Depuis le 5 novembre dernier, Yann Guichard et l’équipage de Spindrift 2 sont toujours en attente à Brest d’une fenêtre météo favorable pour s’élancer sur le Trophée Jules Verne. Que le temps doit sembler long pour l’équipe et le proverbe “Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot” comme aime à le citer Jean-Yves Bernot doit résonner fort.
C’est difficile d’imaginer qu’il n’y a eu aucune fenêtre depuis 2 mois. On se souvient qu’Idec détenteur du Trophée Jules Verne était parti deux fois avant de réussir son exploit. Les conditions n’étaient pourtant pas idéales au départ pour arriver jusqu’au Cap et c’est vraiment dans le grand sud que l’équipe avait fait la différence. Il reste peu de temps à l’équipage de Spindrift pour partir, le sud étant compliqué en février. Un moment, il va falloir y aller au risque de repousser encore d’un an, soit une troisième année sans aucune tentative. Cela en devient un peu ridicule pour le plus grand trimaran du monde malgré le profond respect que l’on a pour l’équipe. On croise les doigts.
La course au large revient en force à La Rochelle avec la mise en place par Grand Pavois Organisation du Défi Atlantique Guadeloupe > Horta > La Rochelle réservé à la Class40. Cette nouvelle épreuve est la première du genre à offrir un départ de Guadeloupe avec une arrivée à La Rochelle, après une escale à Horta dans l’Archipel des Açores. A noter que cette nouvelle course inscrite au calendrier de la Fédération Française de Voile partira de Guadeloupe le samedi 23 mars pour rallier en équipage (2 minimum à bord) Horta aux Açores, puis La Rochelle vers le samedi 13/ dimanche 14 avril 2019.
Une escale à Horta importante !
Placé sous l’organisation de Grand Pavois Organisation et sous la direction de course de Denis Hugues, l’escale à Horta présente de nombreux avantages. En effet, cette escale permettra tout d’abord de rassembler la flotte après les deux tiers de la traversée Atlantique, avant d’aborder l’Europe et le Golfe de Gascogne.
Un stop important qui permettra aux skippers de pouvoir changer d’équipage, d’embarquer ou de débarquer certains équipiers, offrant aussi à ceux qui le souhaitent la possibilité d’effectuer leur qualification en double pour la prochaine Transat Jacques Vabre.
Autre atout, cela offrira la possibilité d’avoir un deuxième temps fort de navigation en offrant une véritable régate au contact sur les derniers 1200 milles de course. De fait, les arrivées devraient être groupées dans la ville aux deux tours et nous pourrions avoir de vrais « match-race » dans les pertuis charentais à l’approche de la ligne d’arrivée. Passionnant…
Enfin, cette escale à Horta permettra d’éviter de confronter les Class40 à des conditions météorologiques pouvant être violentes à cette période de l’année sur cette dernière partie de parcours. Rappelons que les probabilités d’être confronté à des systèmes dépressionnaires très actifs peuvent être importantes sur cette zone de navigation à cette saison. Trois raisons qui permettent d’affirmer que l’escale à Horta est un véritable atout dans la création de ce nouveau rendez-vous !
Ils sont 14 équipages à ce jour inscrits à ce premier Défi Atlantique, sachant que les inscriptions sont toujours ouvertes. A noter les inscriptions de :
– Loïc Fequet (Tibco – 123)
– Aymeric Chappellier (Aïna Enfance et Avenir – 151)
Navico, société mère des marques Lowrance ®, Simrad ®, B&G ® et C-MAP ® a annoncé aujourd’hui la nomination de Knut Frostad, au sein de l’équipe de direction, en tant que vice-président exécutif du digital business et marketing. Knut Frostad possède une grande expérience dans l’industrie, et a été encore récemment directeur général de la Volvo Ocean Race. Poursuivant l’engagement de Navico d’être à l’avant-garde en fournissant un navire entièrement connecté et intégré, ce qui ouvre l’écosystème de l’industrie marine, Knut Frostad aura en charge le développement d’un large ensemble de nouveaux services offrant une expérience de navigation complète de bout en bout et de nouveaux « business models » qui conduiront à de plus importantes interactions avec les consommateurs.
