The Ocean Race 2022-23 - 28 April 2023, Leg 4 onboard 11th Hour Racing Team. Francesca Clapcich on the bow.
La double championne olympique et navigatrice sur The Ocean Race Francesca Clapcich embarque son sponsor principal 11th Hour Racing, sur le Vendée Globe 2028. L’équipe va acheter Malizia-Seaexplorer, le bateau de Boris Herrmann. L’équipe va établir sa base à Lorient aux côtés de l’équipe Malizia de Boris Herrmann, qui agira en tant que partenaire technique.
« Avoir la confiance de 11th Hour Racing est un honneur incroyable, et mon équipe et moi sommes profondément fiers de porter leur mission autour du monde », a déclaré Clapcich. « La voile a façonné ma vie de tant de façons, et ce partenariat me permet de rendre à ce sport et à l’océan qui m’ont tant donné. L’engagement de 11th Hour Racing en faveur du développement durable et du progrès social est vraiment inspirant, et je suis ravie de travailler à leurs côtés pour apporter de réels changements, sur l’eau et au-delà. »
« Aujourd’hui, c’est la première étape d’un long voyage vers la ligne de départ du Vendée Globe 2028. J’ai représenté l’Italie deux fois aux Jeux olympiques, j’ai fait deux fois le tour du monde en équipe dans le cadre de The Ocean Race, et j’ai représenté les États-Unis dans la plus ancienne compétition sportive au monde, la Coupe de l’America. Le Vendée Globe est le défi sportif ultime en solitaire et, au cours des trois prochaines années et demie, mon équipe aura pour objectif de participer à plusieurs épreuves de voile dans le cadre de l’IMOCA Globe Series, alors que je m’immerge dans le monde de la voile hauturière en solitaire. »
Clapcich a d’abord participé à la course The Ocean Race 2022-23 pour 11th Hour Racing, en tant que membre de l’équipe qui a remporté la course autour du monde, faisant d’elle la première Italienne à soulever le trophée tant convoité en cinquante ans d’histoire de la course. Depuis un an, Clapcich est la skipper de UpWind by MerConcept, le premier équipage entièrement féminin à participer à l’Ocean Fifty Series, également soutenu par 11th Hour Racing, et elle continuera à courir pour l’équipe pendant la première moitié de cette année.
« La vision de Francesca pour le sport est audacieuse et nécessaire », a déclaré Jeremy Pochman, PDG de 11th Hour Racing. « Elle ne se contente pas de courir, elle mène la course. Sa détermination et sa passion sans faille ont fait d’elle une figure respectée dans le monde de la voile, et son engagement en faveur de l’égalité et de la durabilité s’inscrit parfaitement dans notre mission. En élargissant ce partenariat, nous ne soutenons pas seulement une navigatrice de classe mondiale, nous soutenons un mouvement qui redéfinit qui peut concourir, diriger et façonner l’avenir de ce sport. »
Clapcich prendra possession de Malizia-Seaexplorer, vers la fin de l’année 2025. « Pour cette première tentative du Vendée Globe, j’ai besoin d’un bateau qui a fait ses preuves en matière de vitesse et de fiabilité. Nous avons choisi l’équipe Malizia comme partenaire technique car elle connaît le bateau sur le bout des doigts et sera en mesure de me préparer de la meilleure façon possible pour une immersion intensive dans le monde de la voile hauturière en solitaire sur IMOCA. De plus, l’équipe se passionne pour la création de solutions pour la santé de l’océan et de notre planète, ce qui correspond bien à notre propre mission et vision. »
À partir d’aujourd’hui, Clapcich entamera le long processus de qualification pour le Vendée Globe, en participant pendant les quatre prochaines années aux IMOCA Globe Series, qui lui permettront de gagner des points en course en solitaire, en double (deux personnes) et en équipage. La première course en tant que skipper de son nouveau bateau sera la Transat Café L’Or qui partira du Havre, en France, le 26 octobre 2025, pour rejoindre Fort-de-France, en Martinique, dans les Caraïbes. Clapcich annoncera son co-skipper pour la Transat Café L’OR (anciennement connue sous le nom de Transat Jacques Vabre) dans les mois à venir.
Parallèlement au programme de course de Clapcich, sa campagne Believe, Belong, Achieve vise à apporter plus d’équité et d’inclusion dans le sport. « La croyance et l’appartenance sont essentielles à tous nos succès. Si mes parents, mes entraîneurs et mes professeurs n’avaient pas cru en moi comme ils l’ont fait pendant mon enfance, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui, à annoncer ma campagne pour le Vendée Globe. Je veux m’assurer que tout le monde a les mêmes opportunités », a commenté Clapcich.
L’équipe Francesca Clapcich Powered By 11th Hour Racing met en œuvre une approche en trois volets pour relever les défis que le manque d’appartenance, d’équité et de diversité pose aux équipes sportives et au-delà, par l’éducation, la défense des droits et l’action collective. L’équipe a récemment annoncé un partenariat de recherche novateur avec l’université de Leeds Beckett au Royaume-Uni et a commencé à organiser une série d’ateliers entre pairs, dirigés par Clapcich elle-même, afin d’encourager d’autres athlètes, dirigeants et défenseurs à mieux comprendre l’importance et la valeur de l’appartenance et la manière dont elle peut être mise en œuvre dans leurs organisations.
« La confiance et l’appartenance améliorent les performances de chacun, que ce soit individuellement ou en équipe. Parallèlement à ma campagne sportive, je travaille avec des scientifiques, des experts et des partenaires créatifs pour partager ces solutions afin que chacun ait les mêmes chances, ce qui lui permettra également d’atteindre ses objectifs et ses ambitions tout au long de sa vie », a conclu Clapcich.
Le bateau canadien s’impose à Los Angeles ce week-end à l’issue d’un Grand Prix marqué par des conditions météorologiques très variées, avec de la pluie et du vent lors de la journée d’entraînement, et peu de vent le dimanche. La finale s’est jouée contre les Néo-Zélandais et les Australiens. Les Français, quatrièmes après quatre manches, dont une remportée le samedi, ont perdu pied le dimanche dans des conditions très légères. Ils terminent sixièmes du Grand Prix et occupent la sixième place au classement général.
Northstar Canada a remporté sa première victoire de la saison 2025, la première pour l’équipe depuis mars 2023 (saison 3) et la première avec le double médaillé d’or olympique Giles Scott comme pilote. En battant les poids lourds de la ligue, la Nouvelle-Zélande (2e) et l’Australie (3e), le résultat d’aujourd’hui fait quatre vainqueurs différents en autant d’épreuves, alors que la compétition s’intensifie dans le championnat Rolex SailGP. Le pilote Giles Scott a déclaré : « Je pense que nous avons très bien navigué tout le week-end. Hier, nous sommes sortis de l’eau en deuxième position au classement général, et nous étions encore très frustrés. Aujourd’hui, nous avons réussi à tout mettre en place. »
Le Danemark ayant été exclu de la compétition en raison de dommages subis par son bateau après avoir heurté une marque de parcours avec son foil samedi, 11 équipes se sont affrontées dimanche dans des conditions légères mais instables sur le port de Los Angeles. Emirates GBR a remporté la cinquième course de flotte avec une avance convaincante, tandis que la sixième course de flotte a été remportée par l’Australie, suivie de la Nouvelle-Zélande en deuxième position et du Canada en troisième position.
