Paul Meilhat, skipper SMA, presents Gwenole Gahinet as his partner for the Transat Jacques Vabre 2017, duo sailing race from Le Havre (FRA) to Salvador de Bahia (BRA), in Port La Foret, on March 27, 2017 - Photo Vincent Curutchet / DPPI / SMA
Pour le principal objectif de la saison 2017, Paul Meilhat a choisi de retrouver son compère Gwénolé Gahinet, avec lequel il avait remporté une transatlantique en double il y a trois ans. Pendant les 7 mois qui mèneront au départ de la Transat Jacques Vabre, le programme sportif et technique est dense pour l’équipe de SMA : deux chantiers, de nombreux tests en navigation, en course, à l’entraînement et l’essai d’un nouveau système de foil.
Petite réfection de printemps, avant un chantier d’été
Mercredi 22 mars, après plus de deux mois de voyage en cargo depuis Tahiti (via le Pacifique, Panama et l’Europe du Nord), le monocoque SMA a retrouvé ses quartiers chez Mer Agitée. Un chantier de quatre semaines est programmé pour remettre le bateau en ordre de marche : changement du vérin, réparations dans le puits de quille et grand nettoyage de printemps. Mais le dossier principal concerne la mise en place d’un foil tribord qui sera testé par Paul Meilhat et son équipe jusqu’à la mi-juin avant un nouveau chantier d’optimisation pour la Transat Jacques Vabre.
Un foil « hybride » à l’essai
Ce « dossier foil » ne date pas d’hier. Au printemps 2015, l’équipe de SMA, via la société Mer Forte et Michel Desjoyeaux, avait lancé une série d’études ayant débouché sur la construction d’un foil. La solution retenue permet d’utiliser ce foil sans avoir à modifier la structure de SMA *. Cet appendice « hybride » peut donc être inséré dans le puits de dérive existant, grâce à un jeu de cales spécifiques.
Pendant un mois et demi, le bateau sera testé en version « asymétrique » : une dérive côté bâbord, un foil côté tribord, procédé qui permettra de collecter des données dans les deux configurations et de les comparer. « Ce que nous testons, explique Michel Desjoyeaux, c’est une voie intermédiaire. Ce foil ne ressemble pas aux appendices déjà vus sur les bateaux du dernier Vendée Globe. L’implantation de l’élément qui traverse le flanc du monocoque (le shaft) est relativement verticale. Pour schématiser, ce système est un compromis entre dérive et foil : l’effet antidérive reste préservé au près, et l’extrémité courbe du foil (le tip) opère son pouvoir sustentateur au portant. ». Ce foil sera testé à l’entraînement et en course, avant un ultime chantier d’été.
Fin avril, Paul Meilhat va donc rependre la barre d’un « bateau laboratoire ». Le skipper de SMA qui connaît par cœur son 60 pieds sera au centre du processus de validation. Mais il ne sera pas seul… Paul a choisi le navigateur Gwénolé Gahinet pour l’accompagner sur la Transat Jacques Vabre 2017. Intégré dès à présent dans l’équipe de SMA, « Gwéno » sera associé à l’analyse des performances et au développement technique du bateau.
Paul et « Gwéno » : les retrouvailles
En 2014, Paul Meilhat et Gwénolé Gahinet remportaient ensemble la Transat AG2R LA MONDIALE après 22 jours et 6 heures de course en double à bord d’un Figaro-Bénéteau 2, le Guy Cotten – Safran. Depuis cette victoire célébrée à Saint Barthélémy, les deux hommes ont pris de l’épaisseur : une campagne pour le Vendée Globe, cinq transats pour Paul Meilhat ; deux Trophée Jules Verne en équipage dont un record pulvérisé cet hiver pour Gwénolé (en 40 j et 23 h) sur Idec. Les deux marins s’apprécient. Sportivement, ils sont hyper complémentaires : maîtrise du 60 pieds IMOCA pour Paul, connaissance des foils, des multicoques et des hautes vitesses pour Gwénolé. Ensemble, pendant 7 mois, ils vont enchaîner essais, courses en équipage, entraînements et convoyages en double. Ce programme sportif et technique avec SMA sera doublé, pour les deux hommes, de compétitions sur d’autres supports : Diam24 et une partie du Tour de France à la Voile pour Paul. Flying Phantom et The Bridge pour Gwénolé.
* La mise en place de foils sur un 60 pieds Imoca d’ancienne génération implique normalement d’opérer des modifications structurelles (puits de foil, renforcement du mât et du fond de coque) pour pallier l’augmentation du couple de redressement du bateau en dynamique, généré par ces plans porteurs.
ILS ONT DIT :
Paul Meilhat : « J’ai contacté Gwénolé pendant le Vendée Globe, entre ses deux tentatives pour le Trophée Jules Verne, avant qu’il ne soit appelé par d’autres skippers ! Je garde un super souvenir de notre Transat AG2R. On se connaît bien, on s’apprécie, on est complémentaires, il y a une super bonne dynamique entre nous et c’est très important pour la performance. Je cherchais une personne ayant un profil différent du pur spécialiste de l’IMOCA, une personne disponible pendant les 6 mois en amont de la course et aussi de l’expertise et un regard frais pour faire progresser SMA. En dehors du foil, nous avons tout un programme d’optimisation du bateau. »
Gwénolé Gahinet : « L’objectif N°1 sera d’être performant sur l’eau. Ensuite, il y a la partie technique, dans laquelle je vais beaucoup m’impliquer. J’ai un bagage d’ingénieur-architecte (3 ans chez VPLP) et les IMOCA ne me sont pas inconnus car j’ai bossé avec Safran l’année du Vendée Globe. Ça me fait hyper plaisir de renaviguer avec Paul. Nous allons avoir une année assez riche. Dès cette semaine, je vais me plonger dans le dossier technique. Le côté positif c’est que nous avons du temps pour faire du développement, pour essayer des trucs à partir d’un socle de connaissances fiables et d’un bateau déjà très abouti. »
LE PROGRAMME DE SMA
24-27 avril : Navigation/tests en équipage
4-7 mai : Grand Prix Guyader en équipage
9-18 mai : Navigation/test en équipage
31 mai : Convoyage à Lisbonne en double (670 milles) pour une opération de relations publiques SMA
8 juin : Convoyage retour en double
Mi juin – fin juillet : Chantier d’été
Juin : The Bridge pour Gwénolé Gahinet à bord d’Idec
Juillet : Tour de France à La Voile pour Paul Meilhat à bord de Vivacar.fr Cefim
Fin juillet : Essais en équipage
6 août : Rolex Fastnet Race. Bateau en configuration Transat Jacques Vabre
Septembre – Octobre : 5 stages en double à Port La Forêt
23 septembre : Défi Azimut
5 novembre : Départ de la Transat Jacques Vabre
Nicolas Hénard est le nouveau Président de la Fédération Française de Voile suite aux élections qui se sont tenues ce samedi. Sa liste a obtenu 53% des voix contre celle de Jean-Luc Denéchau (47%) soient 56 938 voix contre 50 790 pour la liste de Jean-Luc Denéchau.
