mercredi 24 septembre 2025
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Arkema 3 premier Mini 6.50 volant

C’est sans doute le proto mini qui a fait parlé le plus de lui depuis 8 mois avec son aile rigide, ses foils et une multitude d’autres innovations. Il prendra le départ de la LBSM après avoir passé avec succès les tests de jauge.

La saison sportive de Quentin Vlamynck à bord de son prototype Arkema 3 débutera officiellement le samedi 8 avril prochain à 11h, à l’occasion de la Lorient Bretagne Sud Mini. Courue en double, cette régate est réservée aux Mini 6.50. Le parcours de 150 milles nautiques (280 km) permettra d’engranger des milles qualificatifs pour la Mini Transat 2017. Ce sera la première épreuve du circuit pour le jeune skipper et son monocoque innovant. Pour manœuvrer cet étonnant prototype, Quentin sera épaulé par Lalou Roucayrol, soucieux de transmettre son expérience et son savoir-faire au jeune marin.
Un bateau mis au point et à la jauge !

La bonne nouvelle est arrivée en début de semaine. Après un convoyage vers Lorient, le Mini 6.50 Arkema 3 a passé les tests de jauge avec succès : « Notre bateau est conforme à la réglementation de la Classe Mini 6.50 et Arkema 3 est officiellement le premier Mini 6.50 « volant » ! Maintenant on peut se concentrer sur la course ! » annonce Quentin Vlamynck. Après un chantier d’optimisation hivernal et quelques jours de navigation, le skipper de 24 ans est prêt pour démarrer sa saison sportive 2017. Au programme : une boucle de 150 milles entre Lorient, les Glénan et les îles du Morbihan. « Nous serons 20 prototypes au départ samedi mais je serai le seul équipé de foils. Cette épreuve permettra de se confronter une première fois à la concurrence, même si mon objectif principal est de terminer la course et valider les 150 milles nautiques indispensables à ma qualification à la Mini-Transat. La météo s’annonce assez légère. Ce n’est pas de bon augure pour mon bateau qui préfère la brise, mais c’est une bonne chose pour remplir mon objectif. »

Lui-même issu du circuit Mini 6.50, qui forme les plus grands marins, Lalou se fait une joie d’accompagner son poulain sur cette épreuve. « Cette participation en double a quelque chose de symbolique car ce sera le lancement de la saison sportive du prototype. C’est la première étape pour ce bateau extraordinaire. On entre dans une phase d’exécution, d’aun vent faible ne sont pas idéales pour exprimer le potentiel du bateau. En revanche, c’est justement cette allure que nous devons travailler : analyser le comportement des voiles, gérer les appendices, mais aussi apprendre à gérer le mental quand le bateau n’avance pas. Quentin fera ses choix ; je lui ferai juste part de mes sensations. L’objectif est qu’il trouve lui-même les clés de son bateau. »

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Départ de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten

Les 37 Figaro Bénéteau 2 engagés se sont élancés ce jeudi 6 avril à 15h08 dans des conditions estivales sur la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten 2017. Pour cette deuxième épreuve du Championnat de France Elite de Course au Large, les navigateurs solitaires auront à composer avec des conditions variées, dignes du printemps, avec de nombreuses transitions à gérer sur le parcours de 270 milles nautiques de cette 41e édition.

Donné par le navigateur local Romain Attanasio, tout juste de retour du Vendée Globe, c’est un magnifique départ que les 37 solitaires ont offert au public de Concarneau, comme l’explique Hervé Gautier, directeur de course : « nous sommes heureux d’avoir pu donner le départ à heure dite, car le vent était en train de mollir et devenir instable. Il y avait environ 6 à 8 nœuds de vent de sud-ouest sur une mer plate. Les navigateurs ont été raisonnables sur la ligne et c’était un très beau départ ! Les navigateurs évoluent désormais dans un vent thermique d’ouest qui devrait laisser la place à un vent d’est de 10 à 15 nœuds en soirée. Ce vent d’est devrait tenir jusqu’à 15h samedi. La flotte sera à ce moment-là au large des Glénan, soit à mi-parcours. »

Après quelques heures de course, Yann Eliès menait la flotte devant Gildas Mahé et Nicolas Lunven. La progression des bateaux est à suivre sur la cartographie.

La flotte est ce matin groupée avec des options à l’est et à l’ouest.