Les Français sont complètement passés à côté dimanche, alors que la veille, malgré deux premières manches décevantes, ils avaient réussi à bien terminer la journée avec une quatrième puis une première place. Quatrièmes au classement général, ils pouvaient espérer accéder à la finale, mais la journée de dimanche a tourné au cauchemar. Lors de la première manche du jour, malgré un bon départ en quatrième position, ils n’ont pas réussi à naviguer correctement dans des conditions de vent instables, empêchant souvent de voler et nécessitant d’être à quatre à bord. Quentin Delapierre a semblé perdre ses nerfs à la marque 3 lorsque le bateau brésilien a semblé les gêner. Par la suite, l’équipe n’a jamais retrouvé ses repères et a terminé bonne dernière de la dernière manche. Dommage, ils auraient pu faire bien mieux.
“On a eu un problème technique juste avant la première course le samedi donc il a fallu nous remobiliser rapidement et au final on a fait une belle journée. Les départs n’étaient pas aussi bons que d’habitude mais on est montés en puissance au fur et à mesure, on a rien lâché et on finit par deux belles manches dont une victoire”, expliqueQuentin Delapierre, pilote du F50 français.
“Le dimanche , noussommes dans des conditions où la connaissance du matériel est importante pour savoir exactement quand investir pour décoller. Là on a beaucoup de travail devant nous pour apprivoiser ces nouveaux foils dans ces conditions marginales de vent faible,” explique Philippe Mourniac, coach principal des Bleus.
“Nous sommes déçus car on a fait une mauvaise journée.Même si ce sont des conditions qu’on n’avait encore jamais rencontrées avec les nouveaux foils, il faut qu’on augmente notre niveau de jeu. On n’a pas le droit d’être en galère techniquement comme on l’a été aujourd’hui. Il faut trouver les solutions pour être efficaces sur l’instant. Ce n’est pas très agréable de finir 6e alors qu’il y avait une place possible pour jouer cette finale,” poursuit Quentin Delapierre.
Ayant besoin d’un résultat impressionnant lors de la septième et dernière course de flotte du week-end, le pilote Dylan Fletcher a pris un départ fulgurant, menant le sprint jusqu’à la marque un et s’imposant devant le peloton pour une victoire nette devant les supporters enthousiastes le long du rivage. Malheureusement, cela n’a pas suffi pour décrocher une place en finale, l’Australie s’accrochant à la septième place, obtenant juste assez de points pour se faufiler dans la dernière course de la journée.
Fletcher a déclaré : « C’est évidemment décevant de rater la finale d’un seul point, mais je suis vraiment fier de la façon dont l’équipe s’est battue aujourd’hui. Nous avons traversé la ligne d’arrivée avec la victoire dans cette dernière course, ce qui a provoqué un véritable tourbillon d’émotions. Nous pensions que les Américains avaient réussi et qu’ils allaient battre les Australiens, mais ils ont dit qu’ils avaient raté leur dernier virement, ce qui leur a laissé la voie libre. Chapeau bas aux Australiens, ils ont fait un excellent travail dans cette course. »
La finale a commencé par un autre départ sans faute pour les Black Foils de Peter Burling, qui ont remporté le sprint pour marquer un point. Mais une série d’erreurs des Kiwis a ouvert la porte à NorthStar Canada, qui s’est détaché avec une avance dominante. L’Australie de Tom Slingsby a connu des difficultés dès le départ, traînant sur la ligne et ayant du mal à rester sur les foils. Les Canadiens ont atteint la vitesse maximale de la journée – 51,07 km/h (31,7 mph) – ainsi que le meilleur temps de vol (99 %) en finale.
Avec les points comptabilisés, la Nouvelle-Zélande se hisse à la troisième place du classement de la saison 2025 (29 points), tandis que les Émirats arabes unis et l’Australie conservent respectivement les première et deuxième places. Le Canada passe de la sixième à la quatrième place. L’équipe américaine SailGP a terminé neuvième au classement général, remportant son deuxième point de la saison. À propos de la première des trois épreuves à domicile de l’équipe, le pilote américain Taylor Canfield a déclaré : « Je pense que dans l’ensemble, ce fut une épreuve incroyable. Être ici à une épreuve à domicile et que tout le monde soit si enthousiaste à l’idée de prendre des photos et de découvrir notre sport, c’est ça qui compte. »
Ce fut un week-end dominé par les Black Foils, qui ont terminé sur le podium dans cinq des huit courses. Ce fut un revirement bienvenu pour l’équipe après des résultats décevants en Australie. Le pilote néo-zélandais Peter Burling a déclaré : « Nous sommes vraiment heureux d’être de retour en finale. Ce fut un week-end vraiment difficile dans l’ensemble, mais vous savez, je suis vraiment satisfait de la façon dont l’équipe a progressé et s’est développée – on dirait que nous nous améliorons à chaque événement. »
Le Rolex SailGP Championship revient dans moins d’une semaine. Le Oracle San Francisco Sail Grand Prix se déroulera sur deux jours de course (22-23 mars 2025), avec le Golden Gate Bridge en toile de fond. Réputée pour ses vents forts et ses courses tactiques, San Francisco offre régulièrement certaines des courses les plus passionnantes du calendrier Rolex SailGP.
C’est une énorme surprise qui va permettre d’apporter un bon coup de projecteur à la voile. Coalition Capital, détenu par la star du football français Kylian Mbappé, a annoncé aujourd’hui son investissement dans l’équipe de France SailGP.
Et l’association “Inspired by KM” (IBKM) de Kylian Mbappé, devient le partenaire associatif officiel de l’équipe de France, élargissant ainsi la portée internationale de l’association en inspirant la jeunesse par le pouvoir du sport. Dès l’étape de Los Angeles ce week-end, les tricolores arboreront ainsi sur l’aile de leur catamaran F50, les couleurs de « IBKM ». L’association œuvre pour ouvrir le champ des possibles aux jeunes, en leur permettant d’expérimenter et de vivre les mixités, d’apprendre, de comprendre et de partager pour transmettre à leur tour.
Si SailGP est un championnat sportif international prestigieux sur lequel douze équipes nationales rivales s’affrontent à bord de catamarans volants, tous identiques, boostés et pensés pour des courses de la plus haute intensité, à des vitesses électrisantes dépassant les 100 km/h – l’autre facette de la compétition, c’est l’Impact League, l’une des conditions d’adhésion des équipes au championnat SailGP depuis la Saison 2.
Les engagés doivent soutenir et mener concrètement des projets responsables sociétaux et environnementaux, mais aussi limiter au maximum leur impact sur chaque évènement (déplacements, énergie sur les bases, gestion de déchets etc.).
“All on Board” vers davantage d’inclusion La rencontre entre les protagonistes a pu se concrétiser grâce à Accor – l’un des leaders mondiaux de l’hôtellerie, étant partenaire à la fois du championnat SailGP, de l’équipe SailGP FRA gérée par K-Challenge, et de l’association IBKM depuis 2024. C’est donc naturellement qu’Accor, l’équipe de France SailGP et l’association IBKM s’unissent avec un objectif commun : tendre la main à la jeune génération, l’inspirer et l’accompagner pour qu’elle puisse se réaliser pleinement. Cet engagement vise à soutenir les initiatives portées par Kylian Mbappé à travers le monde et à promouvoir la responsabilité sociale de l’équipe de France SailGP. Cette dernière a également toujours eu dans son ADN la volonté de promouvoir la mixité et la diversité mais aussi la formation des jeunes à tous types de métiers que ce soit dans le domaine de la navigation, de l’innovation avec la technologie hydrogène ou encore à la gestion de projet etc.
