vendredi 26 septembre 2025
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Transquadra – Martinique, le rêve d’une vie pour certains

La Transquadra reste une belle aventure. A vivre en double ou en solitaire, chacun porte son rêve. Les solitaires représentent un tiers de la flotte 2017 de la Transquadra – Martinique (25 coureurs dont 16 bizuths sur 90 bateaux). Parmi eux, une grosse moitié est sur le point de réaliser le rêve d’une vie : transater seul, pour la première fois. Tous, les plus aguerris compris, viennent chercher un engagement fort, donner une 4e dimension à leur aventure sportive. Pourtant, selon Mico Bolo, créateur de la Transquadra, le solitaire est plus facile que le double… Un sentiment sans doute partagé par d’autres solitaires.

La clé, c’est de ne pas chercher à inventer
Éric s’est alors regroupé avec d’autres coureurs de la Transquadra, dont Bertrand Gassier (Pogo 30 Pleine Lune), pour s’entrainer au Centre d’Entrainement Méditerranéen (CEM) de la Grande Motte.
« Là, on a profité, pendant 2 ans, d’un encadrement professionnel. Nous avions deux figaristes, Mike Cohen et Christopher Pratt, comme coachs. La veille des régates de club, on avait entrainement, comme les pros : briefing, mise à disposition sur l’eau, débriefing avec les images tournées pendant l’après-midi…
On a appris toutes les techniques des skippers professionnels, qui sont hyper travaillées. On s’est rassuré. On a appris à affaler son spi par 30 nœuds.
La clé, c’est de ne pas chercher à inventer. Il faut juste appliquer ces méthodes parfaitement abouties. »

Pour les solitaires aguerris, les freins techniques sont levés de longue date. Le solitaire est une 4e dimension. Ils n’échangeraient pour rien au monde une transat en solitaire contre deux en double. « Je navigue depuis l’âge de 7 ans et en solitaire depuis une dizaine d’années. Je régate très peu, pour préserver mon capital « week-ends en famille », mais je navigue en solo, en semaine, dès que possible », pirouette Frédéric Ponsenard, qui va, dans 2 jours, s’attaquer à sa 4e Transquadra.

Le bateau devient un compagnon, c’est beaucoup plus fort quand on est en solitaire. Tous les sens sont aux aguets en permanence. C’est une dimension que l’on ne retrouve pas en double ou en équipage. Le solitaire c’est vraiment l’absolu.
On part, on est en mer, on est seul », sourit Mico Bolo, directeur de course de la Transquadra – Martinique, avant d’ajouter : « J’ai fait deux Transquadra en solitaire, je serai incapable de la refaire en double, mais en solitaire, oui, je la referai. »

Les 22 solitaires au départ de Lorient ont encore 7 jours pour méditer, se réjouir, de cette intéressante vision des choses… Pour les 3 solos boys de Barcelone, la pression commence à monter. Nous sommes à J – 2. Dans 48h, ils seront (enfin) seuls face à la Grande Bleue avec leur sommeil, leurs doutes, leur plaisir unique.

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&nSTLS bsp;
L’édition 2017 de la Transquadra – Martinique en chiffres
90 bateaux – 155 marins dont 6 femmes
25 solitaires (dont 16 bizuths) – 65 doubles (38% de solitaires)
14 marins étrangers : 7 duos (3 Suisses, 2 Allemands, 1 Espagnol et 1 Belge)
76 au départ de Lorient – 14 de Barcelone
Lorient : 22 solitaires – 54 doubles (130 marins)
Barcelone : 3 solitaires – 11 doubles (25 marins)

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La Transquadra Martinique
Transat dédiée aux marins amateurs de plus de 40 ans
9e édition (créée en 1993)
3800 milles de course
2 étapes : Lorient ou Barcelone / Madère – Madère / Martinique
2 départs : juillet 2017 et février 2018
1 arrivée en mars 2018, au Marin
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Les grandes dates de la Transquadra Martinique
12 juillet 2017 – Barcelone > Départ étape 1 de la flotte méditerranéenne
15 juillet 2017 – Lorient > Prologue
16 juillet 2017 – Lorient > Départ étape 1 de la flotte atlantique
27 juillet 2017 – Madère > Soirée des équipages
10 février 2018 – Madère > Départ étape 2
2 mars 2018 – Le Marin > Remise des prix

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Tales II vainqueur de la 1e etape Les Sables-Horta

Ce samedi, à 10h07 (12h07 heure de Paris), Tales II a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée de la première étape de la 6e édition des Sables – Horta. Pablo Santurde del Arco et Gonzalo Botin, qui ont bouclé les 1 270 milles de ce premier round en 5 jours et 23 heures de mer, ont parfaitement bien négocié les difficultés du parcours. Un parcours semé d’embûches, avec notamment une dorsale à gérer dans le golfe de Gascogne lors de la première nuit, des conditions musclées au large du cap Finisterre, un long bord de reaching aussi viril qu’humide, et des derniers milles délicats dans l’anticyclone des Açores. Le tandem Espagnol, qui s’est installé aux commandes de la flotte dans la soirée du 5 juillet, est non seulement parvenu à déjouer tous ces pièges, mais aussi à contenir les attaques de la paire Phil Sharp – Corentin Douguet (Imerys) jusqu’à la fin, pour finalement la devancer de 43 minutes et 40 secondes.

Chapeau !
A leurs arrivées, les leaders étaient unanimes : cette première étape qui s’est jouée entre la Vendée et les Açores a été aussi belle que difficile. « Nous avons eu toutes les conditions possibles. Ca a rendu la course intéressante, mais aussi complexe », a résumé Gonzalo Botin à son arrivée au ponton de la marina d’Horta, ce samedi après-midi. De fait, à lui et aux autres, rien ne leur aura été épargné : de la molle dans le golfe de Gascogne, jusqu’à 35 nœuds au large du cap Finisterre, un long bord de reaching avec des surfs endiablés, à la limite de la sortie de piste, et un atterrissage tactique sur l’archipel portugais. « Ça a été une étape très complète », a assuré Pablo Santurde del Arco de son côté. Si lui et son acolyte ont longtemps laissé le leadership au duo Phil Sharp – Corentin Douguet, ils ont à la fois réussi à exploiter au mieux toute la puissance de leur Proto40 au vent de travers et joué fin en termes de placements sur la deuxième moitié du tracé. « Les Espagnols ont super bien navigué mais en plus, ils ont profité de deux ou trois erreurs que nous avons faites, notamment celle que nous avons commise lorsque nous sommes sortis du vent fort de Nord et que nous avons commencé à attaquer la dorsale. A ce moment-là de la course, nous avons laissé le Sud aux Espagnols et ils en ont profité pour nous doubler et faire le break », a concédé le co-skipper d’Imerys qui a ensuite cravaché tant qu’il a pu pour essayer de recoller au score. « Nous sommes bien revenus mais il nous a manqué un peu de temps pour vraiment aller les chercher », a commenté, de son côté, le skipper Britannique qui a pourtant effectué une remontée spectaculaire lors de la dernière nuit sur son concurrent direct, avant de finalement s’incliner pour 43 minutes et 40 secondes. « Lorsque nous l’avons vu apparaître derrière nous au lever du jour, à Graciosa, nous avons un peu serré les fesses, il faut bien l’avouer », a lâché Gonzalo Botin, qui, en s’adjugeant la victoire à l’issue de cette première étape, conjure un peu le sort, qui, en 2011, les avaient contraints, lui et Pablo, à l’abandon dès le premier round. « Cette première place fait du bien dans la tête. Maintenant, 43 minutes, ce n’est pas grand-chose à l’échelle des 1 270 miles qu’il va y avoir à parcourir lors de la deuxième étape. C’est pourquoi nous considérons qu’à ce jour, il y a match-nul entre Imerys et nous », a détaillé le co-skipper de Tales II, bien conscient que le jeu reste très ouvert pour la victoire finale, surtout que si l’écart avec son poursuivant est, effectivement, assez faible, son avance sur les 3e et 4e n’est pas si importante que ça non plus, Stella Nova et Colombre XL affichant respectivement à peine plus de 5 et 6 heures de retard.

