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Sydney-Hobart, Comanche en tête

Le départ de la classique Sydney-Hobart a été donné mercredi. 85 bateaux ont pris le départ. 4 ont déjà abandonné jeudi en course, dont le bateau hongkongais Scallywag qui a brisé son boute-dehors. Quatre supermaxis, dont le tenant du titre Comanche se sont livrés à une belle bataille depuis le départ. Comanche et Wild Oats, ces deux voiliers de 100 pieds qui s’étaient déjà livrés l’an passé un duel épique, n’étaient pas seuls à briguer les avant-postes. En ajoutant deux autres supermaxis, Black Jack et Infotrack, quatre bateaux se tenaient jeudi en huit milles nautiques. A l’approche d’Hobart, Comanche est en tête suivi par Black Jack. «C’est la course la plus disputée à laquelle nous avons jamais participé. Nous avons déjà eu des luttes serrées avec Comanche par le passé, mais jamais des batailles à quatre», a déclaré jeudi matin Chris Links, équipier sur Wild Oats XI.
Les français sont représentés par Teasing Machine et Naval Group.
Les conditions météos s’annoncent compliquées avec un vent qui devrait tomber ce jeudi.

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Sydney-Hobart, l’équipage franco-australien Naval Group dans le coup

SAILING - 2018 Rolex Sydney to Hobart yacht race start in Sydney, Australia - Dec 26th, 2018 (Photo by Andrea Francolini) NAVAL GROUP

L’équipage franco-australien de Naval Group a pris le départ de la Rolex Sydney Hobart Yacht Race et se trouve actuellement à la 11e place au général. En engageant un bateau dans la compétition, l’ancien MoneyPenny, Naval Group a pour objectif de renforcer les liens des équipes basées à Adélaïde en Australie et en France. Ces dernières sont chargées de la réalisation du futur programme de sous-marin Australien. Ce programme de défense, dit « Contrat du siècle », est l’un des plus importants de toute l’histoire de l’Australie. Il va mobiliser plusieurs générations pendant plus de 50 ans.

Le 26 avril 2016 le gouvernement australien sélectionnait Naval Group comme partenaire international pour le design et la construction des 12 futurs sous-marins de sa marine (Australian Future Submarine). Le programme étant maintenant entré dans une phase d’exécution active, l’entreprise souhaite renforcer les liens entre ces équipes par une opération d’envergure de team building. Ainsi, Naval Group a inscrit un équipage en charge de ce programme dans la Rolex Sydney Hobart Yacht Race.

Skippé par Sean Langman, vétéran de la course Sydney Hobart avec 27 participations, les membres de l’équipage ont pris le départ de cette course en ayant à cœur de bien figurer au classement. Depuis plusieurs semaines, australiens et français s’entraînent régulièrement à bord de Naval Group.

Hervé Guillou, PDG de Naval Group et un des barreurs du monocoque pendant la compétition, déclare : « La réalisation du plus grand programme naval de toute l’histoire de l’Australie nécessite un engagement sans faille de nos équipes. La participation à une course aussi exigeante que la Rolex Sydney Hobart Yacht Race va renforcer les valeurs collectives de compréhension mutuelle, d’entraide ou encore de respect contribuant ainsi à la réussite de ce programme exceptionnel. »

Long de 70 pieds, le voilier Naval Group compte à son bord des collaborateurs français, australiens ainsi que trois représentants de la Marine royale australienne et cinq marins professionnels.

The Naval Group crew

Sean Langman, Skipper
Murray Spence, Navigator / Runner.
Josh Alexander, Crew boss /pit
Shaun McKnight. Bowman
Tony Powell. Navigator /tactic
Ed Bramich, Mid Bow
Herve Guillou, Helm / Runner
Luc Remont, Runner,
Jerome Vol, Main Sail /Grinder
Gaetan Bourdeaux, Grinder / Sewer
Jean-Francois Lucas, Main / Grinder
Antoine Caillaud, Trimmer / Grinder
Diane Roy, Offside Trim / Sewer
Steven Patriarca, Grinder
Tabitha Stevenson, Mid Bow
Siobhan Bryne, Float / Sewer
James Wilkes, Grinder
Lee Goddard, Main / Grinder
Tory Costello, Pit assist

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Kévin Escoffier à la barre de PRB

