- Publicité -
Accueil Blog Page 52

Vendée Globe. Damien Séguin veut porter le débat sur les plans porteurs en IMOCA (1/2)

Damien Séguin se remet de son Vendée Globe, terminé à la 15e place, après une course éprouvante sur les plans physique, psychologique et sportif. Il souhaite ouvrir le débat sur les plans porteurs en IMOCA et la limitation de la vitesse, tout en se projetant vers l’avenir avec de nouveaux projets.

Ton deuxième Vendée Globe ne s’est pas déroulé comme tu l’imaginais…
J’avais un bon bateau, même s’il était difficile à faire marcher, mais le Vendée Globe nous a rappelé que ce n’était vraiment pas une aventure facile et que l’on n’est pas toujours maître de son destin. Cette édition a commencé de manière compliquée. C’est la première fois que j’ai eu autant de mal à entrer dans une course, psychologiquement. Je pense que la descente du chenal m’a beaucoup plus touché que je ne l’imaginais, et cela a eu un impact sur les premières heures de course. C’est la première fois que cela m’arrive de cette manière. Ensuite, la météo n’a pas aidé et je me suis vite retrouvé tout seul, entre deux groupes. J’ai navigué plus de la moitié de mon Vendée Globe en solitaire. J’ai ensuite eu de gros pépins physiques au cou et au genou après avoir été balayé par une vague à l’avant du bateau. Il a fallu que je compose avec et que j’adapte ma façon de naviguer. J’étais vraiment en difficulté pour gérer la douleur. Mes blessures étaient impossibles à diagnostiquer en mer. J’avais en réalité une fracture cervicale et, au genou, une rupture d’un ligament croisé ainsi qu’une fracture du ménisque. Dans les conditions de vie en mer, on parvient à repousser le seuil de la douleur, parce qu’on n’a pas le choix. La douleur a fini par s’atténuer peu à peu, mais cela a été très dur moralement. Le seul moment où tout s’est bien passé, finalement, c’était l’arrivée : seul, au lever du jour, j’ai pu enchainer l’entrée dans le chenal en toute fluidité.

C’est le message d’un enfant qui t’a permis d’aller de l’avant…
Je l’ai lu et relu, ce message que j’ai encore sur mon téléphone. C’est un enfant qui l’a écrit en commentaire sur Facebook, et il a marqué un tournant dans ma course. Ce message est arrivé à un moment où j’étais vraiment dans le dur :

« Damien, tu n’es pas pareil que moi et tu fais comme les autres. Je suis à l’école, dans une classe de “pas pareils que les autres”. Parfois, je me dis que je ne devrais pas exister, et ça fait pleurer maman. Maintenant, je veux être aussi fort que toi. Tu vas réussir et les gens ne seront plus méchants avec nous. »

Quand tu relis ce message plusieurs fois, il est sacrément puissant. Et cette dernière phrase, elle est magique. Ce message contient tout. L’identification à moi et à mon handicap. Au début, je ne l’ai pas perçu tout de suite à sa juste valeur. Je me suis dit que c’était un message dur. Puis je suis revenu dessus, je l’ai relu, j’ai essayé de comprendre chaque phrase. C’était extrêmement fort et, en même temps, cela ouvrait un champ énorme. Ce message a donné un vrai sens à mon Vendée Globe. Je ne le faisais pas uniquement pour moi ou pour le résultat. Je le faisais aussi pour ce gamin-là, pour ses parents, qui ont peut-être aussi compris le message derrière. Ils ont besoin de cette identification. Et quoi que je fasse sur le Vendée Globe – que je continue ou que j’arrête –, je n’ai pas le droit de ne pas me donner à 100 %, parce qu’ils ont besoin de ça. Et ça m’a donné la force de continuer. Si ce message-là est l’un des plus forts que j’ai reçus, j’en ai eu des dizaines et des dizaines d’autres du même genre. Et ça te porte. C’est un peu tout le sens d’un engagement dans le Vendée. C’est du sport, mais c’est aussi une aventure. Au final, chacun porte sa croix, avec ce qu’il peut. On n’a pas toujours conscience de l’impact que cela peut avoir à terre. On ne s’en rend compte qu’après, dans les discussions. Sur cette édition, je suis sorti de ma zone de confort. Clairement, j’ai été en grande difficulté, mais j’en ressors grandi.

Tu aimerais porter le débat sur les plans porteurs et la vitesse au sein de la classe IMOCA
Je pense qu’on se trompe un peu avec les grands foilers d’aujourd’hui. On va trop loin. Ce sont des canards à trois pattes. On essaie de faire voler des bateaux qui traînent du plomb. Déjà, c’est antinomique. Ensuite, on n’arrive pas à résoudre le problème de la stabilité. La solution simple serait d’ajouter des plans porteurs pour stabiliser les bateaux. On en a besoin. Mais le problème, c’est qu’en ajoutant ces plans porteurs, les bateaux atteindraient les 50 nœuds, et ce ne serait plus gérable. Il faut revoir la taille des foils à la baisse. Aujourd’hui, ils font 8 m³, alors qu’on devrait revenir à 5-6 m³ et ne pas dépasser les 35 nœuds, ce qui est largement suffisant. On a déjà prouvé qu’on pouvait boucler un Vendée Globe en 64 jours, mais est-ce vraiment intéressant ? C’est le discours de la vitesse. On peut faire un parallèle avec l’histoire de la Formule 1, il y a 20 ou 30 ans, avec les moteurs V10 et V12. Avec les progrès de l’aérodynamisme, les voitures arrivaient trop vite dans les virages. Ayrton Senna en a payé le prix. À un moment, ils se sont posé la question : « Est-ce qu’on veut continuer à avoir peur à chaque virage ? »

C’est un sujet que j’ai envie de porter au sein de la classe IMOCA, après en avoir discuté avec pas mal de skippers. On commence à se rendre compte qu’on est peut-être allés trop loin. Je me suis blessé, Sébastien Simon avant moi aussi. On attend quoi ? Qu’un skipper finisse tétraplégique au fond d’un bateau ? Il y a 20 ans, dans le contexte de l’époque, on acceptait encore qu’un pilote puisse mourir au volant. Mais aujourd’hui, ce ne serait plus tolérable. Si un marin perdait la vie sur une transat ou un Vendée Globe, ce ne serait pas accepté. Après, on reste un sport mécanique, donc l’évolution est inévitable. Mais c’est comme en cyclisme : il y a de plus en plus de chutes, et elles sont de plus en plus violentes. Pourquoi ? Parce qu’on va de plus en plus vite. Il y a deux raisons à cela : d’une part, les coureurs s’entraînent mieux, et d’autre part, le matériel a progressé. Tu ne pourras jamais empêcher un athlète de progresser, mais tu peux jouer sur le matériel. En cyclisme sur piste, on a supprimé les freins à disque pour limiter la vitesse de freinage, et élargi les pneus pour améliorer l’adhérence, ce qui empêche de dépasser les 50 km/h. Il y a des solutions. En IMOCA, on pourrait faire de même. Je pense qu’on arrive à un moment où les chocs sont trop violents à bord. Ce débat mérite d’être posé entre nous. Il faut parler de la difficulté de vivre à bord. Sur une transatlantique, c’est gérable, mais sur un Vendée Globe, avec ces bateaux-là, ça ne l’est plus.