Ils ont dit :
Pablo Santurde del Arco, skipper de Tales II, vainqueur de la première étape : « C’est vraiment une chance pour nous de participer à cette course. Cette première étape a été belle mais elle n’a pas toujours été facile. Au cap Finisterre, nous avons eu jusqu’à 35 nœuds de vent. Le bord de reaching que nous avons attaqué dans la foulée a été, lui aussi, très sportif, mais surtout très humide. Ça a été difficile mais nous nous sommes accrochés. Nous avons bien navigué et nous avons réussi à faire la différence avec Imerys. A la fin, nous avons toutefois eu un peu peur qu’il revienne. Il nous a d’ailleurs repris quelques milles hier et cette nuit. Nous avons, je dois l’avouer, été un peu surpris de le découvrir sur nos talons au lever du jour. Ça a été un peu une surprise car entre 22 heures et 6 heures (heure française, ndlr), nous ne recevons pas les positions de nos concurrents. On s’est dit « Oh, oh ! » mais, heureusement, le vent ne nous a pas joué de mauvais tours dans les derniers milles, comme cela peut souvent être le cas à l’arrivée ici, à Horta. Nous sommes super contents de remporter cette première manche mais nous restons humbles car 43 minutes, ce n’est pas grand-chose finalement. Rien n’est encore joué même si, dans la tête, ça fait du bien de commencer par une victoire. »
Gonzalo Botin, co-skipper de Tales II, 1er : « Cette première étape n’a pas été facile mais, ça a vraiment été une belle course. Nous avons tout eu toutes les conditions possibles : du près, du portant, du vent fort, de la molle, des vagues… Tout cela a rendu les choses très intéressantes. Nous avons livré une belle bagarre avec Imerys. Lui et nous avons tout le temps été très proches. Nous avons réussi à le distancer il y a deux jours, mais ce matin, on l’a vu pas très loin derrière nous. Dans les derniers milles, nous avons donc un peu serré les fesses, comme vous dites en français. Cela a été aussi le cas, mais pour d’autres raison, au large du cap Finisterre où là, nous nous sommes retrouvés au portant dans une mer démontée. Le bateau enfournait constamment. Le long bord de reaching qui a suivi a été dur, lui aussi. Long et surtout très humide. Nous avons passé une journée complète sous l’eau. Ça a été très éprouvant mais ces mauvais moments sont nécessaires pour apprécier les bons. Au final, nous terminons avec 43 minutes d’avance. C’est bien mais pour nous, c’est un peu comme s’il y avait match nul car c’est assez peu au regard des 1 270 milles qu’il reste à parcourir lors de la deuxième étape. »

Phil Sharp, skipper d’Imerys, 2e : « Cette première étape a été très fatigante. Le rythme a été très rapide et je pense que je n’ai jamais poussé un Class40 à ce point dans une course. Ces bateaux sont des machines et c’est incroyable la vitesse à laquelle ils vont. Bien que ça ait été difficile, ça a vraiment été très enrichissant. Quand tu arrives d’une course comme celle-ci, dans un endroit comme celui-là, tu réalises que c’est une chance incroyable de vivre ça. La bagarre que nous nous sommes livrés avec Tales II a été fantastique. C’était génial de l’avoir si près de nous car c’est une très bonne référence. Nous avons mené le bateau à ses limites. Idem pour nous. Nous avons pris un bon départ mais Pablo et Gonzalo nous ont doublé sur l’Atlantique avec une belle vitesse. La fin du parcours a été amusante car nous étions à leur poursuite mais il nous a manqué un peu de temps pour vraiment revenir. Reste que l’épreuve se joue en deux manches et sur celle qui vient de s’achever, les écarts sont faibles. Le jeu reste ouvert pour aller chercher la victoire finale. Pour cela, il faudra battre Tales II sur la dernière étape. »
Corentin Douguet, co-skipper d’Iremys, 2e : « C’était une navigation engagée. On a fait une ou deux petites bêtises et les Espagnols ont su en profiter. Moi, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait du bateau avec personne autour. Ça m’a rappelé plein de bons souvenirs mais c’est une autre expérience. En Figaro, l’an passé, lorsque je suis arrivé ici, nous étions 10-12 bateaux à vue. Là, très vite, au niveau du cap Ortegal, la flotte s’est éclatée. Après, on n’a plus vu personne, jusqu’au lever du jour, à Graciosa. Là, on a été content de retrouver Pablo et Gonzalo (Tales II) mais on aurait préféré terminer devant eux. En tous les cas, les Class40 sont de très beaux bateaux. Très rapides aussi. Il y a eu des bords vraiment physiques. C’était chouette. En plus, j’ai réussi à montrer à Phil qu’on pouvait pousser fort sur un bateau et manger correctement en même temps. Il a été plutôt convaincu, donc ça, c’est plutôt une bonne nouvelle ! (Rires) Nous avons fait une belle erreur de placement quand nous sommes sortis du vent fort de Nord et que nous avons commencé à attaquer la dorsale. On a laissé le Sud aux Espagnols. Phil parle bien français et moi pas trop mal anglais, mais dans le speed et avec la fatigue, on a quand même réussi à ne pas se comprendre. Du coup, ils nous sont passés devant et ils ont fait le break. Après, on a eu deux jours et demi pour leur courir après et essayer de combler le trou, mais ils ont été très rapides. Je ne sais d’ailleurs pas encore pourquoi cette nuit nous sommes autant revenus sur eux. Cela étant dit, ça m’arrange de n’avoir que 43 minutes d’écart avec eux à l’arrivée. Vu ce qu’il reste à parcourir, la première place reste complètement jouable. J’espère qu’Adrien (Hardy, qui le remplacera sur la deuxième manche, ndlr) sera meilleur que moi ! »

Alexander Krause, skipper de Stella Nova, 3e : « Ça a été un vrai challenge, lors de la première nuit, de trouver le vent et de partir dans le bon wagon mais nous avons réussi. Nous avons joué aux avant-postes du début à la fin et nous sommes contents de ça. Il y a deux jours et hier, nous étions vraiment très proches de Colombre XL mais à la fin, nous avons réussi à le distancer un peu et à, finalement, nous emparer de la troisième place. C’est super. Nous allons tâcher de faire aussi bien sur la deuxième manche. Celle qui se termine a quand même été assez difficile. Nous avons eu tous les types de conditions, et pendant deux jours, nous avons vraiment eu l’impression d’être dans une machine à laver. Nous avons plutôt bien géré la situation et fait la différence sur nos concurrents les plus proches à ce moment-là. Ça n’a pas été facile mais notre bateau se comporte vraiment bien dans le vent soutenu et c’est un point important pour la suite. »

Antoine Carpentier, co-skipper de Stella Nova, 3e : « On est plutôt content de cette première étape surtout qu’Alexander et moi, nous n’avions jamais navigué ensemble avant ça. En ce qui me concerne, en plus, je ne n’étais même jamais monté sur ce bateau-là. On a raté un peu le coche au début, dans le golfe de Gascogne. Après, on a couru derrière les premiers mais on a réussi à contenir nos poursuivants. Colombre XL est un bateau qui marche vraiment très fort lorsqu’il y a moins de dix nœuds de vent. Hier, dans l’anticyclone des Açores, on a ainsi vu les Italiens revenir sur nous mais ensuite, ils ont viré un peu trop tôt, ce qui leur a fait perdre quelques milles alors qu’ils étaient vraiment juste derrière. Après, le vent est rentré de nouveau, de face, ce qui nous a permis de les distancer de nouveau sur la fin. Ils ont toutefois fait une super étape. On s’est régalé, c’était sympa de faire un peu de portant dans de l’air. On est plutôt content d’avoir eu un mix de différentes conditions. C’était vraiment sympa mais à présent, je passe le relai à Burkhard Keese, le propriétaire de Stella Nova, pour la deuxième manche ».