C’est Kévin Escoffier qui a été choisi pour succéder à Vincent Riou. Comme la tradition le veut chez PRB, Vincent a donc accompagné Jean-Jacques Laurent pour savoir qui pouvait lui succéder. Le nom de Kévin Escoffier est apparu très rapidement comme une évidence. Marin très expérimenté au large, le Malouin qui dirigeait jusqu’alors le bureau d’études du Team Banque Populaire a effectué un Trophée Jules Verne et compte deux Volvo Ocean Race à son actif dont une victorieuse lors de la dernière édition avec Dongfeng Race Team. Féru de technologie, Kévin a déjà fait partie du team PRB puisqu’il était membre de l’équipe au moment de la construction du plan Farr de Vincent Riou pour le Vendée Globe 2006. C’est à la barre du plan VPLP/ Verdier mis à l’eau en 2010 (dernier PRB mené par Vincent Riou) que Kévin va s’attaquer à un défi de taille : son premier Vendée Globe !

PRB, une longévité exceptionnelle dans le sponsoring sportif
Pour Jean-Jacques Laurent, l’histoire de PRB dans le Vendée Globe se poursuit donc de la plus belle des manières. « Vincent fait un choix réfléchi. C’est son choix, c’est sa vie. Le Vendée Globe demande un engagement de chaque instant pour le skipper. On peut comprendre qu’après 14 années passées en IMOCA, il y ait de l’usure. Nous avons laissé le choix à Vincent, il a pris sa décision en toute sérénité et nous respectons totalement sa décision. Il a apporté beaucoup à l’entreprise dont une magnifique victoire !
Kévin est un grand marin doté d’un intérêt extrême pour la technique. Je l’avais vu œuvrer à la construction du plan Farr. En trois jours, cela a été réglé avec lui. Cela a été très simple. Nous aimons cette notion de continuité pour lui qui avait déjà fait partie du team PRB. On aime tout autant sa dimension d’ingénieur que ses capacités de marin. Nous apprécions surtout l’homme simple, authentique, travailleur, intelligent et drôle » explique le Président de PRB heureux de repartir pour un 8e Vendée Globe ! Une longévité unique dans le sponsoring sportif (27 ans) pour une entreprise déjà auréolée de deux magnifiques victoires en 2000/01 avec Michel Desjoyeaux et 2004/05 avec Vincent Riou.


Outsider à surveiller
Si Kévin Escoffier se lance dans l’aventure du solitaire, il possède un bagage technique et sportif très pointu et prend la barre d’un bateau fiabilisé et développé par Vincent. Le plan VPLP/Verdier s’élancera sur son 3e Vendée Globe ! Le statut d’outsider convient bien au nouveau skipper PRB, déterminé à enchainer les milles pour prendre en main son monocoque. Kévin Escoffier prendra la barre du monocoque cet été. D’ici là, il continuera d’accompagner le Team Banque Populaire. Il s’alignera ensuite à l’ensemble des courses du circuit IMOCA dont la Transat Jacques Vabre en octobre prochain.

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DÉCLARATIONS

Kévin Escoffier, skipper de PRB :
« PRB m’a fait une proposition que je ne pouvais pas refuser d’autant que j’ai déjà appartenu à ce team par le passé. Prendre la suite de ce projet avec un sponsor qui a marqué l’histoire de la course au large française est un honneur et une superbe opportunité. Ça a été une décision très rapide qui s’est faite très naturellement. C’est un projet qui correspond exactement à ce que j’ai envie de faire aujourd’hui.
Après 10 passés au sein du team banque populaire, je me lance donc sur un projet plus individuel. Le temps passé dans ce team a été marqué de fantastiques bateaux, records et victoires. Mais ces années m’ont aussi permis de créer des liens d’amitiés avec des personnes passionnées et compétentes .Je quitte donc ce team avec tristesse mais aussi fierté de ce que nous avons accompli.
Je rejoins PRB pour continuer à faire naviguer leur bateau sur les plus belles courses. Il va falloir aller naviguer, travailler, découvrir le bateau. Le programme sur deux ans va être dense. Le soutien de Vincent, vainqueur du Vendée globe, et de son équipe seront un bien précieux en vue de l’objectif du Vendée Globe 2020. Mon ambition est de prouver que seul sur un bateau, je peux faire de belles choses.»

