Les Neo-Zed ont pu à nouveau soulever l’aiguière d’argent hier aux Bermudes saluée par un immense feu d’artifice à Auckland peu après rassemblant 100 000 personnes. C’est tout un pays qui était derrière son équipe nationale qui aura été brillante pendant toute sa campagne. Peter Burling, Blair Turke, Glenn Ashby ont peu enfin laisser éclater leur joie sitôt la ligne franchie. Toute l’équipe américaine a salué la victoire des kiwis. Larry Ellisson, fair-play et Russel Coutts étaient également présents pour la remise des prix.
Grant Dalton a pu savourer sa victoire. Il a su repartir de zéro après la terrible défaite de San Francisco alors qu’il était très contesté et remis en cause.
Sans surprise comme nous l’annoncions avant-hier, Luna Rossa a été officiellement annoncé par Grant Dalton comme Challenger of Record lors de la conférence de presse. La Coupe se déroulera en 2021 et devrait se jouer en monocoque.
La dernière course Il n’y a pas eu de miracle, les kiwis se sont imposés dès la première course de la journée en dominant largement des Américains impuissants à aller plus vite. Ils ont contrôlés de bout en bout la course. Peter Burling et son équipe ont été impériaux dans ce match de l’America’s Cup. Ils l’emportent 7 à 1 en remportant 8 courses. Ils prennent une sacré revanche sur Oracle et lavent l’affront de San Francisco.
Bon départ des Américains qui sont dans le bon timing et qui parviennent à passer la mark1 en tête juste devant les kiwis. Le vent est léger à 8-9nds mais les bateaux volent à 28nds. Les néo-zed sont les premiers à virer et plus rapidement. Les kiwis repassent devant et recouvrent les Américains à l’approche de la gate 2. Ils passent en tête avec 4s d’avance. Les Américains décident de splitter tout de suite mais avec un empannage plus difficile.
Les Kiwis prennent 2 longueurs. L’écart est de 150m au premier virement. Les kiwis font leur course sans contrôler USA17. L’écart reste stable à l’approche de la gate 3. Les Américains resplittent à nouveau mais semblent impuissant. L’écart est de 26s. Les 2 bateaux ont la même vitesse au près mais TNZ fait moins de distance encore une fois. Au 2e bord de portant, les kiwis évitent de perdre en distance pour couvrir les Américains et augmentent l’écart à nouveau. Ils passent la gate 5 en tête loin devant USA 17 complètement impuissant à revenir. L’écart est de 180m. Les kiwis s’assurent la course en contrôlant les Américains et fermant toutes les options possibles.
Les Américains arrivent à recoller un peu avec un meilleur VMG et provoquent une bataille de virement auquel répondent les kiwis à chaque fois. A l’approche de la gate 5, les kiwis se placent entre la bouée et les Américaisn dans un controle parfait obligeant USA a tenter une ultime option en splittant. Très vite les kiwis reviennent les controler. Les 2 bateaux sont au même stats de vol à 99,2% mais l’écart est de 300m. Les Kiwis vont au maximum de la bondary pour passer la dernière bouée layline et foncent vers la ligne d’arrivée et remportent la 35e America’s Cup. Les Américains passent la ligne applaudis par les kiwis.
Peter Burling appelle Grant pour le champagne.
Après l’excitation du départ que ce soit du côté des quatre équipages engagés dans la course ou des passagers à bord du Queen Mary 2, la journée de lundi a été l’occasion pour l’ensemble des protagonistes de se mettre dans le bain. Un bain différent mais ô combien nécessaire pour appréhender les jours à venir. En bon chef de file le Queen Mary ouvre la route sur un axe plus direct et un peu plus sud que la flotte des Ultim, Macif de François Gabart en tête avec une courte avance sur Idec de Francis Joyon, calé légèrement plus au sud. L’arrivée du vent dans la nuit a permis d’accélérer la cadence et de voir les milles défiler plus rapidement.
The Bridge
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Les vies s’organisent tranquillement sur l’Atlantique, tout du moins à bord du Queen Mary 2 de la Cunard. A bord des maxis trimarans, Idec, Macif, Sodebo et Actual, le rythme est très certainement plus élevé mais cette journée de lundi, la première en mer, a été l’occasion de prendre ses marques pour l’ensemble des protagonistes. Entre conférence sur la politique internationale, sur l’économie ou la diffusion d’un magnifique documentaire sur la carrière du fleuron des transatlantiques français, le France, les milliers de passagers du Queen Mary entrent aussi dans leur course contre le temps. Les deux vacations organisées à bord permettent de faire le lien avec la flotte des 4 multicoques, visioconférence à la clé. Un moment unique où Alain Gautier, Jean Le Cam et bien d’autres invités viennent échanger sut cette aventure d’un nouveau genre. Cette première journée toute en douceur est également l’occasion pour Francis Joyon (Idec), François Gabart (Macif), Thomas Coville (Sodebo) et Yves le Blevec (Actual) de peaufiner la stratégie à adopter pour les prochains jours et de mettre en place la vie à bord. Si la première nuit de navigation le long de la côte à jouer entre les iles de Bretagne a été très studieuse, l’arrivée en haute mer et le franchissement du rail des cargos a sonné comme une petite délivrance. La route assez nord vers l’Irlande permet aux concurrents d’aller chercher des vents plus forts :
« Pour le moment c’est mou mais nous devrions toucher du vent mais on ne connaît pas le timing exact. C’est plutôt agréable de commencer en douceur, on se met tranquillement dans le rythme des quarts » commentait Yves le Blevec à la vacation de lundi matin. Pour Samantha Davies, toujours à bord d’Actual le ton était à l’amusement : « Quand on voit votre trace (ndr, celle du Queen Mary 2) on se dit que vous n’avez aucune pitié pour nous. Sinon nous allons devoir bien choisir le moment pour envoyer notre virement ».