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SFS remporte l’Acte 1 à Dunkerque

Tour de France à la Voile 2017, acte de Dunkerque, le 09 juillet 2017. Stades Nautiques Crédit photo : Jean-Marie LIOT / ASO

Réunissant les huit meilleurs équipages des phases de qualification, la Finale du jour a été remportée par Team SFS (déjà vainqueur du Raid Côtier) devant Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains et Team Occitanie Sud de France. La journée est clairement à oublier pour les tenants du titre du Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan qui ont enchaîné les mésaventures, dont une violente collision avec Helvetia Purple By Normandy Elite Team. L’une des navigatrices de l’équipage normand, Sophonie Affagard, a été blessée, heureusement sans gravité (blessure à l’épaule). Ce soir, le classement général est dominé par Team SFS devant Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains et Trésors de Tahiti. La caravane du Tour prend désormais la direction de Fécamp, où débutera dès demain l’Acte 2.

Les premiers Stades Nautiques du 40ème Tour de France à la Voile ont tenu toutes leurs promesses avec des rebondissements, des surprises (bonnes et mauvaises) et des régates accrochées et spectaculaires, disputées au plus près du rivage de Malo-les-Bains, qui revendique le statut de « plus belle plage du Nord ». La phase de qualification des Stades Nautiques a débuté à 11h15. Comme de coutume, les 29 bateaux ont été divisés en deux groupes (nommés A et B), selon une règle de répartition établie à partir du classement Général. Les conditions étaient à nouveau estivales avec un franc soleil, une mer belle et un vent léger qui s’est bien renforcé dans l’après-midi.

Redoutable Pavillon noir…
Dans les Stades Nautiques, une règle redoutée de tous prévaut : les départs se font sous Pavillon noir. Concrètement, tout équipage qui passe la ligne trop tôt se voit immédiatement disqualifié de la régate. C’est tout l’art des départs de ces régates en Stades Nautiques : il faut attaquer… mais pas trop ! Etant donné la qualité et l’homogénéité du plateau, une disqualification sur l’une des manches rend très compliqué l’accès à la Finale du jour. Dès leur première manche, plusieurs équipages se sont fait piéger, et pas des moindres : le tenant du titre Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan mais aussi Coved-Paprec et Beijaflore. De fait, aucun des Diam 24 pénalisés par cette règle du départ sous Pavillon noir n’a pu atteindre la Finale…
Violente collision entre Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan et Helvetia Purple By Normandy Elite Team !
Forcément attendu au tournant, surtout après sa décevante 9e place dans le Raid Côtier vendredi, le Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan a passé une journée pour le moins compliquée… Après la disqualification dans la première manche de qualification, les « Limonadiers » sont, dans la deuxième, entrés en collision avec le seul team 100 % féminin du Tour : Helvetia Purple By Normandy Elite Team. Dans ce choc violent, l’une des équipières, Sophonie Affagard, a été blessée. Rapidement rapatriée, elle a été prise en charge dans l’hôpital le plus proche. Plus de peur que de mal heureusement pour la navigatrice qui s’en fort finalement avec une légère blessure à l’épaule.
La casse n’a été que matérielle pour le Team Lorina – Golfe du Morbihan avec un flotteur endommagé qui a pu être remplacé sur la plage, grâce à une belle solidarité des autres teams. Les tenants du titre ont ainsi pu prendre part à leur troisième course… avant d’être à nouveau disqualifiés ! Ils ont sauvé l’honneur dans leur quatrième et dernière manche, en terminant 2e. 29e et derniers de la journée, ils pointent ce soir en 21e position du classement Général. Piqués au vif, nul doute qu’ils sauront rapidement réagir.
La Finale du jour : Team SFS avec méthode…
Les concurrents des deux groupes ont chacun disputé quatre courses. A l’issue de cette phase de qualification, les quatre premiers teams du groupe A étaient, dans l’ordre : Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains, Team SFS, Team Installux Aluminium et les Espagnols de New Territories. Quant aux quatre premiers du Groupe B, il s’agissait de Cheminées Poujoulat, Trésors de Tahiti, Helvetia Blue By Normandy Elite Team (les seuls Jeunes qualifiés pour la Finale) et Team Occitanie Sud de France. Ces huit équipages ont décroché leur ticket pour la Finale du jour, où les compteurs ont été remis à zéro. La tension était forcément palpable avant cette manche décisive pour le classement du jour, disputée dans des conditions parfaites avec un vent de Nord-Est d’une douzaine de nœuds. Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains et Team Occitanie Sud de France ont pris le meilleur départ, enroulant en tête la bouée de dégagement. Mais ces deux équipages n’ont rien pu faire face au retour canon du Team SFS. Après un départ conservateur mais efficace, l’équipage mené par Sofian Bouvet a grappillé les places, tout en maîtrise, avant de couper la ligne d’arrivée en tête. Carton plein pour le Team SFS qui avait déjà remporté le Raid Côtier et s’impose donc magistralement dans l’Acte 1.
A noter que le Team Dunkerque Voile remporte le premier Prix Finagaz de la Combativité. Le jury, présidé par Michel Desjoyeaux a choisi de récompenser l’équipage amateur mené par Clément Meister pour leur très bon raid côtier et les excellents départs pris aujourd’hui lors des Stades Nautiques.

Ce soir, le Tour prend la route en direction de Fécamp, théâtre de l’Acte 2 du Tour de France à la Voile.

1 .Team SFS
– 100 pts
2. Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains – 96 pts
3. Trésors de Tahiti – 96 pts

ILS ONT DIT

Réactions à l’issue de la journée :

Sofian Bouvet (Team SFS) : « On ne s’attendait pas à remporter le Raid Côtier puis les Stades Nautiques ici à Dunkerque, c’est une belle surprise ! Nous savourons ces victoires mais nous savons aussi que la compétition ne fait que débuter, la route est encore longue… Beaucoup de favoris sont passés au travers aujourd’hui et c’est justement ce que nous voulons éviter, quitte parfois à jouer la prudence sur certains départs puis à récupérer des places derrière. C’est du gagne-petit mais, à mes yeux, il est très important de procéder ainsi. »

Damien Seguin (Fondation FDJ – Des Pieds et Des Mains) : « C’est un très bon début de Tour pour nous avec la 2e place au Général. Nous savions que nous pourrions rivaliser avec les meilleurs équipages et cela se confirme. Le Raid Côtier comme les Stades Nautiques se sont vraiment bien passés. Nous avons un bel équipage de quatre navigants cette année, avec tous beaucoup d’expérience. Nous avons clairement du potentiel. »

Pierre Leboucher (Team Occitanie Sud de France) : « C’était une superbe Finale avec de très bonnes conditions. Nous avons pris un départ canon mais nous avons subi différentes attaques. Il était difficile de toutes les contrer. Nous terminons finalement 3e et cela nous va très bien. Nous sommes ravis de notre début de Tour. La 10e place dans le Raid Côtier était honorable. Dans le Tour, la régularité paye et il ne faut surtout pas se trouer dans l’un des Actes. »

Clément Meister (Dunkerque Voile) : « Nous sommes très contents d’avoir reçu ce prix de la combativité, un peu surpris ! On souhaitait remporter cette année au moins un prix. Je pense qu’il nous a été attribué surtout parce qu’avant-hier nous n’avions rien lâché sur le Raid Côtier, on a tenté des options plus osées que les autres, c’est peut-être ça qui a fait pencher la balance.
Aujourd’hui nous n’avons pas été forcément très performants, on arrive à être très combatifs sur les départs peut être un peu trop ce qui justifie qu’on les ait raté deux fois. »

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Le JPK1010 Expresso 2 champion d’Europe de l’IRC

Expresso2, le bateau français de la Société Nautique de Saint-Tropez skipper par Guy Claeys remporte le championnat d’Europe en IRC après avoir remporté cinq manches.

“Pas besoin d’avoir un TP52 pour être champion d’Europe“, rigole Guy Claeys, le chef de meute d’Expresso2. Le JPK1010 de la Société Nautique de Saint-Tropez remporte le titre de champion d’Europe IRC, devant Alice, le Mumm 36 de Simon Hennin, auteur, lui aussi, d’un quasi sans faute et le local Tonnerre de Glen.