Avec « Inspired by KM », Kylian Mbappé accompagne les jeunes issus de milieux divers pour les aider à s’épanouir à travers l’éducation, le sport, ou encore la culture. Véritable « coéducateur », l’association agit aux côtés des familles et du milieu scolaire pour ouvrir le champ des possibles aux jeunes. Avec We Care for All, son programme à rayonnement international, IBKM élargit son action pour toucher un maximum de jeunes à travers le monde.
Grâce aux 13 événements au calendrier cette année et une présence sur les 3 continents, l’équipe SailGP FRA contribuera à renforcer encore davantage la visibilité de l’association IBKM, dont l’impact ne cesse de grandir. Premier grand rendez-vous avec l’association “Inspired By KM” en juin prochain à New York, pour le Mubadala Sail Grand Prix (7-8 juin) avec la présence des enfants de l’association soutenus par Kylian Mbappé pour un programme inspirant organisé avec l’équipe de France SailGP et Accor.
” Ils ont dit “ Kylian Mbappé, président de l’association IBKM : « Nous sommes ravis de nous embarquer dans cette nouvelle aventure avec l’équipe France SailGP, aux côtés d’Accor et d’autres investisseurs. Je suis également fier qu’Inspired By KM ait l’opportunité d’impliquer davantage de jeunes à travers le monde grâce à ce partenariat. À travers Inspired By KM, je veux tendre la main aux jeunes du monde entier et leur donner la force de croire en leurs rêves.»
Quentin Delapierre, pilote F50 SailGP FRA : « Bienvenue à Kylian Mbappé et à tous les enfants de l’association IBKM ! C’est un honneur d’avoir à nos côtés un athlète aussi hors normes, avec une personnalité forte et une ambition assumée. Je suis très respectueux des personnes qui mettent tout en œuvre pour vivre leur rêve. Kylian en est un exemple incroyable. Et d’un point de vue sportif pur, c’est très inspirant d’avoir Kylian Mbappé à nos côtés ! Que peut-on rêver de mieux lorsqu’on cherche à remporter le championnat SailGP. Le fait de porter les couleurs de l’association IBKM, portant un concept de mixité sociale novateur, est très stimulant. Nous allons pouvoir faire découvrir la voile et notre univers à de nombreux enfants. La transmission est aussi une valeur portée par notre équipe. Nous sommes très heureux. Merci au groupe Accor qui a permis cette belle rencontre et qui officie pour la mise en œuvre de ce partenariat. »
Bruno Dubois & Stephan Kandler, co-CEO K-Challenge : « D’avoir des sportifs de ce niveau qui s’intéressent à nous et à notre sport en général est très positif. La dynamique qui s’installe autour de SailGP avec un sportif légendaire comme Kylian Mbappé mais aussi avec ceux associés aux autres équipes comme Sebastian Vettel ou Lindsay Vonn, prouve aujourd’hui que la voile suscite l’intérêt du monde du sport en général et aussi des grands annonceurs, comme le montre la présence d’Accor. SailGP est en train de mettre en place une révolution dans le monde du sport en inscrivant dans son ADN la partie sociétale et environnementale. L’implémenter en partenariat avec une grande star va apporter un éclairage particulier encore plus important sur cet aspect de SailGP. »
Le PDG de SailGP, Sir Russell Coutts, a déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir Kylian Mbappé au sein de notre famille grandissante de partenaires et d’investisseurs SailGP. Il est indéniablement l’un des athlètes les plus influents de notre époque et une source d’inspiration pour les amateurs de sport du monde entier. »
NB :* K-Challenge est une sport-tech à impact qui continue d’implémenter sa stratégie et de renforcer sa plateforme depuis son retour à la compétition de haut niveau. Elle a permis de lancer de nombreux nouveaux talents masculins et féminins depuis 2021. De nombreuses innovations et projets concrets seront bientôt annoncés. En savoir plus : www.k-challenge.fr
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The Ocean Race Europe relie la mer Baltique à la Méditerranée pour se conclure dans l’Adriatique. Les organisateurs on ajouté une escale française à son parcours estival qui visite désormais sept villes et pays emblématiques.
L’escale historique à Nice marque la première visite d’un événement sous la bannière de The Ocean Race sur la côte méditerranéenne française. « La France est un ancrage fondamental pour de nombreux navigateurs et équipes IMOCA, mais l’attention s’est traditionnellement concentrée sur la côte atlantique. Il est donc absolument passionnant pour nous de mettre en avant les marins, les équipes et ce sport dans l’un des territoires maritimes emblématiques du pays », a déclaré Phil Lawrence, Directeur de course de The Ocean Race.
The Ocean Race Europe est organisée sous l’emblème « Connecter l’Europe » et soutient la mission de l’Union Européenne en mobilisant les citoyens et les communautés locales dans la protection et la restauration de la santé des mers et océans. Cette escale se déroule en résonance avec la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3), qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin et qui vise à mobiliser tous les acteurs engagés pour la protection des océans. The Ocean Race et ses partenaires participeront à ce grand rendez-vous et y organiseront un événement dédié.
Grâce à son programme primé « Racing with Purpose », axé sur l’éducation à l’Océan, la science et le plaidoyer pour la santé océanique, The Ocean Race poursuit ainsi ses actions autour de l’Europe. Les marins et les équipes participeront à des initiatives scientifiques en recueillant des données et des échantillons d’eau grâce à des instruments embarqués. Ces informations seront partagées avec des organisations scientifiques du monde entier afin d’étudier la mer et la météorologie, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des pressions exercées sur le maritime par l’activité humaine.
Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur : « Alors que la Ville de Nice vient de lancer son Année de la Mer et s’apprête à recevoir, en juin,la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan, je suis très heureux d’accueillir, pour la première fois, The Ocean Race Europe, une course à la voile qui valorise l’esprit d’équipe, relie des ports européens et collecte des données scientifiques précieuses pour les chercheurs. Cette étape niçoise va offrir au public un spectacle magnifique et aux participants le cadre enchanteur de notre Baie des Anges. Nice confirme ainsi sa capacité à accueillir des évènements de grande envergure et sa volonté de valoriser toutes les initiatives visant à préserver durablement nos océans. »
The Ocean Race Europe débutera le dimanche 10 août 2025 à Kiel, en Allemagne, avec les équipages mixtes de la flotte IMOCA qui régateront à couteaux tirés au travers de la mer Baltique, la mer du Nord et la Manche, avant une courte escale à Portsmouth, Royaume-Uni, du 14 au 17 août.
La course poursuit ensuite sa route avec un Fly-By au Portugal (20 août), avant d’entrer en Méditerranée en direction de Carthagène, Espagne (23-26 août). Ensuite, l’escale de Nice se tiendra du 29 au 31 août, avant que la flotte ne poursuive vers Gênes, Italie (3-7 septembre), et la grande finale en mer Adriatique, à Boka Bay au Monténégro, du 15 au 21 septembre.