Mon but n’est pas de convaincre à tout prix. J’ai mon opinion. Les règles sont votées par les skippers et les armateurs, et c’est un choix collectif. Peut-être que cette discussion ne changera rien, mais on ne peut pas faire l’impasse sur cette réflexion. Est-ce que la solution ne serait pas d’installer des plans porteurs pour stabiliser les bateaux, permettre aux skippers de mieux dormir, de naviguer avec plus de confiance et d’éviter ces décrochages brutaux ? En contrepartie, on pourrait limiter la taille des foils, donc la vitesse de pointe. Plus on va vite, plus les risques augmentent. Qu’est-ce qu’on veut vraiment pour l’avenir ? Quel message voulons-nous transmettre sur notre sport ? Est-ce si important de faire un Vendée Globe en 64 jours ? Ou est-ce que ça ne changerait rien de le faire en 80 jours ? L’aventure ou le record, qu’est-ce qui prime ? Il faut se poser les bonnes questions. Il y aura toujours des défenseurs des deux camps. Mais au final, c’est collectivement que nous devons décider.

Damien Séguin a mis en ligne son documentaire de 14 mn sur sa course.
Grâce aux capteurs biomédicaux installés sur son bateau, nous avons pu suivre de près son état de santé et recueillir des données inédites qui font désormais partie intégrante de son histoire. Découvrez notre documentaire de 14 minutes, témoignage d’une aventure où la santé, la technologie et l’inclusion se rencontrent pour inspirer chacun d’entre nous.

- Publicité -

Le Pôle Finistère Course au Large accueille les skippers du Vendée Globe le 19 mars

Le Pôle France de Course au Large accueillera les skippers du pôle, qui viennent de boucler le Vendée Globe, le 19 mars à partir de 17h30. Un rendez-vous gratuit et ouvert à tous à ne pas manquer qui offre une occasion unique de rencontrer les marins qui ont écrit l’histoire de cette 10ème édition.

16 des 40 skippers du tour du monde se préparent en effet au Pôle Finistère Course au Large. C’est le cas du vainqueur, Charlie Dalin mais aussi de son dauphin, Yoann Richomme ou encore de la Suisse Justine Mettraux, 8ème et première femme. Jean Le Cam, qui vient de terminer son 6ème Vendée Globe, ainsi que Violette Dorange, plébiscitée par le public, sont également adhérents du centre d’entraînement et seront présents le 19 mars. « Ce Vendée Globe a été une grande réussite pour les skippers du Pôle, à commencer par la victoire magnifique de Charlie. Nous sommes très heureux de pouvoir offrir aux passionnés ce moment d’échange et de partage et je remercie les skippers d’avoir répondu massivement présent » salue Jeanne Grégoire, directrice du Pôle.
Les skippers seront invités à monter sur scène pour partager leur course avant de se prêter au jeu des dédicaces.

Skippers IMOCA adhérents du Pôle Finistère Course au Large :
Les foilers :

  • Jérémie Beyou
  • Charlie Dalin
  • Nicolas Lunven
  • Paul Meilhat
  • Yoann Richomme
  • Thomas Ruyant
  • Damien Seguin
    Les internationaux :
  • Samantha Davies
  • Sam Goodchild
  • Boris Herrmann
  • Justine Mettraux
    Les bateaux à dérive :
  • Eric Bellion
  • Violette Dorange
  • Benjamin Ferre
  • Jean Le Cam
  • Sebastien Marsset.
- Publicité -

Imoca. La Course des Caps, une nouvelle course à Boulogne-sur-Mer

Les nordistes ont enfin leur course ! Du 24 juin au 6 juillet 2025 Boulogne-sur-Mer vibrera au rythme de La Course des Caps – Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord. Cet événement nautique orchestré par Sea to See et intégré au calendrier IMOCA, promet une semaine d’animations, de rencontres et de performances spectaculaires autour de la course au large. Véritable rendez-vous incontournable pour les amateurs de voile et les passionnés de sport, cette compétition réunira certains des meilleurs skippers du moment parmi lesquels les marins du Top 10 du Vendée Globe, prêts à s’affronter sur un parcours exigeant et palpitant autour des îles Britanniques. En sillonnant trois mers – la Mer du Nord, l’Atlantique Nord et la Manche – ils navigueront alors autour de plus de 6000 îles, avec un passage emblématique par la latitude 60° Nord. Mais au-delà de la performance sportive, cet événement s’inscrira dans une dynamique plus large de valorisation du patrimoine maritime de la région et de sensibilisation aux enjeux environnementaux liés à l’océan. Dès le 24 juin, le quai des Paquebots se transformera en un village d’environ 20 000 m², un lieu où les amateurs de voile et simples curieux pourront plonger dans l’univers des monocoques de 60 pieds.

Au-delà du spectacle en mer, l’événement offrira une expérience immersive à terre. Pensé comme un lieu de découverte et de partage, le village proposera une plongée captivante dans l’univers de la voile et du milieu maritime, à travers diverses animations proposées pour le grand public par nos partenaires : la région Hauts-de-France, la Communauté d’agglomération du Boulonnais ainsi que la Banque Populaire du Nord, acteur majeur de la voile depuis 30 ans. Un engagement pleinement assumé par l’enseigne, comme le souligne Nicolas Poughon dirigeant de la Banque Populaire du Nord : « Nous sommes très fiers de soutenir et d’associer notre nom à la Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord. Cet événement sportif d’envergure, en parfaite cohérence avec les engagements historiques de la Banque pour le monde de la voile et nos engagements autour de l’eau et de sa préservation, sera un magnifique coup de projecteur sur notre région et son littoral qui sont eux aussi au cœur de nos ambitions d’accompagnement territoriaux. De nombreuses animations grand public seront proposées sur le stand de la Banque autour du monde de la voile et de la préservation de la ressource eau. » Dans cette même dynamique, de nombreuses expériences éducatives seront également au programme, notamment autour de la science et de la biodiversité, afin de sensibiliser le public aux enjeux environnementaux du milieu maritime. L’événement proposera ainsi un équilibre entre performance sportive et transmission des savoirs, avec un programme rythmé par des temps forts incontournables. Le 27 juin sera une journée à ne pas manquer avec les runs de vitesse en rade. Ces courses spectaculaires mettront en scène les IMOCA, véritables « Formules 1 des mers » aux vitesses impressionnantes, offrant ainsi un spectacle époustouflant à observer depuis toute la côte. Le grand départ de la course aura lieu le 29 juin, et l’arrivée des premiers IMOCA est attendue pour le 6 juillet.