Si les marins portent vestes de quart, bottes et polaires, à bord du Queen Mary et dans la plus pure des traditions des transatlantiques, c’est en smoking que les passagers ont pu saluer le commandant de bord, Christopher Wells. Un moment hors du temps qui n’est pas sans rappeler les grandes heures de la Cunard ou de la Transat au départ du havre ou de Southampton.
Au programme de la journée de mardi, la visite des coulisses du Queen Mary avec un passage privilégié dans les entrailles du géant et avec en point d’orgue la visite de la passerelle. Une découverte exceptionnelle à découvrir très vite…
Saint-Nazaire était hier dimanche, The Place To Be pour le départ de l’improbable course entre le Queen Mary 2 et l’armada de maxis trimarans, Sodebo, Macif, Idec et Actual. Les milliers de spectateurs massés le long des quais de la ville ou bien plus loin à Saint-Brévin sur la rive opposée ne s’y sont pas trompés et tous ont pu admirer un spectacle qui restera certainement comme l’un des plus beau départ de course au monde. The Bridge est incontestablement le rendez-vous unique qu’il ne fallait louper sous aucun prétexte.
A événement exceptionnel, spectacle irréel. Ces adjectifs sont presque dérisoires pour décrire l’ambiance qui régnait hier pour le départ de The Bridge, la course transatlantique entre Saint-Nazaire et New-York. Une course pour la mémoire qui célèbre le centenaire du débarquement des américains sur le sol français en 1917. Une amitié qui dure depuis et dont cette course retisse le lien entre les deux continents.
A 19 heures dimanche soir, l’ensemble des protagonistes s’est donné rendez-vous dans un ballet millimétré. Dans un vent évanescent Idec prenait le meilleur départ juste devant Macif sous les yeux admiratifs des milliers de spectateurs. Dans le sillage du Queen Mary 2, le Belem semblait fermer la marche sous le Pont de Saint-Nazaire qui pour l’occasion s’embraser et semblait servir de porte d’entrée pour le passage en très basse altitude du fleuron de la compagnie Airbus, le A380. Une image surréaliste qui, a 19h02 a provoqué un émoi collectif. La course était bel et bien lancée. Accompagnés par des centaines de bateaux privés, des douanes, des pilotes, des sponsors, de la Marine Nationale, de la SNSM et bien d’autres , les 5 concurrents ont pointé leur étrave vers le nouveau continent pour une traversée historique. Pour vous faire vivre cet événement d’une autre façon, la rédaction de Course au Large a l’immense honneur d’avoir pu embarquer à bord du Queen Mary 2. Rendez-vous tous les jours pour vivre cet événement hors du commun qui rassemble à bord de nombreux acteurs de la course, de la plaisance, de l’économie, des médias et du sport.
Le pari de faire venir du monde autour de la course au large est largement réussi pour les organisateurs de The Bridge. Grosse couverture médiatique, un public venu nombreux admiré tout à la fois les Ultim que le Queen Mary et une photo incroyable !… À 19h précises, IDEC SPORT, Macif, Actual et Sodebo Ultim’ ont coupé la ligne de départ de THE BRIDGE en doublant le Queen Mary 2 sur tribord. Les petits airs majoritaires n’ont pas gâché le spectacle à couper le souffle, alors qu’un A 380 – dont certaines pièces sont construites à Saint-Nazaire – s’est joint à la fête en survolant le géant d’acier et les quatre maxi-multicoques. “Le combat des géants et le survol d’un Airbus, on en a rêvé… et cela se réalise aujourd’hui”, a déclaré non sans émotion, Damien Grimont, le créateur et organisateur de THE BRIDGE.
La course est bel et bien partie pour les quatre duettistes – Sodebo Ultim’ (Thomas Coville), Macif (François Gabart), IDEC SPORT (Francis Joyon) et Actual (Yves Le Blévec) – du célèbre paquebot. Après la Coupe du Monde de basket 3×3 à Nantes, après les premiers hommages rendus au jazz et à cent ans américaines, place au sport, et à une grande chevauchée océanique avec le Queen Mary 2 pour figure de proue entre Saint-Nazaire et New York, annoncée d’une intensité rare sur les traces retour des premiers soldats américains débarqués en juin 1917, qui ont contribué à faire triompher la paix au terme de la Première Guerre mondiale. Historique !