La flotte des participants compte à ce jour : Team Maliza (GER) avec le skipper Boris Herrmann ; Team Holcim PRB (SUI) avec la skipper Rosalin Kuiper ; Team Paprec Arkéa (FRA) avec le skipper Yoann Richomme ; Vulnerable – TR Racing (FRA) avec le skipper Thomas Ruyant et le Be Water Positive Sailing Team (CAN) avec le skipper Scott Shawyer. D’autres annonces d’équipes et confirmations d’équipages sont attendues dans les semaines à venir.
Yoann Richomme, skipper du Team Paprec Arkea, vainqueur de The Ocean Race Europe 2021 dans la catégorie VO65 et récent auteur d’une impressionnante deuxième place sur le Vendée Globe, se réjouit de ce nouveau défi : « Je suis très content que The Ocean Race Europe s’arrête à Nice. Je suis né à Fréjus, pas si loin, et j’ai beaucoup régaté dans le Sud de la France durant ma carrière. J’ai aussi des attaches familiales à Nice. Je connais bien la ville et c’est vraiment génial de pouvoir y montrer nos beaux bateaux. Visiter une ville française sur The Ocean Race Europe était attendu et c’est une excellente nouvelle. Cela va être un réel plaisir d’aller à la rencontre du public de la Côte d’Azur. Toute l’équipe de Paprec Arkea est très enthousiaste à l’idée de visiter autant de pays et de villes mythiques sur The Ocean Race Europe. Nous allons changer nos habitudes et partager une expérience nouvelle. Cela est vraiment la mission accomplie par cette course. Vivre ce voyage à la rencontre d’autres cultures et à la découverte de nouvelles baies où naviguer donne très envie. Nous profiterons de cette traversée des mers qui entourent le continent européen pour réaliser des relevés scientifiques précieux. Cela aidera la communauté des chercheurs à mieux connaître l’état actuel de nos mers. C’est une utilité supplémentaire à notre sport. Le faire autour de l’Europe est assez original et je suis convaincu que nous aurons beaucoup d’informations à partager aux scientifiques. »
The Ocean Race Europe 2025 est l’un des trois événements majeurs du calendrier de The Ocean Race prévus au cours des trois prochaines années, aux côtés de The Ocean Race Atlantic : New York à Barcelone en septembre 2026 et la prochaine édition de The Ocean Race (tour du monde), dont le départ est prévu en janvier 2027. Les initiatives menées en continu autour de la santé océanique, de la pédagogie et de la science font de The Ocean Race un engagement permanent en faveur de l’Océan.
Le Tour de Bretagne à la Voile a dévoilé son parcours pour sa 15e édition. La Ligue Bretagne de Voile, organisatrice de l’épreuve de course en double sur Figaro Bénéteau 3 propose un parcours à travers les baies de Perros-Guirec, de Saint-Malo, de Port-La-Forêt et de Quiberon.
“Le Tour s’appuie sur les structures des 4 départements bretons. Ainsi, toute l’organisation nautique est assurée avec les clubs locaux et leurs bénévoles qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Les villes étapes sont impliquées dans la co-organisation des animations locales.” explique Bernard Bocquet. Cette édition anniversaire sera composée de régates à la journée et de courses de ralliement entre les étapes à la découverte ou re-découverte de villes et de territoires bretons résolument tournés vers le nautisme.
Les marins devront affûter leur tactique et gérer leurs efforts sur ces 4 étapes ou l’intensité sportive sera très présente. Ils devront aussi faire preuve de technicité et l’avantage sera donné, comme par le passé, aux bons tacticiens.
Coefficient 2 au Championnat de France Elite de Course au Large, les inscriptions au Tour Bretagne Voile sont ouvertes depuis le début du mois de mars. Habitués de l’épreuve ou nouveaux venus vont se retrouver mi-juin pour s’affronter dans le Grand Ouest pour le plus grand plaisir des amateurs de la course au large et du circuit Figaro BENETEAU. “Voir ces superbes bateaux, magnifiquement menés, se croiser le long des plus belles côtes de France…sans chauvinisme aucun ….vivement le prologue du 13 Juin !” s’enthousiasme Bernard Bocquet. “Nous sommes impatients, avec toute l’équipe d’organisation, d’accueillir les coureurs et de partager, avec les villes d’accueil, cet esprit unique que confère le Tour Bretagne Voile.” conclut Bruno Le Breton.
PROGRAMME Mercredi 11 juin -09h00 : date limite d’arrivée des bateaux Vendredi 13 juin -18h00 Présentation des équipages -20h00 – 21h15 : prologue Samedi 14 juin -Une ou plusieurs courses devant Perros-Guirec -09h30 – Départ de la course 1 -Retour à partir de 19h30 Dimanche 15 juin -10h00 – Départ de la course Perros-Guirec – Saint Malo (environ 60 Nm) Lundi 16 juin -10h30 – Départ de la course Saint Malo – Saint Malo -Ecluse retour : 12h41 Mardi 17 juin -12h00 – Départ de la course Saint-Malo – Port La Forêt (environ 250 Nm) Vendredi 20 juin -11h00 – Grand prix Guy Cotten : une ou plusieurs courses en baie Samedi 21 juin -08h00 – Départ de la course Port-la-Forêt – Quiberon (environ 50 Nm) Dimanche 22 juin -13h00 – Départ de la course Quiberon – Quiberon -18h00 – Remise des Prix du Tour de Bretagne 2025
Les deux Skipper Macif enchaînent les entraînements, les débriefings, les formations avec le pôle Finistère Course au large avec la ferme intention de ne rien laisser au hasard sur les quatre grands rendez-vous de la saison 2025 : la Solo Guy Cotten, la Transat Paprec, le Tour de Bretagne et la Solitaire du Figaro Paprec.
Charlotte et Hugo se connaissaient peu avant la dernière sélection Skipper Macif en novembre 2024, les voici maintenant riches de leurs échanges, impatients de faire de bons résultats en solitaire et en double. La première dispose de solides atouts pour décrocher des podiums et des victoires, le second affiche une rigueur à toute épreuve et une immense envie de se confronter aux meilleurs. Que la régate commence, ils sont dans les starting-blocks !
