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7e saison pour Gedimat et Thierry Chabagny

Thierry Chabagny (Gedimat) lors de la 3eme etape de la Solitaire Bompard Le Figaro entre Paimpol et La Rochelle - @ Alexis Courcoux

C’est important d’avoir un partenaire fidèle qui vous soutient. Pour la septième saison consécutive, Thierry Chabagny portera les couleurs de Gedimat sur le circuit Figaro Bénéteau. Il participera à six épreuves du Championnat de France de Course au Large, dont la prestigieuse Solitaire URGO Le Figaro. Vainqueur de la Transat AG2R La Mondiale 2016 avec Erwan Tabarly (et encore dans le Top 5 de La Solitaire), le skipper de Gedimat part confiant sur sa première course : la Solo Normandie, entre Granville et Cherbourg, du 17 au 19 mars.

Thierry, tu repas pour une septième saison en Figaro Bénéteau sous les couleurs de Gedimat. Quel est ton programme 2017 ?
« Je vais enchaîner les épreuves du Championnat de France de Course au Large : Solo Normandie en mars, Solo Concarneau et Solo Maître CoQ en avril, la Solitaire URGO Le Figaro en juin, le Tour de Bretagne en août, la Douarnenez Fastnet Solo en septembre. Même s’il n’y a pas de course transatlantique cette année, c’est un programme très dense. »
Il y a une course en double dans ce programme : le Tour de Bretagne…
« Oui, désormais les courses en double comptent aussi pour le Championnat de France, avec un petit coefficient mais elles comptent. Mais le gros morceau, mon grand objectif reste évidemment La Solitaire. Ce sera ma 16e participation… J’adore cette course. »

La Solo Normandie lance la saison. Comment qualifier le format de cette course et quelles sont ses particularités ?
« La Solo Normandie ressemble à une petite étape de la Solitaire : elle se court sur une seule manche et on passe deux nuits en mer, du vendredi au dimanche. Le départ est donné à Granville, on passe le raz Blanchard à la pointe du Cotentin, on file vers le Havre, puis on revient à Cherbourg. Je n’ai fait cette course qu’une seule fois… Elle est très intéressante car il y a de nombreux phénomènes de marée et de courants à négocier. Il faut savoir que s’il y a plus de 30 nœuds de vent, on n’arrive pas à passer le raz Blanchard qui est l’un des endroits d’Europe où les courants sont les plus puissants. Et même si dans ce cas le parcours doit être adapté, par exemple avec un parcours autour des îles anglo-normandes, cette Solo Normandie est de toute façon une course dure… Tout simplement parce qu’à cette période de l’année la mer est dure ! Nous sommes encore en hiver et elle nous le rappelle volontiers…»

C’est une belle entrée en matière pour la saison ?
« Oui, car la Solo Normandie permet de t’évaluer, de voir où tu en es et où en est ton bateau. Aux stages d’entraînement à Port La Forêt – que j’ai repris depuis début janvier – on sent bien une certaine impatience à retrouver la compétition. J’ai hâte aussi. Le seul inconvénient pour nous autres Bretons, c’est que l’aller et le retour additionnés mobilisent au total une semaine de convoyage. Et selon la météo, ça peut être un peu tendu pour ceux qui, comme moi, enchaînent avec la Solo Concarneau. »

Est-ce une course utile dans l’optique de la préparation pour La Solitaire ?
« Oui, c’est certain. Nous allons naviguer dans des zones à très grand marnage où la différence entre la marée basse et la marée haute atteint 14 mètres. Il y a donc beaucoup de courant, il faut savoir aller s’abriter au ras des cailloux. Il faut aussi souvent naviguer en bon marin si le vent et la mer se lèvent. En Manche, il faut être capable d’aller taquiner la côte, tout en restant dans le bon timing des renverses de marées. Répéter tout cela est forcément intéressant pour La Solitaire, qui se termine en Manche cette année, à Dieppe. »

Le programme Gedimat 2017
Solo Normandie (solitaire)
Granville – Cherbourg / Départ le 17 mars
Solo Concarneau (solitaire)
Concarneau / Départ le 6 avril
Solo Maître CoQ (solitaire)
Les Sables d’Olonne / Départ le 24 avril
La Solitaire URGO Le Figaro (solitaire)
Départ le 4 juin 2017 de Bordeaux
Tour de Bretagne (double)
Départ le 26 août
Douarnenez Fastnet solo (solitaire)
Départ le 17 septembre

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Début de la saison des Extreme Sailing Series

The Extreme Sailing Series 2017. Muscat. Oman. Pictures of the fleet racing close to the shore and historic town of Mutrah Credit - Lloyd Images

Les Extreme Sailing Series ont commencé à Mascate, capitale d’Oman, pour démarrer la saison 2017. Neuf équipages internationaux sont inscrits pour cette 11e édition. La première journée s’est déroulée dans des conditions de vent idéales avec une belle brise d’environ 15 nœuds. Après avoir remporté la troisième place du Championnat GC32 la semaine dernière, l’équipage danois SAP Extreme Sailing Team s’est imposée comme l’équipe à battre en s’octroyant la victoire dès la première course de la journée, avant d’ajouter deux autres victoires à son compteur.