« Nous franchissons la ligne en tête mais la régate a été serrée jusqu’au bout. Je suis bien évidemment heureux de ce résultat et aussi très fier de mon équipage. J’ai conscience de la responsabilité qui nous incombe désormais. Nous reprenons une fédération en bon état et notre objectif est de continuer à la développer en positionnant les clubs au centre du jeu.» Nous avons rencontré Nicolas Hénard ce samedi en fin d’après-midi. Interview à suivre.
Les membres du Conseil d’Administration :
Nicolas HENARD
Claire FOUNTAINE
Jean-Pierre SALOU
Sylvie HARLE
Régis BERENGUIER
Eric LIMOUZIN
Frédérique PFEIFFER
Henri BACCHINI
François PITOR
Philippe MEUNIER
Marie-Pierre CHAURAY
Bernard MALLARET
Caroline LOBERT
Olivier AVRAM
Ode PAPAIS
Hervé ROGUEDAS
Valérie DARROU
Frédéric BERTIN
Géraldine RIGAUD
Stéphane FRETAY
Hélène CARDON
Jean-Pierre LOSTIS
Sabine LAPERCHE
Laurence MEZOU
Claudine TATIBOUËT
Jean-Luc DENECHAU
Jean-Claude MERIC
Corinne MIGRAINE
Edward RUSSO
Nathalie PEBEREL
Olivier BOVYN
Christine FOURICHON
Denis HOREAU
Serge PALLARES
Christian SILVESTRE
Qui est Nicolas Hénard ?
Nicolas Hénard est l’unique double médaillé d’Or olympique en voile. Après avoir fait sport-études à Boulogne-sur-Mer, il intègre l’INSEP puis le Bataillon de Joinville. Il est sacré Champion Olympique en Tornado en 1988 à Séoul avec Jean-Yves Le Déroff et en 1992 à Barcelone avec Yves Loday. Il prend sa retraite sportive après les Jeux de Barcelone 1992. Diplômé d’HEC Paris, il devient cadre dirigeant et entrepreneur. Nicolas Hénard est Chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur et Officier de l’ordre National du Mérite.
Tout est possible et Clarisse Crémer le prouve. C’est en plus une fille et c’est tant mieux. Un bel exemple pour la voile. d’ailleurs elle a été salué par le Prix de Seamaster of the Year.
A 27 ans, cette parisienne d’origine qui s’est réveillée un beau jour (il y a 2 ans pour être précis) avec une furieuse envie d’envoyer balader ses plans de carrière et de se lancer le défi d’être au départ de la Mini Transat en octobre prochain. Sans aucune expérience de la course au large mais avec une volonté de fer, Clarisse a franchi brillamment les étapes les unes après les autres : recherche de partenaires originale, résultats sportifs encourageants en 2016 et enfin qualification pour la Mini Transat. La voici désormais dans la dernière ligne droite, départ de La Rochelle le 1e octobre !
Vivre ses rêves
Sportive dans l’âme, Clarisse a tout essayé : course à pied, rugby, planche à voile, randonnée ; elle aime découvrir en permanence de nouveaux sports. Familiarisée à la voile depuis toute petite en mode « Parisienne qui vient en vacances en Bretagne », elle a découvert la régate il y a à peine 10 ans. A force de côtoyer des marins et de régater en Bretagne où elle a fini par s’installer, Clarisse se laisse gagner par le virus de la course au large ; après avoir suivi de l’intérieur les courses de la Classe Mini pendant 4 ans, elle a eu elle aussi très envie d’aller en découdre sur l’eau. Particulièrement attirée par la grande aventure de la Mini Transat, elle s’est mis en tête il y a deux ans de trouver des partenaires pour traverser avec elle l’Atlantique à la fin de l’année 2017.
Elle explique : « Impossible pour moi de ne pas vivre d’aventures sportives ! Tant que ma santé me le permettra, je me lancerai des nouveaux défis, j’ai plutôt la bougeotte, j’aime la compétition, ce n’est donc pas sans raison que je suis attirée par le défi sportif que représente la Mini Transat. J’ai toujours trouvé que les dictons ‘il faut vivre ses rêves’ ne me correspondaient pas, mais c’était avant mon déménagement en Bretagne. Car après avoir gardé en moi cette douce idée de partir de Paris et de traverser l’Atlantique en solitaire comme un rêve totalement irréalisable, j’ai décidé de me secouer un peu et d’accueillir ce brin de folie avec joie ! »
Le goût de l’aventure… et de la compétition !
Après avoir accepté cette décision, Clarisse s’est donné les moyens de réussir et d’être sur la ligne de départ de la Mini Transat le 1e octobre prochain à La Rochelle. Une première grande aventure. Sa recherche originale de partenaires, via des vidéos diffusées sur Facebook, lui a permis d’être adoptée par de nombreuses entreprises : TBS, son sponsor principal, mais aussi Corine de Farme, Everial, OKKO Hôtels, Michel et Augustin, imakumo, Popcarte et Filovent. Adoptée, car l’envie de Clarisse de parler de course au large autrement et avec décontraction, apporte un véritable vent de fraîcheur.
Depuis un an, Clarisse se familiarise et s’entraîne à bord de son Mini 6.50 baptisé Pile Poil (car il lui va « pile poil » !), se prépare à traverser l’Atlantique en solitaire, sans moyen de communication ni de routage. Ses résultats 2016 sont plutôt encourageants, elle était notamment la première femme à l’arrivée de chaque course à laquelle elle a participé la saison dernière. Alors forcément elle se prend au jeu : « En janvier 2016 je n’avais jamais navigué en solitaire, encore moins passé une nuit seule en mer. Aujourd’hui j’ai déjà engrangé plus de 2000 milles, je connais de mieux en mieux mon bateau et je sais à quoi m’attendre pour la Mini Transat… même si je sais que l’on n’est jamais vraiment préparé à affronter seul une traversée de l’Atlantique pour la première fois et ce pendant 3 semaines ! Je prends un réel plaisir à être sur l’eau avec Pile Poil et j’ai hâte de plonger dans le grand bain de la Mini Transat ! »
Son objectif : boucler le parcours… et plus si affinités !