Vincent Riou, ancien skipper de PRB :
« En 15 ans, il y a eu une belle histoire de sport mais surtout une belle histoire d’hommes avec toutes les personnes qui se sont investies avec moi dans ce projet et tous les salariés et dirigeants de PRB. Le Vendée Globe, c’est une épreuve magique qui demande beaucoup d’investissement et une passion exclusive. Je ne voulais pas faire le Vendée Globe de trop. Je tourne la page sportivement pour l’instant avec le Vendée Globe mais c’est une grande satisfaction de savoir que PRB va y retourner avec Kévin et continuer à écrire son histoire avec cette course. C’est fabuleux car il n’y a pas d’autres partenaires comme cela avec autant d’attachement et autant d’intérêt à participer à cette épreuve ! La chose la plus importante pour moi était de m’assurer que PRB, après moi, retournerait sur le Vendée Globe avec un autre skipper. C’est ce qui pouvait arriver de mieux. Kévin est capable de relever ce défi. Il n’est pas expérimenté mais très expérimenté. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et qui colle vraiment bien aux valeurs de PRB. J’ai peu d’inquiétudes sur sa capacité à adhérer à tous les enjeux sportifs des deux années à venir. »

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L’Imoca Arkéa Paprec sera assemblé en interne

Après 3 mois de construction, la coque de l’IMOCA ARKÉA PAPREC a rejoint les locaux du team à Port-La-Forêt. Sébastien Simon, skipper, et Vincent Riou, directeur technique, réceptionneront dans les semaines à venir l’ensemble des pièces du monocoque (construites pour la plupart chez CDK Technologies et C3 Technologies) et procéderont, avec leur team, à l’assemblage en interne. Un objectif : gagner en souplesse sur le planning, se laisser la possibilité de travailler et d’ajuster les choix jusqu’au dernier moment et permettre au skipper de s’impliquer totalement dans la construction de son futur bateau.

Une quinzaine de personnes, aux compétences variées, a rejoint le team pour cette phase d’assemblage du plan Kouyoumdjian. « C’est une technique novatrice que l’on voit peu ou pas en IMOCA », explique Sébastien Simon, le skipper d’ARKÉA PAPREC. « Cela se rencontre plutôt sur la Volvo Ocean Race où les teams montent des équipes de boat builders pour l’occasion. C’est hyper enthousiasmant pour moi car je vais suivre la construction de très près, ce que je n’aurais pas vraiment pu faire dans un chantier.
Je vis ce projet comme si c’était le plus gros cadeau de ma vie, d’ailleurs la signature du contrat avait eu lieu pendant la période de Noël ! Voir la coque chez nous, ressentir le projet prendre vie, ça me donne encore plus hâte de naviguer sur ce bateau ! »

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur dans le domaine des composites, Sébastien Simon ne sera pas simple spectateur mais apprendra aux côtés du team : « c’est aussi ce qui me passionne dans ce projet Vendée Globe. On n’achète pas seulement un bateau, on le conçoit, on le construit et ensuite on navigue dessus. C’est toute la vie du bateau qui passe entre nos mains. »

La coque réceptionnée, l’équipe devra tracer toutes les implantations de structure, les cloisons transversales et longitudinales. « C’est un travail qui ne sera pas très visible les premières semaines » selon Vincent Riou, directeur technique. « Ensuite, nous commencerons à intégrer des pièces dans cette coque à partir de la mi-janvier. Nous avons établi un ordre d’assemblage des pièces, nous débuterons par la partie avant. Le puzzle va ainsi prendre forme pendant 6 mois. »

Si cette construction passionne Sébastien Simon, le jeune skipper d’ARKÉA PAPREC, pas question pour autant de délaisser la navigation. Tout un programme a été imaginé sur-mesure pour que, durant les six mois de la naissance d’ARKÉA PAPREC, Sébastien puisse déjà prendre en main un 60 pieds. C’est donc à bord de l’IMOCA PRB mis au couleur de ses partenaires que le Vendéen va enchaîner les milles et naviguer en équipage avec Vincent, expert de ces monocoques, ou même en « faux solo ». Une première transat d’entraînement vers les Antilles est prévue dès janvier.

L’œil de Vincent Riou, directeur technique du Team :
« C’est la première fois qu’un IMOCA va être complètement assemblé en interne. Jusqu’à présent, cela n’avait été réalisé que partiellement. Ainsi, avec mon équipe il y a quelques années pour PRB, nous avions construit le moule de pont, le pont et assemblé une partie du bateau. J’interviens surtout sur le management, du conseil technique et l’organisation avec mes équipes. Nous avons recruté des constructeurs, maintenant il faut mettre tout cela en musique et bien définir le niveau de qualité. Je serai surtout attentif à la bonne réalisation des travaux. Le faire en interne, c’est aussi avoir moins la pression du timing pour pouvoir favoriser la qualité.
Sébastien découvre cette phase de construction, il arrive directement dans quelque chose de très pointu. Ce qui se passe actuellement l’intéresse. Il connaît moins la construction mais il s’implique beaucoup dans la partie design. Il est très content que le bateau s’assemble ici car cela va lui permettre d’apprendre et d’acquérir de nombreuses compétences.
Juan sera également assez présent. On sait que c’est important d’être proche du chantier pour bien affiner les détails de construction afin de faire un joli bateau. »