Ils ont dit au départ de Saint-Nazaire
Yves Le Blévec (Actual) : « On a vécu des moments magiques de partage autour de THE BRIDGE, à Nantes, comme ici à Saint-Nazaire. J’ai pris beaucoup de plaisir, notamment à l’arrivée du Queen Mary 2. Mais à présent, il est temps d’y aller. À partir du moment où on a largué les amarres, dans notre tête, on rentre dans la course. On a le déroulé, on ne se pose plus beaucoup de questions. On fait ce qu’on sait faire, et on avance. »
Alex Pella (IDEC SPORT) : « La manœuvre pour quitter le port et rejoindre la zone de départ est un peu délicate. Mais c’est aussi une manœuvre très émouvante à partager avec le public. Il n’y aura pas trop de vent, mais on est très heureux de partir, de bientôt être au contact des autres bateaux. Surtout que cela fait deux ans qu’on navigue dans le cadre d’un record, le Trophée Jules Verne, tout seuls dans notre coin. Il va y avoir des options, c’est sûr, mais au début on aura l’opportunité de pouvoir se mesurer les uns aux autres. »
Thomas Coville (Sodebo Ultim’) : « Il y a un vent thermique qui va se lever pendant la période d’attente, mais plus ça va aller, plus ça va mollir. Demain aussi le vent sera assez faible, puis ça va s’accélérer, avec normalement une route Nord pour nous. On verra le choix des autres. Depuis qu’on est arrivé à Nantes, l’événement est très fort. On a fait beaucoup de choses, on a vu beaucoup de monde et il y a le Queen Mary 2 qui est arrivé hier. Il est le symbole de THE BRIDGE. Mais pour nous, de rentrer dans les écluses, cela nous permet enfin de rentrer dans la partie sportive. Et faire cette première confrontation en Ultimes à travers l’Atlantique en équipage, c’est ce que nous attendons tous. La partie liée à notre passion peut enfin commencer. J’ai hâte d’être au moment du coup de canon et de rentrer dans le vif du sujet. Les dangers sont toujours là sur un départ en Ultimes, et il faudra être vigilant d’entrée de jeu. On sera un peu plus léger vers 21 heures ce soir. »
François Gabart (Macif) : « Le départ, ça va être spectaculaire, je n’en ai aucun doute. Le Queen Mary 2 va sortir de sa forme et se positionner sur la ligne de départ qui est juste en face de Saint-Nazaire. De notre côté, on va progresser à la voile, on va faire en sorte de partir tous ensemble, à 19h, pour faire une belle photo avec une surprise aérienne, puisqu’un « petit » avion va nous survoler en même temps. Pour nous, il s’agira surtout de bien rester concentrés, ces phases de départ ne sont pas évidentes. Le golfe de Gascogne ne sera pas très fort, avec du petit temps. Il faudra se glisser entre les bulles sans vent. La mise en marche sera assez faible, le Queen Mary 2 devrait vite nous doubler. Mais dès mardi, on devrait toucher du vent. »
Les kiwis ont ce soir 5 balles de match en menant 5 à 1 après avoir remporté brillamment les deux courses du jour. Ils ne sont plus qu’à un point de remporter l’America’s Cup et de laver l’affront de la dernière Coupe à San Francisco. Si les Américains ont su gagner en vitesse en apportant des améliorations sur leur bateau – modifications de l’aile, gain de poids, changement de daggerfoils en copiant au maximum les kiwis – ils restent encore à peine à leur niveau. Malgré leur première victoire hier, ils ont sombré aujourd’hui accumulant les fautes tactiques sur les départs ou dans les manoeuvres. Ils ont pris aujourd’hui un sacré coup au moral et c’est une vraie défaite psychologique qu’il se sont infligés, Jimmy Spithill en premier lieu.
On ne voit pas comment ils vont pouvoir trouver maintenant les ressorts techniques et psychologiques suffisants pour inverser la tendance. Ils sont moins bons en tout avec en plus une cohésion d’équipe entre Spithill et Slingsby qui semble malmenée. Les kiwis demain remporteront l’America’s Cup. Il est temps de profiter une ultime fois du spectacle des multicoques, ils risquent fort d’être remplacés par de nouveaux Class America…monocoques! Patrizio Bertalli doit trépigner d’impatience de revenir dans la Coupe.