Ce nouvel équipage, barré par Adam Minoprio, marin de l’America’s Cup et ancien champion du monde de match-racing, s’est avéré quasi impossible à suivre en début de journée, avant de s’envoler au cours des deux dernières manches.

« Au début de la journée, on sentait bien que l’on avait la bonne vitesse et nous ne pouvions pas vraiment faire d’erreurs », a déclaré Minoprio. « Au fil de l’après-midi, la brise a commencé à tomber et les vitesses ont un peu chuté, mais dans l’ensemble, c’était une bonne journée. Être dans le haut du tableau dès le premier jour face à toutes ces équipes est une bonne manière de commencer. »

Pendant ce temps, la bataille entre Alinghi, vainqueur des Extreme Sailing Series 2016, et leurs précédents rivaux Oman Air et Red Bull Sailing Team ont repris au moment même où la première manche fut lancée.

Red Bull Sailing Team et Oman Air ont chacun remporté une victoire et trois troisièmes places, leur permettant de finir la journée respectivement en deuxième et troisième position, tandis que les trois secondes d’Alinghi les placent à un point, en quatrième position.

Phil Robertson, skipper d’Oman Air, prenant la barre à Morgan Larson cette saison, déclarait que malgré ses bons résultats solides, l’équipage avait eu du mal à retrouver le même état de forme qui les avait vu gagner le championnat GC32.

« Les conditions de navigation étaient excellentes, mais c’était une journée difficile pour nous, et il n’y avait pas une très bonne atmosphère à bord », admettait Robertson. « Les conditions changeaient très vite et nous étions toujours à la traîne, luttant pour rester accroché. Nous avons réussi à nous ressaisir et à sécuriser une série de podiums. C’est à peu près ce à quoi nous nous attendions et nous devons travailler un peu plus pour s’assurer la tête du classement. »

Les équipages invités, Team ENGIE et Team Tilt, ont également remporté quelques podiums, faisant un début remarqué sur le circuit des Extreme Sailing Series, tandis que Tawera Racing terminait la journée sur deux victoires.

« C’était une journée vraiment amusante », déclarait Chris Steele, co-skipper et barreur de Tawera Racing. « Nous avons bien progressé et sommes très heureux. Les garçons ne font que s’améliorer. Les courses plus courtes, sur lesquelles les départs et les manœuvres importent plus que la vitesse, nous conviennent davantage. Nous sommes heureux de nous en sortir avec de bons résultats. »

Les jeunes navigateurs de NZL Sailing Team terminent la journée une place devant Land Rover BAR Academy, forcés de ne pas courir les trois premières manches en raison de problèmes avec leur bateau suiveur.

Un incident entre Team ENGIE et SAP Extreme Sailing Team sur la ligne de départ de la course 7 a abimé le bout-dehors du bateau de Land Rover BAR Academy, menaçant la stabilité de leur mât. Ils ont obtenu réparation pour la course.

Les régates reprendront demain à 14h00 heure locale avec le format ‘Stade Nautique’ devant le Golf Al Mouj (GMT + 4).

Extreme Sailing Series™ Act 1, Mascate résultats après Jour 1, 7 manches (8.3.17)
Classement / Equipages / Points
1er SAP Extreme Sailing Team (DEN) Adam Minoprio, Rasmus Køstner, Mads Emil Stephensen, Hervé Cunnigham, Richard Mason 69 points.
2e Red Bull Sailing Team (AUT) Roman Hagara, Hans Peter Steinacher, Stewart Dodson, Adam Piggott, Will Tiller 68 points.
3e Oman Air (OMA) Phil Robertson, Pete Greenhalgh, James Wierzbowski, Ed Smyth, Nasser Al Mashari 65 points.
4e Alinghi (SUI) Arnaud Psarofaghis, Nicolas Charbonnier, Timothé Lapauw, Nils Frei, Yves Detrey 64 points.
5e Team ENGIE (FRA) Sébastien Rogues, Gurvan Bontemps, Jules Bidegaray, Antoine Joubert, Benjamin Amiot 57 points.
6e Tawera Racing (NZL) Chris Steele, Graeme Sutherland, Shane Diviney, Leonard Takahashi, Josh Salthouse 54 points.
7e Team Tilt (SUI) Sebastien Schneiter, Jéremy Bachelin, Florian Trüb, Arthur Cevey, Jocelyn Keller 54 points.
8e NZL Sailing Team (NZL) Logan Dunning Beck, Harry Hull, Isaac McHardie, Matthew Kempkers, Luca Brown 39 points.
9e Land Rover BAR Academy (GBR) Rob Bunce, Owen Bowerman, Elliot Hanson, Adam Kay, Oli Greber 35 points.