L’œil de Juan Kouyoumdjian, architecte :
« C’est un processus que Vincent et son équipe connaissent parfaitement, même beaucoup mieux que moi ! Lors de cette phase, je me positionne en tant que consultant. Je donne mon opinion lorsque Vincent et Sébastien ont besoin de moi, sinon je prends du recul car je sais que le bateau est entre les mains de personnes très compétentes et qui savent ce qu’elles font. Si je vois quelque chose qui ne me plaît pas, je le dis mais je n’ai pas eu à le faire jusqu’à maintenant !
Je ne connais pas encore les nouveaux bateaux que les concurrents construisent mais l’IMOCA ARKEA PAPREC, par rapport aux bateaux plus anciens, est construit autour d’une nouvelle génération de foils. La nouvelle jauge permet de les utiliser différemment et cela a une répercussion sur la conception globale. Nous avons donc conçu l’ensemble du bateau autour de ce nouveau fonctionnement des foils. »

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Class40. Le Défi Atlantique, nouvelle course

Inscrite au calendrier de la Fédération Française de Voile et placée sous la direction de course de Denis Hugues, ce nouveau rendez-vous ouvert aux Class40 partira de Guadeloupe le samedi 23 mars pour rallier en équipage Horta aux Açores, puis La Rochelle, ville arrivée de cette première édition. Un parcours de 3500 milles au global.

Dans la continuité de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2018, Grand Pavois Organisation, la Class40, la Région Guadeloupe et la ville de La Rochelle, ont proposé aux monocoques de 40 pieds un retour Atlantique en équipage (minimum 2 personnes à bord), laissant ainsi à certains bateaux la possibilité de participer aux différentes courses prévues au calendrier caribéen.
Si les bateaux seront réunis une semaine avant le départ, ils prendront le large de Guadeloupe le samedi 23 mars avec pour objectif de rallier dans un premier temps Horta, aux Açores, distant de plus de 2 200 milles. Une première étape intéressante côté météo puisqu’il faudra remonter vers le Nord pour trouver un régime de vents dominants d’Ouest tout en gardant un peu de Sud pour ne pas trop subir les effets des dépressions, pouvant être plus ou moins puissantes à cette saison.
L’escale à la Marina d’Horta, partenaire de cette première édition, sera intéressante dans la mesure où elle permettra de mieux estimer les conditions météorologiques d’approche vers La Rochelle (distante de 1300 milles), de permettre une deuxième partie de course au contact, une arrivée groupée dans la ville arrivée sans oublier pour certains, la possibilité de changer d’équipages.
Si le départ d’Horta est à ce jour prévu le lundi 8 avril, les arrivées pourraient être vers le samedi 13 / dimanche 14 avril dans la ville aux deux tours. A noter que la remise des prix est programmée le lundi 15 avril, pour permettre ensuite aux Class40 de se préparer aux autres compétitions inscrites au calendrier.
16 bateaux inscrits et en attente de confirmation d’inscription.
16 Class40 sont aujourd’hui prévus sur cette première édition avec :
– Loïc Fequet (Tibco – 123)
– Aymeric Chappellier (Aïna Enfance et Avenir – 151)
– Marc Dubos (Esprit Scout – 81)
– Miranda Merron (Campagne de France – 147)
– Franz Bouvet (Yoda – 65)
– Morgane Ursault-Poupon (Fleury Michon Bio – 30)
– Arthur Hubert (Espoir pour un Rhum – 152)
– Mikael Riking (Talenta – 95)
– Emmanuel Le Roch (Edenred – 100)
– Charles-Louis Mourruau (Lost Boys – 101)
– Luke Berry (Lamotte Module Création – 153)
– Arthur Le Vaillant (Leyton – 156)
– Marc Lepesqueux (Sensation Class 40 Extrême – 140)
– Catherine Pourre (Earendil – 145)
– Kito De Pavant (Made in Midi – 142)
– Andréa Fantini (55)…
Liste à suivre sur www.defi-atlantique.com
Des partenaires réunis autour du Défi Atlantique Guadeloupe > Horta > La Rochelle
Plusieurs partenaires ont d’ores et déjà répondu présents autour de cette première édition avec la Région Guadeloupe, La Ville de La Rochelle, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, Horta (Açores), le Port de Plaisance de La Rochelle, Le Grand Port de La Rochelle, le Département de La Charente-Maritime sans oublier la Région Nouvelle-Aquitaine.
Les coureurs inscrits sur le Défi Atlantique Guadeloupe> Horta > La Rochelle bénéficieront de conditions avantageuses, dès leur arrivée en Guadeloupe et pourront y laisser leur monocoque à flot jusqu’au départ de la transatlantique prévue le 23 mars 2019. Basse-Terre offrira aussi une alternative à ceux préférant stocker leur bateau à sec.
Ce qu’il faut retenir :
– Le parcours : Guadeloupe > Horta > La Rochelle
– Nombre de partants : Entre 15 et 20 bateaux
– Catégorie des bateaux : Monocoques appartenant à la Class40
– Date de départ : Samedi 23 mars
– Dates arrivée : 13/14 avril
– Course en équipage : Minimum 2 ou plus.
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Nouveautés sur le Tour du Finistère