Une infrastructure moderne au service de l’événement

La Communauté d’Agglomération du Boulonnais installe un nouveau ponton le long du quai des Paquebots, qui contribuera au développement du port de plaisance de Boulogne-sur-Mer. Les travaux, débutés en janvier, avancent selon un calendrier rigoureux afin d’assurer une mise en service en mai. Conçue pour offrir des conditions optimales d’accueil, cette nouvelle installation pourra recevoir quinze IMOCA et jusqu’à 1 500 spectateurs, grâce à un espace de circulation garantissant fluidité et sécurité. La Course des Caps Boulogne sur Mer – Banque Populaire du Nord inaugurera ainsi ce dispositif, marquant une étape essentielle dans la modernisation du port et des équipements nautiques de Boulogne-sur-Mer. Par ailleurs, un kit pédagogique réalisé en partenariat avec Nausicaá et la Communauté d’Agglomération du Boulonnais est d’ores et déjà disponible sur le site internet de la course. Il permettra aux élèves du primaire de suivre l’événement dès février et de visiter les pontons pendant la semaine du village.

Une ambition affirmée pour Boulogne-sur-Mer

Frédéric Cuvillier, Maire de Boulogne-sur-Mer et Président de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais, souligne : « La ville se prépare à accueillir un événement nautique majeur avec La Course des Caps – Banque Populaire du Nord, orchestrée par Sea to See, qui se déroulera du 24 juin au 6 juillet 2025. Grâce à leur expertise et leur volonté affirmée, cette compétition, intégrée au calendrier IMOCA, va venir renforcer l’identité maritime de la ville. Pour accompagner cette dynamique et garantir des conditions idéales aux skippers et à leurs équipes, un vaste projet d’aménagement a été lancé : la construction d’un quai flottant de 336 mètres de long et de quatre mètres de large, pensé pour répondre aux exigences des compétitions internationales et dynamiser les activités nautiques sur notre territoire. » Avec cette nouvelle édition de La Course des Caps Boulogne-sur-Mer Banque Populaire du Nord confirme son engagement en faveur de la voile et sa place de choix dans le monde de la course au large.

Un nouveau ponton en construction

- Publicité -

Ocean Fifty Series. De nouveaux skippers, de nouveaux partenaires et des projets innovants!

Le Championnat Ocean Fifty Series revient en 2025 avec de nouveaux skippers, de nouveaux partenaires et des projets innovants. Les deux bateaux les plus récents de la flotte changent de main, un onzième bateau sera mis à l’eau courant mai. Deux teams négocient actuellement la vente de leurs trimarans. La classe remet (encore !) en question son empreinte environnementale.

Depuis l’instauration d’un numerus clausus à 11 bateaux, l’accès à la classe Ocean Fifty est une opportunité rare. Armateur en Ocean Fifty sur la dernière Route du Rhum – Destination Guadeloupe, le chantier Neo Sailing Technologies (ex-Lalou Multi) a saisi rapidement son droit à construire en 2024. Le bateau sortira du chantier du Verdon-sur-Mer au mois de mai pour être confié à Emmanuel Le Roch et Basile Bourgnon sous les couleurs d’Edenred.

Désormais, pour entrer dans la classe, il faut donc se tourner vers les bateaux à vendre. Fabrice Cahierc a annoncé, dès la fin de la saison dernière, son intention de vendre son très récent Realites. Les négociations s’achèvent et un nouvel armateur devrait sortir de la vague sans tarder pour s’aligner au départ des premiers Acts du Championnat Ocean Fifty Series.
L’ex-Primonial, vainqueur des Ocean Fifty Series 2024, prendra les couleurs d’Inter Invest, qui reste donc dans la classe avec Matthieu Perraut, associé à Sébastien Rogues. L’actuel Inter Invest est à vendre, et en cours de négociation.
Wind of Trust, victime d’une avarie de flotteur sur la Route des Terre-Neuvas (août 2024) va être réparé. Christopher Pratt, son skipper, est toujours en recherche d’un partenaire ou d’un acquéreur pour ce mythique bateau.
Upwind by MerConcept sera désormais entre les mains expertes de la seule femme skipper en Ocean Fifty en 2025, Anne-Claire Le Berre, qui était déjà dans l’équipage en 2024 avec Francesca Clapcich.
Erwan Le Roux est toujours skipper de Koesio en 2025, associé à Audrey Ogereau pour la Transat Café l’Or. Les trois malouins seront bien là en 2025 : Thibaut Vauchel-Camus toujours à bord de Solidaires En Peloton ; Baptiste Hulin avec Viabilis Oceans ; et Luke Berry à bord de Le Rire Médecin – Lamotte.
Enfin, le Lorientais Laurent Bourguès continue de défendre les couleurs de Mon Bonnet Rose et cherche à compléter son budget après une très belle saison 2024.

Ocean Fifty Series 2025 : une saison très atlantique
Après une expérience très dense en Méditerranée l’automne dernier (MED MAX et Act 5 – Sainte-Maxime), l’édition 2025 se concentrera sur l’Atlantique cette année, avant de repartir sillonner la grande bleue dès 2026.
Ainsi le championnat se composera de quatre Acts dont les deux premiers seront organisés par Versace Sailing Management, comme en 2024.

Toujours accompagnée par son partenaire historique, le Groupe GCA, premier distributeur de véhicules hybrides en France, la classe présente cette année un championnat en 4 Acts :

Act 1 – Saint-Malo, du 10 au 15 juin – Bretagne Plaisance, qui était déjà partenaire de l’événement malouin en 2024, revient pour un second round, avec une série de parcours construits et de petits côtiers au ras des cailloux. Un Act particulièrement technique et engagé.
Act 2 – Concarneau, du 24 au 29 juin – Avec Upwind by MerConcept comme partenaire, la classe a choisi d’organiser un grand prix en forme de Laboratoire RSE. (cf ci-dessous)
Act 3 – Rolex Fastnet Race (Cherbourg), départ le 26 juillet de Cowes. En double, qualificative pour la Transat Café l’Or.
Act 4 – Transat Café l’Or Normandie Le Havre (Le Havre – Fort-de-France), départ le 26 octobre. En double.
Les teams qui seront prêts à naviguer très tôt dans la saison, pourraient bien aller échauffer leurs flotteurs et se faire admirer sur d’autres courses telles que le Tour de Belle-île du 9 au 11 mai puis sur l’Armen Race du 29 mai au 1er juin.