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Le DFi-radial, la nouvelle membrane panneaux d’Incidence testée et validée pendant le Vendée Globe

Le Vendée Globe est en passe de se terminer. Pour la voilerie Incidence, ce tour du monde de tous les records s’est révélé très positif : les six skippers* équipés par Incidence n’ont eu aucun souci de voiles et cette épreuve hors normes fut l’occasion de tester, avec succès, un nouveau matériau : le DFi-radial, à bord du COMMEUNSEULHOMME d’Eric Bellion.

Trois des concurrents engagés sur le Vendée Globe (Paul Meilhat sur SMA, Morgan Lagravière sur Safran et Éric Bellion sur COMMEUNSEULHOMME) ont utilisé des voiles d’avant en DFi® avec beaucoup de satisfaction.

1er Vendée Gobe réussi pour le DFi®
« Le bilan de ce Vendée Globe ainsi que l’ensemble de la saison 2016 est très positif, à tous niveaux, concernant mes voiles », explique Paul Meilhat, auteur d’une superbe course dans le top 5 puis le top 3 jusqu’à son abandon au deux-tiers du parcours.
« Nous avions décidé de partir avec un grand J1, une trinquette de portant et pas de Code 0. En terme de forme et de type de voiles, c’était vraiment un très bon choix, c’était ce qu’il fallait faire pour un Vendée Globe.
Le J1 et le J3 en DFi® ont très bien tenu, je n’ai rencontré aucun problème d’usure. Le DFi® apporte vraiment un plus en légèreté et en tenue de forme. Je vais réutiliser ces voiles pour la saison à venir et nous allons faire de nouvelles voiles d’avant.
Le J2 et la GV étaient en D4 puisqu’il avait été convenu avec la voilerie de ne pas utiliser la grand-voile en DFi® et ça s’est très bien passé aussi. Je n’ai eu absolument aucun problème sur aucune voile. »

Test exceptionnel pour le nouveau DFi-radial
Éric Bellion était lui équipé d’un gennaker « test » conçu dans un nouveau matériau, le DFi-radial, dédié aux voiles de portant, qui a pleinement rempli son contrat : fiabilité, budget et tenue de forme. « Les voiles n’ont jamais été un souci pour moi, tout du long de ce tour du monde. Elles sont toutes en très bon état, j’aurais pu naviguer encore longtemps avec.
J’ai adoré mon gennaker en DFi-radial, je l’ai utilisé tout le temps dans les mers du sud, par presque tous les temps. Ça a super bien marché. Il est comme neuf, alors qu’il en a pris !
Le travail avec l’équipe Incidence a été très agréable. Ils ont toujours été réactifs et pertinents. Le cahier des charges a été respecté. Ce n’est que du positif ! », sourit le skipper de Comme un Seul Homme. À la suite de ce tour du monde test, le gennaker a été inspecté de très près : « le bilan est extrêmement positif », annonce Maxime Paul, responsable du bureau d’études d’Incidence Sails. « Éric s’est beaucoup servi de son gennaker, mais il est en très bon état. D’ailleurs, toutes ses voiles pourraient repartir pour un tour du monde ! »

Une membrane, 5 déclinaisons
Le DFi-radial vient donc étoffer la gamme DFi® de la voilerie Incidence. Produite en panneaux, cette matière peut être travaillée comme un tissu classique et être utilisée pour créer des profils relativement creux. Ce qui ne serait pas envisageable pour des voiles réalisées d’un seul tenant, en fibres orientées. Le DFi-radial est produit en rouleaux, une production logiquement plus économique que celle d’une voile réalisée sur mesure en membrane.

incidence dfi

* Éric Bellion (COMMEUNSEULHOMME), Arnaud Boissières (La Mie Câline), Bertrand de Broc (MACSF), Morgan Lagravière (Safran), Paul Meilhat (SMA), Rich Wilson (Great America IV).

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Décision SA construira les premières Seabubble prévues pour juin 2017

La société Lausannoise Décision SA, membre du groupe industriel franco-suisse Carboman et acteur majeur dans le domaine de la construction de bateaux de compétition et de production de grandes pièces industrielles en matériaux composites continue de développer son savoir-faire dans la construction.

C’est pour cette capacité à prendre en main des problématiques complexes et à livrer des solutions intégrées dans le respect des plannings établis, que le célèbre skipper français de l’Hydroptère Alain Thébault, et son associé suédois Anders Bringdal, figure légendaire du windsurf, ont frappé à la porte de Décision SA pour leur confier la construction des premiers prototypes des Seabubble.
Ces véhicules électriques d’un nouveau genre, aux vertus écologiques, sont initialement destinés au transport de personnes sur les fleuves, les lacs, dans les ports ou marinas. Dotés de foils (plans porteurs) ils ne flotteront pas mais voleront au-dessus de l’eau sans faire de vagues. Les premiers prototypes sortiront du chantier en juin 2017 et seront testés sur la Seine à Paris.