La particularité de la Mini Transat est de regrouper à la fois de futurs grands noms de la voile et des amateurs passionnés qui ont pour objectif de vivre l’aventure d’une vie. Clarisse se trouve dans cette deuxième catégorie. Son objectif principal est de boucler le parcours de 4050 milles (soit 7500 km) et de réaliser le défi fou qu’elle s’est fixé voilà deux ans de traverser seule l’Atlantique sur un tout petit bateau. Mais comme elle a l’esprit de compétition, elle tenterait bien un Top 10 quand même : « Mes résultats de la saison dernière m’ont donné confiance, Pile Poil et moi on se connaît bien maintenant et je pense que l’on peut faire de belles choses ensemble. Alors je garde ce deuxième objectif dans un coin de ma tête… »
“J’ai le plaisir de vous envoyer une petite vidéo et quelques photos de mes retrouvailles la semaine dernière avec mon Nacra 17 après une opération du dos et 6 mois de récupération. Me voici en pleine forme et cette fois, c’est Amélie Riou qui m’accompagne pour une longue route qui se finira à Tokyo, nous en sommes certains !
Je pars dans cette aventure avec de nouveaux partenaires, Forward WIP qui propose des équipements tops pour le cata sportif et foilant, ainsi que la région Occitanie qui me soutient.”
Avant le départ de la 8e edition du Vendée Globe, les organisateurs l’annonçaient comme celle de tous les records. Au cours d’une conférence de presse tenue aux Sables d’Olonne, Yves Auvinet en a fait le bilan qui est marqué par une forte augmentation de tous ses indicateurs : fréquentation du public en forte hausse, audience et retombées media sans précédents, internationalisation record, sans parler d’un bilan sportif lui aussi très positif : sur les 29 skippers au départ, 18 ont en effet terminé classés, une première dans l’histoire du Vendée Globe
Avec 29 skippers au départ et 10 nations représentées, ce 8ème Vendée Globe a présenté une belle diversité de projets, démontrant une fois de plus l’intérêt grandissant du grand-public pour une course qui marie la performance sportive, le défi technologique et l’aventure humaine. Cet ADN du Vendée Globe qui depuis près de 30 ans contribue à la légende de l’événement.
Côté fréquentation, le dernier Vendée Globe bat à nouveau tous les records, avec 2 millions 250 000 visiteurs présents (1,5 million au départ et 750 000 lors des arrivées). Une progression de 25% si on compare ce chiffre aux 1 millions 800 000 visiteurs présents en 2012-2013.
Une ferveur populaire qui ne se dément donc pas d’éditions en éditions et qui démontre la forte attente populaire d’une course composée de skippers au plus haut niveau du sport et d’aventuriers, auteurs de tant d’histoires extraordinaires qui font la richesse du Vendée Globe.
Côté média, les chiffres de l’édition 2016-2017 démontrent à quel point la notoriété internationale du Vendée Globe ne cesse de s’accroître, au fur et à mesure des éditions, tout en renforçant l’attractivité de l’épreuve dans son bastion historique, la France.
Des bons résultats à mettre au crédit de la stratégie digitale mise en place et d’une forte activation des media sociaux.
I – Une première : 18 bateaux à l’arrivée et de nombreux records battus Sur l’eau, le 8ème Vendée Globe a aussi été un grand succès : aucun drame ni accident grave, 4 démâtages et la perte d’un seul bateau (celui de Kito de Pavant en plein océan Indien). Sur le plan technologique, la preuve de leur efficacité a été faite par les nouveaux monocoques à foils. Quatre sur sept sont en effet revenus à bon port et trois d’entre eux ont trusté les trois premières places sur le podium.
Ce résultat met en évidence un meilleur niveau de préparation des IMOCA en amont de la course et une évolution technologique qui va vers plus de fiabilité et de sécurité, malgré des avaries inéluctables dans le domaine de la course océanique.
1) Le bilan sportif : 29 skippers au départ, 18 à l’arrivée, 11 abandons, le point sur les avaries !
Les onze abandons sont intervenus suite aux avaries suivantes : 5 abandons suite à un choc : Bertrand de Broc (MACSF), Vincent Riou (PRB), Morgan Lagravière (Safran), Thomas Ruyant (Le Souffle du Nord pour le projet Imagine), Kito de Pavant (Bastide-Otio).
4 abandons suite à un démâtage : Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur), Kojiro Shiraishi (Spirit of Yukoh), Stéphane Le Diraison (Compagnie du Lit – Boulogne Billancourt) et Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager Team Ireland).
2 abandons suite à des avaries diverses : avarie de foil pour Sébastien Josse (Edmond de Rothschild) et avarie sur le vérin de quille pour Paul Meilhat (SMA).
2) Tous les records battus La 8ème édition est à nouveau celle de tous les records, comme le montre les chiffres et données suivantes : Le plateau le plus international : 10 nationalités représentées au départ (France, Angleterre, USA, Espagne, Hongrie, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Suisse, Irlande, Japon).
Le Vendée Globe le plus rapide de l’histoire : 74 jours, 03 heures, 35 minutes et 46 secondes. Armel Le Cléac’h a fait le tour du monde à 13,8 noeuds de moyenne et mis 4 jours de moins que le temps de référence de l’épreuve, qui était détenu depuis 2013 par Francois Gabart.
Le meilleur sprint : avec une distance record de 536.81 milles parcourus en 24 heures (22,4 nœuds de moyenne), Alex Thomson (Hugo Boss) s’est emparé du Record des 24h en monocoque et en solitaire !
Le record à l’Equateur pour Alex Thomson (Hugo Boss), en 9 jours 7 heures 2 minutes, soit 1 jour et 4 heures d’avance sur le record de Jean Le Cam depuis 2004.
Le record au cap de Bonne Espérance pour Alex Thomson, en 17 jours 22 heures 58 minutes, soit 5 jours d’avance sur le record d’Armel Le Cléac’h en 2012.
Le record au cap Leeuwin pour Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VIII), en 28 jours, 20 heures, 12 minutes, soit près de 6 jours d’avance sur le temps de référence de François Gabart en 2012.
Le record au cap Horn pour Armel Le Cléac’h, en 47 jours et 32 minutes, soit 5 jours d’avance sur le temps de référence de François Gabart en 2013
Le record à l’Equateur pour Armel Le Cléac’h en 61 jours 12 heures et 21 minutes, soit 4 jours d’avance sur le temps de référence détenu par François Gabart en 2013
Enfin, un nouveau record de la course pour le vainqueur Armel Le Cléac’h, en 74 jours, 03 heures, 35 minutes et 46 secondes, soit 4 jours de moins que François Gabart en 2013.
II – Un bilan média exceptionnel
Télévision, presse, internet et media sociaux, les retombées médiatiques du Vendée Globe sont en très nette hausse et l’audience globale dépasse très largement celle de l’édition précédente. Des résultats qui sont le fruit d’une communication très orientée sur l’utilisation de la vidéo, la diffusion d’émissions en LIVE, le déploiement d’outils digitaux et l’activation massive des réseaux sociaux. Ci-après les principaux chiffres :
1) Un Vendée Globe qui a engendré des retombées sans précédent UBM (Bruit médiatique) : + de 20 % par rapport à 2012. L’Unité de Bruit Médiatique s’élève à 7404 UBM, soit une hausse de plus de 20% par rapport à l’édition 2012. Chaque français a donc été atteint 74 fois par le Vendée Globe à travers les différents médias et sur la durée de la course.
