Pour les prochaines navigations, Profurl a pensé aux plaisanciers et leur rembourse jusqu’à 800* euros pour l’achat d’un enrouleur manuel ou d’un emmagasineur NEX, SPINEX neuf. Cette opération est valable du 15 avril au 15 juin 2017 inclus. Elle est valable uniquement en France métropolitaine et Corse et chez tous les revendeurs participant à l’opération. Pour se faire rembourser , c’est très simple. Après l’achat de l’enrouleur ou de l’emmagasineur Profurl auprès d’un revendeur, le dossier doit être constitué et comprendre impérativement le bulletin de participation (disponible chez le revendeur ou téléchargeable sur le site www.profurl.com) et la facture éditée au nom de l’acheteur. Ce dossier doit être envoyé à l’adresse indiquée sur le bon de participation.
La LBSM, une belle course de préparation
Ils étaient 60 à prendre le départ de la Lorient Bretagne Sud Mini. Une belle course de préparation à la Mini Transat et pour jauger la concurrence. Les conditions ont été estivales et assez tactique.
La flotte a navigué groupée sur la totalité du parcours sur laquelle le vent instable en force et changeant en direction aura été un allié pour certains, se transformant en ennemi pour d’autres. Ne rien lâcher, jamais : c’était dur on ne savait jamais d’où ça allait revenir confie Clarisse Crémer. Tous ont connu des hauts, des bas ; La course a été ponctuée de réussites : on entend parler, au PC course, de remontées d’anthologies, autant que de descentes ratées. Personne n’a été épargné “mais c’est ce qui nous plait aussi” : le match a donc été total.
Il fallait des vainqueurs à cette foire d’empoigne et l’expérience a parlé : Ian Lipinski secondé par Sébastien Picault s’impose en proto. Je commence à très bien connaître mon bateau, explique Ian Lipinski qui avait déjà dominé la saison 2016… mais on a été dessus tout le temps renchérit Sébastien. Ils ne diront rien de leur arme magique une voile : un genaker sûrement, qui pourrait entrer dans la légende, celle qu’on se raconte le soir autour du feu sans que personne ne soit vraiment sûr qu’elle ait existé ; ou celle de la course au large tant le 865 Griffon.fr domine ses concurrents.
Ian Lipinski : « Nous avons pris un très très mauvais départ. Pour une fois, les conditions n’étaient pas plus favorables à Griffon.fr. On a eu de la réussite bien-sûr mais nous avons aussi tenté des petits trucs qui nous ont permis de nous replacer dans la flotte. Et puis, nous avons eu de la réussite : une risée qui nous permet vraiment à Quiberon de “creuser” l’écart. Le 865 prends alors définitivement la tête de la course avec 2 milles d’avance. Pendant la descente sous spi sur Groix, on surveillait en permanence nos concurrents. Le vent est tombé et on a fait le choix de repartir au large. Les autres sont passés mieux que nous, plus au Nord. En perdant nos concurrents de vue, on avait peur que l’option Nord ait été meilleure. Ça s’est joué à pas grand-chose finalement, le vent est rentré au Sud Ouest. On a pu vraiment creuser un écart. Le vent était plus établit sur le retour.
Pourtant les suivants n’auront pas démérité. Associé à Erwan Le Méné, “sérieux” client pour la Mini-Transat, Frédéric Denis, ancien vainqueur de la dite Transat, ne manque pas d’expérience. Auteurs d’une superbe départ, les 2 compères n’ont rien pu faire face à leur adversaire et termine sur la deuxième marche du podium. Vincent Busnel disputait avec Laurent Mermod sa première course sur son 621 un plan Finot particulièrement adapté à ce petit temps. Heureux de cette performance, Vincent espère surtout pouvoir poursuivre sa saison et participer à la Mini-Transat ; J’espère que cette belle performance va m’ouvrir quelques portes. ; Comme beaucoup de concurrents Vincent cherche des partenaires pour l’accompagner sur la suite de son aventure.