Race 7
Dans un vent plus faible que la veille de 8-9nds, les Américains rentrent en retard dans la box. Les Kiwis prennent le meilleur départ et passent en tête à la bouée 1. Les 2 bateaux empannent ensemble et passent la gate 2 tout proches. Les 2 bateaux virent ensemble. Les neo-zed contrôlent au premier virement mais laissent les Américains partir au 2e. Un bon choix tactique payant qui leur permet de profiter d’un peu plus de vent sur la gauche du plan d’eau. Les Kiwis ont fait leur course sans se faire embarquer par les provocatiosn au duel des américains. Ils ont à ce moment 297m d’avance. A l’approche de la gate 3, les kiwis maintiennent le contrôle parfait sur USA17. A la bouée 4, les kiwis ont 32s d’avance. Les Americains splittent mais les kiwis les recontrôlent en allant sur la gauche du plan d’eau. Le bord de portant est à l’avantage des kiwis qui passent la gate 4 avec 40s d’avance. USA splittent à nouveau. Les kiwis se repositionnent encore devant les américains avec 250m d’avance. Le plan d’eau est piegeux avec une partie plus ventée. A l’approche de la gate 5, les américains reviennent à 100m. Les kiwis devant choisissent la meilleure bouée. Les Américains prennent l’autre qu’ils passent avec 35s d’écart et 350m en distance. Dans le dernier bord de portant, USA17 revient et réduit l’écart à 12s mais trop tard. Les kiwis l’emportent avec une parfaite maîtrise et mènent 5 à 1.
Les Américains ont manqué leur départ et fait de mauvais choix tactiques.
Race 8 :
Le vent est de 9nds. Les américains manquent à nouveau leur départ en manquant un virement et se font coincer par les kiwis qui peuvent enrouler la mark 1 avec 12s d’avance et 150m devant. Une avance qui augmente encore sur un empannage raté d’Oracle. Même configuration que sur la première course, les kiwis gardent le contrôle à distance mais avec un peu plus de marge. Les statistiques de vol sont de 100% pour les kiwis et de 95 pour Oracle. Elles descendront à 93% par la suite avec des Américains qui toucheront la bondary. Les kiwis mènent 6 à 1 et ont 5 balles de match. Les Américains ont touché le fond dans cette course qui va leur faire très mal psychologiquement.
24/06/2017 - Bermuda (BDA) - 35th America's Cup 201735th America's Cup Match Presented by Louis Vuitton, Day 3
Il aura fallu attendre la 6è course pour voir l’un des plus beaux matchs de cette 35e édition. Ce soir, les kiwis mènent 4 à 1 face aux Américains qui se sont un peu rassurés. Pas sûr que cela soit suffisant. Le travail effectué ces 5 jours a quant même payé et permit au Defender de rattraper quasiment l’essentiel de son déficit de vitesse au près. Au portant, les deux bateaux semblent avoir la même vitesse. Seule la capacité des kiwis a exploiter au mieux le parcours avec un Peter Burling qui n’a que cela à faire, leur permet d’être devant. La Coupe va se jouer sur l’excellence avec deux équipes qui sont parvenues à hisser au plus haut leur niveau de jeu. Pour autant, le scénario de la “remontada” comme à San Francisco s’annonce difficile pour les Américains. Ils sont à peine au niveau des kiwis et on sent Jimmy Spithill fébrile à l’image de la course 5 où il manque son départ puis de nombreuses manœuvres. Les kiwis n’étaient pas loin de gagner la dernière course et ils ont encore un léger avantage en vitesse. Tom Slingsby sauve son équipe à la fin de la course 6 en trouvant la bonne risée pour reprendre les 2 longueurs qui manquaient mais difficile d’avoir toujours la vista face à Glenn Ashby et Blair Turke. Quoi qu’il en soit, on se régale enfin sur ce Match. Il était temps même si demain et lundi les conditions attendues seront quasiment les mêmes. On aurait aimé les voir dans une bonne brise à 45 nds.
Course 5 : Jimmy fébrile perd la course tout seul
Avant la course, c’est un Jimmy Spithill moins sur de lui qu’à son habitude, plus tendue, blessé au poignet la veille, qui s’est dit confiant tandis que Peter Burling a tenté lui, d’en dire le moins possible. Le vent était de 11 nds plus que les prévisions attendues.
La phase de départ est plutôt classique mais Oracle arrive trop tôt près de la ligne et la franchit ensuite trop tôt. Une prise de risque inutile sanctionnée par une pénalité. Dans un bord de portant à 38 nds les Neo zed semblent plus rapides et parviennent à faire un seul empannage puis virent la bouée en choisissant le côté des Américains pour les contrôler.
Les américains reviennent et passent devant au premier virement. C’est le premier test au près. Ils semblent beaucoup mieux. Les neo zed prioritaires repassent devant et chasse USA17 mais qui ne réagit pas assez tôt. Ils écopent d’une pénalité et perdent la course là-dessus. Ils enchaîneront ensuite des mauvaises manoeuvres portant l’addition à plus d’une minute d’écart. Les kiwis l’emportent et mènent 4 à 0. A bord du bateau americain, les visages sont tirés, un peu sonnés.
Race 6 La plus belle course
Entre les 2 courses on a vu le coach Philippe Presti débriefé l’équipe américaine avec sa tablette comme à son habitude. L’équipe s’est “regroupée” et c’est un autre visage qu’elle va montrer. Le départ est l’un des plus agressifs de Spithill. Il parvient à prendre un bon départ et passe la mark1 en tête. Les kiwis empannent les premiers. Les Americains restent devant à une longueurs jusqu’à la gate où ils empannent devant les kiwis. L’écart est de 6s. Les kiwis virent les premiers. Le vent est de 11nds. Les vitesses sont à peu prés les mêmes. Les Americains croisent devant les kiwis avec une longueur d’avance. Un écart qui se stabilise après 2 autres croisements. Les américains restent concentrés et ne manquent pas leur manœuvre. A la gate 4, l’écart est de 12s, les neo zed splittent. Le vol est proche 100%.