MEDIA : 45 000 sujets, articles et messages liés au Vendée Globe ont été recensés, avec une répartition par média comme suit : TV 36%, presse écrite 22%, Web 19%, médias sociaux 15%, radio 8%.
– 2180 journalistes accrédités sur le serveur média du Vendée Globe
– 1676 journalistes présents aux Sables d’Olonne lors des phases de départ et d’arrivée.
– 645 000 pages vues sur le serveur photo presse, contre 491 000 en 2013
– 31 600 photos ont été téléchargées par les média, 30% de plus qu’en 2013.
2) Une explosion des retombées télé > TELEVISION : 1 236 heures de diffusion (au lieu de 738 heures en 2012)
Avec plus de 1 200 heures de diffusion TV réparties sur 97 chaines, présentes dans 190 pays et sur les 5 continents, la couverture TV du Vendée Globe 2016-2017 a fait un véritable bond en avant par rapport à l’édition 2012-2013. Parmi ces principaux chiffres clés, on retiendra une nette progression avec 50% de chaînes TV supplémentaires (65 en 2012) et près de 500 heures additionnelles de couverture TV par rapport à la dernière édition (738 heures en 2012).
631 heures de diffusion à l’international
L’engouement médiatique international du Vendée Globe peut s’expliquer notamment par l’augmentation des nationalités représentées par les skippers (10 pour cette édition).
Cette diffusion se répartit comme suit : 365,5 heures en Europe hors France (contre 147, soit +148%), 83,5 heures en Afrique et Moyen-Orient (contre 47, soit +77%), 11 heures en Amérique du Nord (contre 8, soit + 37%), 23 heures en Amérique du Sud (contre 63, soit -64%), 82,5 heures en Asie (contre 127 soit -35%), 18,5 heures en Océanie (contre 8, soit +131%), 47 heures sur les chaînes Monde (contre 48, soit -2%)
Le Direct Départ a reflété cette dimension internationale du Vendée Globe avec 33 chaînes TV (vs 18 en 2012) qui ont diffusé un volume total de près de 120 heures de couverture (vs 32 heures).
Les chaînes gratuites ont couvert l’évènement dans les JT pour non seulement suivre l’état d’avancement de la course (et plus particulièrement les chaînes des territoires de skippers internationaux), mais aussi récupérer des images spectaculaires comme le passage des 2 leaders aux iles Kerguelen. Parmi les chaînes les plus prestigieuses, on peut citer CCTV (Chine), TV Asahi (Japon), CNN International (USA), BBC News (UK), RTVE (Espagne) ou SRG (Suisse).
En France, c’est 605 heures de télé qui ont été diffusées pour le Vendée Globe.
Le Vendée LIVE
La double couverture nationale sur Infosport+ et BFM Sport a générée à elle seule 84 heures de télévision.
3) La diffusion sur les réseaux sociaux a connu une progression très importante
> SOCIAL MEDIA : 264 000 fans (+350 %)
La communauté des Fans du Vendée Globe a elle aussi explosée lors de cette édition avec 264 000 fans sur Facebook (+350% depuis 4 ans), près de 54 000 followers sur Twitter (+280%) et plus de 23 800 abonnés sur Instagram (compte créé lors de cette édition). Pour la première fois, le nombre de vidéos vues sur Facebook (41 millions) a largement dépassé le nombre des vidéos vues sur le site internet via les plateformes Dailymotion (24,7 millions) et Youtube (4,6 millions).
> LIVE : 13 millions de vues
Les 3 émissions diffusées en LIVE sur le site de la course et sur Dailymotion ont dépassé les 6,5 millions de vues cumulées (en direct et en replay). Chiffre auquel il faut ajouter la diffusion sur Facebook : 6,4 millions de vues. Soit un total de près de 13 millions de vues (hors diffusion TV).
> VIDÉO : 71 millions de vidéos
La vidéo est le support de prédilection du Vendée Globe et de ses skippers. Pour preuve, 71 millions de vidéos (+140 % par rapport à 2012) ont été vues durant la course, dont 42 millions sur Facebook, 25 millions sur Dailymotion et près de 5 millions sur Youtube…
4) Le web a maintenu un haut niveau de fréquentation tout comme le jeu Virtual Regatta
> SITE INTERNET et APPLI : 345 millions de pages vues
Les chiffres du site officiel restent marquants avec près de 10 millions de visiteurs uniques, 87 millions de visites et 260 millions de pages vues durant la course. Avec l’application mobile (téléchargée 242 000 fois), le cumul Site internet + Appli mobile (smartphones + tablettes) compte 345 millions de pages vues.
> JEU VIRTUEL : 456 712 joueurs
Le Vendée Globe Virtuel a été couru par 456 712 joueurs dont 231 000 ont fini la course. 1600 classes de primaire et collèges ont participé, soit à peu près 40 000 enfants. 96 départements Français ont participé à la course virtuelle. Le plus représenté est le département de Loire Atlantique, suivi par Paris et le Département de Vendée. C’est le club Les Sports Nautiques Sablais qui avec 193 inscrits est le club qui compte le plus grand nombre de joueurs.
III – La fréquentation des Villages en forte hausse
Avec 1,5 million de visiteurs lors des trois semaines précédant le départ, puis 750 000 visiteurs (contre 501 800 en 2013) lors des différentes arrivées, du 13 janvier au 10 mars, la fréquentation du 8ème Vendée Globe bat elle aussi tous les records. Au total, ce sont donc 2 250 000 visiteurs qui sont venus aux Sables d’Olonne à l’occasion du départ et des arrivées du 8ème Vendée Globe (contre 2 000 000 en 2012-2013). IV – Le succès du Vendée Globe Junior
1) La mallette pédagogique
Le Vendée Globe Junior a permis de distribuer près de 1 500 mallettes dans les écoles dont près de la moitié en Vendée.
Les études de satisfaction ont montré que plus de 90 % des enseignants ont trouvé la mallette qualitative. Elle a été utilisée largement voire dupliquée dans de nombreuses classes.
2) Le site internet Vendée Globe Junior
Cette mallette a été complétée par le site Vendée Globe Junior. Le site Vendée Globe Junior a engendré près de 258 900 visiteurs uniques et plus de 2 millions de pages vues.
3) Près de 13 000 jeunes accueillis sur le village
Les classes ont reçu un accueil personnalisé adapté à leur niveau scolaire pendant 2 heures. Ils ont été accueillis et encadré par des médiateurs de l’Ecole Départemental des Arts et du Patrimoine.