Comment la classe avance sur la réduction de son empreinte environnementale
Le numerus clausus était un premier pas, fort et audacieux, vers un fonctionnement de classe plus responsable : ne pas construire à tout va tout en optimisant l’existant.
Deux projets structurants sont en cours, une étude Eco conception et un laboratoire RSE sur l’Act de Concarneau.
Cette année, la classe et quatre armateurs (Solidaires En Peloton, Wind Of Trust, Koesio et le chantier Neo Sailing Technologies) ont financé une étude ambitieuse pour identifier les sources d’impact d’un projet Ocean Fifty allant de la construction du bateau par les chantiers, le fonctionnement du team sur plusieurs années ou encore la fin de vie des bateaux. Cette étude permettra d’identifier les pistes de réduction d’impact et donnera lieu à un cahier des charges applicable à l’ensemble des teams Ocean Fifty. Elle est réalisée par l’agence Think+, et soutenue par BPI France.
A Concarneau, fin juin, l’événement sportif (Act 2) servira de support à la mise en œuvre d’initiatives visant à réduire fortement l’empreinte d’un événement de course au large. Toutes les composantes d’un « grand prix » seront impactées : l’avis de course, le village, les déplacements, la signalétique, les animations. Un bilan sera réalisé et diffusé.
Sur le plan sociétal, cet Act sera également l’occasion de favoriser l’accès des femmes aux métiers de la mer et de la course au large avec des conférences, la présentation de formations, des échanges avec les skippers et les teams.

TEAMS & SKIPPERS 2025

Luke Berry (Le Rire Médecin-Lamotte)
Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose)
Baptiste Hulin (Viabilis Océans)
Anne-Claire Le Berre (Upwind by MerConcept)
Emmanuel Le Roch (Edenred)
Erwan Le Roux (Koesio)
Matthieu Perraut (Inter Invest)
Christopher Pratt (Wind of Trust Fondation pour l’Enfance )
Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton)

Ex-Realites (Skipper TBC)
Ex-Inter Invest (Skipper TBC)

- Publicité -

Vendée Globe. Manuel Cousin en approche, Denis Van Weynbergh pourrait figurer hors classement

(Photo par Marin Le Roux / Polaryse)

Ils sont encore 3 skippers en course sur ce Vendée Globe. Manuel Cousin sur Coup de pouce est désormais à moins de 200 mn de l’arrivée dont l’ETA est prévue entre le 28 et le 1er mars. Fabrice Amédéo devrait arriver le 3 mars. Cela se corse en revanche pour le belge Denis Van Weynbergh, skipper de l’IMOCA D’Ieteren Group qui rêve d’être le premier Belge à boucler l’Everest des mers mais qui doit arriver avant la fermeture de la ligne le 7 mars à 8h.

Depuis son passage du Cap Horn le 23 janvier dernier, Denis Van Weynbergh fait face à des conditions météorologiques instables qui l’obligent à s’adapter et à manoeuvrer régulièrement. “Le vent oscille avec 30-40 degrés de différence et passe de 15 km/heure à 50 km/heure. Je dois faire beaucoup de réglages et d’ajustements au niveau de ma trajectoire.” expliquait-il début février.
Mais fort d’une patience et d’une détermination à toute épreuve, il fait preuve d’une résilience remarquable depuis le début de sa course.

Chaque marque de parcours le rapproche un peu plus de l’accomplissement de son rêve. Depuis 6 ans, Denis partage sa vie entre la Belgique et Les Sables d’Olonne (où son projet est basé) pour se consacrer pleinement à la réussite de son projet Vendée Globe.
Entouré de son équipe de bénévoles dévoués, celui qui n’a pas pu prendre le départ de l’édition 2020 fait désormais route vers son objectif ultime : terminer le Vendée Globe.

Depuis la Belgique, de nombreux supporters suivent l’aventure du marin et s’apprêtent à se rendre aux Sables d’Olonne pour l’accueillir.
Pour le moment, l’ETA (Estimated Time Arrival) était fixée en début de semaine au 2 mars mais à cause de son souci de drisse depuis le début de semaine, le Belge a progressé sans grand-voile. Une mésaventure qui retarde fortement son arrivée aux Sables d’Olonne, prévue après la fermeture de ligne qui aura lieu vendredi 7 mars à 8 heures. Denis pourrait donc boucler son tour du monde sans figurer au classement mais en étant hors course.

Lanterne rouge de ce Vendée Globe, Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group) ne s’attendait pas à une fin de course aussi complexe et harassante. Lundi, il a dû faire face à la casse de son loop de grand-voile. Dans la foulée, le Belge a « réussi à renvoyer jusqu’au 2e ris grâce à la drisse de spi ». Mardi, il est parvenu à monter en haut du mât pour « passer une poulie avec la drisse ». Exténué par la fatigue et la répétition des efforts, Denis semblait satisfait de l’opération. Mais hier soir, dans un court message vocal, il a assuré que sa drisse est « de nouveau cassée ». En somme, le marin avance sans grand-voile mais seulement avec une voile d’avant.

« Je suis sous J3 et pour l’instant j’avance comme ça, dit-il alors qu’il progresse à 6 nœuds. Je vais voir comment la situation évolue pour continuer sous voile d’avant ». Et le marin d’assurer : « pour le reste, le bateau et moi sommes en sécurité. Il n’y a pas de problème pour le moment ». « Pour l’instant, Denis surveille la situation et continue de progresser vers l’Est », souligne le directeur de course, Hubert Lemonnier. En revanche, le marin est fortement ralenti ce qui compromet une arrivée avant la fermeture de ligne qui aura lieu vendredi prochain à 8 heures. En somme, cela signifie qu’après ce délai, Denis ne sera plus classé mais considéré comme hors course. Il est désormais attendu le weekend du 9/10 mars, avec une probabilité pour que cela se décale encore dans le temps.

- Publicité -

Ultim. Charles Caudrelier, un an déjà depuis sa victoire

© E.Stichelbaut / polaRYSE / GITANA S.A

L’éclatante victoire de Charles Caudrelier et du Maxi Edmond de Rothschild sur l’Arkea Ultim Challenge – Brest fut célébrée il y a un an déjà au large de Brest. Au terme d’un parcours épique de près de 29 000 milles sur les plus grands océans de la planète, le marin de tout juste cinquante ans devenait le premier : le premier solitaire à accomplir un tour du monde à bord d’un multicoque volant. La saison 3 de la série documentaire du Gitana Team, « Flying Offshore » revient sur cette épopée de 50 jours et nous plonge dans l’intimité de Charles Caudrelier et de son équipe tout au long de l’aventure.

Annoncée depuis de nombreuses semaines, la vente de Gitana 17 au Team Actual est effective depuis mardi dernier. En effet, les membres de l’équipe technique ont transféré le géant aux cinq flèches non loin de leur base, pour le confier définitivement aux bons soins des hommes d’Anthony Marchand. Ultime clin d’œil : Gitana 17 recevra ses nouvelles couleurs à seulement quelques mètres de son successeur, Gitana 18, actuellement en construction chez CDK Technologies à Lorient. Un chapitre se ferme, non sans émotion, mais le suivant, qui s’annonce tout aussi exaltant, est déjà bien en marche.