@ Alemany.fr

Co-organisée par Finistère 360° et le Comité Départemental de Voile, la 34ème édition du Tour du Finistère à la voile, qui se déroulera du 28 juillet au 3 août, rassemble une centaine de bateaux régatant autour de la pointe bretonne. Cette épreuve, de dimension nationale, est ouverte aux bateaux de 7 à 16 mètres qui vont parcourir les 150 milles qui séparent la baie de Morlaix du port de Concarneau.

L’édition 2019 fait l’objet de nombreuses nouveautés, au niveau du parcours, des classements, des services aux régatiers et des animations. Concernant le parcours, deux étapes présentent un format différent, l’une en baie de Morlaix le 29 juillet avec une étape spéciale qui se déroulera en baie et l’autre sur le bassin des Glénan le 3 août avec un raid le samedi. Ces deux escales plus longues seront mises à profit pour réunir sur le même plan d’eau des plaisanciers qui pourront ainsi découvrir le Tourduf le temps d’une étape. Les participants pourront y bénéficier d’un « coaching » mis en place avec des
analyses météo et des débriefings vidéo. Entre ces deux étapes spéciales, les bateaux feront escale à Saint-Pabu dans l’Aber Benoit le 30 juillet, à Camaret le 31 juillet, tandis qu’une étape de nuit reliera Camaret à Concarneau le 1er août via le Raz de Sein et ses courants de vives eaux. Le « Tourduf » s’achèvera, après un tour de l’archipel des Glénan, par la remise des prix à Concarneau le 3 août.

Un nouveau classement « Ecole universitaire» et deux classes supplémentaires
Outre le classement « Voile entreprises » qui récompense les bateaux dont l’équipage est composé d’au moins 50% de membres d’une même entreprise, un nouveau classement baptisé « Ecole universitaire » sera dédié aux étudiants des grandes écoles. En parallèle des classements par catégorie ouverts aux Osiris et IRC, le Tour du Finistère à la voile couronnera à nouveau les équipages Jeunes dont la moitié doivent avoir moins de de 26 ans et les équipages mixtes composés pour moitié de femmes. En 2019, et c’est une nouveauté, le Tourduf s’ouvre encore davantage aux équipages doubles, puisqu’en plus des IRC et Osiris, apparaissent deux classes supplémentaires : les Figaro 2 et les Mini 6,50, un écho aux chantiers navals finistériens qui construisent ou accompagnent ces bateaux.

Un « Village de la mer » à Roscoff et Concarneau
Roscoff et Concarneau accueilleront respectivement les 28 juillet et 2 août un « Village de la mer » qui regroupera chantiers de construction, loueurs de bateaux, équipementiers, la SNSM ainsi qu’une « bulle expérientielle » permettant une immersion dans le monde maritime tandis que différentes animations seront organisées pour le jeune public.
Toutes informations complémentaires sur www.toutcommenceenfinistere.com
Inscriptions par mail info@tour-finistere-voile.com

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Christopher Pratt navigue avec Jérémie Beyou sur Charal

Banque Image aérienne de l'IMOCA CHARAL, skipper Jérémie BEYOU (FRA), le 23 Septembre 2018, au large de Groix - Photo Yvan Zedda / Alea