Deux semaines tout juste après la Solo Normandie, épreuve lors de laquelle il signait son retour sur le circuit des Figaro Bénéteau après son Vendée Globe, Yann Eliès semble plus dans le match. Il annonçait avant de partir qu’il était à nouveau prêt à en découdre.
« Après l’arrivée à Saint-Quay-Portrieux, le maître-mot, c’est « récupération ». Je n’ai donc pas navigué du tout. En revanche, j’ai fait pas mal de préparation physique car à ce niveau, après le tour du monde, je suis un peu à la ramasse. J’en ai également profité pour me changer les idées et aller à la pêche car ces derniers jours, c’était les grandes marées. J’y suis allé d’abord avec mon père du côté de Perros-Guirec, ensuite avec mon préparateur vers Quiberon puis une troisième fois avec des copains. Ça m’a fait du bien. »

Vous récupérez donc petit à petit de votre Vendée Globe. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
« Je me sens plus en forme. Je sens que ça commence à revenir, aussi bien sur le plan physique que sur le plan mental. J’ai fait délibérément l’impasse sur le dernier stage organisé par le Pôle Finistère Course au Large car j’avais besoin de recharger les batteries, de garder le plaisir d’aller sur l’eau, mais aussi de bosser sur le bateau. Je devais notamment changer le speedo, modifier les compas de place et régler les petits problèmes que j’avais sur les systèmes de réception du bord ou sur le moteur. »

Un mot sur le scénario annoncé de la course ?
« Nous avons identifié deux moments importants où il faudra faire attention car ce sera à double tranchant, avec soit la possibilité de se prendre les pieds dans le tapis, soit la possibilité de prendre poudre d’escampette. Le premier se situe entre le départ et Penmarc’h. Le deuxième, un peu douteux lui aussi, se trouve entre les Glénan et les Birvideaux promet de nombreux coups à jouer. Ce sera chaud et il faudra être à l’attaque. Je suis donc super heureux d’aller en mer surtout que le plateau est top. Nous sommes 37 marins engagés dans la course. Il y a même mon pote Jérémie Beyou qui revient. Ça va être chaud ! »

L’objectif ?
« Cette année, ma préparation pour la Solitaire Urgo Figaro est logiquement perturbée par le Vendée Globe. De ce fait, je n’arrive pas dans le même contexte que les années précédentes où je commençais fort d’emblée. Là, je dois progresser pour arriver au top sur la Solitaire. En attendant, si je termine dans le podium ou dans le Top 5 sur cette Solo Concarneau, je serais content. »

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Pôle Minis 6.50 à Lorient

 

Les Minis 6.50 sont nombreux à Lorient et peuvent compter sur les nombreuses entreprises présentes sur place favorisant les échanges techniques.

Jacques Lasnier de Tonnerre Gréement : “L’esprit qui règne chez les Minis est vraiment particulier, c’est très sympa. Beaucoup galèrent, font avec les moyens du bord et chez les Minis, l’entraide n’est pas un vain mot …le tout se fait dans une ambiance de franche camaraderie, potache parfois. J’apprécie particulièrement cette ambiance.
Tonnerre Gréement a une réelle proximité avec les Mini6.50 “et pas seulement parce que leur terre-plein est devant notre bureau”, plaisante Jacques Lasnier. Nous avons la chance à Lorient d’avoir un gros vivier de Minis 6.50 [Une trentaine de bateaux s’entraînent à l’année au Pôle course], on travaille beaucoup avec eux, être partenaire de cette course est aussi un juste retour des choses”.

Le constat de proximité est le même pour Erwan Six d’Intership – Lorient :
“Je suis partenaire de la Classe Mini depuis 4 ans, depuis la création d’Intership. L’entreprise a grandi avec eux : c’était nos premiers clients. Certains sont désormais en Class4o ou en Imoca et nous sont restés fidèles.
L’esprit Mini colle parfaitement à celui d’Intership. Nous aussi nous sommes des “self made man”. Nous avons de réels échanges techniques avec eux. Comme les protos sont des laboratoires de développement et d’innovations, Intership travaille avec eux. Nous cherchons des solutions pour faire évoluer nos produits et les adapter à leurs problématiques techniques : c’est très stimulant et ces échanges permanents nous permettent de faire évoluer nos gammes. Plusieurs Minis testent nos produits, nous font des retours avant la commercialisation définitive.”