Flying Offshore est la signature du Maxi Edmond de Rothschild depuis sa naissance, le 17 juillet 2017. Car dès le lancement du projet, l’ambition d’Ariane et de Benjamin de Rothschild et du Gitana Team, est bien de construire et de mettre au point le premier maxi-trimaran volant de course au large, capable de réaliser cet incroyable défi technologique autour de la planète. C’est assez naturellement que ce nom s’est imposé pour incarner la série documentaire du Gitana Team.

Un 3e opus au cœur de l’Arkea Ultim Challenge !
Flying Offshore est de retour et pour sa saison 3, qui sera la dernière tant la série est indissociablement liée à Gitana 17, l’action se déroule durant les saisons 2023 et 2024 avec comme point d’orgue l’Arkea Ultim Challenge. De la préparation de cette course pionnière, qui ne fut pas un long fleuve tranquille, aux 50 jours de mer ponctués par des problèmes techniques quasi quotidiens, des moments gravés dans les mémoires comme le passage du cap Horn, le tout premier pour un bateau volant, à la consécration brestoise qui s’est fait attendre car la météo a donné du fil à retordre à nos solitaires… Cette ultime saison ouvre plus que jamais les portes du Gitana Team et vous invite dans les joies et les difficultés de la course au large.

Épisode 1 : un rendez-vous avec l’histoire
Le 7 janvier 2024, pour la première fois de l’histoire de la course au large, est donné le départ d’une course autour du monde en solitaire réservée aux ULTIM : L’Arkea Ultim Challenge s’élance de Brest ! C’est une grande première et ce qui se fait de plus exigeant et engagé en termes de navigation à la voile en solitaire.

Six pionniers sont au rendez-vous dont cinq à la barre d’un maxi-trimaran géant de 32 mètres volant. Dans ce plateau de très haut niveau, Charles Caudrelier fait figure de favori.
Malgré une troisième place sur la Transat Jacques Vabre quelques semaines auparavant, le marin compte clairement parmi les prétendants à la victoire. Bizuth du tour du monde en solitaire, Charles est cependant rompu à l’exercice en équipage grâce à ses trois participations à la Volvo Ocean Race et il bénéficie d’une machine aboutie, fiabilisée par des années de minutieuse mise au point et qui demeure la référence avec un palmarès unique depuis sa mise à l’eau.

Au-delà d’une régate que ce compétiteur-né vient immanquablement chercher, Charles Caudrelier rêve d’une aventure planétaire.

Dans ce premier volet de la saison 3, le skipper du Maxi Edmond de Rothschild nous confie ses doutes et les écueils qui ont jalonné la préparation de ce tour du monde, qu’ils soient sportifs ou plus personnels. Mais aussi sa joie et l’envie qui le conduit à mener Gitana 17 en solitaire sur le parcours Ultim qu’est la planète : les trois grands caps mythiques, les mers du Sud et plus de 24 000 milles nautiques devant les étraves.
Nous découvrons également le défi technique dans lequel se sont lancés les membres du Gitana Team devant enchaîner en tout juste deux mois la préparation du Maxi pour une grande transatlantique et un départ de tour du monde en solitaire. Un challenge magnifiquement relevé par toute l’équipe mais toujours impressionnant quand on mesure la complexité technique d’un prototype tel que le Maxi Edmond de Rothschild.

Épisode 2 : duel dans la descente de l’Atlantique

Dès les premières heures de course, le rythme donné par les marins impressionne. De l’avis de tous, ce début de tour du monde a plus des allures de sprint transatlantique que de navigation au long cours autour de la planète. Tous veulent marquer les esprits et dans des conditions pourtant instables, qui réclament de longues heures de barre et de veille aux solitaires, les géants allongent la foulée et avalent les premiers milles à hautes vitesses et tous dans un mouchoir de poche. Le match planétaire est lancé et s’annonce haletant.

Ce deuxième épisode de la saison 3 retrace le premier quart de l’Arkea Ultim Challenge. Durant ces premiers jours de course, Charles Caudrelier aurait pu voir ses rêves du tour du monde en solitaire s’arrêter brutalement sur une casse matérielle. Mais dans le plus grand secret de la concurrence, guidé par les membres de l’équipe technique Gitana, il démontrera ses talents de bricoleur stratifieur ; des qualités indispensables pour un tel exercice, où l’adaptation et l’autonomie sont le lot quotidien de ces sportifs hors norme.

Nous découvrons également le duel passionnant qui a opposé le skipper du Maxi Edmond de Rothschild et Tom Laperche dans cette descente de l’Atlantique. Le benjamin de l’épreuve s’est en effet révélé être un redoutable adversaire de Brest aux abords des quarantièmes. Si sa course s’est malheureusement achevée prématurément en Afrique du Sud, il a incontestablement animé les débats et stimulé l’instinct de régatier et de compétiteur de Charles Caudrelier. Le marin du Trimaran SVR-Lazartigue est le témoin exceptionnel de ce deuxième volet.

Épisode 3 : Au cœur du réacteur

Durant les courses en solitaire, à terre, 24h/24, 7j/7, l’équipe technique de Gitana veille et anticipe les problèmes que Charles Caudrelier pourrait rencontrer. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’une autre cellule, celle du routage météo, est tout aussi connectée aux évolutions et aux datas du bord afin d’aider le skipper du Maxi Edmond de Rothschild à tracer la meilleure route possible à travers les aléas météos. Interdit lors des régates en équipage, ce dispositif est autorisé en solitaire, et ce, essentiellement pour des aspects sécuritaires.

Ce troisième épisode est consacré aux coulisses du travail d’Erwan Israël, Benjamin Schwartz et de Julien Villion ; un trio tout aussi essentiel à la performance quotidienne qu’au résultat final. Durant les cinquante jours de course, depuis la maison spécialement louée pour l’occasion à proximité de la Base Gitana, ces experts de l’analyse météorologique ont vécu au rythme de Charles Caudrelier. Il se sont relayés, à l’image d’un équipage en se répartissant des quarts de veille, pour l’accompagner tout au long de son tour du monde.

Au-delà des histoires de trajectoires et de jolis coups météos, ce troisième volet nous permet de découvrir un peu plus la personnalité de Charles Caudrelier, un marin travailleur, très exigeant et dur avec lui-même quand il mène le Maxi Edmond de Rothschild. Il nous démontre aussi combien la relation de confiance tissée entre la cellule routage et le marin est un élément clé de la réussite. Derrière tout exploit sportif individuel il y a toujours une réussite collective et cette plongée au sein de la cellule routage, au cœur du réacteur, le souligne parfaitement.