Deux mois de préparation, deux mois d’immersion ensemble pour être fins prêts pour cette saison 2025 sous le signe du « double ». Comprenez que cette année verra deux compétitions en solitaire (Solo Guy Cotten du 22 au 29 mars, et La Solitaire du Figaro du 7 au 28 septembre) et deux autres en double (la Transat Paprec dont le départ sera donné le 20 avril et le Tour de Bretagne du 14 au 22 juin). Alors pour mettre toutes les chances de leur côté, Charlotte Yven et Hugo Dhallenne ont vécu deux mois en « coloc’ » tout en s’entraînant d’arrache-pied. « Socialement, cela permet de se connaître vite. Entre le début du projet, la première course de la saison, la Solo Guy Cotten et la transat, c’est très rapide. En colocation, on gagne du temps et on crée du lien. Quand tu penses à un truc, tu en parles tout de suite parce que tu es dans la même maison. Tout est emmagasiné plus vite ! » confie Charlotte. Deux caractères bien trempés pour un duo d’enfer Chaque skipper possède ses propres atouts et ses méthodes. Charlotte, affiche une progression constante depuis son entrée dans la filière en 2023. « C’est mon troisième hiver à Port-La-Forêt et c’est toujours aussi qualitatif, avec un super groupe et de très bons coachs. En parallèle des stages d’entraînement, avec Hugo, on travaille chacun nos axes de progression et on s’entraide. C’est un avantage d’être deux dans l’équipe, on peut s’entraîner ensemble et se tirer vers le haut », explique-t-elle. Hugo, lui, est méthodique et perfectionniste : « J’ai un côté technicien et cartésien. Tant que tout n’est pas comme j’aime, j’ai du mal à sortir la tête du bateau. Je prends beaucoup de notes sur tout ! »
Des ambitions élevées pour 2025 Avec un titre à remettre en jeu sur la Transat Paprec (victoire de Loïs Berrehar et Charlotte Yven en 2023), les défis sont nombreux cette saison car cette dernière sera courte et donc intense. Une répétition générale s’est d’ailleurs tenue cette semaine avec un offshore de 24h jusqu’en baie de Quiberon via Belle-île, chacun sur son bateau, organisé par le pôle Finistère Course au large : « Cela permet de se caler avant la Solo Guy Cotten, de passer une nuit en mer et d’affiner les derniers réglages », confie Charlotte. Côté objectifs, tout semble clair dans sa tête : « L’an dernier, je visais le top 10 sur la Solitaire et j’ai accroché le top 5. Cette année, je veux aller chercher des podiums et surtout gagner des courses. Il s’agit maintenant de passer un cap. » Pour Hugo, la priorité est d’accumuler un maximum d’expériences : « Mon objectif est avant tout d’apprendre plein de choses, d’enregistrer tout ce qui se passe, être bien placé. Le but, c’est d’être solide sur la Transat Paprec et La Solitaire. »
Les bons mots des Skipper Macif Charlotte Yven : « Hugo est hyper carré, rigoureux et analytique, c’est très bien d’avoir quelqu’un comme ça pour travailler. On est concurrents en solo mais sous le même sponsor. Alors on veut être la meilleure équipe possible. On fait un mètre d’écart, on est très différent, chacun a ses habitudes, mais c’est aussi ce qui renforce un binôme ! » Hugo Dhallenne : « En participant au programme Skipper Macif cette année, je suis conscient d’intégrer une filière d’excellence dans la voile et c’est pour moi forcément beaucoup de grandes nouveautés : nouveau bateau, nouveau pôle d’entraînement, nouvelle équipière. Avec Charlotte, nous avons beaucoup travaillé la cohésion sur l’eau et à terre car nous avons été en colocation durant deux mois à Port-La-Forêt. A l’approche de la Solo Guy Cotten, première course de la saison, je suis tellement impatient d’aller me mesurer sur l’eau, d’allonger les distances, et de réussir ma première régate sous les couleurs de Macif. »
L’équipe française engagée en SailGP et sur la Coupe de l’America, K-Challenge s’associe avec Virtual Regatta, leader du eSailing pour lancer un championnat. Celui-ci offre aux eSkippers du monde entier l’opportunité de s’affronter sur des parcours techniques et exigeants. À travers une série de régates intenses, d’une durée d’environ dix minutes, les joueurs tenteront de se qualifier pour la grande finale prévue en décembre 2025.
Virtual Regatta Inshore est le terrain de jeu ultime pour les passionnés de voile et de compétition en ligne. Il s’agit de relever des défis intenses en prenant les commandes de bateaux légendaires. Dans le K-Championship, les joueurs piloteront des F50, catamarans à foils, et des Flying 75, monocoques à foils dernière génération, deux types de bateaux de haute technologie et capables de flirter à des vitesses allant à plus de 100 km/h. Des régates intenses en perspective, théâtres d’affrontements techniques sur des parcours exigeants, où chaque manœuvre et chaque stratégie comptent. En solo ou en multi-joueurs, chaque course est une occasion de repousser ses limites et de rivaliser avec les meilleurs skippers.
Avec son gameplay réaliste et une gestion précise des conditions météo, Virtual Regatta Inshore propose des courses courtes mais intenses, où la maîtrise du bateau et la rapidité d’exécution sont essentielles pour dominer le classement.
Concrètement, quand et comment participer au K-Championship ? Tactique, vitesse, précision et stratégie sur des formats courts, le K-Championship est une occasion de vivre l’adrénaline de la compétition à grande vitesse.
A compter de ce jour et tout au long de la saison 2025, les e.skippers(uses) pourront prendre les commandes d’un F50 et d’un Flying 75 pour se mesurer à une communauté internationale.
Format du K-Championship :
Lors de chaque étape du circuit internationnal SailGP, des régates seront organisées dans notre lobby zone* avec un système de qualifications pour une petite finale « Knockout » avec les 12 meilleurs joueurs, à la fin du Grand Prix.
Les 2 meilleurs joueurs de chaque petite finale « Knockout » se qualifient pour participer à la grande finale de la saison qui se jouera mi-décembre.
Entre chaque étape SailGP, des régates de Flying 75 seront organisées. Elles permettront aussi de se qualifier pour la grande finale. Chacun devra optimiser son classement, lors des différentes régates, pour tenter de remporter de belles récompenses** et décrocher une place sur la Grande Finale qui se tiendra le 13 décembre prochain à 14h.
Les inscriptions sont accessibles via la page suivante https://www.virtualregatta.com/inshore-game/ ou alors via les applications Adhoc sur l’Apple Store ou sur Google Play
Ils ont dit :
Thomas Gauthier, Directeur Virtual Regatta : “Virtual Regatta, leader mondial du eSailing, est heureux d’officialiser son partenariat avec K-Challenge pour créer le K-Championship, une compétition de niveau international qui rend accessible la régate au plus haut niveau. Virtual Regatta Inshore s’est imposée depuis plus de 8 ans comme la référence pour les amateurs de régate, rassemblant chaque jour des milliers de eSailors dans le monde entier. Cette collaboration avec une équipe d’excellence comme K-Challenge valide notre vision commune d’innovation. Notre alliance permettra de développer des initiatives qui amélioreront encore plus l’expérience de notre communauté passionnée et soutiendront notre volonté d’innover dans la digitalisation et la démocratisation de la voile, tant en France qu’à l’international.”
Stephan Kandler, Fondateur et Co-CEO de K-Challenge : “K-Challenge s’engage depuis 25 ans à promouvoir la voile en équipage de haut niveau par tous les moyens. Nous avions lancé une des premières régates en direct en 3D sur internet lors de la One Ton Cup 2000. Les bateaux, les athlètes, les médias et les technologies ont considérablement évolué avec une place toujours plus grande du digital. L’e-gaming est désormais un incontournable pour “embarquer” nos fans alors ce partenariat avec Virtual Regatta est tout simplement le meilleur accord dont nous puissions rêver pour notre stratégie digitale qui va encore se renforcer prochainement. Il y a plein de surprises pour les joueurs et nous espérons qu’ils seront très nombreux à tenter leurs chances.”
Lobby Zone : Le lobby zone du K-Championship est l’espace dédié où les skippers retrouvent tous les défis de cette compétition, classés chronologiquement. Depuis le menu principal, ils accèdent à cet espace pour consulter les courses en cours, à venir et leurs conditions de participation.