C’est ainsi que 6 570 scolaires ont été accueillis aux Sables d’Olonne soit 148 établissements pour 244 classes.
6 429 scolaires et une dizaine d’associations (une centaine de personnes) ont été accueillis hors de ce dispositif sur le village Départ du Vendée Globe. V – Un Vendée Globe solidaire
Le 8ème Vendée Globe a été une fois de plus l’occasion de porter des projets solidaires, humanitaires ou pédagogiques. Ceux-ci ont permis de sensibiliser le public à certaines causes et de faire évoluer les consciences.
Tanguy de Lamotte a une nouvelle fois associé sa navigation au soutien de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque, qui opère des enfants venus de pays défavorisés. Grâce à sa participation et malgré son démâtage en début de course, plusieurs enfants ont pu être sauvés (20 enfants avaient pu être opérés et sauvés suite à son Vendée Globe en 2012).
Eric Bellion portait lui le message de la différence, à travers son projet “Comme Un Seul Homme”. Eric souhaitait partager avec le plus grand nombre sa conviction que la différence est une richesse, une source d’innovation, d’enrichissement collectif et de bien-être personnel au sein de l’entreprise et de la société.
De son côté, Yann Eliès a soutenu la Fédération Leucémie Espoir, une association d’aide aux malades et aux familles œuvrant à la recherche de traitements. Ce partenariat a valorisé l’action de la Fédération et permis aux malades de s’évader au travers des aventures de Yann et des concurrents du Vendée Globe.
Thomas Ruyant portait lui les couleurs du Souffle du Nord pour le Projet Imagine. Un projet qui visait à mettre en avant des personnes qui accomplissent, dans l’ombre, des actions héroïques au service des autres.
Enfin Rich Wilson a porté à nouveau un vaste programme pédagogique dans les domaines des sciences, des mathématiques, de l’histoire et de la géographie. Ce programme a été diffusé et suivi par des milliers de jeunes du monde entier.
VI – La remise des prix le 13 mai 2017 aux Sables d’Olonne
La remise des prix sera organisée avec une formule nouvelle pour des raisons liées à la sécurité, au confort des spectateurs et au coût de l’opération. Elle se déroulera en 2 temps :
– une cérémonie de remise des prix sur invitation aux Atlantes à 19h45,
– un défilé des skippers sur le remblai des Sables d’Olonne avec un feu d’artifice final de 21h30 à 22h45.
Cette cérémonie permettra ainsi de clôturer le Vendée Globe et permettra au public de côtoyer une dernière fois les skippers.
Les Figaros vont bientôt prendre la place des Imoca aux pontons des Sables D’olonne pour la Solo Maître CoQ qui se tiendra du 21 au 30 avril 2017. Épreuve officielle du championnat de France de course au large en solitaire, la Solo Maître CoQ est affectée cette année d’un coefficient 2. L’organisation prévoit un plateau d’une quarantaine de coureurs dont 29 ont d’ores et déjà répondu présents.
Aux côtés des têtes d’affiche de la course au large que sont Jérémie Beyou (Maître CoQ) ou Yann Eliès (Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir), on retrouve le champion de France Elite de course au large en solitaire Charlie Dalin (Skipper Macif) ou encore des abonnés aux places d’honneur comme Nicolas Lunven (Générali), Xavier Macaire (Groupe Snef) ou Sébastien Simon (Bretagne – CMB Performance). Les habitués du circuit seront également présents à l’instar de Gildas Mahé, d’Erwan Tabarly (Armor Lux), de Benjamin Dutreux, d’Ardien Hardy (Agir Recouvrement) tout comme les récidivistes Cécile Laguette (Eclisse), Pierre Quiroga, Justine Mettraux (Teamwork) ou les nouveaux venus Tanguy Le Turquais (Nibélis), Julien Pulvé (Team Vendée Formation), Pierre Rhimbault (Bretagne – CMB Espoir). Sans oublier, les internationaux Alan Roberts (Seacat Services), Mary Rook (Inspire+), Tolga Pamir (FreeDom Service à Domicile) et les amateurs Axel de Blay (Botte Fondation – Naho Consulting), et Yves Ravot (Hors la Rue). Un plateau encore en construction qui promet de jolis bords de confrontation en baie des Sables d’Olonne.
Du lundi au mercredi, les skippers s’affronteront sur des parcours construits en baie des Sables d’Olonne puis le jeudi, ils partiront pour 36 à 48 heures de course sur une boucle de 350 milles nautiques entre l’île d’Yeu, l’île de Ré et Belle-Île-en-Mer. Au terme de cette semaine de compétition, le successeur d’Anthony Marchand sera connu. C’est Benjamin Dutreux qui avait remporté la grande course l’année dernière.
Ils ont dit :
Alexia Barrier (Piqd.com – Association Sauvez le cœur des femmes) : “Jusqu’à cette année, la Solo Maître CoQ a longtemps été la seule épreuve en solitaire du circuit figaro à laquelle j’ai participé et je garde un excellent souvenir de l’organisation et de l’accueil que j’avais reçu. En parallèle du circuit figaro je navigue sur d”autres supports et dois jongler avec les épreuves. C’est donc volontairement que j’ai inscrite la Solo Maître CoQ à mon calendrier 2017 et que j’ai organisé mes déplacements en fonction de cette épreuve. Ce sera ma seule confrontation avec la flotte des figaristes avant la Solitaire Urgo Le Figaro. Une épreuve importante qui va me permettre d’ajuster les derniers réglages. Je me réjouis d’avance du mix des manches même si j’avoue avoir un penchant pour le parcours de 350 milles nautiques. La force physique qui peut me faire défaut sur les parcours construits est bien moins prédominante sur une course de fond. Enfin je suis très fière de revenir sur le circuit avec mon partenaire piqd.com et l’association Sauvez le coeur de femmes que je soutiens depuis le Tour de France à la Voile 2015.”
Yann Eliès (Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir) : « Ma première remontée du chenal des Sables d’Olonne lors du Vendée Globe 2008 m’a marqué à vie. Mais quelle que soit l’épreuve, Vendée Globe ou Solo Maître CoQ, cette remontée est toujours un moment particulier et le public sablais toujours très fidèle. L’envie de naviguer en figaro ne m’a jamais quitté même pendant ce Vendée Globe. C’est un circuit que j’affectionne particulièrement. Tous les ans, dès le mois de janvier, j’ai un besoin viscéral d’aller naviguer sur ce support, de régater au contact. Et cette année n’a pas dérogé à la règle. Dès janvier, j’ai vu avec Erwan Steff le calendrier de la saison et demandé si le figaro serait prêt pour y participer. Ce circuit avec des épreuves comme la Solo Maître CoQ me permet une remise en question annuelle et de vérifier si je suis toujours au niveau, si je ne suis pas dépassé sportivement mais aussi technologiquement. C’est un circuit qui regorge de grands champions et de jeunes très prometteurs, des concurrents ayant des méthodologies personnelles toujours intéressantes à connaitre et à s’en inspirer.»