Coté Série la bataille a été rude. Les bateaux sont identiques et comme en Figaro, la monotypie récompense ou sanctionne chacune des actions de navigation. Dans cette catégorie, le classement a évolué tout au long des 100 milles et les pogos 3 (derniers nés des bateaux de série) trustent le podium.
Erwan Le Draoulec accompagné de son entraîneur Tanguy Leglatin s’impose finalement sur Emile Henry, 895.
Pierre Chedeville et Paul Cloarec sur Blue Orange Game 887 ont connu comme tous les affres du petit temps et se félicitaient d’avoir bien navigué sur la deuxième moitié du parcours. Enfin, Germain Kerlévéo et Fred Duthil complètent le podium des séries, ravis eux-aussi d’avoir participé à cette nouvelle édition de la LorientBSM et d’avoir livré une si belle bataille.
Les arrivées se sont égrenées au cours de la journée et tous les concurrents devraient avoir rejoint le port de Lorient La Base en fin de journée.
Les discussions vont bon train autour de la fameuse bière qui scelle définitivement cette quatrième édition de la Lorient Bretagne Sud Mini.
Classement provisoire avant jury
Proto
865 Ian Lipinski/ Sebastien Picault – Griffon.fr
800 Erwan Le Méné/ Frederic Denis – Canopus
621 Vincent Busnel/ Laurent Mermod – Déphéméride III
Séries
895 Erwan le draoulec/ Tanguy Leglatin – Emile Henry
887 Pierre Chedeville/Paul Cloarec – Blue Orange Game
913 germain Kerlévéo/Fred Duthil – Technique Voile
Charlie Dalin le doublé sur la Solo Concarneau Trophée Guy Cotten 2017
Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) s’impose à nouveau sur la 2è course Figaro de l’année. Qui l’arrêtera ? Il a remporté la 41e édition de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten ce samedi 8 avril devant Erwan Tabarly (Armor Lux) et Yann Eliès (Groupe Queguiner – Leucémie Espoir) qui semble avoir retrouvé sa vista. Le premier bizuth, Pierre Rhimbault (Team CMB Espoir) termine à la 17e place. Les 37 skippers engagés auront rencontré des conditions estivales mais variées sur les 270 milles nautiques du parcours. De l’avis de tous, cette 2eme épreuve du Championnat de France de Course au Large fut une belle réussite, que ce soit dans l’organisation, la météo ou encore la compétition. Vivement l’année prochaine !
Les impressions à l’arrivée de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten :
Hervé Gautier – Directeur de course : « Nous avons eu beaucoup de chance avec le temps ! Un anticyclone s’est installé sur la région, avec des conditions de Nord-Est de 8 à 15 nœuds, et quelques coups stratégiques à faire pour les concurrents, aves des influences thermiques qui ont généré un petit flux d’ouest dans l’après-midi hier. Il fallait être très attentif et c’est à ce moment-là que nous avons vu quelques leaders prendre l’avantage avant les Birvideaux. Après, ça a été une course de vitesse. Ceux qui connaissent bien le bateau et ses réglages ont pu faire la différence. La quasi-totalité des concurrents est arrivée sur la ligne en moins de deux heures. La dernière concurrente en course, Nathalie Criou, est attendue sur la ligne dans la soirée. »
Charlie Dalin (Skipper Macif 2015) – 1er
« La saison 2017 commence bien ! 2 courses, 2 victoires ! Celle-là était plus difficile car je ne suis pas très bien parti. J’étais bien sur la ligne de départ, mais j’avais 2 bateaux à mon vent qui étaient en tribord amure alors que je voulais abattre sur Beg Meil…. Je me suis retrouvé un peu bloqué, et pas du tout maître de ma trajectoire. J’ai décidé de rester haut, sur mon bord rapprochant et cela m’a permis de revenir un peu sur la flotte. Ensuite, j’ai trouvé la bonne trajectoire pour rejoindre les Birvideaux. J’ai certainement eu un peu de réussite mais je me sentais bien avec les conditions et ça s’est bien passé. On arrive très groupés aux Birvideaux avec Yann, Adrien et Erwan. J’avais une bonne vitesse sous spi et j’ai réussi à les doubler en vitesse pure. C’est une bonne nouvelle. En revanche, je n’ai pas dû m’allonger plus de 5-10 minutes cette nuit, j’étais vraiment dessus pour revenir sur Erwan Tabarly ! On se rend compte que sur une étape de 24h, les opportunités sont moins nombreuses pour revenir et que le fait de bien partir est important. Ce n’est pas la même régate quand on est bloqué dans le paquet… »