Retrouvez l’intégralité des épisodes sur la chaîne Youtube du Gitana Team
Episode 5 disponible ce jour à 18h

Source CP

- Publicité -

Vendée Globe. Maître CoQ ne reconduit pas son partenariat dans la voile

Prise de vue en hélicoptère de l'IMOCA Maître Coq V en vue dU Vendée-globe 2024 ©Christophe Breschi

Depuis 1992, Maître CoQ entretient un lien privilégié avec l’univers de la voile. En accompagnant des skippers de renom tels que Thierry Arnaud, Jean-Luc Van Den Heede, Bertrand de Broc, Jérémie Beyou et Yannick Bestaven, la marque a vogué sur les plus grandes courses au large, notamment le Vendée Globe, la Route du Rhum et la Transat Jacques Vabre. Implantée en Vendée, cette aventure collective a su mobiliser les équipes en interne tout en renforçant la notoriété et l’image de l’entreprise. La victoire de Yannick Bestaven lors du Vendée Globe 2020-2021 demeure un moment historique pour l’ensemble des collaborateurs.

Après trois décennies d’engagement passionné, Maître CoQ a décidé de ne pas renouveler son partenariat souhaitant orienter ses investissements vers d’autres axes de communication. Toutefois, soucieux d’accompagner Yannick Bestaven dans ses projets à court et moyen terme, la marque continuera de soutenir financièrement le team YB Sailing jusqu’à fin 2025, notamment pour sa participation à l’Ocean Race et la transmission de son expérience à une nouvelle génération de skippers en vue du Vendée Globe 2028.

Depuis 2018, Maître CoQ et Yannick Bestaven ont partagé des valeurs fortes telles que l’innovation, l’esprit d’entreprise, le dépassement de soi et la passion du challenge. Aux commandes de l’IMOCA Maître CoQ IV, le skipper rochelais a pris le départ des plus grandes courses, jusqu’à sa victoire éclatante sur le Vendée Globe 2020-2021. Avec son nouveau bateau, Maître CoQ V, mis à l’eau en août 2022, il a bouclé son troisième Vendée Globe (hors course) le 2 février 2025, surmontant de nombreux obstacles. Cette dernière aventure en solitaire a illustré une fois encore son incroyable résilience et sa détermination.

Marin aguerri, ingénieur et entrepreneur, Yannick Bestaven accueille cette nouvelle étape comme un défi supplémentaire. Entouré de son équipe chevronnée, il mettra toute son énergie à la recherche de nouveaux partenaires pour l’accompagner sur l’Ocean Race et dans son projet de transmission, avec en ligne de mire le Vendée Globe 2028.

DÉCLARATIONS
Roland Tonarelli, Directeur Général Maître CoQ: “ Depuis 30 ans l’entreprise soutient des marins de grande valeur. Avec Yannick, nous sommes allés au maximum de ce que nous pouvions espérer, et nous lui en sommes infiniment reconnaissants. Mais une page va se tourner car la marque a décidé de flécher différemment ses investissements en communication.
Avec l’ensemble des collaborateurs de Maître CoQ, je tiens à remercier le team Voile qui, en plus de faire leur métier avec enthousiasme et engagement, a toujours su refléter la marque Maître CoQ en véhiculant nos valeurs, sur les pontons et en dehors.


Yannick Bestaven : “ Avec Maître CoQ nous avons vécu des moments forts et inoubliables. Nous avons terminé deux Vendée Globe, un, gagné en 2021 et la dernière édition, certes hors course, mais une aventure qui me laissera des souvenirs merveilleux… Je me suis toujours senti soutenu par les équipes Maître CoQ, même dans les moments les plus difficiles. Je comprends bien la fin de ce partenariat historique avec la Voile, je suis un entrepreneur, j’ai donc pleinement conscience des choix auxquels une entreprise doit faire face. Ce ne sont pas toujours des décisions simples à prendre mais il faut avancer, construire de nouveaux projets et y mettre toute son énergie. Du côté de mon équipe YBSailing, nous avons l’esprit et le goût du challenge, nous rassemblons toutes les compétences pour construire des projets solides de course au large avec de nouveaux partenaires.

Source CP

- Publicité -

Imoca. Cole Brauer, nouveau co-skipper de l’équipe Malizia

Cole Brauer joins Team Malizia as co-skipper ©️ Dani Devine / Team Malizia

La navigatrice américaine Cole Brauer s’est fait connaître sur la Solo Global Challenge en terminant 2e du tour du monde. Elle rejoint l’équipe Malizia avec de nouveaux défis à l’horizon, dont The Ocean Race Europe.

Cole Brauer rejoint l’équipe Malizia en tant que co-skipper aux côtés du skipper Boris Herrmann et du co-skipper Will Harris. Cole Brauer est entrée dans l’histoire en devenant la première Américaine à faire le tour du monde en solitaire sans escale, terminant deuxième du Global Solo Challenge 2023-2024 à bord de son Class40 First Light. Son voyage n’était pas seulement un exploit d’endurance et d’habileté, mais elle a également captivé le public, faisant découvrir l’aventure et les défis de la course au large en solitaire à un nouveau public. Ses réalisations ont redéfini ce qui est possible dans ce sport, inspiré d’innombrables marins et fans dans le monde entier, et lui ont valu le prestigieux prix Rolex de la navigatrice de l’année 2024. Au cours des derniers mois, Cole Brauer a été encadrée par Boris Herrmann dans le cadre du projet Magenta.

« Faire partie de l’équipe Malizia est vraiment un rêve devenu réalité », déclare Cole Brauer. « Aujourd’hui est en fait mon dernier jour sur First Light, que j’ai vendu, et cela marque également le début d’un nouveau chapitre en tant que co-skipper avec cette formidable équipe que j’ai appris à connaître au cours de l’année écoulée. La première fois que j’ai fait l’expérience du foiling sur Malizia – Seaexplorer, c’était à New York l’année dernière. La sensation était incroyable ! Maintenant, je vais pouvoir courir sur ce bateau incroyable, apporter ma propre expérience à l’équipe et rejoindre pleinement la famille Malizia. Je suis très enthousiaste à l’idée d’apprendre de ce groupe de personnes remarquables et de participer aux courses passionnantes du circuit IMOCA. »

« Cole est une navigatrice vraiment talentueuse et son parcours s’aligne parfaitement avec notre mission qui est de repousser les limites et d’inspirer les gens », commente Boris Herrmann. « Faire le tour du monde en solitaire sur un vieux Class40 est une prouesse incroyable. Elle est inspirante, déterminée et apporte une nouvelle perspective à notre équipe. J’ai eu la chance de la guider, mais en réalité, c’est moi qui ai beaucoup appris d’elle. Je suis impatient de courir aux côtés de Cole et Will cette année et de relever de nouveaux défis ensemble ! »

De nouvelles courses en perspective

Avec ce nouvel équipage, le Team Malizia est heureux d’annoncer sa participation à la Course des Caps, une nouvelle épreuve du circuit IMOCA avec départ et arrivée à Boulogne-sur-Mer. La course, qui se déroulera le 29 juin 2025 avec un équipage mixte, dont un reporter embarqué, comptera pour le championnat IMOCA Globe Series. Les concurrents parcourront près de 2 000 milles nautiques autour des îles Britanniques sur une période de 5 à 8 jours. Cette course marquera le début de la saison des courses en équipage et sera la première course à bord de Malizia – Seaexplorer depuis le Vendée Globe, l’équipage devant être confirmé dans les prochains mois.