Charlie Dalin (skipper Macif 2015) : « Ma dernière fois aux Sables d’Olonne, c’était pour l’arrivée du Vendée Globe de Yann Elies dont je faisais partie de l’équipe technique. Cette fois-ci nous nous y retrouverons en tant que concurrents. Ce sera ma 4e participation mais surtout une dernière répétition avant la Solitaire du Figaro qui est clairement mon objectif de la saison. La Solo Maître CoQ est un format très intéressant en vue de ce challenge, cela nous permet de réviser une dernière fois nos manœuvres, nos réglages et de se jauger par rapport à la concurrence. Et puis même si je commence à bien connaitre le terrain de jeux, c’est un excellent repérage pour la 2e étape de la Solitaire Urgo Le Figaro. De plus l’épreuve est coefficient 2 au championnat de France et permet clairement de marquer des points. Et qui dit régate aux Sables d’Olonne dit bien souvent régate au soleil, ce qui est plutôt appréciable. Tout comme l’organisation qui est très bien rodée. »
Axel de Blay (Botte Fondation – Naho Consulting) : « Je suis un nouveau venu sur le circuit Figaro Benétéau et la Solo Maître CoQ sera ma deuxième épreuve sur ce monotype après la Solo Concarneau. Je viens voir ce que je vaux sportivement en course au large en solitaire et la Solo Maître CoQ est un bon galop d’essai. C’est une épreuve complète qui va me servir d’entraînement. En tant qu’amateur (Axel travaille comme prestataire pour Airbus) je mets à bon escient mon temps libre pour naviguer et participer aux épreuves, toute navigation me sert de base de travail et d’amélioration. Les deux formats de course de la Solo Maître CoQ m’intéressent particulièrement : les parcours techniques pour la navigation au contact et la répétition des manœuvres, la grande course pour tous les inconnus qu’elle va soulever. Sur cette dernière j’appréhende quelque peu la gestion du sommeil mais je me connais, je peux faire preuve d’une grande ténacité et suis capable de me surprendre dans le dépassement de soi. Verdict le 30 avril ! »
Pierre Quiroga : « L’année passée, la Solo Maître CoQ était ma toute première course sur le circuit Figaro, j’en garde un très bon souvenir. Je n’avais pas trop mal navigué et surtout pris beaucoup de plaisir sur l’eau entre les parcours techniques et la grande course. Et puis nous avions eu de belles conditions de navigation. J’espère avoir les mêmes cette année avec plus de réussite au classement général. Le plateau est certes plus étoffé mais j’ai un an d’expérience derrière moi et je me suis beaucoup entraîné cet hiver. La Solo Maitre CoQ sera une belle épreuve pour jauger le travail parcouru en un an. Mes navigations hivernales en compagnie de Kito de Pavant ou de Christopher Prat me donnent l’impression d’avoir beaucoup progresser, j’ai donc hâte de vérifier cela au contact des meilleurs figaristes. Ce sera également ma première épreuve en Atlantique de la saison et grâce à la présence d’Alexia Barrier nous doublons les effectifs méditerranéens. » Liste des inscrits
Alexia Barrier – Pied.com – Association Sauvez le coeur des femmes – FRA 49
Gildas Mahé
Justine Mettraux – Teamwork – SUI 40
Sébastien Simon – Bretagne CMB Performance – FRA 5
Pierre Rhimbault – Bretagne CMB Espoir – FRA 25
Tanguy Le Turquais – Nibélis – FRA 74
Mary Rook – Inspire+ – GBR 21
Alan Roberts – Seacat Services – GBR 85
Tolga Pamir – FreeDom Services à domicile – FRA 87
Julien Pulvé – Team Vendée Formation
Martin Le Pape – Skipper Macif 2017 – FRA 79
Charlie Dalin – Skipper Macif 2015 – FRA 1
Adrien Hardy – Agir Recouvrement – FRA 32
Nicolas Lunven – Generali – FRA 3
Benjamin Dutreux – FRA 192
Jérémie Beyou – Maître CoQ – FRA 98
Axel de Blay – Botte Fondation – FRA 22
Cécile Laguette – Eclisse – FRA 12
Damien Cloarec – Saferail – FRA 95
Xavier Macaire – Groupe SNEF – FRA 8
Erwan Tabarly – Armor Lux – FRA 10
Pierre Quiroga – Skipper Espoir CEM – FRA 47
Eric Péron – FRA 68
Eric Delamare – Région Normandie – FRA 55
Simon Troël – FRA 69
Yann Eliès – Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir
Yves Ravot – Hors la Rue – FRA 64
Plus de 400 bateaux participeront le 30 avril prochain à la 9e édition du Tour de Belle-ile qui partira de la Trinité-sur-Mer.
Depuis sa création en 2008, l’ADN de l’épreuve est de proposer une journée de compétition simple et accessible à tous. « Le TOUR DE BELLE-ILE est avant tout une course pour les plaisanciers amateurs à laquelle se joignent toujours avec plaisir les professionnels de la course au large. Nos participants apprécient et viennent chercher cette proximité avec les grands noms de la voile », explique Romain Pilliard, créateur et organisateur du TOUR DE BELLE-ILE. Et cette année, les centaines de marins anonymes navigueront aux côtés de l’Imoca Safran de Morgan Lagravière, participant du dernier Vendée Globe, et du VOR 65 Dongfeng de Charles Caudrelier qui s’élancera avec son équipage franco-chinois au départ de la prochaine Volvo Ocean Race cet automne. Les multicoques feront aussi le show avec l’Ultim Actual, un trimaran de 31 mètres mené par Yves Le Blévec, le trimaran Sensation Océan skippé par Alain Gautier ou encore les multi 50 FenêtréA d’Erwan Leroux et Chocolat Reauté d’Armel Tripon. Fidèle à l’épreuve, le navigateur Jean-Pierre Dick revient cette fois-ci sur Easy to Fly, un nouveau multicoque volant de 8,10 m. Participer à la même épreuve, en même temps et dans les mêmes conditions que ses idoles, un moment rare et privilégié que peu de disciplines offrent à ses passionnés. Alors forcément, le succès est à la clé. Des petits voiliers de 6 mètres aux maxi multicoques, des participants de 7 à 77 ans, le TOUR DE BELLE-ILE reflète plus que jamais l’éclectisme de la voile à tous les niveaux.