Erwan Tabarly (Armor Lux) – 2ème :
” C‘était ma première course de la saison, et j’avais vraiment hâte de régater. Il y a eu du jeu, de la tactique, un peu de vent, et de la pétole … Du coup, ça nous a bien occupés ! J’ai réussi des coups, j’en ai loupé quelques-uns, mais dans l’ensemble je suis content. Ce que je voulais, c’était être sûr d’être encore dans le coup, car on se pose toujours la question, et j’ai vu que c’était le cas, car j’ai navigué devant quasiment tout du long. J’ai pris un excellent départ, et j’ai passé la bouée de dégagement en tête, donc il y a eu pas mal de points positifs. Dans l’ensemble, je suis content du bateau et de mes voiles, ça avance bien. Maintenant, il faut réussir à aller encore plus vite, pour talonner Charlie, car il est plus rapide que tout le monde, il est un peu agaçant ! ”
Yann Eliès (Groupe Queguiner – Leucémie Espoir) – 3ème
« J’avais dit qu’il fallait que je progresse après la Solo Normandie, donc c’est bien d’arriver à se rapprocher des premiers, surtout qu’avec 37 bateaux, on était proche du niveau de la Solitaire, c’était intéressant. Je suis content de ma vitesse, et même si ça n’est pas le cas tout le temps et qu’il me reste encore un peu à travailler, je vois ce qui va me permettre de progresser, donc globalement je suis super satisfait. Étonnamment, je manque encore de repères, notamment au portant, où j’ai tâtonné, et puis mentalement, je manque un peu d’engagement, mais je sais que ça va revenir progressivement jusqu’à la Solitaire. Bon, Charlie est encore devant, mais il mérite, car il navigue bien. Il est rapide, et il ne fait pas de grosse faute, bravo à lui ! Il va être dur à battre. Il n’y a pas que lui, mais pour l’instant, il réalise un sans-faute. Ça va être le sujet du moment, aller chercher Charlie de temps en temps, mais je pense qu’il y a moyen ! »
Nicolas Lunven (Generali) – 7ème
« On a eu de super conditions de navigation, variées au niveau du vent, et on n’a pas vu un nuage, ce qui est plutôt agréable ! Il s’est passé plein de choses en stratégie sur le plan d’eau donc c’était très intéressant, j’ai pris beaucoup de plaisir ! Pour le résultat, ça aurait pu être beaucoup mieux, car j’étais en tête avec un petit matelas d’avance, mais une petite pétole au large de l’Ile de Groix en a décidé autrement. Mais il n’y a pas de déception, car j’ai réussi à rester concentré et à me refixer des objectifs pour passer Alexis Loison, et revenir sur Benjamin Dutreux et Thierry Chabagny. Je suis également content de ma vitesse, car j’avais fait quelques modifications qui vont dans le bon sens. Bon, c’est encore Charlie qui gagne, ça va commencer à devenir agaçant, mais c’est sympa de pouvoir se battre à 37 comme on l’a fait sur cette épreuve. C’était une belle course ! ”
Jérémie Beyou, 14ème
« J’ai pris un mauvais départ, et quand tu commences par un bord de près jusqu’à Penmarc’h avec 37 bateaux, et que tu es derrière d’entrée de jeu, c’est compliqué ! Après, j’ai navigué correctement, car j’ai réussi à revenir dans les 5 ou 6 premiers jusqu’à l’Ile de Groix où je n’ai pas fait les bons choix, et où j’ai perdu 10 places d’un coup ! Je manque encore un peu de repères, et je ne suis pas forcément au top physiquement, mais il y a quand même des choses positives. J’ai retrouvé l’envie d’être sur l’eau, le bateau va bien, et j’ai une bonne vitesse au près. Les 15 premiers naviguent super bien. C’est difficile de gagner une place, surtout quand tu as un an et demi de travail de retard, mais Yann arrive à tirer son épingle du jeu, donc ça n’est pas infaisable. Après, je sais qu’il est toujours très bon d’entrée de jeu, alors que moi, je suis plutôt un diesel… Du coup, je ne m’inquiète pas ! Je suis content d’avoir fait cette course, et j’ai rempli mon petit carnet de plein de choses à travailler ! »