Peu après avoir contourné les îles britanniques, les marins du Yacht Club de Monaco (YCM) et de l’équipe Malizia s’engageront dans une première historique de l’Admiral’s Cup. Organisée par le Royal Ocean Racing Club (RORC), l’Admiral’s Cup est l’une des compétitions de voile les plus prestigieuses au monde. De retour après plus de vingt ans d’absence, la course se déroulera du 17 juillet au 1er août 2025, à Cowes, sur l’île de Wight. La compétition attire l’élite mondiale de la voile pour une série exigeante de courses côtières et au large, dont la légendaire Rolex Fastnet Race. Le Yacht Club de Monaco va écrire un nouveau chapitre de son histoire sportive en participant pour la première fois à l’événement, avec le Team Malizia qui jouera un rôle clé dans ce défi. L’équipe monégasque alignera deux bateaux : le TP52 Jolt 3, skippé par Peter Harrison, membre du YCM, dans la catégorie IRC Big Boat, et le Carkeek 40 Jolt 6, barré par Pierre Casiraghi, fondateur de Team Malizia et vice-président du Club. Boris Herrmann, Will Harris, Cole Brauer et Oakley Marsh, membres de l’équipe Malizia, feront partie de l’équipage de Monaco.

The Ocean Race Europe

Alors que cet été s’annonce comme l’un des plus riches en premières, l’équipe Malizia est particulièrement ravie de participer pour la première fois à The Ocean Race Europe. Après son expérience dans la course autour du monde en 2023, l’équipe se réjouit de participer à une course plus courte dans les eaux européennes. La deuxième édition de The Ocean Race Europe partira de Kiel le 10 août 2025 et s’achèvera six semaines plus tard dans la baie de Kotor, au Monténégro. Sous la bannière « Connecting Europe », la flotte de bateaux IMOCA naviguera de la mer Baltique à l’Atlantique en passant par la mer du Nord et la Manche, puis de l’Atlantique à la Méditerranée et enfin de la Méditerranée à l’Adriatique.

Boris Herrmann déclare : « Je suis vraiment enthousiaste à l’idée de participer à The Ocean Race Europe 2025. Bien que j’adore le défi que représente la course en solitaire, il y a quelque chose de vraiment spécial à courir avec un équipage. J’ai hâte de retrouver à bord de Malizia – Seaexplorer une équipe formidable, dont chaque membre apporte ses propres forces et nous motive à nous améliorer et à repousser nos limites. » Il ajoute : « Je serai le skipper de notre formidable bateau et lorsque je ne serai pas à bord pour certaines étapes, Will Harris prendra le relais, comme il l’a fait lors de deux étapes de The Ocean Race. C’est un marin talentueux, un leader fort, et il connaît ce bateau comme sa poche. Il fera un travail remarquable en poussant à la fois le bateau et l’équipage. Cole Brauer en tant que co-skipper est un atout particulièrement intéressant. Quant au reste de l’équipage, y compris les marins et le ou la responsable des relations avec les médias, nous avons des candidats prometteurs en vue, que nous annoncerons ce printemps. »

Pour Boris Herrmann, le succès retentissant de Fly-By à Kiel lors de l’avant-dernière étape de The Ocean Race 2022-23 a été un moment spécial. Alors qu’ils s’apprêtaient à franchir la marque de virage dans le fjord de Kiel, Boris Herrmann et son équipe Malizia ont été escortés par un nombre incroyable de bateaux de spectateurs et des dizaines de milliers de personnes les acclamant depuis le rivage. Le skipper allemand a eu la chance de courir pour la première fois dans son pays natal à bord de son nouveau voilier de course IMOCA. À l’époque, il avait comparé les émotions suscitées par le Fly-By de Kiel au passage du cap Horn.

« Nous sommes tous très heureux et enthousiastes à l’idée que The Ocean Race Europe démarre à Kiel cette année ! », déclare le marin allemand. « Kiel est comme une deuxième maison pour moi et j’y ai grandi en naviguant au fil des ans. C’est aussi là que se trouvent Geomar et nos partenaires scientifiques. Ce sera une occasion incroyable pour le public de venir rencontrer l’équipe, voir le bateau et découvrir notre programme éducatif My Ocean Challenge en 2025. Pour moi, notre équipe et nos partenaires, ce sera sans aucun doute un moment fort et nous sommes impatients de participer à la course ! »

Allier voile, science et éducation

Tout en s’efforçant constamment de donner le meilleur d’elle-même sur l’eau, l’équipe Malizia s’attache également à sensibiliser le public à l’océan et au changement climatique à travers sa mission A Race We Must Win – Climate Action Now ! Leur programme éducatif My Ocean Challenge a touché plus de 80 000 enfants dans le monde entier, suscitant leur curiosité pour l’océan, la vie marine et son rôle vital dans le système climatique mondial à travers l’aventure de la voile. Grâce au soutien de la Fondation Prince Albert II et de la Fondation Dorit et Alexander Otto, toutes les ressources éducatives, y compris une brochure, une newsletter et une série YouTube, sont disponibles gratuitement et dans de nombreuses langues pour les étudiants et les éducateurs.

Grande nouvelle : l’équipe Malizia s’associe à l’UNICEF pour promouvoir les droits de l’enfant et la protection de l’environnement à travers un cours numérique organisé à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan de cette année. Le 18 juin 2025, les élèves sont invités à participer en personne ou virtuellement à un événement spécial pour les enfants au musée d’art Deichtorhallen de Hambourg, diffusé en direct sur Zoom. Destiné aux enfants de 8 à 12 ans, l’événement se déroulera en allemand. De plus amples informations sur les horaires, les inscriptions et la participation seront bientôt annoncées.

La mission « Une course que nous devons gagner – Agissons pour le climat maintenant ! » de l’équipe Malizia n’est possible que grâce à l’engagement fort et durable de ses sept principaux partenaires : Schütz, le Yacht Club de Monaco, EFG International, Zurich Group Germany, Kuehne+Nagel, MSC Mediterranean Shipping Company et Hapag-Lloyd. Ces partenaires se sont ralliés à Team Malizia pour soutenir sa campagne, chacun d’entre eux travaillant sur des projets dans son propre domaine pour innover autour des solutions climatiques.

- Publicité -

Imoca. Elodie Bonafous met à l’eau son Imoca Horizon 29

Mise à l'eau de l'Imoca Horizon 29 - Skipper : Elodie Bonafous - Concarneau le 18/02/2025 Mise à l’eau du nouvel IMOCA Horizon 29 © Alexis Courcoux / Horizon 29

Elodie Bonafous a pris de l’avance pour le Vendée Globe 2028. Elle a mis à l’eau son nouvel IMOCA, un plan Verdier, sister-ship du MACIF de Charlie Dalin construit également par Mer Concept.