Ariane Pershon – Lyophilisé.fr dresse le même constat :
“Bien-sûr on voit les ministes régulièrement au magasin. Depuis 2 ans nous avons développé chez Lyophilisé.fr une gamme de produits stérilisés qui répondent à un besoin spécifique et particulier pour cette classe de bateaux. A bord, ils n’ont pas de déssalinisateur. Ne prendre que du lyophilisé les obligerait à emporter beaucoup d’eau, donc plus de poids. Face à cette problématique particulière nous avons développé notre offre avec ce produit : des plats traiteurs stérilisés. C’est aussi pratique et plus goûteux.
Je dis souvent que notre entreprise grandit avec les Minis et les maris du pôle course en général. Ils nous font beaucoup de retours ce qui nous permet d’ajuster notre offre en permanence. Clairement, cette proximité nourrit le développement de notre entreprise.”

Côté ponton la préparation continue sur les bateaux : les caisses à outils sont de sortie et comme d’habitude l’entraide est de mise.

Les concurrents commencent à scruter et charger les fichiers météo en prévision du départ samedi. Pour l’instant la tendance donne pour le weekend un temps très ensoleillé avec peu de vent (environ 10 nœuds) ; des conditions, somme toute assez confortables, pour la première course de la saison.

La Lorient Bretagne Sud mini partira samedi 8 avril à 11h. Retour des bateaux dimanche selon les conditions météo. Une soixantaine de bateaux sont inscrits.

 

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Artemis casse son AC45Test et son aile

Au cours d’un entraînement sur son AC45Test aux Bermudes, Artemis a cassé son bateau qui était équipé de la nouvelle aile. Un coup dur pour l’équipe à moins de 60 jours du début des qualifiers qui rappelle l’accident tragique qui avait précédé la précédente Coupe et traumatisé l’équipe.

Il n’y aurait aucun blessé. Les conditions de vent étaient de 14-20 noeuds.

L’équipe annonce qu’elle participera aux prochaines régates d’entraînement dans les jours qui viennent.

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Démâtage du VOR65 MAPFRE en Espagne

C’est au cours d’un essai en mer que le VOR65 de MAPFRE a démâté près des côtes espagnoles. Plus de peur que de mal. Il n’y a pas de blessés et l’équipe a rejoint sa base à Sanxenxo. Le mât qui a cassé est celui utilisé dans la dernière Volvo Ocean Race 2014-15.

L’accident est arrivé jeudi après-midi, alors que l’équipe naviguait à environ sept milles nautiques de l’île d’Ons (Pontevedra) près de leur base d’accueil dans environ 25 noeuds de vent et des vagues de quatre mètres. “Nous ne connaissons pas encore l’origine du problème. On naviguait dans des conditions raisonnables. Nous devrons analyser les données et les pièces endommagées afin de tirer une conclusion”.

L’équipage n’a subi aucune blessure et après avoir vérifié complètement les dommages collatéraux à d’autres parties du bateau, il a fallu environ deux heures de travail intense pour sécuriser le bateau et récupérer les parties brisées du mât et des voiles. Le protocole d’urgence de l’équipe a été activé immédiatement et pour des raisons de sécurité, le Salvamento Marítimo [Maritime Rescue] a été informé. Ils ont surveillé le VO65 espagnol et, lorsque l’équipage avait assuré le bateau, les services d’urgence étaient dûment informés que l’équipage revenait à Sanxenxo selon ses propres moyens.

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Présentation du Maxi-trimaran Gitana 17

C’est au Palais de Tokyo que l’écurie Gitana a présenté son futur maxi trimaran Gitana 17 dont la construction s’achève et qui sera mis à l’eau en juillet 2017 après plus de vingt mois de construction. Long de 32 mètres pour 23 mètres de large, cet « Ultime » dessiné par l’architecte Guillaume Verdier et son équipe en collaboration avec le bureau d’études Gitana, a l’ambition à l’horizon 2020, d’être le premier maxi-multicoque de course au large volant.

Précurseur d’une nouvelle génération de géants des mers, ce bateau présente des carènes résolument planantes, agressives et novatrices, bien éloignées de celles connues sur les multicoques océaniques actuels. Tout dans les formes des flotteurs et de la coque centrale appelle au vol. Il sera ainsi doté des dernières avancées architecturales et techniques en termes d’appendices, avec des safrans en T et des foils en L qui ne manqueront pas de susciter l’intérêt. Toujours dans cette perspective, l’aérodynamisme de la plateforme a été particulièrement soigné. Les formes des bras de liaison notamment sont là pour en témoigner, tout comme l’intégration de la cellule de vie / cockpit entre les deux bras.