Pierre Rhimbault, 17e et 1er bizuth
« L’objectif premier, c’était de terminer, et l’objectif avoué c’était de finir premier bizuth, donc c’est cool ! J’ai pris un super départ, avec un bon bord de près pour commencer, mais après j’ai enchaîné les petites bêtises, et j’ai été vraiment pas bien. Et puis finalement, j’ai eu l’occasion de me refaire donc c’est top ! J’ai appris plein de choses sur moi et sur le bateau, mais j’ai aussi plein de points d’interrogation. Sous voiles plates, ça va bien, mais quand je mets le spi, j’ai un déficit de vitesse que je n’arrive pas à expliquer. Il va falloir que j’en discute avec des gens plus expérimentés, pour régler ce point au plus vite. Pour le reste, il faut que je continue à travailler et à prendre ce qu’il y a à prendre ! »
Oceanwings® : L’aile automatisée arisable et affalable
L’expérience de VPLP dans la Coupe lui permet aujourd’hui de proposer une véritable rupture technologique.VPLP Design a développé une aile à deux volets, affalable, arisable et entièrement automatisée. Une véritable rupture technologique pour une utilisation plus simple et plus responsable de la mer et des éléments.
VPLP Design s’est intéressé très tôt aux ailes rigides, puisque le cabinet a collaboré dès 2010 avec BMW Oracle, vainqueur de la 33ème America’s Cup. Un intérêt précoce, qui s’est poursuivi avec Team Hydros – Little America’s Cup 2013 – et la même année, Artemis Racing. « Cela nous a permis d’acquérir une véritable expertise en termes de conception en plus de la conviction de l’avenir de ce type de gréement sur d’autres navires », explique Marc Van Peteghem.
Si carènes et appendices ont connu des évolutions spectaculaires ces dernières années – comme l’a montré le dernier Vendée Globe – des changements bien moins radicaux ont affectés les gréements, alors même que l’efficacité aérodynamique des technologies d’ailes rigides n’est plus à prouver. Une raison fondamentale a limité leur développement : leur rigidité, justement ! Il leur manquait jusqu’ici la capacité de réduction de surface, autrement dit l’arisage et l’affalage, comme sur un gréement classique.
Avec Oceanwings®, VPLP Design ambitionne de proposer une solution simple pour franchir cet obstacle et démocratiser l’utilisation des ailes rigides. « Nous souhaitions proposer un système propulsif éolien sûr, simple et automatisable, raconte Marc Van Peteghem. Nous avons donc développé un concept de gréement affalable et arisable, basé sur l’aérodynamique des profils à éléments multiples de la Coupe. »
L’obtention d’un financement de l’ADEME a permis à VPLP Design de développer un prototype fonctionnel complet de 8 m d’envergure, d’en valider la faisabilité, de fiabiliser les systèmes et de boucler les relevés de navigation sur les modèles de prédictions de performance développés en interne.
Entièrement automatisé, autoporté et rotatif à 360°, ce gréement permet d’adapter l’incidence de l’aile quelle que soit l’allure du bateau pour une propulsion optimale tandis que le réglage de la cambrure et du vrillage permet de réguler la puissance. « Son efficacité, alliée à un contrôle optimal, permet, à déplacement équivalent, de réduire de près de moitié la surface de voilure des navires qui en seront équipés », précise Nicolas Sdez ingénieur en charge du projet. VPLP Design développe plusieurs concepts utilisant cette technologie brevetée, à l’instar de la gamme Komorebi et Komorebi 200’ ou du cargo EMC.