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L’avenir du Vendredi 13 n’est pas compromis

Suite au communiqué de l’association Rêves de Sens que nous avons publié le 3 mars dernier, titré “L’avenir du Vendredi 13 compromis”, Norbert Fradin, propriétaire du bateau, a souhaité y répondre et affirme que le Musée de la Mer et de la Marine va continuer la rénovation du Vendredi 13, mais cette fois-ci avec d’autres personnes.

Nous tenons à répondre à l’article du 3 mars dernier et à contester de la façon la plus catégorique les propos tenus par Bertrand QUENTIN, propos mensongers, insidieux, voire plus, tendant à discréditer l’action menée par le Musée de la Mer et de la Marine sur la rénovation du Vendredi 13.
Le Fonds de dotation a acquis Vendredi 13 dans le cadre d’un appel d’offres qu’il a remporté. A force de sollicitations et d’insistance de la part de Bertrand QUENTIN, nous avons été convaincus de recourir à son association : Rêve de sens dont nous ignorions jusqu’à son existence.
Nous pensions naïvement, que cette association se préoccuperait de Vendredi 13 et non pas de la notoriété de M. QUENTIN.

L’accord était clair, l’association assumait la rénovation tant sur le plan technique que financier (elle possédait soi-disant une garantie de subventions) et en contrepartie, nous permettions à l’association de communiquer sur cette opération et de réaliser des animations sur Vendredi 13 quand celui-ci ne serait pas mobilisé au profit du Musée dont il doit constituer une pièce maîtresse et donc sur lequel le Musée avait bien sûr la priorité.

En réalité, dès qu’il s’est agi de passer des promesses aux actes, nous sommes allés de désillusion en désillusion, jusqu’à ce que nous soyons contraints de dénoncer notre convention, tant il est devenu évident que l’association n’avait pas la moindre capacité à mener et à achever ce chantier, en dépit des efforts financiers que nous avons faits pendant plus d’un an pour les soutenir.

En effet, nous avons systématiquement accédé à leurs demandes, pourtant bien éloignées de ce que Bertrand QUENTIN nous avait annoncé :
– en faisant des avances de fonds que l’association nous réclamaient puisque cette dernière n’avait obtenu aucune subvention et rétrospectivement nous doutons que l’association n’ait jamais réellement obtenu la moindre assurance à cet égard ;
– en logeant gracieusement les bénévoles ;
– en acceptant de renégocier notre convention puisque l’association l’a remise en cause à peine quelques mois après l’avoir signée, signature qu’elle dénonce aujourd’hui.

Tout ceci a été fait en vain.
Le dossier joint au courrier de Rêve de sens du 14 février dernier démontre que depuis l’origine l’association cherche à nous duper.

En effet Bertrand QUENTIN au travers de l’association Rêve de Sens estimait en tant qu’expert, dans son dossier de réponse à l’appel d’offre, la durée de rénovation totale du bateau à 10 mois. Or aujourd’hui, 16 mois après le démarrage des travaux de l’association et 170.000 € injectés par nos soins (dont 52.000 € versés directement à l’association en attente des subventions que cette dernière devait obtenir), nous nous retrouvons avec des travaux sur une coque qui non seulement ne sont ni fait ni à faire, des ponçages mal effectués, d’autres non terminés, des enduisages grossiers, des parties de coque dont la mousse reste exposée, un chantier abandonné, plus aucune protection sur le bateau…(cf constat d’huissier). Constat d’huissier

En conséquence, le Musée de la Mer et de la Marine va continuer la rénovation du Vendredi 13 avec des spécialistes qualifiés.

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Camille Lecointre à la Women’s Cup les 11 et 12 mars à Pornichet

Le week-end prochain, ce sont 160 compétitrices qui se retrouveront pour 2 jours de compétitions. Parmi elles, une médaillée française ! Petit éclairage sur ses motivations à participer à la 7e édition de cette régate 100% féminine, où les amatrices ont la rare opportunité de régater contre des athlètes de haut niveau.

Tu participeras à nouveau à la Women’s Cup les 11 et 12 mars prochain. Peux-tu nous présenter tes équipières et nous dire ce qui les a motivées à venir ?
CL : C’est ma 4e participation. Je reviens à chaque fois avec plaisir. J’aime le concept et l’ambiance. Mon équipage sera composé de 2 jeunes quaseptistes du pôle de Brest, Marine Riou et Lola Billy. Il y aura aussi une ministe, Charlotte Mery, qui est aussi passée par le 470. Pour elles 3, ce sera une première. Je les ai convaincues de venir pour l’ambiance et la richesse des échanges, pour passer un moment convivial. Pour nous régater est souvent synonyme de devoir faire un résultat, alors qu’ici ce n’est pas ce que l’on vient chercher.

La voile est un sport qui se pratique principalement en mixte, où les femmes sont cependant peu représentées. La Women’s Cup a pour objectif de mettre en lumière leurs compétences sportives, pour favoriser la mixité ensuite sur les circuits. En tant que sportive de haut niveau, quel est ton ressenti sur ce sujet, dans ton parcours ?