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Gitana 17, de son nom de baptême, a été imaginé, développé et construit plus spécialement pour des navigations en solitaire, mais sera également parfaitement taillé pour les grands records en équipage.

Confié aux mains expertes de Sébastien Josse, le skipper des unités Edmond de Rothschild depuis 2011, la première sortie officielle en compétition du Maxi Edmond de Rothschild se déroulera en novembre prochain à l’occasion de la célèbre transatlantique en double Jacques Vabre entre Le Havre et Salvador de Bahia, au Brésil. Pour ce galop d’essai au large, Sébastien Josse sera accompagné du navigateur Thomas Rouxel. Issu de la filière d’excellence du Figaro, le marin breton compte parmi les fidèles navigants des unités Edmond de Rothschild et il possède une solide expérience du large avec notamment une Volvo Ocean Race et un Trophée Jules Verne à son actif. La Route du Rhum 2018 et un tour du monde en solitaire dès l’automne 2019 viennent compléter les futures années de cet ambitieux programme.

LE MAXI EDMOND DE ROTHSCHILD EN QUELQUES CHIFFRES Début de construction : octobre 2015 Mise à l’eau : Juillet 2017 20 mois de construction + 170 000 heures de travail, dont 35 000 heures d’études + /- 40 personnes en moyenne sur 20 mois

FICHE D’IDENTIFICATION Nom de course : Maxi Edmond de Rothschild Nom de baptême : Gitana 17

Longueur : 32 m Largeur : 23 m Poids (déplacement) : 15,5 tonnes Tirant d’air : 37 m Voiles : North Sails en 3Di Surface de voilure au portant : 650 m2 Surface de voilure au près : 450 m2 Energie : moteur diesel avec génératrice, éoliennes Appendices Nombre : 6 Type : safrans de flotteurs en T (2), foils en L (2), dérive coque centrale (1), safran de coque centrale en T (1)

Architectes : Team Verdier / Bureau d’études Gitana Constructeurs : Multiplast (plateforme) / Lorima (mât) / Persico (casquette) Fournisseurs : C3 Technologies, Heol Composites, Harken, Pixel sur Mer

Décoration : Réalisation de Jean-Baptiste Epron selon une œuvre originale conçue spécifiquement pour ce projet par l’artiste Cleon Peterson.

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Nouvel équipage pour le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains »

Le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » s’alignera demain au départ du Grand Prix Atlantique de Pornichet qui donnera le coup d’envoi de la saison 2017.
Le skipper et double champion paralympique, Damien Seguin, et la Fondation FDJ, son partenaire depuis 2015, sont heureux d’accueillir cette année un co-sponsor, la Banane de Guadeloupe & Martinique. Ce co-partenariat vise à renforcer les nouvelles ambitions sportives du Team.

Par ailleurs, le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » portera cette année encore le message de la Fondation FDJ et de l’association Des Pieds et Des Mains autour du changement de regard sur le handicap. Ainsi, des baptêmes nautiques à destination des personnes en situation de handicap mais également du grand public seront proposés sur les étapes d’Arzon – Port Crouesty, Les Sables d’Olonne, Le Grau du Roi – Port Camargue et Marseille lors du Tour de France à la Voile.

Pour 2017, le Team handi-valide affiche de nouvelles ambitions avec notamment un équipage renforcé et un solide programme d’entraînements.

Un Team structuré et expérimenté
Pour répondre à cette volonté de performance, le double champion paralympique (2004, 2016) a fait appel à un nouvel équipage, plus expérimenté et mieux structuré. Pour accompagner Mathieu Bourdais, présent au sein du projet Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains depuis 2015, deux nouvelles recrues de choix ont rejoint le Team:

Damien Iehl (ex Crédit mutuel de Bretagne) qui endosse le rôle de co-skipper et prend en charge la gestion sportive et humaine du projet
Pour Damien Iehl, co-skipper, rejoindre le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » est une satisfaction : « Damien Seguin renvoie une image positive car c’est quelqu’un qui non seulement mène ses projets d’une main de maître mais en plus les réussit. Malgré son handicap, c’est impressionnant comme il est doué sur un bateau. Cette année, le projet est davantage axé sur la performance. C’est ce qui m’a séduit car c’est ce que j’ai toujours recherché dans un projet : essayer d’être le meilleur. C’est d’ailleurs cette volonté qui nous anime tous. Nous avons les moyens de bien faire matériellement et humainement. L’équipe est aguerrie, sympathique et à l’écoute de chacun. On peut discuter. C’est important car les relations humaines ne sont pas toujours simples au sein d’un équipage. Je vais donc apporter ma pierre à l’édifice en essayant d’améliorer la performance sur le plan humain notamment au niveau de la communication et du fonctionnement à bord ».