VPLP Design a cherché à quantifier les économies de carburant réalisées, Oceanwings® pouvant fonctionner en mode mixte avec une propulsion thermique traditionnelle, voire, encore plus avantageusement, avec une propulsion thermo-électrique. Le cabinet a ainsi co-développé une solution logicielle originale permettant de prédire statistiquement les économies réalisées sur des trajets optimisés. Selon les routes et les navires, ces réductions vont de 18 à 42 %. « Ces chiffres prennent toute leur importance quand on sait que 90 % du commerce mondial transite par la mer, qu’il est responsable de 5 % des émissions de gaz à effet de serre et de bien plus encore de particules fines, et qu’il est appelé à doubler en volumes d’ici 2050 » rappelle Marc Van Peteghem.
La démarche d’Oceanwings® s’inscrit dans une logique de rentabilité économique et de conception responsable. Si la propulsion éolienne permet une réduction à deux chiffres de la consommation de carburant, elle ne saurait nécessiter un personnel dédié ; l’automatisation du gréement est donc incontournable. L’industrialisation, pensée dès le design, permet de proposer un prix comparable à celui d’un gréement performance, amortissable rapidement pour les professionnels.
A son échelle, le prototype s’inscrit dans cette voie : installé sur un trimaran de 7 mètres réalisé en biocomposites par Kairos, la société de Roland Jourdain, il comprend plusieurs éléments en fibre de lin et résine thermoplastique recyclable. Une démarche qui met en lumière une caractéristique essentielle d’Oceanwings® pour sa diffusion : la possibilité de refit de constructions existantes.
« Oceanwings® ne pourra pas équiper tous les types de navires ni convenir à toutes les régions mais nous sommes persuadés qu’il trouvera sa place dans des domaines aussi variés que la navigation de plaisance, le yachting, le transport maritime (vraquiers, chimiquiers, pétroliers…) et la pêche en haute mer, affirme Marc Van Peteghem. Nous travaillons aujourd’hui au perfectionnement du prototype et à la conception d’une seconde version, rigide, adaptée aux navires. Nous sommes actuellement en discussion avancée avec des clients, et en phase de sélection d’investisseurs et d’industriels pour continuer cette aventure ! ».
Les points forts du gréément
| – Efficacité aérodynamique doublée | > Réduction de la surface de voilure |
| – Capacité à affaler et ariser | > Système sûr et marin |
| – Gréement entièrement automatisé | > Extrême simplicité d’utilisation |
| – Gréement autoporté rotatif | > Facilité d’installation et de manoeuvres, pont libéré |
| – Industrialisation anticipée | > Coût d’acquisition limité |
| – Applicabilité à différentes plateformes et usages | > Professionnels ou particuliers |
| – Refit de navires existants | > Applicabilité accrue |
Semaine affoilante, l’évènement foil
La semaine affoilante a commencé mercredi et l’organisation est bien rôdée à l’ENVSN pour accueillir le public avec le Team LSA , co-organisateur. S’il y avait peu de personne près de l’eau, le public était nombreux pour assister au forum organisé par Eurolarge. Un forum où la thématique foil est exploré dans tous les domaines avec des intervenants experts dans leur domaine.
Eurolarge Innovation, cluster de la filière technologique de la course à la voile, basé à Lorient, a choisi la Baie de Quiberon et plus précisément l’ENVSN pour y organiser sa Foil Racing Conference. Pour la 2ème année consécutive, l’ENVSN a accueilli les adhérents d’Eurolarge Innovation. L’évènement foil, La Semaine Affoilante®, était une occasion toute trouvée pour que les professionnels de la pratique échangent dans l’endroit le plus approprié pour parler foil.
Jean-Yves Le Déroff, directeur de l’ENVSN, puis Thierry Verneuil, président du Conseil d’Administration ont prononcé un discours d’introduction, suivi de Jean-Claude Le Bleis, président d’Eurolarge Innovation. Le Team France Jeune, en route pour la Red Bull Youth America’s Cup, et qui s’entraîne à l’ENVSN, s’est présenté à l’assemblée.