Ancien navigateur professionnel et olympique, Knut Frostad a assuré le rôle de PDG de la Volvo Ocean Race en 2008 et a fait profiter la course de ses connaissances étendues. Ayant participé à quatre éditions de l’événement, en tant que barreur, chef de quart et skipper, ainsi qu’à la recherche de sponsors, il est également reconnu pour avoir aidé à la mondialisation de la course grâce à l’utilisation d’une plateforme globale de médias numériques, des reporters à bord et un centre de contrôle de course sophistiqué en Espagne pour apporter du contenu de haute qualité à un public mondial.
Né à Harstad, en Norvège, Knut Frostad a également retranscrit sa brillante carrière en voile en salle de conférence. De formation professionnelle en gestion, il a occupé un certain nombre de postes de directeur et de conseiller au sein de sociétés internationales, et a été depuis 2005 un membre actif du Conseil Navico et un moteur de l’entreprise. Il est également un conférencier renommé.
« Ayant été, depuis 2005, si étroitement impliqué avec Navico en tant que membre du Conseil d’administration ainsi qu’utilisateur actif de l’équipement Navico à la fois comme skipper professionnel et plaisancier, cette opportunité combine plusieurs de mes grandes passions que sont le nautisme, le digital et la communication », a déclaré Knut Frostad. « Je suis ravi de rejoindre l’incroyable équipe de Navico et de contribuer à la croissance future de l’entreprise. »
« Knut est une légende dans le milieu de la course au large et est également un cadre chevronné », a déclaré Leif Ottosson, PDG du groupe Navico. « Il a non seulement une réelle connaissance de l’électronique marine, mais également la capacité de gérer nos actions internationales en matière de digital et de marketing. Nous sommes impatients de collaborer avec lui. Navico continue d’innover pour répondre aux besoins des plaisanciers à tous les niveaux du débutant au professionnel. »
Jordi Neves, travaillant pour la Volvo Ocean Race, rejoindra également le groupe Navico le 28 janvier prochain en tant que directeur marketing et vice-président senior. Au profil technique et analytique, et axé sur le marketing, la transformation numérique et la croissance durable des entreprises, Jordi Neves a fait ses preuves dans l’industrie des biens de consommation, délivrant une expérience client omnicanal et des solutions numériques. Jordi Neves dirigera la division en charge de la gestion des marques et du marketing digital du groupe Navico, ainsi que des ventes régionales et du trade marketing.
Knut Frostad et Jordi Neves seront tous deux basés dans les locaux Navico de Londres.
Avec six IMOCA de dernière génération qui seront mis à l’eau en 2019 et plus de 30 bateaux devraient être actifs avec notamment une Transat Jacques Vabre (départ le 27 octobre du Havre) qui réunira un plateau record, la classe IMOCA sera animée cette année. De nouveaux projets ont récemment été dévoilés, d’autres vont l’être bientôt. Un point sur la flotte s’impose, avec le regard d’expert de Jacques Caraës, directeur de course de la dernière Route du Rhum et du prochain Vendée Globe.