La règle, simplifiée, est la suivante : le bateau qui remporte sa classe avec le minimum de points, tout en tenant compte du nombre de participants dans sa classe et du nombre de manches courus, remporte le titre de champion d’Europe IRC, toutes catégories.

A analyser la chose, le vainqueur de l’IRC4 avait beaucoup mis d’atouts dans ses voiles. Habitué à naviguer plutôt en solo ou en double, Guy Claeys est allé chercher Romain Bricier, son numéro 1, à la Société Nautique de Marseille, qui, après quelques cours à l’école de voile, décide de s’inscrire à la bourse aux équipiers. Bonne pioche et super complicité naissante entre les deux hommes. “Un soir de novembre dernier“, rigole Romain, Guy m’appelle et me dit : Romain, on s’inscrit au championnat d’Europe et on va le gagner…“

Le propriétaire achète un jeu de voile spécialement pour l’événement et demande au maître voilier de participer à la course. Son équipage est minutieusement préparé. “Les chiffres donnent une impression de facilité, mais c’est faux ! On a du beaucoup ferrailler. Toutes nos victoires sont à l’arraché pour quelques secondes. Et puis, deux jours avec des aperçus, des rappels, c’est usant ! On est heureux, mais cuits !“

Alice (tenant incontesté en IRC3) échoue à un cheveu de la victoire. “C’est un bateau de bon niveau en Angleterre, avec un bon équipage, et qui a mis à profit ces deux dernières années pour progresser sur ce support. On savait qu’ils étaient bons, mais j’ai été impressionné de les voir si bons. Toujours au bon endroit, aucune erreur. Les conditions de petit temps ont profité aux Mumm 36…

Le podium est complété par Tonerre de Glen facile vainqueur en IRC1. Marie de Reviers, équipière : “On est contents de gagner d’autant qu’on est à la maison. On avait confiance car le bateau commençait à très bien tourner…“

La deuxième édition du championnat d’Europe IRC a rendu son verdict, par une journée où le vent était de la partie. Les comités de course ont pu envoyer un côtier pour les IRC 3 et 4, et une banane suivie d’un côtier autour du Frioul pour les grandes unités.

Favori en grand danger il y a encore 24 heures, Team Vision Future, le bateau de Jean-Jacques Chaubard, skippé par Mickaël Mergui remporte le trophée en IRC0, et cumule une impressionnante série de victoires depuis la Copa del Rey 2016.

“On a réussi à inverser la mauvaise tendance des deux premiers jours. Aujourd’hui, on fait une super manche, en réel comme en compensé. Cette victoire est quand même inattendue. Je suis content car l’équipage a su rester soudé, on s’est beaucoup parlé, surtout avec la cellule tactique et ça a payé. Je pense qu’on est arrivé, un petit peu stressé par l’enjeu, mais on a réussi à se lâcher.“

Geranium Killer complète le tableau d’honneur avec sa victoire en IRC2. “On gagne avec une large avance de points, explique Pascal Fravalo, mais l’équipage monte crescendo depuis deux ans, c’est bon pour notre objectif qui est de remporter le championnat IRC2 Mediterrannée.

Enfin, petite pensée à Jean-Claude Bertrand qui clôt, ce soir, son immense carrière de régatier, à 72 ans. Yves Ginoux (Week-end Millionnaire) reconnaît avoir 2000 régates au compteur. Le Mandolocien ne doit pas être loin…

Le bilan :

Jean-Philippe Cau (Président de l’UNCL) : “Nous avons eu quasiment tous les ingrédients qui font le succès de l’IRC sur ce type de compétition. Du très haut niveau avec de nombreux professionnels à bord de bateaux optimisés et préparés, sur lesquels personne ne remet en cause les coefficients. Quatre jours de compétition, un beau format pour trouver des conditions différentes, des étrangers qui ont fait le déplacement pour la gagne, qui se sont battus contre des méditerranéens, locaux, avantagés par la connaissance du plan d’eau. On a eu un bel accueil à Marseille, une ambiance unique avec les bateaux regroupés sur le Vieux-Port, au cœur de Marseille. Les trois clubs ont démontré leur maitrise de l’évènement qu’ils ont assuré. Seul petit bémol de ne pas avoir pu faire une grande course off shore.

L’avenir ? Pouvoir refaire cette édition en Méditerranée, en France, en Italie ou en Espagne… Le vivier existe pour faire un championnat à cent bateaux. Ce championnat d’Europe assoit la pérennité de notre jauge à l’international. Et ce qui assoit encore plus cette dimension, c’est que le World Championship de La Haye en 2018 regroupera l’ORC et l’IRC, les deux jauges reconnues internationalement.“

Le bilan des trois clubs marseillais organisateurs : “le Cercle Nautique et Touristique du Lacydon, l’Union Nautique Marseillaise et la Société Nautique de Marseille sont très heureux

d’avoir organisé ce Championnat d’Europe IRC qui s’est déroulé dans les meilleures conditions possibles, malgré l’absence de vent au début de la compétition. Marseille a eu la chance d’accueillir des bateaux français et étrangers performants et des équipages affutés dans lesquels on dénombrait des champions olympiques, des vainqueurs de la Coupe de l’America et encore des champions du Monde.

L’association des trois clubs démontre le savoir-faire des équipes de bénévoles déployées en mer et à terre. Ils sont 80 bénévoles (des trois clubs et des membres de la légion étrangère) à avoir assuré leur présence et montré leur savoir-faire, pendant une semaine de 6h du matin pour la préparation des petit-déjeuners, jusqu’à minuit, l’extinction des feux.

Maintenant, le prochain grand rendez-vous des clubs nautiques marseillais est le 13 septembre prochain pour l’annonce du site qui accueillera les prochains J.O. de 2024. Les clubs nautiques marseillais sont tous derrière Paris, et espérent la victoire de la capitale pour pouvoir se mettre en rang de bataille derrière elle afin d’organiser les plus belles épreuves de voile possibles.“

Les classements généraux par classe

IRC0 (8 courses disputées, 7 retenues)

1/ Team Vision Future – Jean-Jacques Chaubard (Fra) – 18 pts

2/ Phœnix – Hasso Plattner (USA) – 19 pts

3/ Arobas2 – Christophe Bouvet (Fra) – 22 pts

IRC1 (7 courses disputées, 6 retenues)

1/ Tonnerre de Glen – Dominique Tian (Fra) – 7 pts

2/ Imagine – Jean-Claude André (Fra) – 16 pts

3/ Cippalippa Rossa – Paolo Guido Gamucci (Ita) – 17 pts

IRC2 (7 courses disputées, 6 retenues)

1/ Geranium Killer – Pascal Fravalo (Fra) – 8 pts

2/ Jivaro – Yves Grosjean (Fra) – 15 pts

3/ Adrenaline – Michel Gendron (Fra) – 15 pts

IRC3 (7 courses disputées, 6 retenues)

1/ Alice – Simon Henning (GB) – 8 pts

2/ Absolutely – Philippe Frantz (Fra) – 20 pts

2/ Week-end Millionnaire – Yves Ginoux (Fra) – 23 pts

IRC4 (7 courses disputées, 6 retenues)

1/ Expresso 2 – Guy Claeys (Fra ) – 7 pts

2/ Fioupelan – Frédéric Tian (Fra) – 28 pts

3/ Old Fox – Paolo Colangelo (Ita) – 28 pts

 

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Victoire de SFS pour la première journée

Tour de France à la Voile 2017, acte de Dunkerque, le 07 juillet 2017. Crédit photo : Jean-Marie LIOT / ASO

La 40e édition du Tour de France à la voile a été lancé hier à Dunkerque. Une première journée qui s’est déroulée dans des conditions légères. Le Team SFS de Sofiane Bouvet remporte le raid côtier.
Les 29 équipages en lice dans le 40ème Tour de France à la Voile ont vécu une journée d’ouverture très technique ce vendredi 7 juillet à Dunkerque. Forts courants, bancs de sable, épaves : les écueils étaient nombreux et le léger vent d’Ouest demandait aux marins de naviguer finement le long des dunes de Flandre. A ce petit jeu, c’est le Team SFS de Sofian Bouvet qui s’en est le mieux sorti, remportant le Raid Côtier au terme d’un formidable duel avec Trésors de Tahiti. Vivacar.fr CEFIM complète le podium du jour. Chez les amateurs, Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération occupe le haut du tableau tandis que le classement Amateurs est ce soir dominé par Toulon Provence Méditerranée.