** Types de récompenses : Des vêtements officiels des équipes K-challenge Racing dont SailGP France Des expériences inédites comme assister à des entraînements ou rencontrer les marins Des Fan Cards pour accéder au Fan Klub et aux coulisses de nos équipes
Le skipper Normand Louis Duc est rentré en Normandie à la barre de son Imoca Fives Group – Lantana Environnement avec une remontée du chenal de Barneveille Carteret, là où sont ses racines de marin, une escale à Cherbourg, son port de cœur, puis une remontée du canal de Ouistreham à Caen, pour un retour à sa base technique où, pendant 4 ans, avec son équipe technique, il a redonné vie à son Imoca et construit ce programme Vendée Globe.Alors, après 91 jours à batailler autour de la planète mer, un peu de repos et ce retour aux sources, le marin de Carteret est-il toujours le même ? Quel bilan tire-t-il de son Vendée Globe ? … Et quels sont ses projets ?
Après 3 semaines à terre, quel regard portes tu sur ton Vendée Globe d’un point de vue sportif : compétition, stratégie Louis Duc, skipper Fives Group – Lantana Environnement : « Je suis mitigé. En stratégie, j’ai fait de mon mieux. Je suis content de mes choix, à quelques petites exceptions près : l’absence de mes voiles de portant dès le 3e jour de course m’a bloqué à certains moments. Sur l’ensemble du parcours j’ai essayé de bien travailler mes trajectoires. Et quand je me suis pris les pieds dans le tapis c’était lié à mes voiles manquantes. Je me suis énormément battu avec les voiles qui me restaient. Et je ne m’en suis pas trop mal sorti : 91 jours avec la moitié de ses voiles, ce n’est pas si mal. Ça a été hyper frustrant et dur à accepter. J’en ai souffert moralement : à chaque fois que je réussissais à me placer dans le top 3 des bateaux à dérives, je perdais des places dès qu’il y avait des phases de portant et de petit temps. Mais, avec du recul, on sait qu’on est là pour boucler un tour du monde avec ses armes, ses qualités et ses défauts. L’important est de boucler la boucle. J’ai la satisfaction d’avoir fait ça, mais j’ai cette frustration de ne pas avoir pu batailler avec un bateau à 100% de son potentiel dès les premiers jours de course. »
Quel est ton bilan humain : découverte, dépassement de soi ? On a eu l’impression que tu étais à l’aise tout le temps (la chaleur des zones équatoriales mise à part) Louis Duc, skipper Fives Group – Lantana Environnement : « A l’entrée des mers du sud, j’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation pour bien appréhender ces systèmes qui tournent dans le sens inverse de ce que je connaissais. Ça bouleverse les repères. Quand tu as du SW en Atlantique Nord, c’est le front chaud. Dans le Sud, c’est le front froid ! A cela, s’ajoute le courant des aiguilles, la mer démontée… Cela fait beaucoup d’informations à intégrer. Mais, une fois que c’est fait, tout va bien ! Plus le manque de voiles qui ne me permettait pas d’aller où je voulais aller… C’est vite rentré dans l’ordre : au niveau des Kerguelen, j’étais super à l’aise. Dans les dépressions des mers du Sud, je ne me suis jamais senti en danger, parce que j’ai évité les conditions dantesques et parce qu’on a des bateaux extraordinaires, notamment les bateaux à dérives, super fiables et éprouvés. Je me suis toujours senti en sécurité à bord. Je m’étais mis des limites de hauteur de vagues, pas plus de 8m fichier, et j’ai réussi à respecter ça. J’ai eu jusqu’à 60 nœuds de vent, mais ce n’était une première, on sait faire. Si on se lance sur un Vendée Globe, c’est qu’on sait naviguer dans ces conditions-là. En anticipant bien, ça se passe bien. Je suis à l’aise dans ces conditions-là. J’étais venu pour ça aussi, parce que j’aime ça. J’ai vu ce que je voulais voir ! Et ce qui est génial c’est d’avoir un tel terrain de jeu stratégique devant soi ! A plusieurs reprises, il y a eu de belles opportunités tactiques à saisir. C’était passionnant ! »
Quelle est l’émotion qui a dominé ce Vendée Globe ? Louis Duc, skipper Fives Group – Lantana Environnement : « En fait, à plein de moments, j’ai eu l’impression d’avoir déjà vécu ce que je vivais à cause de tous les récits de tour du monde que j’ai pu lire ! Ce qui m’a vraiment plu c’est de passer du temps dans de grands systèmes météo et de travailler une stratégie là-dedans. C’est ce qui m’a marqué ! Mon sentiment majeur, c’est d’avoir été en sécurité. »
A part une dérive cassé 2 jours avant d’arriver et tes voiles, ton bateau rentre en bon état… Louis Duc, skipper Fives Group – Lantana Environnement : « S’il n’y avait pas eu ces 3 à 4 années préparatoires, il n’y aurait pas eu autant de finishers et avec des temps de course aussi intéressants. J’ai eu très peu de bricolage à faire à bord. Le bateau a été très bien préparé et il rentre en bon état. Les Imoca à dérives sont particulièrement fiables. Je suis extrêmement content d’avoir fait ce premier Vendée Globe sur un bateau de cette génération. En plus, il y a eu un bel engouent et une régate passionnante : je souhaite aux futurs skippers de bateaux à dérives de vivre la même chose dans 4 ans ! »
Il parait que tu as envie d’un 2e Vendée Globe… ? Louis Duc, skipper Fives Group – Lantana Environnement : « Oui ! Mais différent. Parce que je suis très content d’avoir monté ce projet de dingue, qui s’est déroulé mieux que tout ce que j’avais imaginé. C’est la plus belle aventure de ma vie. J’ai envie de gouter aux technologies récentes. Je suis passionné par les foilers. J’aimerais, et je pense que je suis capable, arriver à de bons résultats dans la flotte des foilers. Pas à la barre d’un Imoca dernière génération, mais avec un bateau de 2016 – 2020, à optimiser. Mon but est toujours de chercher la performance et de goûter aussi à la précision de ces bateaux-là. Je rêve depuis que je suis gamin de faire du multicoque, or le foiler permet d’accéder aux vitesses et aux sensations des multi, sans le risque de se retourner (un Imoca revient à l’endroit) ! »
Louis Duc, skipper Fives Group – Lantana Environnement : « Je tiens avant tout à remercier Jérôme Lepoutre et Marc Dewavrin, mes associés depuis 2012. Avant ces 4 années en Imoca, ils m’ont accompagné sur deux générations de Class40, avec des hauts des bas, des échecs et des moments extraordinaires… jusqu’à ce Vendée Globe. Ils m’ont suivi dans mes projets fous, avec des plans raisonnés, leur expérience de chefs d’entreprise, leur passion et leur bienveillance. C’est grâce à eux si j’en suis là. Je les en remercie vraiment. Merci aussi à tous les prêteurs ! Les 172 personnes qui se sont manifestées, les 150 qui se sont engagées (150 était le nombre maximum accepté par la loi de ce montage financier de prêt participatif, ndlr) à nos côtés dès les premières heures de ce projet, en 2020. Ils ne savaient pas forcément trop dans quoi ils s’embarquaient, même si nous avions un contrat en bonne et due forme. Ils ont choisi de nous accompagner. Et, chaque année depuis 4 ans, ils ont été remboursés. Cela a permis de fédérer un premier cercle autour du projet. Ils nous ont octroyé la confiance que les banques n’ont pas voulu nous accorder. C’est un modèle qui peut s’appliquer à beaucoup d’autres projets. Les banques sont déconnectées de la réalité de ce type de projets qui peuvent être audacieux, mais qui sont sérieux et structurés. Merci bien sûr, enfin, à tous nos partenaires. Lantana Environnement, les premiers à s’engager. Le Groupe Fives qui a suivi avec enthousiasme un an plus tard. Best Energies aussi engagé que discret. Et le club d’entreprises « votre entreprise autour du monde » Ce n’était pas gagné au départ, mais ils y ont cru. Merci à tous de votre confiance ! » On y a mis toute notre énergie
Louis Duc, skipper Fives Group – Lantana Environnement : « De notre côté, on a fait le maximum pour valoriser ce programme, j’espère que cela aura satisfait tout le monde. J’ai communiqué à ma manière. J’ai fait des vidéos comme j’ai pu : ce n’est pas très naturel pour moi. J’espère que ça aura plu et intéressé du monde pour que nos partenaires s’y retrouvent. Avec l’équipe, on a tenté de faire le mieux possible. On y a mis, en tous cas, toute notre énergie pour que cela fonctionne : on espère que chacun y aura trouvé son intérêt. Et si c’est le cas, pourquoi pas poursuivre sur un nouveau défi partagé ? »
Le bilan des partenaires Frédéric Sanchez, Président du Groupe Fives « Fives est fier d’avoir été aux côtés de Louis Duc durant toute l’aventure du Vendée Globe. Cette incroyable épopée, fruit de trois années d’intense préparation aux côtés d’une équipe soudée, témoigne de la résilience, de l’endurance et de la capacité à s’adapter en permanence à l’imprévu de Louis. Un marin se doit d’anticiper les difficultés pour élaborer la meilleure stratégie. Or, toutes ces valeurs, ce sont celles des femmes et des hommes de Fives qui font la force de notre Groupe au quotidien ».