Les choses bougent du côté de la classe IMOCA ! La Route du Rhum 2018 a réuni un plateau inédit et il en sera de même pour la Transat Jacques Vabre avec pas moins de 25 à 30 duos attendus. « La dynamique actuelle de la classe est totalement inédite », souligne Jacques Caraës. A ce jour, une dizaine de coureurs ont validé leur sélection pour le Vendée Globe mais environ 35 projets seront actifs en 2019, alors que l’avis de course du Vendée Globe 2020 limite à 30 le nombre de participants. « C’est la première fois qu’il y a autant de sollicitations pour le Vendée Globe », explique Jacques Caraës. « La sélection se jouant au nombre de milles parcourus en course, il va y avoir une vraie compétition pour pouvoir être au départ. Les marins qui n’ont pas fini la Route du Rhum n’ont plus de joker. Tous comme ceux qui s’engagent avec des projets plus tardifs. »
Des projets solides, de nouveaux arrivants, des bateaux encore disponibles…
Sur les 20 marins qui ont pris part à la Route du Rhum, 18 poursuivent leurs projets dans la perspective du Vendée Globe. Seules exceptions : Erik Nigon qui recherche des financements et a mis son bateau en vente et Vincent Riou qui a transmis la barre de son PRB à Kevin Escoffier (lire ci-dessous). D’autres projets sont en construction, dont certains menés par des marins internationaux. Les Britanniques Pip Hare et Richard Tolkien ont respectivement racheté les ex Superbigou et Pindar, le Belge Denis Van Weynbergh est quant à lui propriétaire de l’ancien Spirit of Hungary, tandis que l’Italien Giancarlo Pedote reprend la barre de l’IMOCA Ucar-StMichel de Yann Eliès. Le Malouin Maxime Sorel se lancera lui aussi sur le circuit en 2019, avec l’ancien Le Souffle du Nord/Team Ireland. Quant à Jean Le Cam et Sébastien Destremau, ils pourraient faire leur retour en IMOCA dès cette année… On notera aussi que huit à dix IMOCA restent disponibles sur le marché de l’occasion, dont certains très convoités, à l’instar des ex Safran et Hugo Boss très sollicités…
2019, l’année des bateaux neufs !
Pour le moment, un seul IMOCA de dernière génération a été lancé, le Charal de Jérémie Beyou. Mais cette année, au moins six autres bateaux neufs seront mis à l’eau pourAlex Thomson, Charlie Dalin, Sébastien Simon, Armel Tripon, Kojiro Shiraishi et Thomas Ruyant. Ces IMOCA ont été dessinés par quatre architectes différents : Juan Kouyoumdjian, Guillaume Verdier, Sam Manuard et le cabinet VPLP.A noter qu’un huitième bateau neuf pourrait voir le jour, construit dans les moules d’un IMOCA actuellement en construction… « C’est une dynamique très intéressante, probablement due au rapprochement avec The Ocean Race, le tour du monde en équipage (ex Volvo Ocean Race), qui permet un meilleur amortissement des bateaux », analyse Jacques Caraës. « Les skippers engagés sur des IMOCA neufs sontqualifiés d’office pour le Vendée Globe, sous réserve d’accomplir au moins un parcours de 2000 milles. La Transat JacquesVabresera un super test, notamment au niveau de la fiabilité de ces bateaux très puissants. »
Deux très bonnes nouvelles ont été récemment annoncées. La première concerne Isabelle Joschke, qui bénéficie du soutien de MACSF qui fait son grand retour en IMOCA. Jacques Caraës : « C’est une bonne chose de revoir ce partenaire dynamique et enthousiaste qui souhaitait rebondir avec un nouveau projet. Isabelle Joschke qui a été retenue comme skipper est une valeur sûre de la classe. Le bateau, suivi par des très bons techniciens, sera optimisé dans les mois à venir. Il n’y avait pas de femmes lors du précédent Vendée Globe mais en 2020 on pourrait en voir quatre au départ (avec Sam Davies, Alexia Barrier, Pip Hare et Isabelle Joschke). »
Une autre annonce retentissante est survenue fin 2018 : Vincent Riou ne repartira pas pour un cinquième Vendée Globe et cède la barre de PRB à Kevin Escoffier. Vainqueur de la dernière Volvo Ocean Race avec Dongfeng, responsable du bureau d’études du team Banque Populaire, Escoffier possède un bagage technique et sportif très pointu. Spécialiste de l’équipage, il se lance dans l’aventure du solitaire, ce qui n’inquiète pas Jacques Caraës.« Il va vite s’adapter. Son expérience de la course au large est hors norme. Epaulé par Vincent Riou, il est à la bonne école ! Il dispose d’un bateau très optimisé, avec un sacré potentiel de vitesse grâce à ses nouveaux foils. Le projet est ambitieux, Kevin sera un vrai client ! »
Reporté à cause du risque des gilets jaunes sur Paris en décembre au Nautic de Paris, la soirée du Marin de l’Année aura lieu le vendredi 1er février à 19h00 au CNOSF, 1 avenue pierre de Coubertin à Paris.