Courant fort et vent faible pour la première journée du Tour de France à la Voile 2017 : les marins devaient avoir les nerfs solides, surtout les tacticiens ! Si les conditions estivales étaient très confortables pour les observateurs, elles l’étaient donc beaucoup moins pour les régatiers. La météo, très calme, exigeait en effet une attention de tous les instants. Il fallait prendre garde à la répartition des poids à bord, être fin à la barre et aux réglages, rester à l’affût de la moindre risée et faire les bons choix stratégiques. La moindre erreur faisait perdre de précieuses longueurs.
C’est à 12h30 qu’a été donné le coup d’envoi du premier Raid Côtier de cette 40ème édition du Tour. Les marins avaient hâte d’en découdre, certains un peu trop, à l’instar de Cheminées Poujoulat et des Espagnols de New Territories, qui ont volé le départ et ont dû franchir à nouveau la ligne. Tout un symbole, c’est le team de Dunkerque Voile, fin connaisseur des effets de site locaux, qui a pris le meilleur départ. Mais assez rapidement, trois équipages se sont détachés, et pas des moindres : Trésors de Tahiti, Team SFS et Vivacar.fr CEFIM.

Team SFS l’emporte d’un souffle devant Trésors de Tahiti et Vivacar.fr CEFIM
Puis un duel s’est mis en place en avant de la flotte. Tout au long de la régate, les Tahitiens ont mis une pression d’enfer sur les leaders de Team SFS avec Sofian Bouvet à la barre, accompagné de Noé Delpech et Achille Nebout. Tout en contrôle, ces jeunes talentueux ont su s’accrocher et résister aux assauts de leurs dauphins tahitiens, remportant brillamment ce Raid Côtier. Coup d’essai, coup de maître pour le Team SFS qui participe pour la première fois au Tour et ne cache pas ses hautes ambitions. Deuxièmes aujourd’hui, les Tahitiens emmenés par Teva Plichart entament donc de bien belle manière leur deuxième Tour de France à la Voile (ils avaient terminé 14e du premier Raid côtier en 2016). Avec une meilleure préparation et le renfort de Quentin Ponroy, cet équipage affiche une cohésion et une sérénité qui leurs permettent de viser le haut du tableau, comme le prouve leur résultat du jour. A la 3e place, on retrouve l’équipage de Vivacar.fr CEFIM qui a tout tenté pour revenir sur Trésors de Tahiti, en vain. Mais la 3e marche du podium satisfait pleinement ce team qui profite notamment de la présence à bord (jusqu’à Jullouville) de Paul Meilhat, qui a participé au dernier Vendée Globe sur SMA, et prendra part au prochain en 2020.

Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains et Team Oman Sail dans le Top 5, les tenants du titre 9e
Si le trio de tête s’est assez rapidement dessiné, plusieurs équipages se sont battus pour les places dans le Top 5. C’est finalement l’équipage de Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains, emmené par le double champion paralympique Damien Seguin, qui a terminé au pied du podium. Premier équipage international aujourd’hui, le team Oman Sail s’est de son côté emparé de la 5e place. Ultra dominateurs l’an dernier, les tenants du titre de Team Lorina Limonade – Golfe du Morbihan ont dû se contenter de la 9e place. Ils ont manqué leur entame, contournant la première marque à une très inhabituelle 17e place, avant d’entamer une remontée dont ils ont le secret. Même si le résultat n’est pas à la hauteur de leurs espérances, ils ont limité les dégâts.
Du côté des amateurs, le podium est composé d’Homkia / Les Sables d’Olonne Agglomération, Dunkerque Voile et Techneau. Chez les jeunes, le trio de tête est composé de Toulon Provence Méditerranée, Ville de Genève – CER 2 et Team Lorina Mojito – Golfe du Morbihan.

Demain, les 29 Diam 24 participeront à une journée d’exhibition qui ne sera pas comptabilisée dans le classement. Les équipages en profiteront pour continuer à prendre leurs marques dans le deuxième grand exercice du Tour : les fameux Stades Nautiques.

ILS ONT DIT

Réactions des trois premiers à l’arrivée :
Sofian Bouvet (Team SFS) : « Nous savions que nous étions à l’aise dans le petit temps, la victoire du jour confirme notre bon niveau de jeu. Tout s’est bien passé pour nous et le résultat final nous ravit. Avec les Tahitiens, nous avons jusqu’au bout livré un beau combat. C’est aussi grâce à eux que nous sommes restés 100 % concentrés jusqu’à la ligne d’arrivée. La course a été longue, environ 4 heures, et je faisais parfois des blagues pour détendre l’atmosphère. Maintenant, place aux régates en Stade Nautique. Nous aimons cet exercice sur des petits parcours. Mais d’autres se débrouillent aussi très bien. Affaire à suivre ! »

Teva Plichart (Trésors de Tahiti) : « Je suis très fier de mon équipage qui est resté décontracté malgré des conditions difficiles nerveusement. Nous avions une bonne communication à bord avec Quentin (Ponroy) et Pierre (Pennec). SFS a été très bon. Nous avons attaqué à fond, mais impossible de les passer ! L’an dernier, nous avions très mal commencé le Tour par manque d’entraînement et de cohésion. Aujourd’hui, on se sent à l’aise, sereins. C’est important d’être devant aujourd’hui, mais le Tour est une longue épreuve… »

Matthieu Souben (Vivacar.fr CEFIM) : « Ce matin, on aurait signé tout de suite pour cette 3e place ! C’est une belle journée pour nous qui nous met dans une dynamique positive. Nous n’avons rien à envier aux grosses équipes, même s’il reste des points à travailler. C’est notre première participation sous ces couleurs mais chacun dans l’équipe a déjà participé plusieurs fois au Tour. L’équipe est composée de personnes qui viennent d’horizons très différents mais chacun est spécialiste dans son domaine. Pour nous, l’objectif final c’est le Top 5. »

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Magnifique première journée

À l’issue de cette première journée du Marseille 2017 European IRC Championship, les 500 marins ont pris un gros bain de soleil, et comme prévu les manches se sont jouées dans du petit temps avec quelques favoris qui ont laissé des plumes.

Ce matin sur les pontons, on croise du beau monde, et pas que des marins. Mickaël Boyd, le Président du RORC, le plus célèbre des clubs anglais, qui s’apprête à accueillir la 3e édition en 2018. Présence remarquée, également, de Ricardo Provini, le responsable technique de l’UVAI venu soutenir les quatre clubs (UNCL, CNTL, SNM et UNM) organisateurs de l’événement et la demi-douzaine de bateaux italiens, en quête du titre suprême, qui vient de Naples, Florence, Gènes…

Si ça s’active sur les pontons, le vent n’est pas pressé de s’installer dans les rades nord (IRC 0, 1, 2) et sud (IRC 3 et 4). Après un peu d’attente, une première manche est lancée en rade sud.

En IRC3, le Mumm 36 anglais répondant au doux nom d’Alice (ci-contre) dame le pion aux habituels cadors méditerranéens sur les trois premières manches du jour. Jin Tonic Sequel, suivi de Tip et Week-end Millionnaire se classent dans cet ordre derrière le bateau anglais sur les deux première manches, et n’arrivent pas à suivre le rythme « endiablé ».

Seul le Mumm 36 tropézien Absolutely termine devant les sujets de sa Majesté, lors de la quatrième et dernière manche du jour.

