de construction de Triple Jack, le plus ancien bateau de la flotte.
2016 : l’année de mise à l’eau du voilier le plus récent, en l’occurrence R-Six (avril).

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Arkema 3 premier Mini 6.50 volant

C’est sans doute le proto mini qui a fait parlé le plus de lui depuis 8 mois avec son aile rigide, ses foils et une multitude d’autres innovations. Il prendra le départ de la LBSM après avoir passé avec succès les tests de jauge.

La saison sportive de Quentin Vlamynck à bord de son prototype Arkema 3 débutera officiellement le samedi 8 avril prochain à 11h, à l’occasion de la Lorient Bretagne Sud Mini. Courue en double, cette régate est réservée aux Mini 6.50. Le parcours de 150 milles nautiques (280 km) permettra d’engranger des milles qualificatifs pour la Mini Transat 2017. Ce sera la première épreuve du circuit pour le jeune skipper et son monocoque innovant. Pour manœuvrer cet étonnant prototype, Quentin sera épaulé par Lalou Roucayrol, soucieux de transmettre son expérience et son savoir-faire au jeune marin.
Un bateau mis au point et à la jauge !

La bonne nouvelle est arrivée en début de semaine. Après un convoyage vers Lorient, le Mini 6.50 Arkema 3 a passé les tests de jauge avec succès : « Notre bateau est conforme à la réglementation de la Classe Mini 6.50 et Arkema 3 est officiellement le premier Mini 6.50 « volant » ! Maintenant on peut se concentrer sur la course ! » annonce Quentin Vlamynck. Après un chantier d’optimisation hivernal et quelques jours de navigation, le skipper de 24 ans est prêt pour démarrer sa saison sportive 2017. Au programme : une boucle de 150 milles entre Lorient, les Glénan et les îles du Morbihan. « Nous serons 20 prototypes au départ samedi mais je serai le seul équipé de foils. Cette épreuve permettra de se confronter une première fois à la concurrence, même si mon objectif principal est de terminer la course et valider les 150 milles nautiques indispensables à ma qualification à la Mini-Transat. La météo s’annonce assez légère. Ce n’est pas de bon augure pour mon bateau qui préfère la brise, mais c’est une bonne chose pour remplir mon objectif. »

Lui-même issu du circuit Mini 6.50, qui forme les plus grands marins, Lalou se fait une joie d’accompagner son poulain sur cette épreuve. « Cette participation en double a quelque chose de symbolique car ce sera le lancement de la saison sportive du prototype. C’est la première étape pour ce bateau extraordinaire. On entre dans une phase d’exécution, d’aun vent faible ne sont pas idéales pour exprimer le potentiel du bateau. En revanche, c’est justement cette allure que nous devons travailler : analyser le comportement des voiles, gérer les appendices, mais aussi apprendre à gérer le mental quand le bateau n’avance pas. Quentin fera ses choix ; je lui ferai juste part de mes sensations. L’objectif est qu’il trouve lui-même les clés de son bateau. »

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Départ de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten

Les 37 Figaro Bénéteau 2 engagés se sont élancés ce jeudi 6 avril à 15h08 dans des conditions estivales sur la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten 2017. Pour cette deuxième épreuve du Championnat de France Elite de Course au Large, les navigateurs solitaires auront à composer avec des conditions variées, dignes du printemps, avec de nombreuses transitions à gérer sur le parcours de 270 milles nautiques de cette 41e édition.

Donné par le navigateur local Romain Attanasio, tout juste de retour du Vendée Globe, c’est un magnifique départ que les 37 solitaires ont offert au public de Concarneau, comme l’explique Hervé Gautier, directeur de course : « nous sommes heureux d’avoir pu donner le départ à heure dite, car le vent était en train de mollir et devenir instable. Il y avait environ 6 à 8 nœuds de vent de sud-ouest sur une mer plate. Les navigateurs ont été raisonnables sur la ligne et c’était un très beau départ ! Les navigateurs évoluent désormais dans un vent thermique d’ouest qui devrait laisser la place à un vent d’est de 10 à 15 nœuds en soirée. Ce vent d’est devrait tenir jusqu’à 15h samedi. La flotte sera à ce moment-là au large des Glénan, soit à mi-parcours. »

Après quelques heures de course, Yann Eliès menait la flotte devant Gildas Mahé et Nicolas Lunven. La progression des bateaux est à suivre sur la cartographie.

La flotte est ce matin groupée avec des options à l’est et à l’ouest.

Deux semaines tout juste après la Solo Normandie, épreuve lors de laquelle il signait son retour sur le circuit des Figaro Bénéteau après son Vendée Globe, Yann Eliès semble plus dans le match. Il annonçait avant de partir qu’il était à nouveau prêt à en découdre.
« Après l’arrivée à Saint-Quay-Portrieux, le maître-mot, c’est « récupération ». Je n’ai donc pas navigué du tout. En revanche, j’ai fait pas mal de préparation physique car à ce niveau, après le tour du monde, je suis un peu à la ramasse. J’en ai également profité pour me changer les idées et aller à la pêche car ces derniers jours, c’était les grandes marées. J’y suis allé d’abord avec mon père du côté de Perros-Guirec, ensuite avec mon préparateur vers Quiberon puis une troisième fois avec des copains. Ça m’a fait du bien. »