Après la Route du Rhum, Charal a repris ses entraînements en équipage pour être fiabiliser.
Jérémie Beyou multiplie les sorties sur le dernier Imoca 60 mis à l’eau, notamment avec Chritopher Pratt. Les deux hommes se sont rencontrés en 2003 et n’ont jamais cessé de travailler ensemble depuis. Dès 2004, Christopher a intégré l’équipe de Jérémie en tant qu’expert Météo pour la Solitaire du Figaro qu’il a gagné. Ils ont régulièrement travaillé ensemble pour la préparation météo et les routages des courses de Jérémie, comme de celles de Christopher (par exemple, la Route du Rhum en 2010). En 2007, ils montent sur le podium du Tour de Bretagne en double. En 2013, ils signent une belle 3ème place sur la Transat Jacques Vabre. Quand on demande à Jérémie pourquoi il s’adjoint les services de Christopher, il répond aisément « Il a plein de qualités. Il est hyper-résistant, notamment au stress et au manque de sommeil. Il arrive toujours à rester de bonne humeur. Après il est très pointus sur les réglages, la perf, en informatique. C’est une tête ! Un vrai compétiteur qui ne lâche pas grand-chose ! »

Depuis la rentrée, Christopher a travaillé auprès de Jérémie au sein de Charal Sailing team. Il a notamment participé à ses côtés au Défi Azimut lors duquel le nouveau né a signé une sortie remarquée et largement relayée sur les réseaux sociaux ! C’est ensuite lui qui a eu la responsabilité de sortir la « bête » pour le départ de la Route du Rhum à Saint-Malo début novembre. Après l’avarie du bateau pendant la course, il fallait naviguer au maximum pour fiabiliser la machine et engranger un maximum de données pour le bureau d’étude et la cellule performance. « Nous avons enchaîné trois navigations de 36 à 48 heures dans le golfe de Gascogne. Nous y avons rencontré des conditions hivernales, ce qui nous a permis d’éprouver le bateau tant au niveau de la structure que des systèmes. Naviguer sur ce bateau-là. C’est juste dingue ! Nous entrons dans une nouvelle ère, ce n’est pas encore du vol mais clairement les repères ne sont plus du tous les mêmes. Il faut s’habituer à naviguer à haute vitesse. On fait des pointes à 35 nœuds, et des moyennes avoisinant les 30 noeuds. Le bateau est désormais au chaud dans le hangar pour un petit chantier de fiabilisation, nous allons très vite retourner en mer pour continuer d’apprendre. Et moi, c’est ça qui me passionne, qui me fait y retourner, apprendre, échanger avec les ingénieurs, les architectes, essayer de comprendre et d’optimiser le potentiel du bateau, mais surtout progresser en tant que skipper. »

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Le Yacht Club de Carnac et le CV Saint-Aubin Elbeuf récompensés

La Fédération Française de Voile a récompensé les Top Clubs 2018. Les deux grandes distinctions ont été remises au Yacht Club de Carnac pour le titre d’Ecole Française de Voile de l’Année et au CV Saint-Aubin Elbeuf au titre de Club Compétition de l’Année. Ce sont au total 66 prix qui ont été remis à 50 clubs lors de cette cérémonie.

« Les clubs récompensés cette année démontrent la dynamique de notre pratique. La cérémonie illustre la variété des activités proposées sur l’ensemble du territoire, des d’activités qui sont chères à la Fédération telles que l’apprentissage, la formation, les pratiques de loisirs « bien-être » et la compétition. Cette cérémonie est l’occasion pour la FFVoile de mettre en avant ces projets afin qu’ils soient  des références pour l’ensemble de notre réseau. La FFVoile se doit d’accompagner cette dynamique, c’est pourquoi dès 2019 plusieurs projets digitaux vont être déployés. Notre logiciel de régate a été revu ce qui va simplifier son utilisation et améliorer son évolutivité. Grâce à notre Partenaire Officiel Banque Populaire, la solution e-cotiz va maintenant proposer l’inscription aux régates en ligne et enfin nous travaillons sur  une nouvelle solution d’e-commercialisation pour les clubs qui n’ont pas encore franchi le pas. » explique Sylvie Harlé, Secrétaire Générale de la FFVoile.

Le Yacht Club de Carnac, Ecole Française de Voile de l’Année 2018

Cette récompense a pour ambition de valoriser les dimensions d’apprentissage, de transmission, de loisir et surtout de développement économique et touristique du territoire. Cette année, c’est le Yacht Club de Carnac, dans le département du Morbihan, qui a remporté ce Prix.