Fruit du savoir-faire des équipes de MerConcept, l’IMOCA Horizon 29 a été construit avec les mêmes bases que l’IMOCA Macif Santé Prévoyance de Charlie Dalin. « Le Vendée Globe 2024 a montré que l’excellence et la technologie étaient primordiales pour la performance sportive. Se lancer sur une campagne Vendée Globe 2028 ne pouvait se faire pour moi qu’accompagné d’experts dans les différents domaines de compétences afin de donner à Elodie le maximum de chance de performer sur les prochaines courses », explique Bertrand Queguiner, Team Manager d’Horizon 29.

Née au bord de la mer et bercée par les vents de la Baie de Morlaix, Elodie Bonafous incarne la nouvelle génération des marins bretons. Repérée très tôt par la Filière d’excellence Bretagne CMB et formée au Pôle Finistère Course au Large, elle a su, au fil des années, forger son expérience en compétition sur le circuit exigeant des Figaro Beneteau, où elle a brillé par sa détermination et son instinct stratégique. Aujourd’hui, elle franchit un cap décisif avec son entrée dans la classe IMOCA. Armée de son talent et de son envie de repousser ses limites, elle se lance dans cette aventure avec toute la maturité acquise lors de ses précédentes campagnes. Soutenue par une équipe de renom, elle se prépare à affronter les grandes étapes qui mèneront au Vendée Globe. « C’est un moment très fort pour toute l’équipe. Voir ce bateau toucher l’eau après des mois de travail est une grande émotion. Maintenant, place à la navigation et à la montée en puissance ! », confie Elodie Bonafous qui se projette déjà vers les défis à venir.

Un partenariat stratégique avec le Groupe Queguiner
Pilier de la course au large depuis 2012, le Groupe Quéguiner renforce son engagement en devenant partenaire du projet Horizon 29. Sa collaboration avec Elodie Bonafous s’inscrit dans la continuité de celui établi en Figaro depuis plus de 3 ans. « Nous sommes très fiers de soutenir Elodie Bonafous dans cette nouvelle aventure exceptionnelle. Son talent, son engagement et sa détermination sont en parfaite adéquation avec les valeurs du Groupe Queguiner. Nul doute qu’elle saura fédérer un grand nombre autour de ce projet. Nous avons hâte de suivre son parcours et de l’accompagner vers le Vendée Globe 2028 », déclare Clément Quéguiner, Président du Groupe Quéguiner. Ce partenariat s’affirme comme un levier important pour garantir les moyens nécessaires au succès de ce projet ambitieux.

Une équipe d’experts pour accompagner la performance
Le succès dans la classe IMOCA repose sur la combinaison de la technologie et du facteur humain. Autour d’Elodie Bonafous et au coeur de Port-la-Forêt, Horizon 29 a rassemblé un collectif d’experts, chacun jouant un rôle stratégique dans l’optimisation du bateau et la préparation de la skipper aux défis à venir :
Goulven Le Clech, responsable technique
Jimmy Le Baut, Boat Captain
Régine Bornens, responsable logistique
Eliott Auffret, responsable électronique et informatique embarqué
Gildas Le Peutrec, responsable bureau d’études
Gaspard Gru, responsable composite
Ensemble, ils forment une équipe cohérente et complémentaire, prête à relever les défis des grandes courses transatlantiques à venir, notamment la Transat Café L’Or 2025 et la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2026, avant le rendez-vous ultime du Vendée Globe 2028.

Un voyage vers l’excellence
Ce projet Horizon 29 incarne la quête perpétuelle de dépassement de soi, d’innovation et de passion qui caractérise la course au large. Avec un bateau de dernière génération basé à Port-la-Forêt, une navigatrice déterminée et une équipe de spécialistes unie, toutes les conditions sont réunies pour écrire une histoire riche en exploits et en émotions. Les prochains mois seront cruciaux, faits d’entraînements intensifs et de compétitions où chaque mille parcouru comptera. Mais une chose est déjà certaine : Elodie Bonafous et Horizon 29 naviguent avec une vision claire, un cap fixé vers l’avenir et une volonté inébranlable d’inscrire leur nom dans l’histoire du Vendée Globe.

- Publicité -

Vendée Globe. Jingkun Xu, 30e, premier chinois à terminer le Vendée Globe

Le skipper chinois Jingkun Xu a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe ce mardi 18 février après 99 jours, 20 heures et 06 minutes de mer. Il nous aura partagé son aventure avec à chaque instant un émerveillement. Exténué, mais habité par une joie profonde, il savoure ce moment unique, conscient d’avoir vécu une expérience inoubliable. Il entre dans l’histoire en devenant le premier skipper chinois à terminer l’épreuve mythique.

La trajectoire de Jingkun Xu est celle d’un homme qui n’a jamais cessé d’avancer malgré les obstacles. Amputé de la main gauche après un accident dans son enfance, il découvre la voile en intégrant l’équipe nationale chinoise en 2005. Jeux Paralympiques, Mini Transat, tour du monde, il multiplie les défis et devient une référence dans son pays. Aujourd’hui âgé de 35 ans, il réalise son rêve ultime en achevant le Vendée Globe. « J’ai mis 18 ans de travail pour être ici. Plus de 6 000 jours et nuits à me préparer. Transformer ce que beaucoup pensaient être de la folie en réalité est un sentiment indescriptible. »
Un Vendée Globe riche en émotions

Dès les premiers jours, Jingkun Xu fait face aux rigueurs de la course. Une cheville douloureuse au large du cap Finisterre, une épaule qui le fait souffrir et complique le moindre geste, des réparations délicates en solitaire… Chaque jour est un combat. Mais il s’accroche. Passionné, il s’émerveille à chaque instant : les dauphins qui l’accompagnent, les vœux de ses supporters qu’il lit en franchissant le cap de Bonne Espérance, ou encore son passage du cap Horn. Son aventure est marquée par des moments difficiles. Une panne électronique, un spi tombé à l’eau, des montées périlleuses au mât pour tenter de réparer un hook récalcitrant… L’épuisement le guette, la douleur devient lancinante. Et puis, il y a ces instants de vie qui rappellent son humanité : célébrer le Nouvel An chinois à bord, préparer des raviolis pour marquer l’année du Serpent, se couper les cheveux en signe de renouveau. Une manière de garder le lien avec ses racines, même au cœur de l’immensité océanique.


Un message d’espoir

À travers son périple, Jingkun Xu porte un message fort. Il cite volontiers Paulo Coelho : “Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve.” Son histoire en est la preuve vivante. Il espère que son parcours inspirera d’autres jeunes, en Chine et ailleurs, à oser rêver grand. Ce 18 février, à son arrivée aux Sables d’Olonne, il lève les bras au ciel. Il a bouclé son tour du monde. Et avec lui, il emmène l’histoire d’un homme qui n’a jamais cessé de croire en l’impossible.

- Publicité -
- Publicité -