Benjamin Amiot (ex Spindrift), spécialiste du petit catamaran : « J’ai trouvé le projet sportif 2017 de la Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains intéressant c’est pour cela que j’ai choisi de rejoindre le team. La médaille d’or de Damien et les deux récents podiums de Damien Iehl sur le Tour de France à la Voile ont renforcé ma décision. De plus, les valeurs véhiculées par Damien via ce projet me plaisent. C’est sympathique de courir pour quelque chose qui sert. Damien est un bon exemple. A bord, il navigue comme n’importe quel marin. C’est assez bluffant. »

Des choix stratégiques motivés par une volonté commune d’atteindre le haut du classement. « Le projet sportif 2017 est construit dans la continuité de ce qui a été fait depuis 2015 avec le soutien de la Fondation FDJ : un équipage mixte handi-valide. Cette année, nous souhaitons montrer que notre équipage peut être aussi – voire plus – performant que les autres Teams engagés sur le Tour de France à la Voile. Le curseur sportif est placé au premier plan. Damien Iehl a une bonne connaissance du Tour de France à la Voile et du Diam 24. Je lui ai donc proposé d’intégrer le Team. Comme il souhaitait s’impliquer davantage dans la gestion de projet, nous nous sommes partagés les rôles : lui s’occupe d’améliorer la performance sur le plan humain et moi sur le plan technique. Notre manière de fonctionner et de voir les choses est différente, mais au final cela crée une complémentarité qui aujourd’hui nous permet de faire avancer le projet dans la direction souhaitée. Nous avons fait le choix d’être un équipage de 4 personnes afin de maximiser le temps de navigation de chacun. C’est certes plus exigeant physiquement sur le Tour de France à la Voile mais cela évite de faire trop de rotations » explique le triple médaillé paralympique Damien Seguin.

75 jours de navigation avant le Tour de France à la Voile
Pour arriver sur le Tour de France à la Voile au meilleur niveau, le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » a étoffé son programme de navigation. Stages d’entraînement à Tahiti avec l’équipage « Trésors de Tahiti » mené par Teva Plichart puis à l’Ecole Nationale de Voile (ENV) de Quiberon, régates d’avant-saison… au total, ce ne sont pas moins de 75 jours de navigation qui sont prévus avant le Tour de France à la Voile. « C’est le tarif minimum pour être performants. Cela permet de créer une cohésion et de travailler les points techniques. » explique Damien Iehl.
Une préparation pour le Team « Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains » qui va lui permettre de se jauger par rapport à la concurrence. « Nous avons constitué assez tôt une équipe compétitive pour être fin prêts sur le Tour de France à la Voile. Les équipiers ont déjà tous participé plusieurs fois au Tour de France à la Voile. L’expérience cumulée à bord est très intéressante, il nous reste maintenant à travailler sur la complémentarité des équipiers. Nous avons des échéances sportives régulières jusqu’au début du Tour de France à la Voile. Cela va nous permettre de monter en puissance. Le Grand Prix Atlantique de Pornichet et les régates qui suivront seront pour nous des régates de travail” ajoute Damien Seguin.
L’équipage a choisi de participer à la majeure partie des épreuves d’avant-saison (Grand Prix Atlantique / Spi Ouest France / Grand Prix Guyader / Grand Prix de l’Ecole Navale / Normandy Cup).

Printemps 2017 – programme de régates :

Grand Prix Atlantique : 31 mars au 2 avril
Spi Ouest France : 14 au 17 avril
Grand Prix Guyader : 29 avril au 1er mai
Grand Prix de l’Ecole Navale : 25 au 28 mai
Normandy Cup : 15 au 18 juin

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Le retour à la compétition de Lorina – Golfe du Morbihan