Eurolarge Innovation avait également choisi de mettre en valeur le travail réalisé par l’ingénieur de recherche, Paul Iachkine, et de Yves Clouet, entraîneur du Team France Jeune pour l’ENVSN. Neilpryde, Kerfoils ou encore Horue sont également intervenus et exposent, par la même occasion, à La Semaine Affoilante®. Régulation des foils au large : l’asservissement est-il incontournable ? Telle était la question posée à Frédéric Monsonnec, membre du Team LSA, co-organisateur de La Semaine Affoilante®.
L’après-midi, les conditions de vent n’étaient pas propices à la navigation. Les stagiaires en formation kitesurf à l’Ecole Nationale de Voile et des Sports Nautiques en ont donc profité pour faire des démonstrations de kite tracté.
Le programme du vendredi 07 avril est quelque peu chamboulé par des conditions météo qui s’annoncent plus favorables le matin. Des créneaux de navigation sont donc mis en place de 8h30 à 10h. A partir de 10h30, l’ENVSN regroupe les professionnels des écoles de voile et sports nautiques pour son Foiling Forum avec pour thème « l’enseignement et l’entraînement des activités foil ».
De 14h00 à 17h00, il sera toujours possible d’essayer les supports nautiques, à condition d’être en possession de sa licence FFVoile. Des manches d’entraînements pour l’ACT III des Brittany Moth Series sont programmées à partir de 13h30. Si la météo est favorable, les runs de vitesse pour La Semaine Affoilante® seront lancés en parallèle.
Essais : inscriptions sur place
Arkema 3 premier Mini 6.50 volant
C’est sans doute le proto mini qui a fait parlé le plus de lui depuis 8 mois avec son aile rigide, ses foils et une multitude d’autres innovations. Il prendra le départ de la LBSM après avoir passé avec succès les tests de jauge.
La saison sportive de Quentin Vlamynck à bord de son prototype Arkema 3 débutera officiellement le samedi 8 avril prochain à 11h, à l’occasion de la Lorient Bretagne Sud Mini. Courue en double, cette régate est réservée aux Mini 6.50. Le parcours de 150 milles nautiques (280 km) permettra d’engranger des milles qualificatifs pour la Mini Transat 2017. Ce sera la première épreuve du circuit pour le jeune skipper et son monocoque innovant. Pour manœuvrer cet étonnant prototype, Quentin sera épaulé par Lalou Roucayrol, soucieux de transmettre son expérience et son savoir-faire au jeune marin.
Un bateau mis au point et à la jauge !
La bonne nouvelle est arrivée en début de semaine. Après un convoyage vers Lorient, le Mini 6.50 Arkema 3 a passé les tests de jauge avec succès : « Notre bateau est conforme à la réglementation de la Classe Mini 6.50 et Arkema 3 est officiellement le premier Mini 6.50 « volant » ! Maintenant on peut se concentrer sur la course ! » annonce Quentin Vlamynck. Après un chantier d’optimisation hivernal et quelques jours de navigation, le skipper de 24 ans est prêt pour démarrer sa saison sportive 2017. Au programme : une boucle de 150 milles entre Lorient, les Glénan et les îles du Morbihan. « Nous serons 20 prototypes au départ samedi mais je serai le seul équipé de foils. Cette épreuve permettra de se confronter une première fois à la concurrence, même si mon objectif principal est de terminer la course et valider les 150 milles nautiques indispensables à ma qualification à la Mini-Transat. La météo s’annonce assez légère. Ce n’est pas de bon augure pour mon bateau qui préfère la brise, mais c’est une bonne chose pour remplir mon objectif. »
Lui-même issu du circuit Mini 6.50, qui forme les plus grands marins, Lalou se fait une joie d’accompagner son poulain sur cette épreuve. « Cette participation en double a quelque chose de symbolique car ce sera le lancement de la saison sportive du prototype. C’est la première étape pour ce bateau extraordinaire. On entre dans une phase d’exécution, d’aun vent faible ne sont pas idéales pour exprimer le potentiel du bateau. En revanche, c’est justement cette allure que nous devons travailler : analyser le comportement des voiles, gérer les appendices, mais aussi apprendre à gérer le mental quand le bateau n’avance pas. Quentin fera ses choix ; je lui ferai juste part de mes sensations. L’objectif est qu’il trouve lui-même les clés de son bateau. »
Départ de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten
Les 37 Figaro Bénéteau 2 engagés se sont élancés ce jeudi 6 avril à 15h08 dans des conditions estivales sur la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten 2017. Pour cette deuxième épreuve du Championnat de France Elite de Course au Large, les navigateurs solitaires auront à composer avec des conditions variées, dignes du printemps, avec de nombreuses transitions à gérer sur le parcours de 270 milles nautiques de cette 41e édition.