“C’est la première fois que nous naviguons en Méditerranée“, sourit James Read, équipier d’Alice“Nous sommes arrivés il y a un peu moins d’un mois, le bateau par container, pour disputer la Semaine de Porquerolles et nous sommes ravis d’être à Marseille. Je me rends compte que les bateaux sont très bien préparés et les équipages affutés. C’est du haut niveau…“

Ces premières victoires « surprise » (“C’est un bateau qui aime les conditions de vent moyen“) placent clairement les anglais au-dessus des Méditerranéens.

En rade nord, la situation est encore plus complexe. Le thermique rentre de manière très irrégulière vers 14h, et permet de lancer deux manches pour les IRC0 et une manche pour les IRC1 et 2.

Les craintes du petit matin de Mickaël Mergui (Team Vision Future) sont justifiées : « A Marseille, avec ce petit vent changeant, à 20 mètres près, tu peux te retrouver dans un flux nord ou ouest, et ça modifie complètement la donne. » Avec une première manche plutôt correcte, le bateau varois a complètement raté la deuxième. « Les conditions de vent n’étaient pas du tout  fair-play, c’était un peu la loterie … »

Une loterie qui a souri à Laurent Camprubi, le sociétaire du CNTL, qui a amené son TP52 (Alizée) à une magnifique victoire de manche. “C’est une très belle journée, je suis super content pour l’équipage, quand je vois le plateau de haute volée qu’il y a en IRC0. Nous sommes les seuls, chez les gros, à posséder un équipage complètement amateur. C’est magique de voir ces minots se défoncer, et avec une telle banane à l’arrivée…“

Les IRC1 et IRC2 disputent une seule manche, et ce sont les fins connaisseurs du plan d’eau qui tirent leur épingle du jeu. Geranium Killer avec Dimitri Deruelle et Magic Twelve de François Pailloux s’emparent de la tête du classement de leur classe.

Enfin, en IRC4, Expresso2, le Jpk 10.10 de Guy Claeys remporte deux manches et prend une place de 2e et de 3e. Saint-Tropez encore à l’honneur…

 

Les classements généraux avant jury :

IRC0 (2 courses disputées)

1/ Lorina 1895 – Benjamin Enon (Fra) – 6 pts
1/ Phoenix – Hasso Plattner (USA) – 6 pts
3/ Wallyno – Benoit de Froidmont (Bel) – 7 pts
3/ Alizée – Laurent Camprubi (Fra) – 7 pts

IRC1 (1 course disputée)

1/ Magic Twelve – François Pailloux (Fra) – 1 pt
2/ Tonnerre de Glen – Dominique Tian (Fra)
3/ Imagine – Jean-Claude André (Fra)

IRC2 (1 course disputée)

1/ Geranium Killer – Pascal Fravalo (Fra) – 1 pts
2/ Adrenaline – Michel Gendron (Fra) – 2 pts
3/ Charte du Plaisancier – Thierry Foucaud (Fra) – 3 pts

IRC3 (4 courses disputées)

1/ Alice – Simon Henning (GB) – 5 pts
2/ TIP – Gilles Pagès (Fra) – 16 pts
2/ Jin Tonic Sequel – Bernard Daurelle (Fra) – 16 pts

IRC4 (4 courses disputées)

1/ Expresso 2 – Guy Claeys (Fra ) – 7 pts
2/ Fioupelan – Frédéric Forestier (Fra) – 20 pts
3/ Old Fox – Paolo Colangelo (ITA) – 22 pts

Les prix :

Il y aura un trophée Marseille 2017 European IRC Championship, pour chaque classe, IRC 0, 1, 2, 3, 4. Le premier du classement toutes classes recevra le titre de Champion d’Europe IRC.

Le programme : 

Les trois clubs marseillais (CNTL, SNM et UNM) associés à l’UNCL sont en charge de l’organisation de l’événement sur mer et à terre. Les bateaux sont amarrés et regroupés à la Société Nautique durant l’événement. Chaque jour, le signal d’avertissement de la première course sera donné à 11h. L’heure du signal d’avertissement de la grande course sera donnée par avenant.

Vendredi 7 juillet

8h : Petit déjeuner servi sur la plateforme de la SNM
11h : Mise à disposition en mer, parcours banane et/ou parcours côtiers
18h : Bières servies sur la plateforme de la SNM

Samedi 8 juillet

8h : Petit déjeuner servi sur la plateforme de la SNM

11h : Mise à disposition en mer, parcours banane et/ou parcours côtiers
18h : Bières servies sur la plateforme de la SNM
20h : Soirée des équipages au CNTL

Dimanche 9 juillet

8h : Petit déjeuner servi sur la plateforme de la SNM
11h : Mise à disposition en mer, parcours banane et/ou parcours côtiers
16h : Remise des prix au club-house du CNTL

 

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L’élite de la Course au Large pour un Choc des Titans

ALors que The Bridge s’achève, un autre événement est confirmé et s’annonce comme un grand rendez-vous de 2018 mais cette fois-ci dans le sud. C’est un événement nautique majeur que la ville de Nice accueillera du 28 avril au 6 mai 2018, le plus beau et le plus grand jamais organisé pour la capitale azuréenne : NICE ULTIMED. Une régate XXL qui réunira en Méditerranée les meilleurs skippers du moment sur les plus grands voiliers de course au monde, les trimarans Ultimes, véritables géants des mers, conçus pour affoler les compteurs autour du globe. « Du jamais vu au cœur de la Méditerranée et une fantastique opportunité pour Nice de franchir une nouvelle étape dans son ambition de renforcer sa grande tradition nautique » souligne le maire de Nice, Christian Estrosi.

« Le concept innovant de cette course lui permettra d’être au contact du public sur les nombreux passages au plus près des côtes, de mettre en valeur les sites méditerranéens les plus remarquables et d’offrir au public de très nombreuses animations sur l’eau et sur terre », poursuit Christian Estrosi. « Nous bénéficions, je le rappelle, de l’expertise d’ASO qui est une référence en matière d’organisation de grands événement sportifs et qui nous accompagne dans l’organisation de Nice UltiMed à laquelle je souhaite également associer les deux clubs phares de notre ville, le Club Nautique de Nice et l’Aigle Nautique. C’est donc un événement nautique exceptionnel qui se prépare pour Nice et pour la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. »

Un format sportif inédit pour les plus grands bateaux de course au monde
C’est donc dans moins d’un an et pour la première fois au cœur de la Méditerranée, que les plus grands multicoques de course au monde seront réunis pour une confrontation au format innovant. « Le lancement de Nice UltiMed est une très bonne nouvelle ; ça sera pour nous a priori la première course de la saison et je suis très heureux de retourner naviguer en Méditerranée. » s’enthousiasme Armel Le Cléac’h, vainqueur du dernier Vendée Globe.
Afin que ces trimarans ultra-rapides puissent s’exprimer à pleine puissance dans ce bassin tout en restant au plus proche du public, NICE ULTIMED proposera un format sportif hybride de « Sprint au Large », trait d’union entre Course au Large et Stade Nautique. Entre son départ et son arrivée, jugés dans la Baie des Anges, la course offrira un parcours sublime à la rencontre de côtes méditerranéennes parmi les plus iconiques. « La raison d’être de cet évènement est de partager avec le public méditerranéen l’extraordinaire spectacle offert, tant à terre que sur l’eau, par ces bateaux dont les dimensions dépassent l’entendement : ils sont plus longs qu’un terrain de basket, plus larges qu’un terrain de hand, atteignent 35 mètres de hauteur, soit un immeuble de 10 étages, et sont propulsés par une voilure dont la surface équivaut à 2,5 courts de tennis ! » souligne Jean-Baptiste Durier, Directeur de NICE ULTIMED.