©Christophe Favreau / Lorina / Golfe du Morbihan

Ils ont largement dominé le Tour de France à la Voile l’année dernière et sont attendus au tournant par toute les équipes. Le duo Quentin Delapierre / Matthieu Salomon entouré d’un solide équipage a tenu ses promesses. En avant-saison, ils s’étaient imposés comme les grands favoris du Tour de France à la Voile et c’est en effet eux qui ont eu l’immense bonheur de monter sur la plus haute marche du podium à Nice en juillet dernier.
Une victoire que le Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan a bien en tête à l’heure d’entamer la saison 2017. Si l’équipe garde ses piliers avec Quentin et Matthieu, Kevin Peponnet et Bruno Mourniac, on note l’arrivée de Corentin Horeau. Figariste, il est aussi fin connaisseur du Tour de France à la Voile où il a terminé l’an dernier 2ème derrière les hommes de Lorina Limonade – Golfe du Morbihan. Tous ces talents réunis seront dans le viseur de pas moins de 23 équipages ce weekend à Pornichet. Première épreuve de la saison, ce Grand Prix Atlantique sera l’occasion de se jauger face à des adversaires qui ont encore élevé le niveau de jeu cette année. « Nous allons enfin nous confronter aux nouveaux teams comme SFS et Sofian Bouvet ou encore Jean-Christophe Mourniac et Bernard Stamm qui allient leurs compétences cette année sur Cheminées Poujoulat. Ce sont de beaux équipages et cela va être plus dense que la saison passée mais nous nous sommes préparés tout l’hiver pour cela. L’équipage est prêt, avec l’envie de bien faire. Ce sera à nous d’être bons » explique Matthieu Salomon.
Comme une évidence pour celui qui, avec son équipage, vise un deuxième titre consécutif sur l’épreuve phare de la saison, le Tour de France à la Voile.

Lorina Mojito – Golfe du Morbihan, 20 ans et toute une saison pour briller

Si Lorina Limonade – Golfe du Morbihan a trusté de nombreux podiums l’an dernier, il a régulièrement du les partager avec Lorina Mojito – Golfe du Morbihan. Les jeunes outsiders menés par Solune Robert et Riwan Perron ont eux aussi retenu l’attention. Jouant souvent aux avant-postes, ils ont affiché une progression régulière durant tout le printemps pour atteindre une maitrise impressionnante sur le Tour de France à la Voile (9ème l’an dernier). Cette année, leur ambition est claire. Ils veulent gagner le classement Jeunes & Amateurs du Tour. « Nous avons perdu la première place de peu l’an dernier, sur la dernière étape » explique Solune. « Il a fallu faire passer la pilule mais nous en ressortons bien grandis. Nous avons travaillé plusieurs axes d’amélioration, nous sommes plus à l’aise sur le bateau et dans la flotte. »
Pour remplir ce contrat, les deux skippers se sont adjoint les compétences de Louis Flament, Charles Dorange et Tim Mourniac. Si l’on s’arrête à la moyenne d’âge de cet équipage (20 ans, ce seront les plus jeunes du Tour de France à la Voile 2017), difficile d’imaginer la multitude de titres cumulés par ces équipiers ! Pourtant, ils comptent notamment trois titres de champions du monde ISAF Jeune en SL16 et plusieurs podiums sur des compétitions françaises et internationales en multicoque. De quoi donner le vertige aux professionnels du Tour qui s’attendent à ce que Lorina Mojito – Golfe du Morbihan leur fasse barrage régulièrement. Présents à Pornichet, Solune et Riwan vont profiter de cette première confrontation pour tester le travail de cet hiver. « Ce Grand Prix Atlantique va nous permettre de nous mesurer aux autres et prendre nos marques. Ce sera un bon test pour l’équipage et notamment pour Louis (blessé, Charles ne naviguera pas ce weekend) qui ne connait pas le Tour. Il va falloir gérer la pression et l’environnement nouveau. »

Ils ont dit

Matthieu Salomon – Lorina Limonade – Golfe du Morbihan
« Nous allons enfin nous confronter aux nouveaux teams comme SFS et Sofian Bouvet ou encore Jean-Christophe Mourniac et Bernard Stamm qui allient leurs compétences cette année sur Cheminées Poujoulat. Ce sont de beaux équipages et cela va être plus dense que la saison passée mais nous nous sommes préparés tout l’hiver pour cela. Nous avons passé énormément de temps sur l’eau avec une dernière séance d’entraînement à 9 bateaux.
L’équipage a été un peu remanié avec l’arrivée de Corentin Horeau en remplacement de Quentin Ponroy qui est indisponible cette année pour raison professionnelle. Nous devons donc tester différentes configurations d’équipage mais cela se fait assez naturellement. Corentin est un ami dans la vie et nous avons tous navigué avec lui en match racing alors les automatismes reviennent vite !
Nous avons beaucoup travaillé depuis janvier et l’équipage est prêt, avec l’envie de bien faire. Ce sera à nous d’être bons. »