Au portant les kiwis reviennent alors que le vent faiblit. A l’approche de la bouée 4, les kiwis passent devant en profitant d’une risée et d’une faute des américains qui font trop de chemin pour aller chercher la bondary. Au bord de près l’écart est d’une longueur pour les kiwis. A l’approche de la bouée 5, USA profite d’une bonne risée pour refaire son retard. Les americains chassent les kiwis les obligeant à ralentir au passage de la bouée. Les kiwis perdent de précieuses secondes. L’écart est de 160m au premier empannage. Un éacrt suffisant pour passer la bouée 6 avec 12s d’avance et marquer leur premier point sous la pression des neozed. Sans doute l’une des plus belles courses.
Le rendez-vous est attendu depuis longtemps pour les Ultimes. Au-delà du match entre l’un des plus grands paquebots du monde et les quatre trimarans Ultimes, présents sur cet événement en hommage au débarquement américain de la Première Guerre mondiale, THE BRIDGE est aussi la grande confrontation de ces géants des mers en format équipage. Une première sur un parcours mythique entre Saint-Nazaire et New-York, soit 3 150 milles et une bonne semaine de course.
Après les Multi50 partis pour le Record SNSM ce vendredi à 17 heures, dans une jolie brise d’Ouest, les regards à Saint-Nazaire sont maintenant tournés vers les quatre trimarans Ultimes qui ont investi le quai du Commerce la nuit dernière, à la marée de minuit. Alignés comme à la parade, ces géants des mers se préparent pour une transatlantique à rebondissements si on en juge les conditions météorologiques annoncées ! Dès dimanche à 19 heures, les quatre équipages vont devoir négocier une brise faible à modérée de secteur Nord-Ouest à Nord, pour sortir à la volée de l’estuaire de la Loire, aux côtés du Queen Mary 2. Et rapidement, les quatre voiliers et le navire à propulsion mécanique ne vont pas pouvoir suivre la même trajectoire…
Quatre géants et un titan
Car le paquebot armé par la compagnie britannique Cunard pourra prendre l’orthodromie (route directe) sans se préoccuper des conditions météorologiques, quand les quatre multicoques vont devoir composer avec une zone de calme au large du golfe de Gascogne dès les premières heures de la nuit : cette configuration pourrait inciter Francis Joyon (IDEC Sport), François Gabart (MACIF), Thomas Coville (Sodebo Ultim’) et Yves Le Blévec (Actual) à choisir des routes différentes ! Le recordman autour du monde en solitaire, Thomas Coville, annonçait dès vendredi qu’il avait opté pour la voie Nord, quand certains équipiers du recordman autour du monde en équipage, Francis Joyon, penchaient vers une route Sud.
En réalité, à ce jour, rien n’est encore clarifié sur l’océan Atlantique : une dépression de faible gradient va passer sur la route de The Bridge dès lundi soir, alors que l’anticyclone des Açores, étalé de l’Espagne aux Caraïbes, va progressivement se rétracter sur lui-même. Passer par le Nord, c’est s’assurer d’une brise plutôt établie de secteur Ouest, donc contraire ; glisser par le Sud, c’est se faire pousser par les alizés de Nord-Est à Est. Or, le choix de partir à droite ou à gauche de la route directe empruntée par le titan des mers doit se décider quasiment après le coup de canon libérateur ! Car si ces deux routes seront séparées latéralement de près de 1 000 milles, c’est surtout l’atterrage sur les côtes américaines qui importe.
Vitesse de croisière
En annonçant son arrivée à New York, le 1er juillet à 8 heures (heure locale), le Queen Mary 2 va devoir aligner des journées de 550 milles environ sur les cinq jours et dix-neuf heures de sa traversée, soit une moyenne de 23 nœuds en route directe ! Certes les trimarans Ultimes n’auront pas les conditions météorologiques idéales pour suivre sa trace, ni la régularité de son rythme de croisière, mais il est déjà certain que les quatre multicoques allongeront parfois la foulée à plus de 40 nœuds et des journées à plus de 700 milles sur l’eau. La difficulté pour les trimarans sera de savoir par quel côté aborder Long Island, sachant qu’une zone d’exclusion des glaces (au Sud de Terre-Neuve, à cause des icebergs emportés par le courant froid du Labrador) limite les possibilités par le Nord.
« Sur les routages aujourd’hui, nous sommes plutôt sur une route Nord qui nous amènerait à New York après huit à neuf jours de mer parce que ça démarre assez lentement, mais la course est avant tout entre nous quatre : à ce jour, nous n’avons pas la possibilité, avec les prévisions annoncées, d’arriver avant le Queen Mary 2. Ce qui ne retire rien au match que nous allons vivre entre nous quatre avec des trajectoires qui peuvent franchement différer », précisait Thomas Coville (Sodebo Ultim’) lors de la conférence de presse de ce vendredi matin.