CL : C’est sûr que le milieu est principalement masculin. Ceux qui dirigent aussi sont en grande majorité des hommes. Je viens du circuit olympique et on arrive presque à la parité dans les différentes séries olympiques, contrairement à la course au large. Et les 2/3 des médailles récoltées en voile aux derniers Jeux Olympiques sont féminines, c’est ça qui compte !
Mon sentiment, c’est qu’en tant que femme, dès que tu veux te faire embarquer dans un équipage, il faut avoir le CV bien plus fourni que celui des hommes. Tu dois bien souvent donner bien plus de preuves de tes compétences.

Naviguer contre une médaillée olympique va être un sacré challenge pour les participantes ! Un petit mot d’encouragement pour elles ?
CL : En voile, ce qui est bien, c’est que rien n’est jamais écrit avant de franchir la ligne d’arrivée ! Et puis il n’y a pas que les courses sur l’eau ! J’espère qu’avec toutes les participantes on aura l’occasion de passer de bons moment à terre. Et les défis, c’est ce qui rend la vie intéressante ! 😉

Les équipages de la Women’s Cup étant composés de 5 femmes, qui sera la 5e à naviguer avec Camille ?
Dans le cadre d’un partenariat avec la SNSM pour célébrer les 50 ans de l’association, un prix sera remis à l’équipage coup de cœur de la SNSM et 2 femmes bénévoles seront embarquées pour participer à la régate.
Camille Lecointre accueillera l’une d’elles !
L’autre bénévole embarquera sur le bateau skippé par Catherine Lepesant (JO de Pékin). Cet équipage aura aussi à son bord Sophie Cam, chargée de programmes Sport du Pôle vie sportive et événements de la Région des Pays de la Loire.

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Sortie de la version Carbon édition d’Adrena

Chaque année, ADRENA perfectionne son logiciel de navigation. Lors du Nautic 2016, ADRENA a présenté une version révolutionnaire.
La Carbon Edition facilite l’utilisation du logiciel tout en améliorant sa fluidité. Parmi l’ensemble des nouveautés, on trouve :

– Une nouvelle interface graphique
Adaptable sur divers supports (tablettes, ordinateurs…), la Carbon Edition permet à ses utilisateurs de configurer eux-mêmes leur interface. Elle est personnalisable selon différents thèmes proposés et dispose d’un nouveau moteur d’affichage pour une fluidité remarquable.

– Une navigation plus pratique et plus rapide
Son menu en ruban facilite la manipulation d’Adrena. Dans cette nouvelle version, il est très simple de trouver l’outil dont a besoin. L’affichage est réparti en plusieurs onglets, dissociés ou assemblés selon l’utilisateur. Le partage d’écran est désormais possible. Bien efficace lorsque vous disposez de plusieurs écrans ou pour afficher plus d’informations sur un même écran.

– Nouvelles fonctions
Bien entendu, la Carbon Edition n’évolue pas seulement en termes d’ergonomie mais offre aussi de nouvelles fonctionnalités :
• la perte au changement de voile dans les calculs de routages
• l’interfaçage des instruments à 10 Hz
• l’interface graphique de dessin des Sailect sur l’ensemble de la gamme
Des paramètres qui feront la différence une fois sur l’eau!

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Jérémie Beyou s’engage sur la Volco Ocean Race

On board Dongfeng Race Team.

C’est un nouveau défi qui attend Jérémie Beyou après son Vendée Globe. L’équipe chinoise engagée dans la Volvo Ocean Race 2017-2018 annonce aujourd’hui l’arrivée de trois nouvelles recrues. Stu Bannatyne, sept Volvo Ocean Race à son actif, et son compatriote Daryl Wislang, vainqueur de la dernière édition, rejoignent les rangs de Dongfeng Race Team. Troisième du dernier Vendée Globe et triple vainqueur de La Solitaire du Figaro, Jérémie Beyou fait pour la première fois son entrée dans cette compétition.

Ces trois marins émérites sont les premiers confirmés au sein du nouvel équipage de Dongfeng Race Team. Leur arrivée fait suite à plusieurs semaines de tests et de sélections. Soutenue par Dongfeng Motor Corporation, une des plus grandes sociétés automobile de Chine, Dongfeng Race Team a terminé 3e de la dernière édition de la Volvo Ocean Race. Après avoir ramené du Portugal son VO65 refait à neuf, l’équipe prend désormais ses quartiers dans sa base de Lorient.

Pour Charles Caudrelier, skipper de Dongfeng Race Team, Bannatyne, Wislang et Beyou vont apporter une expérience et un savoir-faire précieux, issus de différentes disciplines de la course au large et feront office de cadres aux côtés des jeunes éléments qui constitueront cette équipe internationale.