Crée en 1961, le Yacht Club de Carnac développe ses activités nautiques auprès d’un public varié, en proposant à la fois des cycles de découverte, d’initiation et de perfectionnement, mais aussi des formations et des manifestations sportives. Un réel esprit d’ouverture explique la réussite de ce club, qui place au premier plan ses missions éducatives auprès des plus jeunes, et qui peut compter sur un fer de lance de premier choix parmi ses licenciés, en la personne de Louis Giard, médaillé de bronze lors des derniers Championnats du Monde en planche à voile RS:X !

« Ca fait très plaisir de recevoir ce prix, pour la deuxième fois, la première c’était en 1992… Depuis plusieurs années, nous avons développé notre offre pour satisfaire toutes les pratiques et tous les publics. Nous accueillons les tout-petits dès 4 ans avec le jardin de la voile, pour les 8-14 ans et pour les ados et adultes, nous avons une offre sur tous les supports planche, cata, dériveur. Nous avons également le point passion qui permet de continuer la pratique sans stage, nous avons des offres : sensation, sport santé et exploration » confie François Pédro, directeur du Yacht Club de Carnac.

Le CV Saint-Aubin Elbeuf, Club Compétition de l’Année 2018

Le Prix du Club Compétition de l’Année récompense les clubs les plus performants au niveau de la pratique en compétition. Sont notamment distinguées les structures qui enregistrent une progression dans le classement national des clubs français, qui accompagnent ses membres sur les compétitions ou qui organisent des compétitions nationales ou internationales, dans le but de développer le sport voile sur leur territoire, le CV Saint-Aubin Elbeuf décroche cette année cette distinction honorifique.

3e du Championnat de France des Clubs en Dériveur, 2e en Habitable et vainqueur de la Ligue Nationale de Voile, l’année 2018 du CV Saint-Aubin Elbeuf sur le plan sportif a été exceptionnelle. Certains de ses licenciés se sont particulièrement illustrés avec en premier plan Pauline Courtois, numéro 1 mondiale de Match-Racing et vainqueur de la Coupe du Monde de la discipline, mais aussi avec les talents de la #Génération2024 et notamment la médaille d’argent de Kenza Coutard lors des derniers Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires. Fondé en 1975, le Club de Voile de Saint Aubin Elbeuf est une association loi 1901, labellisée Ecole Française de Voile depuis 2002. Depuis maintenant plus de 10 ans, le CVSAE est en plein développement dans différents secteurs (voile loisir, voile à l’école, voile sportive, habitable, voile handicap, etc…).

« Nous sommes très émus et fiers de recevoir ce prix, je remercie la Fédération Française de Voile. Ce prix couronne une année de travail et de travail sportif. C’est un encouragement pour continuer » Remy Hannequin, directeur du Club de voile de Saint-Aubin Elbeuf

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10e édition de la Transquadra à Lorient et Marseille

Après Lorient comme nouvelle ville de départ de la flotte Atlantique en 2017, la nouveauté de cette édition anniversaire, la 10e, vient de la Méditerranée : Marseille accueillera la flotte des sudistes ! Plusieurs quadrasailors ont déjà été séduits par cette perspective, 20 à 25 bateaux sont espérés au départ de la cité phocéenne en juillet 2020.
Rendez-vous au Nautic, ce samedi 15 décembre, à 11h30 sur le stand Bretagne, pour la présentation de cette édition anniversaire !

27 ans, 9 éditions à son actif, et la Transquadra Madère – Martinique n’a de cesse de se renouveler ! Après trois éditions au départ de Barcelone, la flotte des sudistes sera accueillie en 2020 par la Société Nautique de Marseille, un club aussi dynamique que coutumier des flottes IRC puisqu’il organise déjà la Quadra Solo et, bien sûr, la SNIM.

Se rapprocher géographiquement des coureurs
La Transquadra Madère – Martinique a toujours été extrêmement bien reçue à Barcelone. Cependant la distance entre le port catalan et les sites de navigation français, italiens et suisses n’a pas facilité la mobilisation des quadrasailors méditerranéens ces dernières années. Il devenait impératif de se rapprocher géographiquement des coureurs tricolores, mais aussi transalpins et helvètes.

« Au fil des éditions, le nombre des concurrents au départ de Barcelone se réduisait, tandis que des coureurs nous demandaient d’organiser un départ depuis un port français afin de pouvoir s’entrainer sur le plan d’eau du début de l’étape.
Nous nous sommes donc rapprochés de Marseille et de « La Nautic » avec qui le contact a été immédiatement facile et constructif. La Transquadra Madère – Martinique y a reçu un accueil très enthousiaste ! », explique Frank Lang, président de la Transquadra.