Donné par le navigateur local Romain Attanasio, tout juste de retour du Vendée Globe, c’est un magnifique départ que les 37 solitaires ont offert au public de Concarneau, comme l’explique Hervé Gautier, directeur de course : « nous sommes heureux d’avoir pu donner le départ à heure dite, car le vent était en train de mollir et devenir instable. Il y avait environ 6 à 8 nœuds de vent de sud-ouest sur une mer plate. Les navigateurs ont été raisonnables sur la ligne et c’était un très beau départ ! Les navigateurs évoluent désormais dans un vent thermique d’ouest qui devrait laisser la place à un vent d’est de 10 à 15 nœuds en soirée. Ce vent d’est devrait tenir jusqu’à 15h samedi. La flotte sera à ce moment-là au large des Glénan, soit à mi-parcours. »
La flotte est ce matin groupée avec des options à l’est et à l’ouest.
Deux semaines tout juste après la Solo Normandie, épreuve lors de laquelle il signait son retour sur le circuit des Figaro Bénéteau après son Vendée Globe, Yann Eliès semble plus dans le match. Il annonçait avant de partir qu’il était à nouveau prêt à en découdre.
« Après l’arrivée à Saint-Quay-Portrieux, le maître-mot, c’est « récupération ». Je n’ai donc pas navigué du tout. En revanche, j’ai fait pas mal de préparation physique car à ce niveau, après le tour du monde, je suis un peu à la ramasse. J’en ai également profité pour me changer les idées et aller à la pêche car ces derniers jours, c’était les grandes marées. J’y suis allé d’abord avec mon père du côté de Perros-Guirec, ensuite avec mon préparateur vers Quiberon puis une troisième fois avec des copains. Ça m’a fait du bien. »
Vous récupérez donc petit à petit de votre Vendée Globe. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
« Je me sens plus en forme. Je sens que ça commence à revenir, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental. J’ai fait délibérément l’impasse sur le dernier stage organisé par le Pôle Finistère Course au Large car j’avais besoin de recharger les batteries, de garder le plaisir d’aller sur l’eau, mais aussi de bosser sur le bateau. Je devais notamment changer le speedo, modifier les compas de place et régler les petits problèmes que j’avais sur les systèmes de réception du bord ou sur le moteur. »
Un mot sur le scénario annoncé de la course ?
« Nous avons identifié deux moments importants où il faudra faire attention car ce sera à double tranchant, avec soit la possibilité de se prendre les pieds dans le tapis, soit la possibilité de prendre poudre d’escampette. Le premier se situe entre le départ et Penmarc’h. Le deuxième, un peu douteux lui aussi, se trouve entre les Glénan et les Birvideaux promet de nombreux coups à jouer. Ce sera chaud et il faudra être à l’attaque. Je suis donc super heureux d’aller en mer surtout que le plateau est top. Nous sommes 37 marins engagés dans la course. Il y a même mon pote Jérémie Beyou qui revient. Ça va être chaud ! »
L’objectif ?