« On peut difficilement faire mieux en matière d’expérience et de nombre de milles parcourus » reconnaît-il. « Avec Stu et Daryl, nous avons d’excellents coureurs qui connaissent la Volvo Ocean Race par cœur. A bord des VO 65 qui sont des monotypes, l’expérience de figariste de Jérémie sera également inestimable. Nous avons été longtemps adversaires et nous nous entendons très bien. Pour moi, l’amitié est un atout à la performance. Je l’ai contacté pendant son Vendée Globe et il a tout de suite adhéré. Ce sera une nouvelle expérience pour lui et nous nous réjouissons de l’avoir parmi nous. »

Daryl Wislang qui a disputé les quatre précédentes éditions de la Volvo Ocean Race et remporté la dernière en 2014-15 avec Abu Dhabi Ocean Racing, officiera en tant que chef de quart. Jérémie Beyou et Stu Bannatyne seront également à bord. Ce dernier sera surtout sollicité pour les étapes du Sud.

« Il vaut mieux les avoir avec nous que contre nous ! » confie Charles Caudrelier. Originaire d’Auckland, Stuart Bannatyne, 45 ans, a fait ses débuts dans la Whitbread (ex Volvo Ocean Race) 1993 à bord du maxi ketch New Zealand Endeavour. Il disputera là sa 8e édition (et après trois victoires !) avec une passion et un enthousiasme intacts pour les grandes cavalcades au portant dans le Grand Sud.

« Pour moi, le gros truc dans cette course, c’est la navigation au portant, à fond, sans avoir de marque de parcours à contourner et bien sur, l’esprit de camaraderie. J’adore naviguer au large et pousser les bateaux, » dit-il. « Lors de la dernière édition, les résultats de Dongfeng Race Team et la manière dont ils ont abordé la course m’ont vraiment impressionné. J’ai hâte d’être à leurs côtés pour vivre cela avec eux »

A 35 ans, Daryl Wislang se réjouit de poursuivre son histoire d’amour avec la Volvo Ocean Race avec pour objectif une seconde victoire d’affilée, cette fois avec Dongfeng Race Team. Naviguer avec Charles Caudrelier fait partie de ses motivations.

« Je sais ce que Charles a réalisé la dernière fois avec Dongfeng, quel skipper et quel leader il est. J’ai vraiment envie de naviguer avec lui, d’apprendre de lui, en espérant que je pourrai lui apporter ce qu’il attend de moi. »

Pour le Breton Jérémie Beyou, Dongfeng Team Race est l’occasion rêvée de découvrir un autre univers, après un tour du monde en solitaire à bord de son 60 pieds Imoca Maître CoQ.

« Il va falloir que je m’habitue à faire partie d’un équipage ! Mais c’est un challenge très excitant. Nous avons de grandes ambitions et nous avons tout ce qu’il faut pour réussir. J’ai hâte de repartir à l’entraînement pour progresser et être au mieux de ma forme en octobre pour le départ de la course. Dongfeng Race Team est une équipe intéressante car composée de profils différents en termes d’âge, de nationalité et de parcours sportif, poursuit Jérémie. Il y a des marins qui viennent du solo, de la voile légère, des vétérans de la Volvo Ocean Race. Il y a un super état d’esprit avec beaucoup d’entraide à bord. L’ambiance est super ».

L’objectif de Dongfeng Race Team est d’améliorer sa troisième place acquise dans la dernière Volvo Ocean Race. Mais aussi de développer la course au large en Chine. Comme lors de la précédente édition, l’équipe intègrera des navigants chinois. D’autres équipiers seront dévoilés dans les prochaines semaines. D’ici là, entraînements et tests se poursuivent à un rythme soutenu à Lorient.

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Adrien Hardy et AGIR RECOUVREMENT : 10 ans de partenariat !

En cette nouvelle saison sur le circuit Figaro, le monocoque AGIR RECOUVREMENT ne passera pas inaperçu. Après une pause en 2016, son skipper Adrien Hardy est de retour sur la Solitaire Urgo le Figaro pour sa 9e participation avec un appétit insatiable. C’est l’occasion également de fêter 10 ans de partenariat avec l’entreprise choletaise AGIR RECOUVREMENT ! Pour cet anniversaire, le bateau s’est offert une nouvelle décoration aux formes élégantes et élancées. Le goût du large s’entretient en changeant de rythme, en multipliant les expériences et en variant les supports : opérations de sauvetage en mer, Transat AG2R en double, Transat Québec Saint-Malo en 40 pieds en équipage. En 2016, le nantais Adrien Hardy a cultivé son art de la régate et étoffé sa polyvalence, un parfait tremplin pour une saison 2017 100 % Figaro ambitieuse.