Guillaume de Germay, Président de l’association Lantana Environnement « Le Vendée Globe a fédéré l’ensemble de nos adhérents ! Il y a un sentiment d’avoir participé à quelque chose d’extraordinaire, un dépassement, une fierté de porter la marque ! Mission accomplie ! Le constat est unanime, c’est un succès ! Louis est une des clés de ce succès si ce n’est la clé principale. Il est extraordinaire. Il a gagné le cœur de tous nos adhérents et leurs collaborateurs. Les valeurs portées par le projet comptent beaucoup aussi. Je suis extrêmement content d’avoir passé ces 4 ans au cœur de ce programme. Le bilan est franchement positif, la marque en sort grandie. Et nous remercions Louis pour tout ça. »
Vous connaissez Louis, il adore parler technique alors voici quelques bonus A la sortie des Malouines, un anticyclone nous poussait vers l’est et il fallait passer au-dessus de ce système et, avec Sébastien Marsset, on est restés bloqués là-dedans : lui pour des problèmes techniques, moi à cause de mes voiles. Nous avons perdu une semaine, mais ce n’était pas une erreur de notre part. Au cœur d’une dépression, quand le bateau part à 28 – 29 nœuds sur une vague et que tout vibre, tu te poses toujours quelques questions, mais je ne me suis jamais senti en danger. C’est la longévité du matériel qui interroge sur un parcours autour du monde. On avait bien anticipé tout cela. C’était ma hantise pendant tout le Vendée Globe : la casse par usure. Les points de ragage étaient bien protégés et ça s’est super bien passé. Le bateau rentre en super état. Dans les mers du Sud, les phénomènes sont plus amples et plus violents qu’en Atlantique Nord, mais sinon c’est pareil. Une fois que tu as compris ça, ça se gère de la même façon. Ce qui est hallucinant dans le Vendée Globe ce sont les groupes qui se forment à cause des systèmes météo qui te laissent passer ou pas. Ça fait plusieurs courses dans la course. Avec des systèmes météo très différents d’un groupe à l’autre. On n’a pas tous vécu la même Vendée Globe ! Quand tu vois un albatros, ça t’évoque les livres de Moitessier, Auguin Desjoyeaux… On parle tous de la même chose ! C’est magique de voir ça, mais tu as déjà l’impression de savoir ce que c’est. Il y a aussi une sensation un peu étrange d’immensité et, en même temps, on a réussi à faire le tour en 3 mois… à passer d’un océan à l’autre en quelques semaines. On est extrêmement chanceux de naviguer à ces vitesses-là, tout en étant en sécurité. Les bateaux à dérives, même s’ils sont vieux, sont extraordinaires ! Ils sont préparés, fiables, entretenus, optimisés, conformes à la jauge Imoca. Ils ont des structures solides, des gréements contrôlés, des quilles fiables. Ils sont accessibles physiquement et techniquement à qui veut découvrir le Vendée Globe avec un budget raisonnable. C’est un tremplin intéressant pour accéder au circuit Imoca.
Le rendez-vous de la monotypie aura lieu du 28 au 31 mai 2025 sur la presqu’ile de Crozon et la rade de Brest. Le Grand Prix de l’Ecole Navale va se disputer sur les plus beaux sites de la pointe bretonne et attend près de 800 marins, séduits par la convivialité́ et l’exigence sportive des régates. Depuis le 04 mars, les membres des 15 classes invitées à l’événement peuvent s’inscrire sur le site de l’événement.
Coorganisé par la FFVoile et l’École navale, avec le soutien de tous les acteurs locaux (collectivités, clubs de voile, associations), le Grand Prix se répartit à nouveau, cette année, sur cinq sites. Plus de 15 classes sont invitées à participer à l’événement et seront réparties entre l’École navale, Brest, Crozon-Morgat, Roscanvel et Camaret. Centre névralgique de la course, l’École navale (Lanvéoc-Poulmic) accueillera les J80, les Diam 24 OD et les Easy to fly (ETF) 26. Les Figaro Beneteau 3, les First Seascape 24, les Mach 650, les Open 750 et les Muscadet seront basés à Camaret tandis que les classes Handivalide (MiniJ, Hansa 303 et Neo 495) navigueront à Brest. Morgat rassemblera les Open 5.70 ainsi qu’une flotte de quillards de sport pour une épreuve Intersérie Quillard voile légère. Enfin, le port de Roscanvel recevra pour la première fois les Birdyfish et Waszp, deux superbes séries à foil.