L’élite de la Course au Large pour un Choc des Titans
A course exceptionnelle, casting exceptionnel. NICE ULTIMED réunira l’élite des skippers, des hommes hors-normes. Athlètes de très haut-niveau, à la force mentale colossale et capables de résister à des conditions extrêmes, ils font partie du clan très fermé de la petite dizaine de marins aptes à défier les océans en solitaire sur ces bêtes de course géantes, aussi rapides qu’instables.
Inscrite au calendrier du Collectif Ultim, NICE ULTIMED verra s’aligner le vainqueur du dernier Vendée Globe, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire XI), le détenteur du record du Tour du Monde en solitaire, Thomas Coville (Sodebo) et Yves Le Blévec (Actual), 3ème de la dernière Transat anglaise. Le quatrième membre du Collectif Ultim, François Gabart (MACIF), décidera de sa participation à l’issue de sa tentative de record du Tour du Monde en solitaire prévue cet hiver, et du chantier de remise en état de son trimaran qui la suivra. D’autres trimarans géants sont attendus au départ, pour un casting qui s’annonce redoutable, avec notamment la participation de Francis Joyon (IDEC Sport), détenteur du Trophée Jules Verne, le record du Tour du Monde en équipage.

Et c’est en équipage, justement, que NICE ULTIMED sera disputée. Secondés par des équipiers de haut vol, les skippers pourront exploiter leurs multicoques à pleine puissance, dans un exercice radicalement différent du solitaire. « C’est intéressant d’avoir une nouvelle course en équipage au programme. Je suis attaché à cette alternance solo/équipage, et cette course offre cette possibilité d’avoir aussi un changement de lieu par rapport à l’Atlantique. Cela ouvre de nouveaux parcours et d’autres conditions de navigation parfois plus complexes et plus compliquées » ajoute Thomas Coville. Un véritable Choc des Titans en perspective.

L’imprévisible Méditerranée et l’écrin niçois comme nouvelle arène
Aussi somptueuse que piégeuse quand il s’agit d’y naviguer, la Méditerranée constitue en effet une arène d’un nouveau genre pour les Ultimes. « La Méditerranée est un terrain de jeu complexe avec de nombreux pièges météos qu’il va falloir contourner. Cet événement est aussi l’occasion de faire découvrir aux Méditerranéens notre formidable machine » commente Francis Joyon. « C’est vraiment intéressant d’aller en Méditerranée et d’y effectuer un parcours de format intermédiaire, à la limite de la régate. Cela va permettre de se confronter sur des formats très sportifs, c’est-à-dire au contact avec les autres », précise Yves Le Blévec.

« Je me réjouis du projet Nice UltiMed qui se déroulera au printemps 2018. Et ce, pour plusieurs raisons. D’une part, le Collectif Ultim a pour ambition de faire aussi naviguer ses bateaux dans le cadre d’événements dont les formats sont différents de ceux sur lesquels ils se mesurent habituellement. Ce projet répond à cette ambition. D’autre part, nous profitons insuffisamment du magnifique bassin méditerranéen. » souligne Patricia Brochard, co-Présidente de Sodebo et Présidente du Collectif Ultim.
« Je suis ravi de l’émergence d’un nouveau modèle d’événement qui inclut nos problématiques d’activation en Méditerranée en prévoyant de nombreuses opérations de Relations Publiques associées à notre participation » détaille Patrice Lafargue, Président-Directeur Général du groupe IDEC.

« La création de Nice UltiMed est la preuve, s’il faut encore le prouver, que la voile française est en avance sur son temps et toujours en quête d’innovation. Nice UltiMed est un événement extraordinaire, un mix entre compétition et exploit, qui réunit des marins hors norme et qui servira au rayonnement du bassin méditerranéen » ajoute Nicolas Hénard, Président de la Fédération Française de Voile.

Un événement de grande ampleur, dans un théâtre iconique, Nice, qui sera servi par une production télévisuelle d’envergure et un déploiement à terre original à la rencontre du public, sur la célèbre Promenade des Anglais.

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Du spectacle à venir au championnat d’Europe IRC à Marseille

Annoncé au Nautic de Paris en présence des présidents des clubs de Marseille, celui de l’UNCL et du Yacht Club de France, le Championnat d’Europe IRC s’annonce spectaculaire pour cette grande première qui se tiendra à Marseille dès demain avec plus d’une cinquantaine de bateaux et une dizaine de nationalités en présence (allemand, anglais, belge, italien, espagnol, hollandais, luxembourgeois, suisse, français) réparties dans les cinq catégories de l’IRC.

“On parle beaucoup de bateaux qui volent, avec l’America ‘s Cup. Mais ceux du Marseille 2017 European IRC Championship, même s’ils restent sur l’eau, sont des bateaux magnifiques, rapides, et on trouve du très haut niveau dans les équipages !“ La constatation est de Philippe Peytou, le vice-président de la Société Nautique de Marseille.

Place forte du nautisme dans les catégories habitable, Marseille, par l’intermédiaire de ses clubs phares, le CNTL, l’UNM et la SNM, associés à l’UNCL, a obtenu l’organisation de cette deuxième édition européenne de l’IRC, la jauge principale de la voile habitable.

Nous sommes fiers d’accueillir ce grand rendez-vous de l’IRC“, se félicite Michel Lamberti, porte parole des trois clubs marseillais. L’association des clubs a joué en faveur de la sélection de notre ville. A nous, désormais, de mettre en avant nos atouts, naturels d’une part, avec cette rade extraordinaire que l’on nous envie, et techniques d’autre part, à travers notre savoir-faire pour l’organisation des régates et pour le côté festif.“

 “C’est une bonne nouvelle de constater que les forces vives de la voile habitable européenne jaugée IRC ont répondu présents, avec une vingtaine de bateaux en plus, par rapport à la première édition qui s’est déroulée en Irlande. Nous montons en puissance…“ reprend Jean-Philippe Cau, président de l’Union Nationale de la Course au Large.

Chaque catégorie va offrir des joutes de toute beauté sur les deux ronds prévus en rade nord et en rade sud.

L’IRC0 rassemble les sept bateaux amiraux de la flotte. Des unités splendides aux mains d’équipages de haut niveau, avec la présence de quatre TP52 ou assimilés (les trois français méditerranéens Team Vision Future (ci-dessus)AlizéeArobas et l’AllemandPhoenix), un Cookson 50 Italien affuté (Endlessgame), un Wally au design épuré (Wallyño) et un Swan 601 (Lorina), tous redoutables.

Principal favori, Team Vision Future, auteur d’un triplé éclatant Massilia Cup, SNIM et Semaine de Porquerolles, avec Mickaël Mergui à la barre. L’ancien Figariste reste humble. “C’est la deuxième saison que l’on navigue sur le bateau, donc on a plus d’expérience. Le groupe est quasiment le même depuis six ans, on se connaît très bien, et ça nous permet d’aller chercher les petites secondes qui font la différence…“

En IRC1, le Ker 40 Italien Cippalippa Rosa fera figure de favori, tout autant que le Ker 46 Tonnerre de Glen, auteur du doublé SNIM/Semaine de Porquerolles. “On part un peu dans l’inconnu“, affirmait pourtant il y a quelques semaines Eric Daher, le responsable du projet. Les Marseillais ont la maîtrise de leur nouveau bateau bien en main, en gros temps comme en petit temps. A suivre également Tokahoma, un tout nouveau plan Nivelt.

En IRC2, la bagarre entre les A 40 RC retiendra toute l’attention, avec Géranium Killer, et un certain Dimitri Deruelle à son bord, et aussi le luxembourgeois Vito. Deux bateaux qui se tirent la bourre depuis le début de la saison. A ne pas mésestimer Jivaro, un J 133 impressionnant sur la dernière Giraglia.

En IRC3TIP, le Sun Fast 3600, actuel leader du Championnat Méditerranée Equipages IRC-UNCL 2017 est la tête de série n°1 de ce championnat d’Europe, suivi comme son ombre par Jin Tonic Sequel, le A35 de Bernard Daurelle, vainqueur de la Giraglia dans sa catégorie. On parlera aussi espagnol, avec Tramendu, le Dehler 36 VJ de Salvaror Vieta Molina du RCN Barcelona. “Nous sommes très contents de participer à ce championnat d’Europe. Cela fait dix ans que l’on régate sur les côtes catalanes et dans les Baléares. Nous sommes une équipe mixte composée d’amis et de membres de la famille. On espère finir dans les dix premiers…“

Enfin, la classe IRC4, avec une vingtaine de concurrents, sera très ouverte. A suivre : Havana Glen (A31) actuel second du Championnat,Meltem (Dufour 34) qui possède un équipage rodé, Expresso (Jpk 10.10) qui a remporté la SNIM, la Semaine de Porquerolles en équipage, et la Giraglia en Solo, les Sun Fast 3200 comme Team Captain Nason’s et Le Grand Large.