Tout désir est manque et on ne désire jamais que ce dont on manque : même pour un passionné de la mer et de la régate au contact, cet éternel ressort de l’âme humaine joue irrésistiblement. Il fallait donc s’éloigner des pontons et de la pression pour revenir plus gaillardement et plus menaçant : « J’avais décidé, pour l’an dernier, de changer mon programme sportif et de faire une pause dans ma participation à cette course très exigeante qu’est la Solitaire. En Figaro, les résultats demandent un investissement total, c’est important de changer de rythme et d’air pour revenir avec beaucoup d’envies et de forces. J’ai notamment participé en juillet-août à la Transat Québec-Saint Malo en Atlantique nord, une régate riche d’enseignements avec une passionnante navigation côtière dans le Saint Laurent. La vie à bord à 3 équipiers de nationalités différentes (Anglais, Tchèque et Français) était une nouveauté stimulante sur les différentes manières de naviguer. Ma saison 2016 a été marquée par une belle performance en Figaro lors de la l’AG2R : on a été à l’initiative stratégique à chaque transition importante, on a occupé la tête de la course pendant 1/3 du temps global et on a frôlé la victoire…”
« J’ai une relation très forte avec Mr Paye et la famille AGIR »

Depuis Cholet, au siège de l’entreprise, chaque course est suivie avec une grande intensité et les départs de course sont vécus au plus près sur l’eau chaque année : « L’engouement dans l’entreprise est intact, je vais régulièrement les voir pour rendre sensible le quotidien à bord, avec des films, des anecdotes. J’ai une relation très forte avec Mr Paye et la famille AGIR, le mot sponsor ne convient pas tout à fait pour décrire la nature de cette relation. J’ai l’impression d’avoir grandi en parallèle de l’entreprise : il y avait 55 salariés il y a 10 ans, ils sont aujourd’hui 115. Nos trajectoires se ressemblent : progression d’année en année, l’expérience augmente et la reconnaissance aussi. J’ai bien conscience de la responsabilité que cela représente de porter les couleurs d’une entreprise qui réussit bien sur le plan économique. C’est motivant sur l’eau, il y a une inspiration et un encouragement réciproque ; j’ai à cœur de porter leurs couleurs pour augmenter leur notoriété. On a les mêmes critères d’action : l’exigence, la maitrise, la performance. Je suis très fier, je les remercie. »

Entraînement quotidien à Lorient depuis mi-janvier
Depuis le 17 janvier, date de reprise des entraînements pour Adrien, et jusqu’au 4 juin, jour du départ de la Solitaire, toutes les journées en mer sont orientées autour de la préparation aux quatre étapes du mois de juin. Le skipper d’AGIR RECOUVREMENT explique : « Malgré mes dix années d’expériences en Figaro, je continue à apprendre, à trouver des pistes pour m’améliorer. Nous sommes 7 bateaux en entraînement à Lorient sous la houlette de Tanguy Leglatin. Une semaine type, c’est 6 heures de navigation quotidienne et en fin de semaine on dispute un parcours offshore avec une nuit en mer. À coté de la préparation physique habituelle, j’apporte également un soin à mon alimentation : limiter les produits transformés et opter pour de la nourriture naturelle. J’ai également toute la préparation matérielle : la décoration du bateau et le travail sur les voiles pour avoir les meilleures possible. » Les premières courses préparatoires de la saison, la Solo Basse-Normandie (17 au 19 mars) et la Solo Concarneau (6 au 8 avril), lui permettront de faire ses choix de voile et d’affiner ses réglages pour présenter un bateau au meilleur de sa forme.

Briller sur la Solitaire…
Du 24 au 29 avril, AGIR RECOUVREMENT disputera la Solo Maître Coq, premier round d’observation pour les figaristes avant l’affrontement de la Solitaire un mois plus tard. « L’objectif de la Solitaire Urgo Le Figaro est de briller sur le général et pas uniquement les victoires d’étapes. J’ai toutes les qualités : l’expérience, la vitesse, la stratégie et je sais saisir les bonnes opportunités. On annonce un plateau de très bonne qualité, supérieure à l’année passée avec de nombreux anciens vainqueurs, je m’en réjouis, plus la compétition est serrée plus c’est riche sportivement ! »
Interview avec Stéphane Paye, Président-Directeur Général d’AGIR Recouvrement
Vous fêtez la 10e année de partenariat avec Adrien, quels sentiments cela provoque en vous ?

C’est une grande joie de fêter ce chiffre rond, cette première dizaine, c’est émouvant ! AGIR RECOUVREMENT est une maison fidèle, qui tient beaucoup à la qualité de ses relations avec ses salariés comme avec ses clients. La longévité du partenariat voile est du même ordre que celle entretenue avec certains clients. J’admire la relation forte et durable de Thomas Coville avec Sodebo qui dure depuis 18 ans ! On est fidèle avec les gens talentueux comme Adrien, on vise le succès. On va faire de cette année une fête et on organise une série d’événements pour montrer la force du partenariat.

Que vous a apporté le partenariat voile, en quoi se distingue-t-il de vos autres sponsorings ?
Nous soutenons d’autres activités sportives à Cholet comme le hockey, le rugby et le basket, mais le projet de la voile représente une autre échelle, cela représente des sommes importantes pour l’entreprise, c’est notre principal investissement en communication. Nous y sommes extrêmement attachés. En interne, on est très content, tout le monde est autour du bateau. Le circuit Figaro est toujours aussi stimulant, c’est une référence incontournable dans la course au large. Lors de son arrivée victorieuse du Vendée Globe, Armel Le Cléac’h expliquait qu’il s’était battu avec Tompson « comme lors d’une course de Figaro », cela prouve que cette course conserve un charme et une attractivité très forte.