Quant à la voie du Sud, elle n’est pas simple avec l’implosion de l’anticyclone des Açores en fin de semaine prochaine. Entre Bermudes et Big Apple, le vent ne répond presque plus ce week-end… De fait, les skippers semblent plutôt tabler sur une traversée en huit jours plein, mais ce qui importe sur cette transatlantique THE BRIDGE, ce sont les vitesses moyennes atteintes par les trimarans Ultimes et la distance parcourue en une journée sur ces 3150 milles de Saint-Nazaire à New York ! Et là, les quatre géants seront sans conteste beaucoup plus véloces que le titan des mers qui, lui, fera fi des aléas météorologiques.
Ils ont dit
Régis Benazech (Directeur de la Communication et du Développement de la SNSM)
« Le Record SNSM fête sa treizième édition sur un parcours original pour les Multi50, car l’idée cette année était d’organiser un événement qui complète THE BRIDGE, pour valoriser la solidarité maritime et honorer la venue du Queen Mary 2. Lors de son arrivée à Saint-Nazaire samedi, des vedettes de la SNSM viendront accompagner ce superbe paquebot jusqu’à sa forme de radoub : il fera alors résonner sa corne de brume et hissera le pavillon de la SNSM. Pendant ce temps-là, les canots de sauvetage déclencheront des feux à main orange, la couleur symbolique de la Société Nationale de Sauvetage en Mer. De même, le Queen Mary 2 sera accompagné jusqu’à la sortie du chenal lors de son départ dimanche pour New York. »
Thomas Coville (skipper de Sodebo Ultim’)
« THE BRIDGE sera vraiment la première confrontation que nous aurons en trimarans Ultimes ! Ces bateaux hors normes sont conçus pour des courses en solitaire et en particulier pour un tour du monde. Le Collectif Ultim s’est en effet projeté jusqu’en 2019 mais le point de départ de ce programme, c’est THE BRIDGE, une course en équipage : j’ai donc briefé mes équipiers sur la sécurité et sur la météo pour nous concentrer sur le match. »
François Gabart (skipper de MACIF)
« C’est historique ! Nous sommes cent ans après le débarquement des Américains qui ont permis de clore la Première Guerre mondiale et nous avons la première course de multicoques Ultimes en équipage. Le Queen Mary 2 a une vitesse moyenne proche de la nôtre sur un tel parcours, tout en embarquant des journalistes et des partenaires : c’est une idée exceptionnelle pour créer des liens avec le public. Et si on a la chance de se croiser au milieu de l’Atlantique, c’est génial ! Et n’oublions pas qu’il y a deux bateaux présents ici à Saint-Nazaire, qui ont réalisé des records extraordinaires autour du monde, en solitaire (Sodebo Ultim’) et en équipage (IDEC Sport). »
Il était ému à l’arrivée Adrien Hardy. Il termine 2e au classement général d’une Solitaire qu’il aura animé de bout en bout en se battant face à un Nicolas Lunven qui aura fait peu d’erreur. Le skipper d’AGIR RECOUVREMENT a franchi la ligne d’arrivée en 12e position ce vendredi matin, 14 minutes et 21 secondes derrière le vainqueur de l’étape Charlie Dalin. Indéniablement, pendant ces trois semaines de course, il s’est imposé comme un marin redoutable et comme l’un des animateurs principaux : outre trois podiums sur quatre étapes dont une victoire, le navigateur nantais remporte le classement Radio France et Turquie, deux classements intermédiaires au début et au 2e tiers de la course qui témoignent de son impressionnante régularité aux avant-postes. La performance d’Adrien est d’autant plus remarquable qu’en 9 participations à la Solitaire, il n’avait réussi qu’une fois à terminer dans le Top 10 en 2014 avec une 7e place au général, année où il termine vice-champion de France de Course. On sentait une pointe de déception à l’arrivée, car en 3e position à Wolf Rock mercredi Adrien avait réduit de 24 à 10 minutes son retard au général sur Lunven. Cette 2e place au classement final est un très beau cadeau pour fêter les 10 ans de partenariat avec son fidèle sponsor AGIR RECOUVREMENT et couronne un athlète complet !
Après quatre jours de mer dans des conditions de vent extrêmement changeantes et exigeantes, rendant presque impossible le repos, c’est un Adrien Hardy exténué qui livre ses impressions : « Au départ à Bordeaux, l’objectif officiel était le podium, mais au fond de moi-même je visais la victoire. Je rêvais d’offrir une victoire à mon partenaire qui m’accompagne depuis 10 ans… Mais quand on voit le niveau d’excellence de cette course, 2e au classement général avec trois podiums sur les trois premières étapes, c’est un excellent résultat ! C’est la première fois que je me sens aussi à l’aise, j’ai toujours navigué devant, j’étais bien en phase avec les éléments, j’avais une bonne vision des choses. Quelle joie de goûter à cette quasi-victoire, il ne me manque plus grand-chose pour remporter cette course ! Etre si régulier au général, c’est un gros bond en avant !