« Cette année, ma préparation pour la Solitaire Urgo Figaro est logiquement perturbée par le Vendée Globe. De ce fait, je n’arrive pas dans le même contexte que les années précédentes où je commençais fort d’emblée. Là, je dois progresser pour arriver au top sur la Solitaire. En attendant, si je termine dans le podium ou dans le Top 5 sur cette Solo Concarneau, je serais content. »
Pôle Minis 6.50 à Lorient
Les Minis 6.50 sont nombreux à Lorient et peuvent compter sur les nombreuses entreprises présentes sur place favorisant les échanges techniques.
Jacques Lasnier de Tonnerre Gréement : “L’esprit qui règne chez les Minis est vraiment particulier, c’est très sympa. Beaucoup galèrent, font avec les moyens du bord et chez les Minis, l’entraide n’est pas un vain mot …le tout se fait dans une ambiance de franche camaraderie, potache parfois. J’apprécie particulièrement cette ambiance.
Tonnerre Gréement a une réelle proximité avec les Mini6.50 “et pas seulement parce que leur terre-plein est devant notre bureau”, plaisante Jacques Lasnier. Nous avons la chance à Lorient d’avoir un gros vivier de Minis 6.50 [Une trentaine de bateaux s’entraînent à l’année au Pôle course], on travaille beaucoup avec eux, être partenaire de cette course est aussi un juste retour des choses”.
Le constat de proximité est le même pour Erwan Six d’Intership – Lorient :
“Je suis partenaire de la Classe Mini depuis 4 ans, depuis la création d’Intership. L’entreprise a grandi avec eux : c’était nos premiers clients. Certains sont désormais en Class4o ou en Imoca et nous sont restés fidèles.
L’esprit Mini colle parfaitement à celui d’Intership. Nous aussi nous sommes des “self made man”. Nous avons de réels échanges techniques avec eux. Comme les protos sont des laboratoires de développement et d’innovations, Intership travaille avec eux. Nous cherchons des solutions pour faire évoluer nos produits et les adapter à leurs problématiques techniques : c’est très stimulant et ces échanges permanents nous permettent de faire évoluer nos gammes. Plusieurs Minis testent nos produits, nous font des retours avant la commercialisation définitive.”
Ariane Pershon – Lyophilisé.fr dresse le même constat :
“Bien-sûr on voit les ministes régulièrement au magasin. Depuis 2 ans nous avons développé chez Lyophilisé.fr une gamme de produits stérilisés qui répondent à un besoin spécifique et particulier pour cette classe de bateaux. A bord, ils n’ont pas de déssalinisateur. Ne prendre que du lyophilisé les obligerait à emporter beaucoup d’eau, donc plus de poids. Face à cette problématique particulière nous avons développé notre offre avec ce produit : des plats traiteurs stérilisés. C’est aussi pratique et plus goûteux.
Je dis souvent que notre entreprise grandit avec les Minis et les maris du pôle course en général. Ils nous font beaucoup de retours ce qui nous permet d’ajuster notre offre en permanence. Clairement, cette proximité nourrit le développement de notre entreprise.”
Côté ponton la préparation continue sur les bateaux : les caisses à outils sont de sortie et comme d’habitude l’entraide est de mise.
Les concurrents commencent à scruter et charger les fichiers météo en prévision du départ samedi. Pour l’instant la tendance donne pour le weekend un temps très ensoleillé avec peu de vent (environ 10 nœuds) ; des conditions, somme toute assez confortables, pour la première course de la saison.
La Lorient Bretagne Sud mini partira samedi 8 avril à 11h. Retour des bateaux dimanche selon les conditions météo. Une soixantaine de bateaux sont inscrits.
Artemis casse son AC45Test et son aile
Au cours d’un entraînement sur son AC45Test aux Bermudes, Artemis a cassé son bateau qui était équipé de la nouvelle aile. Un coup dur pour l’équipe à moins de 60 jours du début des qualifiers qui rappelle l’accident tragique qui avait précédé la précédente Coupe et traumatisé l’équipe.
Il n’y aurait aucun blessé. Les conditions de vent étaient de 14-20 noeuds.
L’équipe annonce qu’elle participera aux prochaines régates d’entraînement dans les jours qui viennent.






