Solune Robert – Lorina Mojito – Golfe du Morbihan
« Nous avons perdu la première place du classement Jeunes & Amateurs de peu l’an dernier, sur la dernière étape. Il a fallu faire passer la pilule mais nous en ressortons bien grandis. Nous avons travaillé plusieurs axes d’amélioration, nous sommes plus à l’aise sur le bateau et dans la flotte.
Riwan et moi revenons cette année avec un nouvel équipage composé de Tim Mourniac, Charles Dorange et Louis Flament. Charles et Louis ont le même parcours que nous. Ce sont des spécialistes du multicoque qui ont raflé pas moins de 2 titres de champions du Monde ISAF Jeune ensemble. Charles en a même un 3ème, gagné avec Tim l’an dernier ! Nous nous connaissons depuis que nous sommes petits et la cohésion a très bien pris.
Ce Grand Prix Atlantique va nous permettre de nous mesurer aux autres et prendre nos marques. Ce sera un bon test pour l’équipage et notamment pour Louis (blessé, Charles ne naviguera pas ce weekend) qui ne connait pas le Tour. Il va falloir gérer la pression et l’environnement nouveau. »

L’équipage de Lorina Limonade – Golfe du Morbihan :
Skippers : Quentin Delapierre, Matthieu Salomon
Equipage : Kévin Peponnet, Bruno Mourniac, Corentin Horeau

L’équipage de Lorina Mojito – Golfe du Morbihan :
Skippers : Solune Robert, Riwan Perron
Equipage : Louis Flament, Charles Dorange, Tim Mourniac

Le programme de la saison
Grand Prix Atlantique du 31 mars au 2 avril : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Spi Ouest France du 13 au 17 avril : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Grand Prix Guyader du 29 avril au 1er mai : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan

Grand Prix de l’Ecole Navale du 25 au 28 mai : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Normandie Cup du 15 au 18 juin : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

Tour de France à la Voile du 7 au 30 juillet : Lorina Limonade – Golfe du Morbihan & Lorina Mojito – Golfe du Morbihan

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Robin Follin Champion de France de Match Racing Open 2017

Ils l’ont fait ! Alors qu’ils s’étaient qualifiés de justesse lors de la fin du Round Robin, l’équipage de Robin Follin s’est hissé hier sur la plus haute marche du podium de cette édition 2017 du Championnat de France de Match Racing Open !
C’est après une lutte au coude à coude avec l’équipage de Pierre Antoine Morvan (victoire 3 points à 2) que le skipper originaire du sud de la France brigue une victoire inattendue mais méritée.
En effet, c’était une première pour eux avec cette composition d’équipage mais ils ont su trouver leurs marques tout au long de la compétition pour enfin s’imposer sur une maîtrise parfaite des manoeuvres dans le dernier bord du dernier match. Du côté de la troisième marche du podium, c’est l’équipage de Quentin Delapierre qui l’emporte en s’imposant 2 à 0 face à Cedric Château, le Champion de France 2016 qui a vécu une journée en demi-teinte après avoir dominé toutes les journées précédentes du championnat.  Une victoire de bonne augure pour le reste de la saison de cet équipage puisque Robin Follin, Timothé Lapauw et Valentin Sipan seront au Bermudes en juin prochain pour défendre les couleurs de la France lors de la Red Bull Youth America’s Cup qui se courra en marge de la 35ème America’s Cup.

Robin Follin : « Un super Championnat de France pour nous ! C’est vrai que ça c’est un peu fait au dernier moment et on est arrivés très peu entraînés, avec un équipage qui n’avait  jamais navigué ensemble ! On sortait d’un AC 45, il a fallu monter sur un J80, ça été très compliqué au début, on a passé le Round Robin de justesse. Après ça été la montée en puissance, nous avons battu Mesnil 3-2 en quarts, Château en demi-finales 3-1 et en finale contre Pierre-Antoine sur 5 matchs super serrés qui penchent de notre côté à la fin ! Ca été une super régate, nous sommes super contents et on ne se serait jamais attendu à ça il y a 3 jours, c’est un peu la remontada du Match Race! »
Timothé Lapauw, Equipier de Robin Follin :
« On est super contents d’avoir gagné ce Championnat de France à Pornichet sous un superbe soleil , ça n’était pas évident parce que toutes les équipes était vraiment fortes, on a eu beaucoup de niveau sur toute la régate. On gagne 3-2 contre Pierre-Antoine Morvan qui est très très solide donc bravo à eux et puis voilà on est super content, on s’entend super bien ! A la prochaine ! »