Comme chaque année depuis 18 ans, la Fédération Française de Voile récompensera ses athlètes lors de la cérémonie du « Marin de l’Année » qui se déroulera le samedi 8 décembre à 19h au Nautic de Paris. Les lauréats seront désignés par un jury et par le vote du public qui s’ouvre ce mardi à 12h.Le Public peut voter pour son marin de l’année jusqu’au 6 décembre minuit; Cliquez sur l’image ci-dessus pour ouvrir le lien et faites votre choix!
Les nommés au titre du Marin de l’Année sont :
– Antoine Albeau – Champion du monde PWA (Slalom) + 3ème championnat du monde PWA (Foil)
– Charles Caudrelier et son équipage – Vainqueur de la Volvo Ocean Race
– François Gabart – Record autour du monde fin 2017
– Francis Joyon – Vainqueur de la Route du Rhum en Ultime
– Paul Meilhat – Vainqueur de la Route du Rhum en IMOCA
– Nicolas Parlier – Champion du monde Kitefoil
– Kevin Peponnet – Jérémie Mion – Champions du monde 470
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu une décision favorable à la Fédération des Industries Nautiques (FIN) dans l’affaire qui l’oppose à la société REED sur le Yachting Festival Cannes.
Le Contexte
La FIN a été créée en 1964 pour défendre, représenter et promouvoir les métiers de la filière nautique, en France et à l’international. Elle porte la voix de plus de 5000 entreprises, et ses adhérents, regroupés en 11 métiers de l’industrie et des services nautiques, représentent plus de 80% du chiffre d’affaires de la profession. La FIN est propriétaire des salons nautiques de Paris (le Nautic) et de Cannes (le Yachting
Festival).
En octobre 2016, la FIN a rompu le contrat qui confiait depuis 1998 à la société anglo-saxonne REED l’organisation des salons nautiques de Paris et de Cannes. La FIN avait introduit, dès cette rupture, une action devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, car une clause de ce contrat (l’article 9.3) prévoyait, qu’en cas de résiliation, quelqu’en soit le motif, REED exploitait le Yachting Festival de Cannes jusqu’en 2041.
Pour l’industrie nautique française, en raison de l’importance du salon de Cannes et de sa complémentarité avec le salon de Paris, l’application de cette clause mettait en péril les équilibres économiques du secteur. En novembre 2016, Reed avait de son côté introduit un référé pour demander l’exécution forcée du contrat. Elle avait été déboutée de sa demande par le TGI de Paris.
Décision de la 4ème chambre 1ère section du TGI de Paris du 08 Janvier 2019
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu son jugement définitif : après avoir déclaré la Fédération des Industries Nautiques recevable en toutes ses demandes, le tribunal a jugé l’article 9.3 du contrat conclu entre la FIN et REED nul et de nul effet et a déclaré que ce contrat était résilié à compter du 20 décembre 2016. Le Tribunal a non seulement accueilli favorablement la demande de la FIN concernant l’annulation de cet article 9.3 du contrat, mais il a aussi rejeté la demande reconventionnelle de REED qui souhaitait se voir
reconnaître propriétaire du Yachting Festival : le Tribunal a même fait expressément interdiction à REED « de se présenter, auprès de quiconque, comme l’organisateur du Yachting Festival ».