Vous récupérez donc petit à petit de votre Vendée Globe. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
« Je me sens plus en forme. Je sens que ça commence à revenir, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental. J’ai fait délibérément l’impasse sur le dernier stage organisé par le Pôle Finistère Course au Large car j’avais besoin de recharger les batteries, de garder le plaisir d’aller sur l’eau, mais aussi de bosser sur le bateau. Je devais notamment changer le speedo, modifier les compas de place et régler les petits problèmes que j’avais sur les systèmes de réception du bord ou sur le moteur. »

Un mot sur le scénario annoncé de la course ?
« Nous avons identifié deux moments importants où il faudra faire attention car ce sera à double tranchant, avec soit la possibilité de se prendre les pieds dans le tapis, soit la possibilité de prendre poudre d’escampette. Le premier se situe entre le départ et Penmarc’h. Le deuxième, un peu douteux lui aussi, se trouve entre les Glénan et les Birvideaux promet de nombreux coups à jouer. Ce sera chaud et il faudra être à l’attaque. Je suis donc super heureux d’aller en mer surtout que le plateau est top. Nous sommes 37 marins engagés dans la course. Il y a même mon pote Jérémie Beyou qui revient. Ça va être chaud ! »

L’objectif ?
« Cette année, ma préparation pour la Solitaire Urgo Figaro est logiquement perturbée par le Vendée Globe. De ce fait, je n’arrive pas dans le même contexte que les années précédentes où je commençais fort d’emblée. Là, je dois progresser pour arriver au top sur la Solitaire. En attendant, si je termine dans le podium ou dans le Top 5 sur cette Solo Concarneau, je serais content. »

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Pôle Minis 6.50 à Lorient

 

Les Minis 6.50 sont nombreux à Lorient et peuvent compter sur les nombreuses entreprises présentes sur place favorisant les échanges techniques.

Jacques Lasnier de Tonnerre Gréement : “L’esprit qui règne chez les Minis est vraiment particulier, c’est très sympa. Beaucoup galèrent, font avec les moyens du bord et chez les Minis, l’entraide n’est pas un vain mot …le tout se fait dans une ambiance de franche camaraderie, potache parfois. J’apprécie particulièrement cette ambiance.
Tonnerre Gréement a une réelle proximité avec les Mini6.50 “et pas seulement parce que leur terre-plein est devant notre bureau”, plaisante Jacques Lasnier. Nous avons la chance à Lorient d’avoir un gros vivier de Minis 6.50 [Une trentaine de bateaux s’entraînent à l’année au Pôle course], on travaille beaucoup avec eux, être partenaire de cette course est aussi un juste retour des choses”.

Le constat de proximité est le même pour Erwan Six d’Intership – Lorient :
“Je suis partenaire de la Classe Mini depuis 4 ans, depuis la création d’Intership. L’entreprise a grandi avec eux : c’était nos premiers clients. Certains sont désormais en Class4o ou en Imoca et nous sont restés fidèles.
L’esprit Mini colle parfaitement à celui d’Intership. Nous aussi nous sommes des “self made man”. Nous avons de réels échanges techniques avec eux. Comme les protos sont des laboratoires de développement et d’innovations, Intership travaille avec eux. Nous cherchons des solutions pour faire évoluer nos produits et les adapter à leurs problématiques techniques : c’est très stimulant et ces échanges permanents nous permettent de faire évoluer nos gammes. Plusieurs Minis testent nos produits, nous font des retours avant la commercialisation définitive.”

Ariane Pershon – Lyophilisé.fr dresse le même constat :
“Bien-sûr on voit les ministes régulièrement au magasin. Depuis 2 ans nous avons développé chez Lyophilisé.fr une gamme de produits stérilisés qui répondent à un besoin spécifique et particulier pour cette classe de bateaux. A bord, ils n’ont pas de déssalinisateur. Ne prendre que du lyophilisé les obligerait à emporter beaucoup d’eau, donc plus de poids. Face à cette problématique particulière nous avons développé notre offre avec ce produit : des plats traiteurs stérilisés. C’est aussi pratique et plus goûteux.
Je dis souvent que notre entreprise grandit avec les Minis et les maris du pôle course en général. Ils nous font beaucoup de retours ce qui nous permet d’ajuster notre offre en permanence. Clairement, cette proximité nourrit le développement de notre entreprise.”

Côté ponton la préparation continue sur les bateaux : les caisses à outils sont de sortie et comme d’habitude l’entraide est de mise.

Les concurrents commencent à scruter et charger les fichiers météo en prévision du départ samedi. Pour l’instant la tendance donne pour le weekend un temps très ensoleillé avec peu de vent (environ 10 nœuds) ; des conditions, somme toute assez confortables, pour la première course de la saison.

La Lorient Bretagne Sud mini partira samedi 8 avril à 11h. Retour des bateaux dimanche selon les conditions météo. Une soixantaine de bateaux sont inscrits.

 

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Artemis casse son AC45Test et son aile

Au cours d’un entraînement sur son AC45Test aux Bermudes, Artemis a cassé son bateau qui était équipé de la nouvelle aile. Un coup dur pour l’équipe à moins de 60 jours du début des qualifiers qui rappelle l’accident tragique qui avait précédé la précédente Coupe et traumatisé l’équipe.

Il n’y aurait aucun blessé. Les conditions de vent étaient de 14-20 noeuds.

L’équipe annonce qu’elle participera aux prochaines régates d’entraînement dans les jours qui viennent.

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