J’ai adoré cette Solitaire ! Quand on passe Wolf Rock, je sens qu’il y a une vraie carte à jouer, je pense que Nicolas n’était pas si fier que ça. Sur cette étape, c’est toujours revenu par l’arrière, même si j’en ai profité certaines fois. La flotte s’est toujours retassée. Cette étape était superbe et épuisante. En termes de sommeil je pense que je n’ai jamais été aussi fatigué : 3 nuits blanches sur 4… Cette course est géniale… Nicolas m’a mené la vie dure, il a gagné il a été super fort, il s’est un peu affolé à un moment, il y a eu tellement de renversement de situations. Il se passe plein de choses dans la tête, c’est super positif tout ça ! A la fin, j’ai fait des supers trucs, j’avançais vite, j’étais encore plein d’espoir. J’ai adoré. »
« Les 10 ans de partenariat dans les voiles, ça m’a permis de me battre comme jamais ! »
« Il m’a manqué un peu de vitesse, notamment par rapport à Lunven. Si j’ai réussi à être devant lui, c’est par des placements, j’ai encore une marge de progression sur la vitesse, c’est une somme de plein de petites choses, difficiles à analyser. Cela dit, 30 minutes de retard sur 15 jours de course cumulés, ce n’est pas grand-chose ! Le défi de cette dernière étape était dur à relever : 25 minutes de retard, c’était beaucoup en Figaro. Jusqu’à 15 minutes c’est possible, c’est d’ailleurs l’avance que j’avais sur lui à Wolf Rock…
Ce sport est génial : il y a une quantité de revirements de situation, des imprévus, des étapes qui durent 4 jours plutôt que deux. Cette course oblige à s’adapter en permanence, à se remettre en question, à ne jamais crier victoire trop tôt et aussi se dire que rien n’est jamais perdu, qu’il faut continuer à observer pour récupérer tous les indices possibles pour bien analyser la situation.
Cette course est hors-norme. J’avais en tête le défi lancé avec Stéphane Paye, président-directeur général d’AGIR RECOUVREMENT au mois de décembre, les encouragements de tous les salariés, les 10 ans de partenariat dans les voiles, ça m’a permis de me battre comme jamais ! J’ai une chance d’être soutenu et entouré par la famille « AGIR ». Je suis heureux d’offrir ces trois semaines de course extrêmement riches en émotions. »
Le directeur d’AGIR RECOUVREMENT, Christophe Duperray revient sur l’importance de cette victoire : « Nous sommes ravis de cette 2e place, pendant trois semaines ça été un grand partage d’émotions ! Adrien a réussi un résultat exceptionnel qui ressemble à un concentré de ce qu’on a vécu avec lui depuis 10 ans. Cela été un moment très fort avec lui et en interne.
Si on a ressenti à l’arrivée la déception d’Adrien de ne pas avoir gagné, il a fait preuve de trois grandes qualités : une capacité d’engagement exceptionnelle ; une faculté à améliorer le moindre détail et à inventer des manières de répondre différemment selon les situations ; une motivation extrêmement élevée. J’ai été également impressionné par sa capacité de discernement à l’arrivée où il était déjà dans l’analyse des petits éléments qui lui ont manqué pour cette victoire.
Adrien a été exemplaire sur cette course, épanouie depuis le début, aussi à l’aise sur l’eau qu’en interviews. Ce résultat on le doit aussi à Stéphane Paye qui a initié ce partenariat et a su détecter tôt tous les talents d’Adrien. »
« Belle mais aussi très dure », c’est ainsi que Sébastien Simon a résumé la quatrième et ultime étape de la 48e édition de la Solitaire Urgo – Le Figaro qui s’est achevée ce vendredi, aux alentours de 8 heures. Avec plus de 40 heures dans des petits airs évanescents, des courants importants, des rebondissements jusqu’à la fin, près de quatre jours de mer et des arrivées en rafales, tout était réuni pour faire de ce dernier round l’une des courses les plus exigeantes qui soient. Audacieux, conquérant et déterminé à aller chercher sa place sur le podium, le skipper Bretagne – CMB Performance a tout tenté sur cette manche et s’est octroyé une belle 2e place à l’arrivée à Dieppe. Seul bémol, celui qui l’a devancé de trois minutes tout pile n’est autre que Charlie Dalin, celui-là même qui le devançait de trois minutes et 54 secondes à l’issue des trois premières étapes. Au final, il conserve donc la quatrième place au général (avant jury), mais n’a toutefois rien à regretter à l’issue de ces trois semaines de course durant lesquelles il a systématiquement joué aux avant-postes. En ce qui le concerne, Pierre Rhimbault, le skipper Espoir de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne, a terminé 30e en Normandie et boucle sa première Solitaire en 25e position, avec déjà l’envie de revenir sur l’édition 2018.