Une épreuve attractive Le Grand Prix de l’Ecole Navale est apprécié par les équipages pour la qualité de l’accueil et l’organisation sportive, mais également pour son offre unique. Cette année encore, les grutages sont compris dans le prix de l’inscription et les équipages pourront profiter de moments de partage autour des dîners et des cafés d’accueil également inclus. Sur le plan sportif, l’évènement bénéficie de l’expertise de la Fédération Française de Voile et doit permettre de sacrer des champions de France en J80, Open 5.70 et Muscadet. Une distinction dont pourrait bénéficier les autres classes invitées si elles sont au moins 15 voiliers sur la ligne de départ. De son côté, la Fédération des Clubs de la Défense attribuera son titre de champion de France de voile habitable en J80 et six équipages de l’UNSS se disputeront le titre de champion de France de voile UNSS. Une épreuve novatrice et engagée Des bouées autonomes, dont certaines ont servi pendant les Jeux Olympiques à Marseille, seront utilisées sur les ronds de l’École navale et de Morgat. Ces marques de parcours motorisées sont pilotées à distance et positionnées avec précision à la demande du comité de course. Une innovation au service de la préservation des fonds marins. Côté sportif, l’innovation sera également renforcée avec la participation d’une quatrième classe de foilers, les ETF 26, catamarans volants de 8 mètres de long. La presqu’ile de Crozon étant particulièrement prisée pendant les ponts du mois de mai, il est recommané aux concurrents de réserver rapidement leur logement. Les séries engagées (sous réserve de participation suffisante) et sites de course (confirmation dans avis de course) Site de l’École navale J80 – Diam 24 OD – ETF 26 Site de Brest – Moulin Blanc MiniJ – Neo 495 – Hansa 303 Site de Crozon – Morgat Open 5.70 – Corsaire – Intersérie Quillard Voile Légère Site de Roscanvel BirdyFish – Waszp Site de Camaret Figaro Beneteau 3 – Open 750 – Mach 650 – First Seascape 24 – Muscadet
Travailler collectivement en régate ou en course au large est un formidable accélérateur de progression individuelle. Cette approche permet également de sensibiliser à la préservation de la biodiversité des océans. Au sein de Massilia Sailing Academy, on pratique depuis 2021 le coaching et le partage d’expériences, qu’il s’agisse d’optimisation du matériel ou de gestion de courses, pour permettre à chacun de devenir un compétiteur plus fort, plus complet et plus performant. C’est en développant cette idée que Ludovic Gérard, vainqueur de plusieurs courses au large en Méditerranée et en Atlantique, et notamment à deux reprises de la Transat Cap Martinique – en double en 2022, et en temps réel en solitaire en 2024 – a conçu cette structure inédite à Marseille ouverte aux équipages, duos et solos sur différents supports habitables. Aujourd’hui, un nouvel objectif est dans le viseur du collectif avec un équipage jeune en Sun Fast 30 One Design : décrocher une place au Championnat du Monde de Course au Large en double mixte qui aura lieu à la fin de l’été à Cowes, en Angleterre.
Progresser et transmettre Après avoir mené son JPK1080 Solenn for Pure Ocean en tête de la première édition de la Cap Martinique avec son fidèle co-skipper Nicolas Brossay en 2022, Ludovic Gérard y est donc revenu en solitaire en 2024, jusqu’à décrocher, en mai dernier, le prestigieux « line honours » en remportant le temps réel. « Je suis arrivé à ce moment de ma vie de sportif amateur où je me suis dit : ce qui est formidable dans la voile, c’est le partage d’expérience. Professionnellement, je dirige aujourd’hui deux sociétés dans le maritime, et c’est aussi une valeur clé dans la Marine Marchande où j’ai fait l’ensemble de ma carrière côté armateur. J’ai eu à cœur de perpétuer cet esprit de compagnonnage et de transmission, et c’est ce qui m’a poussé à m’investir autant dans le développement de MSA ».
Lancée à Marseille, l’association MSA compte déjà 50 adhérents et fédère deux groupes de coureurs. D’une part des propriétaires de bateaux IRC entre 9 et 11 mètres, qui préparent des courses au large ou des transats en duo ou en solo, auquel s’est joint un groupe de Mini 6.50 qui a très vite compris les avantages d’une préparation en commun. Cet hiver les week-ends d’entrainement et de formation ont regroupé onze bateaux IRC, avec des coachs comme Bernard Mallaret ou Dimitri Deruelle, et un nombre équivalent de Mini qui s’entraînent avec Mathieu Claveau ou François Jambou. Preuve de la pertinence du projet, l’arrivée de bateaux en provenance de la rade de Hyères ou de la baie d’Aigues Mortes viennent grossir les rangs des premiers adhérents. Ils sont accueillis grâce à une belle coopération avec la Société Nautique de Marseille, le CNTL Marseille-Vieux Port, et le club du fondateur de MSA, l’Union Nautique Marseillaise (Port de l’Anse de la Réserve), qui prêtent également des locaux pour les briefings et différents ateliers.
Nouvelle vague : la jeunesse sur la rampe de lancement avec MSA « Quand le projet du monotype Sun Fast 30 One Design a été lancé par le Yacht Club de France, j’ai trouvé que c’était une super idée, qui était bien en ligne avec les valeurs que je partage. » résume Ludovic Gérard « J’ai fait un pari sur l’avenir, et comme mon entreprise – Alwena Shipping – se porte plutôt bien, j’ai choisi m’engager avec elle dans un programme de mécénat tourné vers les jeunes, soutenu aussi par d’autres mécènes tels que Crowe-Ficorec ou encore Stream, Avocats & Solicitors ». La structure réceptionne l’une des toutes premières unités de la série. S’en suivent un certain nombre de mésaventures techniques inhérentes à la nouveauté du bateau, mais qui sont maintenant résolues par Jeanneau, et permettent aujourd’hui de remettre en route le projet d’origine avec un équipage jeune et mixte. « Nous avons lancé notre appel à candidature sur les réseaux sociaux, les écoles et universités de Marseille et nous avons retenu Clara Bayol et Charles Hénon qui nous paraissaient à la fois les plus à l’aise sur le bateau, mais aussi le plus en adéquation avec nos valeurs, puisqu’ils deviennent à leur tour ambassadeurs Pure Ocean ».
A 23 et 22 ans, Clara et Charles sont bien conscients qu’il y a encore beaucoup d’eau à courir avant de postuler pour l’une des deux places attribuées à la France au Championnat du Monde Offshore Double mixte qui se courra sur ce monotype. Mais la jeune ingénieure diplômée en chimie et en biotechnologies, déjà double championne du monde de Match Racing, et son barreur, titulaire d’un bachelor en management marketing et habitué des podiums en Hobie Cat 16 et J70, comme en Match Race, savent qu’ils sont sur la bonne voie. « C’est vraiment une chance inouïe !… » s’enthousiasme la jeune navigante « Depuis le début de l’année, j’ai appris énormément de choses dans plein de domaines différents. Au-delà des entraînements, on a aussi accès à des formations théoriques qui sont aussi bien de la météo, l’utilisation de logiciels pour la navigation, que comment faire du composite ou de la résine, de manière à être en mesure de réparer à peu près tout en mer ». « C’est exceptionnel » ajoute le co-skipper « C’est une grande aventure et une réelle opportunité pour des jeunes comme nous qui sortons des régates in-shore pour mettre le pied à l’étrier de la course au large et apprendre à gérer un projet. »
Le programme prévisionnel du Sun Fast 30 One Design « Alwena for Pure Ocean » Massilia Inshore (CNTL, Marseille) SNIM (Société Nautique de Marseille) Les 100 Milles de Port Grimaud (Yacht Club International de Port Grimaud) Le Challenge Maurice Pommé (Société Nautique de Port de Bouc) La Paprec 600 (Société Nautique de Saint-Tropez) Les Dames à la barre (Union Nautique Marseillaise) La Trinité – Cowes (Société Nautique de la Trinité sur Mer) Cowes – Dinard (RORC et Yacht Club de Dinard) Fastnet race (RORC) En cas de sélection : Championnat du Monde Offshore Double mixte World Sailing