Luc Pillot, Président de l’APCC Voile Sportive Nantes et Médaillé d’or (en 470) aux Jeux Olympiques de 1988 :
« Un bilan très positif à la fin de ce championnat, tout d’abord parce qu’on avait un beau plateau : des sélectionnés olympiques, des anciens champions de France de Match Racing, des vainqueurs des Internationaux qu’on organise depuis 15 ans à l’APCC et puis deux équipages du club qui se sont plutôt bien comportés… que du beau monde ! Ce championnat est un des douze travaux d’Hercule de l’APCC au cours de l’année : nous avons un mois de mars très chargé puisqu’il fait suite à la Coupe Régionale et à la Women’s Cup et il précéde le Grand Prix Atlantique que nous organisons la semaine prochaine. On est contents de l’organisation de ce Championnat, on n’a pas eu trop de problèmes ni matériel ni d’autre nature, ce qui nous permets de penser déjà à la suite! »

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Bureau Vallée 2 mis à l’eau

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Ce sera l’un des grands favoris de la prochaine Transat Jacque Vabre. Le bateau vainqueur du Vendée Globe a pris les couleurs de Bureau Vallée.  Après 1 mois et demi de chantier, l’IMOCA Bureau Vallée 2 a été mis à l’eau ce midi à Lorient par le Team Bureau Vallée avec le soutien du Team Banque Populaire. Les premières navigations de tests et de prises en main du bateau auront lieu la semaine prochaine à Lorient pour permettre aux skippers Louis Burton et Servane Escoffier de se familiariser avec leur nouveau bateau. Bureau Vallée 2 sera ensuite convoyé vers Saint-Malo, son nouveau port d’attache, pour poursuivre la préparation et les entrainements en vue de la Transat Jacques Vabre 2017.

Objectif de la pré-saison : maximiser le temps d’entrainement
Après un séjour à la montagne, j’ai enfin pu retrouver un rythme de sommeil normal. L’altitude et le contexte « neige » permettent de fatiguer l’organisme et de recaler son horloge biologique. C’est donc en pleine forme que j’aborde la phase finale de préparation de mon nouveau Bureau Vallée qui a retrouvé la mer aujourd’hui. Les équipes de Bureau Vallée, de Banque Populaire et les fournisseurs pour la déco ont accompli un gros travail pour respecter l’objectif d’une mise à l’eau avant le 31 mars. Je leur tire mon chapeau car la coordination a été excellente. Nous abordons donc toutes ces phases importantes avec une grande sérénité. Je suis impressionné par la transformation de mon bateau de course, autant par la forme de la carène, la sensation de puissance qu’elle procure, que par cette nouvelle décoration imaginée par le design team du projet et les équipes de Bureau Vallée, notamment Bruno Peyroles, Thierry Grimonprez, et Christel Jaffres. Là aussi une bonne coordination liée à une vraie recherche marketing a été menée pour mettre en valeur au mieux les symboles de mon sponsor, tout en essayant de mettre le moins de peinture possible afin de ne pas alourdir cette formidable machine. Nous allons réaliser des tests du bateau en début de semaine prochaine afin de découvrir ce nouvel Imoca, puis, nous allons convoyer vers Saint-Malo pour rejoindre le nouveau port d’attache de Bureau Vallée 2. Nous allons, dans les semaines qui arrivent, passer beaucoup de temps sur l’eau avec Servane Escoffier afin de nous entrainer et créer une relation indéfectible entre nous trois (ndlr le bateau, Servane et Louis). Puis nous allons nous qualifier de Saint-Malo à Horta en juin avant de prendre part à la course Cowes-Dinard, puis au Fastnet en août. Nous sommes également en contact avec des teams basés en Bretagne sud pour imaginer un programme d’entrainement commun.” explique Louis Burton.

La mise à l’eau est toujours un moment symbolique. C’est une nouvelle étape de franchie, et il nous tarde maintenant de pouvoir naviguer et de prendre en main le bateau. Nous souhaitions vraiment pouvoir mettre à l’eau le plus vite possible afin de passer un maximum de temps sur l’eau pour découvrir le bateau puis monter en puissance. Nous avons la chance avec Louis d’avoir une équipe et des partenaires qui sont à fond derrière nous sur ce nouveau projet. Nous nous sommes tous fixés des objectifs assez élevés, donc maintenant, place à l’entrainement.” conclut Servane Escoffier.

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