A noter que le premier grand vainqueur de ce Championnat d’Europe, en 2016, l’Irlandais Paul Gibbons (IRC 4 – Anchor Challenge – Quarter Tonner), n’a pas pu se déplacer pour défendre son titre.

Les prix :

Il y aura un trophée Marseille 2017 European IRC Championship, pour chaque classe, IRC 0, 1, 2, 3, 4. Le premier du classement toutes classes recevra le titre de Champion d’Europe IRC.

Le programme :

Les bateaux devront être à quai, amarrés à la Société Nautique de Marseille, le 5 juillet, à 9h00 (dernier délai).

Chaque jour, le signal d’avertissement de la première course sera donné à 11h. L’heure du signal d’avertissement de la grande course sera donnée par avenant.

Les bateaux seront amarrés et regroupés à la SNM durant l’événement.

Mercredi 5 juillet

A partir de 9h jusqu’à 18 : Confirmation des inscriptions à la SNM, inspections d’équipements et contrôles de jauge et de sécurité.

18h30 : Briefing des skippers à l’UNM

19h30 : Cérémonie d’ouverture Club House de l’UNM

Jeudi 6 juillet

11h : Mise à disposition en mer, parcours banane et/ou parcours côtiers

Vendredi 7 juillet

11h : Mise à disposition en mer, parcours banane et/ou parcours côtiers

Samedi 8 juillet

11h : Mise à disposition en mer, parcours banane et/ou parcours côtiers

Dimanche 9 juillet

11h : Mise à disposition en mer, parcours banane et/ou parcours côtiers

16h : Remise des prix au club-house du CNTL

Plus d’informations :

www.uncl.com

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Idec et Sodebo à bon port à New York

Après l’arrivée triomphale de Macif dans The Bridge, Francis Joyon sur Idec et Thomas Coville sur Sodebo sont à leur tour arrivés à New York. Les deux maxis trimarans sont arrivés dans la nuit et en début de matinée et viennent compléter les quais du port de Brooklyn au pied du terminal où le Quenn Mary s’était amarré samedi dernier. Seul Actual est encore en course. Place désormais au repos pour les équipages qui vont pouvoir profiter de cette journée de fête nationale aux USA.

C’est sous les lumières de cette ville tentaculaire que Francis Joyon et ses quatre équipiers sont apparus peu après minuit face à Manhattan. Avec un temps de course de 8 jours 11 heures et 09 min et 3 sec, Idec s’empare de la deuxième place de The Bridge. Cet équipage de 5 marins n’a pas démérité et n’aura laissé aucune chance aux hommes de Sodebo qui n’auront jamais pu revenir sur Idec. « Francis ne nous a laissé aucune marche de manœuvre. Il avait un œil devant et derrière en nous contrôlant d’une façon parfaite »avouait Thomas Coville à son arrivée à Brooklyn.

C’est ensuite au petit matin, accompagné par un lever de soleil somptueux que Sodebo a tiré des bords dans la Hudson River, jouant avec les reflets sur les buildings et poussant même jusqu’au célèbre pont de Brooklyn. Les quelques badauds présents sur les quais et sur le pont devaient se demander d’où pouvait bien provenir ce drôle de bateau.

Avec un temps de course de 8 jours 16 heures et 18 min et 55s à une vitesse moyenne de 17,04 noeuds, Sodebo monte sur la troisième marche du podium mais avec une pensée émue suite à l’accident de Thierry Briend, évacué dès son arrivée. «  Ca n’a pas été facile cette histoire avec Thierry » commentait Thomas Coville, presque en larme a l’évocation de cette histoire. « Sinon pour la course on essaye toujours de gagner avant le début. L’épilogue tu ne le maitrises pas et on a tous l’espoir de gagner mais la fin n’est pas la même pour tous. Il y a une histoire d’homme qui se créé autour de la course et c’est magique avec cette super équipe. Si c’était à refaire je repartirai avec les mêmes, enfin si ils le veulent bien. C’était une super Transat ».

Interview de Francis Joyon :

« Globalement, on est contents. Les gars se sont bien amusés. J’ai un équipage heureux qui est toujours content de naviguer proprement, de faire des bonnes blagues. On a fait des belles manœuvres, on a vraiment fait marcher le bateau au mieux tout le temps. Au niveau de la stratégie, on a essayé de faire des routes les plus propres possibles.
J’ai trouvé très amusant d’avoir des bateaux au contact, de pouvoir faire de la stratégie par rapport à eux. J’avais fait ça du temps des trimarans ORMA, et j’ai retrouvé ça avec plaisir. On a été devant MACIF un bout de temps, puisque le deuxième jour on était encore en tête. On était assez optimistes sur les capacités du bateau dans un certain type de temps, mais il est vrai que quand ses plans porteurs ont pu le faire voler, on ne pouvait plus faire grand chose à part regarder passer cinq nœuds pus vite que nous. On a essayé de faire des stratégies et des routes différentes qui ont parfois été assez payantes. Contre les vents debout, on a forcément moins eu la sensation de vitesse au portant qu’on a pu avoir sur le tour du monde, ça nous a un peu manqué. Mais, on a découvert aussi les stratégies au près et les vitesses-cibles qu’on ne connaissait pas, on a vu les combinaisons de voilure les plus favorables.  Cela reste un bateau très complexe, et chaque fois que je navigue dessus, j’apprends énormément
»

Classement de The Bridge le lundi 3 juillet à 23h00

1 – Macif 8j 00 h et 31 min
2 – Idec 8j 11 h 9 min et 3s
3 – Sodebo 8j 16h 18 min et 55 s
4 – Actual à 353 milles de l’arrivée

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Macif vainqueur de The Bridge 2017

C’est en début d’après midi lundi 3 juillet veille de fête nationale américaine que le trimaran Macif a franchi la ligne d’arrivée à New York. Au terme d’une course qui aura durée 8 jours 31 minutes et 20 secondes, François Gabart et ses équipiers remportent The Bridge, la course historique entre Saint Nazaire et New York.

Avec un peu plus de 48 heures de retard sur le géant d’acier le Queen Mary 2, Macif inscrit son nom au palmarès de cette course célébrant les 100 d’amitié entre la France et les Etats-Unis suite au débarquement des américains en 1917.

Le dernier né de cette armada des maxis trimarans mené par le talentueux skipper François Gabart aura été sur tous les coups, ne cédant que très peu de milles à ses concurrents. Une course quasi parfaite contre vents et courants et lors de la conférence de presse organisée à l’arrivée, les sourires des marins en disaient long sur le plaisir d’avoir été sur cette traversée. «  Nous somme vraiment très satisfait de cette course. Je remercie l’équipe car nous sommes tous différents avec des profils divers et l’enjeu était que justement ces différences puissent engendrer quelque chose de bien. On a eu beaucoup de plaisir à faire avancer le bateau vite et bien. Naviguer en équipage est totalement différent du solitaire. Tout va plus vite dans les manœuvres et dans les relances. Je suis fier de l’équipe sur cette course et de l’équipe en général » commentait François Gabart à son arrivée.

Dans la matinée du 4 juillet (heure française), Idec de Francis Joyon devrait rejoindre Macif au ponton à Brooklyn, suivi à la mi-journée par Sodebo de Thomas Coville. Actual, 511 milles derrière est attendu vers le 5 juillet.

Classement de The Bridge le lundi 3 juillet à 23h00

1 – Macif en 8j 31 min et 20 s

2 – Idec à 91 milles du leader

3 – Sodebo à 140 milles du leader

4 – Actual à 511 milles du leader

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