Pour les concurrents, la magie de l’immense ligne de départ de trois kilomètres en baie de Quiberon, opère toujours. Partir tous ensemble, contourner et longer Belle-Ile, ses plages, sa côte sauvage, est toujours un moment de mer exceptionnel tant les paysages sont variés sur les 42 milles (78 km) du parcours.* Quant à l’espace TOUR DE BELLE-ILE, idéalement situé sur le port de La Trinité-sur-Mer, il accueillera pendant trois jours les 3.000 participants dans une ambiance conviviale. Escale privilégiée des passionnés de mer et des touristes, La Trinité-sur-Mer est située aux portes du Golfe du Morbihan et au cœur de la baie de Quiberon. Aussi bien en mer qu’à terre, le TOUR DE BELLE-ILE est avant tout un week-end de fête et de partage en famille ou entre amis !
Il n’y avait aucune femme pour la dernière édition du Vendée Globe. En revanche, il y en aura 10 sur la mini transat. Une bonne nouvelle quand on sait que les femmes représentent près de 40% des licenciés de voile en France.
Dans le monde de la course au large où les femmes peinent souvent à se faire une place, la Mini prend les idées reçues à contrepied. Pour cette édition 2017, dix femmes seront au départ et entendent bien ne pas laisser leur part aux chiens.
Est-ce la taille des bateaux où les manœuvres restent à taille humaine, la diversité des profils des candidats au départ, la fonction de rite de passage de la Mini Transat ? Toujours est-il que là où nombre de grandes courses au large peinent à attirer la gent féminine, la Mini Transat affiche dans ce domaine une belle santé.
Une valeur d’exemple
On peut imaginer que la liste des grandes dames de la course au large passées par la Mini Transat suscite des vocations. Qu’on en juge : Isabelle Autissier, Catherine Chabaud, Samantha Davies ont fait leurs premières armes sur la course avant de se lancer dans l’aventure du Vendée Globe. Ellen Mac Arthur, avant de terminer deuxième du Vendée Globe puis de battre le record autour du monde en solitaire est, elle aussi, passée par « l’école du Mini ». Plus récemment, Justine Mettraux, deuxième de l’édition 2013, est considérée comme une valeur montante de la classe Figaro Bénéteau après une incursion dans la Volvo Ocean Race, le tour du monde en équipage. Isabelle Joschke a brillé sur la Mini Transat avant de rejoindre le circuit Figaro puis la Class40 où elle s’est positionnée constamment aux avant-postes.
Une benjamine, des officiers marine marchande, une circumnavigatrice
Pour cette édition, la variété des profils témoigne bien qu’il n’existe pas une voie unique pour accéder à la Mini Transat. C’est sans nul doute, en suivant le parcours de leur compagnon lors de l’édition 2015, que la vocation est venue à Clarisse Crémer et Nolwen Cazé. L’une comme l’autre ont pu apprécier ce qu’il fallait d’opiniâtreté pour être parée le jour du départ. Elles ont aussi pu mesurer à quel point cette course est envoûtante pour ceux qui se lancent dans l’aventure. Nolwenn Cazé est aussi Lieutenant Marine Marchande. Dès que ses congés le lui permettent, elle change de taille de bateau, du vaisseau câblier au Pogo 2, le Mini de série le plus produit.
Marine André, sera quant à elle la benjamine de la course, à tout juste 22 ans. Sans beaucoup d’expérience, elle a fait ses premières armes en 2016 sur les courses d’avant-saison avant de s’élancer sur sa première épreuve hauturière, Les Sables – Les Açores – Les Sables.
Elles seront deux navigatrices espagnoles au départ. Marta Guemes sera en terrain de connaissance puisqu’originaire des Canaries où elle s’est entraînée avant de rejoindre le centre d’entraînement de La Rochelle. La Catalane Anna Corbella affichera sûrement un des plus beaux palmarès de cette Mini Transat avec au compteur une Mini Transat et deux participations à la Barcelona World Race, le tour du monde en double sans escale. Anna est aussi l’animatrice du pôle Mini de Barcelone. L’international est indéniablement la marque de fabrique de la Mini Transat, puisque l’on comptera aussi une navigatrice allemande, Lina Rixens, étudiante en médecine qui consacre l’essentiel de son temps libre à s’entraîner à La Rochelle.
C’est aussi la vocation de la Mini Transat de brasser les profils de ses concurrents. Amateur ou professionnel, homme ou femme, néophyte ou récidiviste, il n’existe pas d’autre course qui permette un tel melting-pot sur la ligne de départ. C’est peut-être ici qu’il faut chercher son succès auprès de ces dames…
Les 27 équipages sont partis avec un peu de retard ce samedi. Les concurrents sont ainsi parti sur les chapeaux de roues ou plutôt « aux taquets » vers la Corse pour les doubles et les solitaires et en route pour le sud de la Sardaigne pour les équipages. L’homogénéité des voiliers en lice met davantage en valeur la compétition entre les concurrents qui se livrent une belle bataille en mer pour prendre la tête de leur groupe.
La première nuit fut mouvementée et très peu reposante pour les concurrents qui devaient faire face à une houle importante et un vent trop affaibli. Malgré quelques « mal au cœur » qui ont gêné les manœuvres, « le moral à bord des voiliers demeurait au beau fixe » affirmait le directeur de course. Pour des raisons sans gravité, trois bateaux, Ar Wech All (en double), Boulinou et Expresso 2 (en solo) ont abandonné et sont rentrés à bon port. Les stratégies pour aller chercher le vent à l’ouest sur la route vers la Corse n’ont pas été payantes notamment pour le jeune figariste Pierre Quiroga sur JB, pour Daniel Dupont sur le JPK10.10 Art Immobilier construction 1 en solo, ou encore pour les équipes en double les voiliers Jubilations avec Arnaud Vuillemin, Give me five avec Adrien Follin qui ont perdu quelques places et qui desormais tentent tout pour regagner du terrain.
Pour la seconde journée, le 19 mars et la nuit qui a suivi, les concurrents ont enfin pu retrouver du vent et la course fut relancée de plus belle. Du côté des solitaires, l’A35 Coco de Frédéric Ponsenard et le JPK Télémaque avec Eric Merlier prennent la tête de leur groupe.
Du côté des équipes en doubles, Geroul avec Gérard Montagny et Georges Martinez devance ses adversaires suivi de près par les voiliers Ansha et Asta la Vista.
Dans le groupe des équipages, la lutte est acharnée pour la première place ! Après avoir mené la course depuis le départ, le voilier Peips, se retrouve au milieu de la flotte au matin du 20 mars. Au large d’Algero en Sardaigne, les deux X412 Patitifa et Xantus étaient au coude à coude pour la place de leader.
Mais pour l’heure, rien n’est encore joué pour toutes les catégories qui restent encore groupés et le suspens reste entier….