Immédiatement conquis !
Pierre Sathal, Président de la Société Nautique de Marseille : « Nous avons été immédiatement conquis par l’idée d’accueillir la flotte méditerranéenne de la Transquadra à Marseille. C’est un projet passionnant ! Frank Lang et Mico Bolo sont venus chez nous lors de la dernière Quadra Solo en aout dernier, ils ont eu l’occasion de rencontrer des coureurs… la mayonnaise à l’air de prendre puisque nous avons déjà quelques demandes d’inscription. Notre objectif est de réunir plus de 20 bateaux. »

Logique
La Transquadra à Marseille… Marseille, futur site olympique des Jeux de 2024 pour la voile… Jeux Olympiques qui accueilleront pour la première fois de leur histoire une épreuve de course au large. « Tout cela a du sens, et répond à une même logique », conclut Frank Lang.

Lorient, deuxième !
Sur la côte Atlantique, après une première édition réussie à Lorient, tout est en train de se remettre en place pour un deuxième départ de la Transquadra Madère – Martinique depuis la ville aux cinq ports.
Christophe Baudry, directeur de Lorient Grand Large : « Toute l’équipe de Lorient Grand Large est très heureuse que la Transquadra Madère-Martinique ait pris ses marques à Lorient l’an dernier. Nous leur apportons tout notre soutien pour la prochaine édition. »

Enfin, à Madère comme en Martinique, là aussi, les regards sont dores et déjà tournés vers 2020 et 2021.

Les « rouges » vous donnent rendez-vous an Nautic, ce samedi 15 décembre, à 11h30 sur le stand Bretagne, pour la présentation de cette 10e édition de la Transquadra Madère – Martinique !

La Transquadra Madère – Martinique
Transat dédiée aux marins amateurs de plus de 40 ans
10e édition (créée en 1993)
3800 milles de course
2 étapes : Lorient ou Marseille / Madère – Madère / Martinique
2 départs : juillet 2020 et février 2021
Arrivée en mars 2021, au Marin

www.transquadra.com
Crédit photos SNMarseille : @Pierrik – Transquadra 2017/Lorient La Base : @FrançoisvanMalleghem
Contact presse : Catherine Ecarlat 06 79 54 22 83 catherine@ecarlat.fr
Contact course : Martine Huchet martine@transquadra.com

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Un IMOCA en construction pour Thomas Ruyant

Bonne nouvelle pour Thomas Ruyant qui disposera d’un nouveau bateau pour le Vendée Globe. Sa nouvelle structure, TR Racing, a mis en construction début août 2018 un monocoque de 60 pieds IMOCA « dernière génération » destiné à disputer le prochain Vendée Globe en 2020. Un groupe d’investisseurs épaule le navigateur Dunkerquois dans sa démarche.

Les dessins du voilier sont signés Guillaume Verdier et c’est le chantier Italien Persico qui procède actuellement à la construction du bateau. La mise à l’eau est prévue pour juillet 2019. TR Racing est à la recherche de partenaires pour soutenir son programme sportif. C’est véritablement un projet haut de gamme unique, clé en main, que propose Thomas Ruyant.

Thomas Ruyant : « Ce projet intègre toute mon expérience, tout mon savoir- faire glané sur tous les supports et depuis près de 20 ans, de Mini Transats en Route du Rhum en Solitaire du Figaro ou Vendée Globe. Grâce à un groupe d’investisseurs, mes équipes techniques et logistiques sont constituées et la construction progresse dans le bon tempo pour aborder sereinement le prochain Vendée Globe. Il me faut maintenant réunir des hommes et des entreprises sensibles à la passion qui nous habite et désireux de partager ensemble une formidable aventure.

La cuisson de la peau intérieur de la coque fin novembre dans un des ateliers de Persico en Italie (Crédit TR Racing)

Le programme sportif : il sera composé de toutes les épreuves du circuit IMOCA, nouvellement renommé « l’IMOCA Globe Series », ce qui inclut la Jacques Vabre 2019, la Transat Anglaise et la Transat New York-Les Sables en 2020 avant le Vendée Globe 2020-2021. Par la suite, il y aura aussi la Route du Rhum 2022.
L’équipe TR Racing par Thomas : « Laurent Bourgués, avec qui je travaille depuis plusieurs années, est en charge de la coordination technique. Le team s’est renforcé avec François Pernelle comme responsable du bureau d’étude. Antoine Koch travaille avec nous sur la phase de conception avec des dossiers bien précis comme les appendices ou le plan de voilure. Marcus Hutchinson a également rejoint l’équipe et apportera sa longue expérience de la course au large… »

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