Quels sont vos ambitions et vos espoirs pour 2017 ?
Évidemment, pour nos 10 ans de partenariat, gagner la Solitaire du Figaro serait un sacre, ça serait un rêve, un accomplissement. Au vu de la progression d’Adrien depuis qu’il s’est engagé sur le circuit en 2007, une victoire serait logique et méritée !
Rédaction Quentin Hardy

PROGRAMME SPORTIF 2017 d’ADRIEN HARDY
17 au 19 mars // Solo Basse-Normandie // Granville
6 au 8 avril // Solo Concarneau // Concarneau
24 au 29 avril // Solo Maître Coq // Les Sables d’Olonne
4 juin au 26 juin // Solitaire Urgo le Figaro // Bordeaux-Gijón (Espagne)-Concarneau-Dieppe
27 août au 2 septembre // Tour de Bretagne à la voile // Saint-Malo-Piriac sur mer

Adrien Hardy, 32 ans, Nantes, 4e de la Transat Jacques Vabre 2015 (avec Thomas Ruyant), 3e de la Transat AG2R La Mondiale 2016 avec Vincent Biarnès, victoire sur la 4e étape de la Solitaire du Figaro 2015, vice-champion de France de Course au Large et vainqueur de la Lorient Horta Solo 2014, vainqueur de la Generali Solo 2013, 13e de la Solitaire du Figaro 2013 et victoire sur la 4e étape, 2e de la Solidaire du Chocolat 2012 en Class 40, vainqueur de la Solo Concarneau 2011,15ème de la Transat AG2R 2010 avec Stan Maslard, vainqueur de la Solidaire du Chocolat 2009 en Class 40, Champion d’Europe et de France 2001 en 420, diplômé de l’Hydro de Nantes, diplômé d’études supérieures de la marine marchande, brevet de chef de quart pont et machine

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Camille Lecointre : Tokyo avec escale

Camille Lecointre, médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Rio, prépare sa troisième Olympiade, objectif Tokyo en 2020. Mais avant de se lancer dans ce projet sportif, l’athlète brestoise se consacre pour quelques temps à un projet plus personnel…

Après une année 2016 auréolée de victoires – médaillée de bronze en voile 470 aux Jeux Olympiques de Rio, Championne du Monde, 1ère au classement mondial de 470 – Camille Lecointre s’apprête à prendre quelques mois de repos pour pouponner, la sportive brestoise attend son premier enfant.

Une parenthèse enchantée dans un programme qui reste chargé. Camille se prépare déjà pour Tokyo 2020. La navigatrice rempile pour une 3e olympiade en 470, son support de prédilection. Si Camille n’a pas encore choisi sa co-équipière elle a toutefois débuté les entrainements et sa préparation physique au Pôle France Voile de Brest.

Pas de répit pour la future maman
En attendant l’heureux événement, Camille Lecointre est l’invitée de la 3e édition du Sport Stratégie Day le 8 mars prochain, Journée de la Femme. En compagnie de nombreuses personnalités – sportives, journalistes, membres des fédérations françaises de sport – elle participera à cette journée exceptionnelle organisée autour du thème Le sport féminin est-il l’avenir du sport ? Lors d’une table ronde, Camille parlera plus particulièrement des démarches spécifiques de financement du sport féminin, et de la difficulté pour les athlètes féminines de trouver des sponsors et avoir un salaire fixe.

Toujours dans le but de soutenir le sport féminin, notre championne brestoise sera au départ de la Women’s Cup le 10 mars pour porter un projet sportif unique. Avec son équipage elle participera à une régate 100 % féminine et solidaire qui soutient l’ONG Plan et son programme « Because I’m a Girl ».

En parallèle de ses entrainements sur l’eau au premier semestre Camille Lecointre, qui fait partie de l’Armée des Champions, prépare son diplôme de professorat de sport. Elle passera son premier examen en juin. Un titre de plus, celui de professeur, qui lui permettra, une fois obtenu, de penser sereinement à une future reconversion.

Palmarès
2016
Médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Rio avec Hélène Defrance – voile 470
Championne du Monde
3è de l’ISAF Sailing World Cup
2015
3e du Championnat du monde avec Hélène Defrance – voile 470
Vice-championne d’Europe
3è de l’ISAF
2è de l’Eurosaf
2014
Championne du Monde militaire de voile
3e à la Copa Do Brasil
2e à la Sailing World Cup Palma
2e à la Sailing World Cup Miami
1ère du Championnat nord-américain
2013
Championne de France Elite 470 – voile 470
2e de la Semaine Olympique Française (SOF)
2012
4e aux Jeux Olympiques de Londres avec Mathilde Geron – voile 470
Vice-championne du Monde
3e de la Semaine Olympique Française

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