Au départ de Concarneau, lundi, on présageait une étape longue et complexe. Elle l’a été. On imaginait aussi qu’elle allait créer des écarts monstres. Sur ce point, en revanche, la météo nous a fait mentir. De fait, ce matin, les marins de la Solitaire URGO – Le Figaro sont arrivés en rafales. Contrairement à ce qu’on attendait, la hiérarchie des six premiers au classement général n’a pas été bousculée. Nicolas Lunven l’emporte devant Adrien Hardy et Charlie Dalin. Sébastien Simon finit 4e. « Ça a été une super étape. Il s’est joué plein de choses. Il y a des fois où je suis tombé dans le classement, d’autres fois où je suis remonté. Je ne me suis jamais démobilisé. Ça a pourtant été hyper dur pour le mental. Au final, je ne me suis pas trop énervé. Ça finit avec une 4e place, mais une belle 4e place parce que c’est quand même assez serré avec ceux de devant », commente Sébastien Simon qui espérait, malgré tout, réussir à se hisser sur le podium à l’issue de cette quatrième manche. « Je termine 2e de l’étape, pas loin de Charlie (Dalin). Je me suis battu pour faire 3e. Il termine juste devant moi mais même si ça avait été l’inverse, l’écart entre nous deux restait de toute manière trop faible pour lui passer devant au classement. Je n’ai donc rien à regretter », précise le skipper Bretagne – CMB Performance qui a fait preuve d’une belle régularité du début à la fin de l’épreuve, en terminant 3e, 7e, 7e et 2e des quatre étapes. « Je fais une belle course et aujourd’hui, je suis super content de savoir que je vais bénéficier du soutien de la Région Bretagne et du Crédit Mutuel de Bretagne pour une saison supplémentaire. Je vais donc avoir une chance de plus d’aller chercher le podium ou la victoire sous leurs couleurs en 2018 et je vais tout faire pour », a conclu Sébastien.
Revenir plus fort
A l’inverse, de son côté, Pierre Rhimbault ne cache pas nourrir quelques regrets à l’issue de cette quatrième manche. « Elle était longue et en plus j’ai été longtemps tout seul, sans voir personne à l’AIS. Ce n’a donc pas toujours été très drôle surtout que quand j’ai retrouvé des petits copains, ce n’était pas ceux que j’attendais », commente le jeune Espoir qui a, une nouvelle fois, réalisé un remarquable début de course, avant de laisser filer quelques places. « Le début a été interminable. Parfois, ça repartait et puis très vite, ça retombait à 0 nœud. C’était dur pour les nerfs et je n’ai pas beaucoup dormi. Je pense que j’ai un peu explosé à cause de ça. J’ai voulu attaquer pour revenir au score mais comme j’étais cramé, j’ai fait un peu n’importe quoi et je l’ai payé cash », souligne Pierre qui est arrivé en 30e position à Dieppe et qui termine donc sa première Solitaire du Figaro à la 25e place (4e bizuth). « Le sentiment, au final, est un peu étrange. A la fin, j’ai eu l’impression de beaucoup mieux naviguer qu’au début, mais comptablement ce n’est pas dingue parce qu’il y a encore eu une boulette. Je sens malgré tout que ça vient. J’ai découvert énormément de choses. Maintenant, je sais à quoi m’attendre pour l’année prochaine et je pourrai revenir plus fort », assure Pierre Rhimbault.
Navico – leader mondial des fabricants d’électronique marine et maison-mère des marques Lowrance®, Simrad® and B&G®– a annoncé aujourd’hui la finalisation d’un accord pour acquérir Naviop, un leader mondial de systèmes de contrôle et de surveillance marine.
En fournissant le cadre d’intégration pour capturer les données de tous les systèmes de navigation, Naviop créé un « écosystème digital » sur les bateaux équipés en électronique marine Simrad, Lowrance et B&G, l’écran multifonction faisant office de terminal pour un système complet d’information et de contrôle, le tout conçu pour accroître la sécurité et le plaisir des navigateurs.
« Nous sommes heureux d’accueillir Naviop au sein de la famille Navico » a déclaré Leif Ottoson, le CEO de Navico. « Pendant des années, les constructeurs automobiles ont fournit à leurs clients des solutions d’intégration complète au bout des doigts, et nous, en tant qu’industrie marine, leur avons emboîté le pas pour offrir le même niveau de commodité et de contrôle. Avec Naviop, nous effectuons un pas en avant pour fournir un package de système d’intégration compréhensible pour le marché des constructeurs de bateaux, une position déjà bien accueillie par nos chantiers clients. Et, plus important, ce système d’électronique marine totalement intégré va agrémenter l’expérience de la navigation en facilitant la vie des propriétaires, et en augmentant le plaisir sur l’eau. »
Navico va, grâce à cette acquisition, franchir une autre étape en déplaçant le concept d’un écran multifonction central vers un système d’information intégré connecté au cloud.
Le succès de Naviop à ce jour provient de ses origines dans l’industrie de l’automation, résultat de recherches et développements continus de nouveaux systèmes et produits high-tech et de systèmes d’implémentations concrets. Flexibles et fiables, les systèmes Naviop peuvent fonctionner comme hub d’intégration et comme solution de commutation numérique, répondant à de nombreux standards industriels internationaux pouvant gérer tout, de la climatisation et des moteurs aux génératrices diesel et systèmes de stabilisation.