Grâce aux balises à bord des bateaux, la course est à suivre en direct sur internet dès le départ le 18 mars (http://yb.tl/aldst2017)
Du côté des solos, on retrouvera comme en 2016, les Figaristes, le jeune Pierre Quiroga (troisième solo de la course en 2016 en photo ci-joint lors du départ) sur JB et Michel Cohen sur Tintorel, les flottes de JPK avec Richard Delpeut sur Walili, un habitué de la course (3ème en 2013 et 2ème en 2014) qui la fera cette année en solitaire et Daniel Dupont sur Art Immobilier Construction 1 qui aura l’avantage de la seconde fois tout comme Eric Merlier sur Télémaque ! Du côté des Sunfast 3200, on retrouvera Olivier Romand sur Joope, Franck Paillet sur Hokua et Laurent Favreau sur Epsilon pour la seconde année comme Eric Bompard sur le Maxi 1050 Boulinou et Frédéric Ponsenard sur l’A35 Coco. Ce sera en revanche une première participation pour Guy Claeys qui a remporté d’autres courses en solo sur son Expresso et Olivier Leroux sur un RM 12.70 Art Immobilier Construction 2.
Nouveau parcours de 600 milles pour les duos ! On y retrouvera quelques équipiers des années précédentes en équipage comme Adrien Follin et Gilles Debard sur Give me five 40, Arnaud Vuillemin sera au côté de Grégoire Bezie sur Jubilations, Carli Roy et Joakim Larsson sur Ansha. Habitués de l’épreuve en équipage, Daniel Tinmazian sera cette fois en double avec Gérard Guilluy sur Asta la Vista. Seconde fois pour Gérard Montagny qui était en solo en 2016 et qui sera cette année avec un équipier Georges Martinez sur Geroul. L’équipage mixte avec Michel Pelegrin et Valérie Walter sur Ar Wech all fera également le parcours des 600 milles. Derniers venus dans l’épreuve, Jean-François Faou sera en lice avec Benoit David et courront sur Marcher sur l’eau pour l’association du même nom (cf ci-après) et l’équipe de Matthieu Foulquier et Frank Loubaresse sur Twinl banque d’affaires qui s’entrainent en vue de la Transquadra 2018.
Du côté des équipages, pour la course des 900 milles, nous retrouverons pour la seconde année les équipages de Feeling Good de Paul Camps, L’insolite de Manon Metin. Xantus de Bastien de Brouwer sera pour la troisième année en lice face à son bateau homologue, l’X412 Patitifa de Pierre Ortolan, vainqueur en 2014 et qui marquera sa 5ème édition. Sans oublier le plus fidèle des équipages sur Peips de Christian Deschepper qui n’a jamais manqué une édition depuis 2010 !
Programme prévisionnel :
JEUDI 16 Mars 2017
De 9h00 à 18h00 à la S.N.S.T.
Accueil des concurrents et confirmation des inscriptions,
Remise des dossiers, contrôle des bateaux.
VENDREDI 17 Mars 2017
De 9h00 à 19h00 à la S.N.S.T.
Accueil des concurrents et confirmation des inscriptions,
Remise des dossiers, contrôle des bateaux.
Briefing skipper obligatoire
Consignes de sécurité à la SNST
20h Soirée des équipages à la SNST
SAMEDI 18 Mars 2017
12h : DEPART devant le Port de Saint-Tropez (lieu-dit la Batterie)
Si météo
SAMEDI 18 Mars au DIMANCHE 26 Mars 2017
Suivi permanent (tracking) 24/24
sur le site de la SNST http://www.societe-nautique-saint-tropez.fr/
Lien direct : http://yb.tl/aldst2017
DIMANCHE 26 Mars 2016
12h fermeture de ligne
16h Remise des Prix à la SNST
Un mois et demi seulement après sa belle cinquième place dans le Vendée Globe, Yann Eliès a signé, cette semaine, son retour sur le circuit des Figaro Bénéteau. Son tour du monde en solitaire pas « tout à fait encore digéré », comme il l’avait lui-même indiqué il y a quelques jours, le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir s’est, en effet, aligné au départ de la 8e édition de la Solo Normandie, la première épreuve du Championnat de France Elite de course au large 2017. Son but : se remettre dans le bain rapidement et dégager les points à travailler d’ici à la fameuse Solitaire Urgo – Le Figaro, son objectif n°1 de la saison, programmé en juin prochain. Le contrat a été rempli même si les conditions difficiles rencontrées lors de la course ont mis en évidence une chose : il faut encore récupérer. De fait, 80 jours de mer, ça laisse des traces. Reste qu’à l’arrivée, c’est quand même une 7e place à moins de quatre minutes du quatrième.
Cette Solo Normandie s’annonçait technique. Le fait est qu’elle a tenu ses promesses d’autant que la météo a largement corsé le tout avec entre 25 et 30 nœuds sur la majorité du parcours et une mer pour le moins hachée. Dans ces conditions, autant dire que la reprise a été copieuse pour les Figaristes et ce, malgré une modification du tracé avant même le départ puis une réduction de parcours à hauteur de Men Marc’h (nord-est de Bréhat), pour un atterrissage à Saint-Quay-Portrieux plutôt qu’à Cherbourg. A leur arrivée à terre, tous les marins engagés dans la course ont avoué que ça avait été dur et Yann Eliès n’a pas dérogé à la règle. « Je suis un peu déçu du résultat car il y avait moyen de faire quatrième, une place plutôt honorable. Finalement, je termine 7e à un peu moins de quatre minutes du quatrième justement. Ce n’est pas très grave. Le fait marquant, c’est que j’ai trouvé ça dur », a expliqué le marin qui s’était posé la question de savoir si le fait de participer à l’épreuve n’était pas un peu prématuré, son Vendée Globe étant encore très frais.
Doser les navigations et récupérer
« La conclusion, c’est que ça l’était sans doute. Les conditions que nous avons eues ont été assez révélatrices de la forme mentale du moment de chacun d’entre nous. De fait, c’était dur et il a vraiment fallu se battre pour être au niveau. L’abnégation qu’il a fallu mettre dans la bataille a vraiment été importante. Le point positif, c’est que cela m’a permis de comprendre qu’il fallait que je me repose, que je récupère encore et que je devais doser les moments où je dois naviguer plutôt que de vouloir absolument aller sur l’eau à tout prix. J’en m’en doutais un peu, mais à présent j’en suis sûr », a détaillé le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui a également pu évaluer les points à travailler prochainement. « Aujourd’hui, le bateau n’est pas prêt et moi non plus. Pas de panique pour autant. L’objectif reste la Solitaire et nous avons encore deux mois et demi devant nous. Il va falloir placer correctement les navigations dans le planning et bien les travailler. Mais avant tout, il va falloir recharger les batteries. C’était bien d’être sur cette Solo Normandie, car j’ai appris plein de choses mais dans l’immédiat, le maître-mot est « récupération » ».