« C’est une très belle victoire pour l’industrie nautique Française aujourd’hui. Nous avons toujours fait confiance à la justice pour rétablir la vérité. Dans quelques jours je réunirai le Conseil d’administration de la FIN pour tirer toutes les conséquences de ce jugement, car les enjeux sont importants pour l’avenir immédiat de nos entreprises » rappelle Yves Lyon-Caen, Président de la FIN.
Les 340 places disponibles pour participer à la Rolex Fastnet ont été réservée en 4 minutes et 37s. Une nouvelle fois, comme les années précédentes, il fallait être rapide du clavier pour espérer participer à la mythique épreuve même si cette année les concurrents ont eu 13s de plus par rapport au record de l’année dernière ! L’épreuve accueillera également une trentain de class40 et 20 Imoca.
Jean-Luc Van Den Heede reste en tête de la Golden Globe Race mais ne dispose plus que de 417 milles sur le second Mark Slats. Sur les 19 concurrents, il ne reste plus que 5 bateaux en course.
VDH a du effectuer une pénalité de 18h pour avoir utilisé son téléphone satellite.
Jean-Luc nous rapporte aujourd’hui : “Après une journée assez frustrante ! Je n’ai pas eu de vent du tout, du tout. J’ai barré pendant plusieurs heures, jusqu’à minuit hier en écoutant un livre « L’étudiant étranger ». J’ai barré pour gagner même pas 20 milles. Depuis, j’ai retrouvé un petit peu de vent, ce n’est pas la folle vitesse mais au moins j’avance, au moins je suis sous pilote. Je suis dans une zone très difficile où normalement les alizés sont bien établis en janvier. Je peux vous dire qu’ils ne sont pas établis du tout. Je fais mon possible pour faire du nord, j’espère que la semaine prochaine les conditions météo auront changé, que j’aurai une bonne vitesse, que je pourrai charger mes batteries“.
Les deux skippers naviguent sur des Rustler 36 de conceptions identiques, mais Matmut supporte un gréement plus petit qui a subi des dommages et que Jean-Luc ne souhaite pas pousser trop fort. Ophen Maverick bénéficie d’une voilure plus large, mais après 25 000 milles, elle commence à montrer des signes d’usure qui pourraient entraîner des fissures. Ces 2 dernières semaines promettent de nous donner une finale avec du suspense. Les bateaux parcourent en moyenne 140 milles par jour.
Le skipper estonien Uku Randmaa, troisième, et son Rustler 36 One and All ont survécu à la tempête dans l’Atlantique Sud la semaine dernière et se retrouvent maintenant à la dérive dans un trou d’air, ne faisant qu’1 nœud dimanche. Il a donc profité de l’occasion pour plonger par-dessus bord et nettoyer la coque. Les prévisions suggèrent que les vents ne reviendront pas avant tard dans la journée – et ils viendront du nord! Son ascension vers l’équateur ne sera pas plus facile que pour les deux leaders mais au moins les températures se réchauffent de jour en jour.
Étonnamment, Istvan Kopar, qui a franchi le cap Horn le 1er décembre dernier, a effectué l’essentiel de sa progression au cours des 5 derniers jours, mais les vents contraires sont maintenant devenus sa nouvelle réalité et la VMG de Puffin est tombée à 2,8 noeuds aujourd’hui.
Les 5,1 noeuds enregistrés par le finlandais Tapio Lehtinen, et son Asteria, sont également surprenants. Elle est couverte de bernacles, ce qui ralentit sa vitesse. La semaine dernière, le QG de la GGR a levé la restriction de la ZONE INTERDITE au sud du 42 °parallèle sud dans le Pacifique Sud, par mesure de sécurité pour permettre à Lehtinen d’échapper à la pire tempête de l’océan Austral qui se précipitait derrière lui. Depuis, Tapio navigue au devant de forts vents dans un vent de nord-est vers le cap Horn.
Toujours humoriste, Tapio a annoncé le 5 janvier au QG de la course: “PUIS-JE ENTRER AU LIVRE DES RECORDS GUINNESS POUR LA PLUS LENTE NAVIGATION AUTOUR DU MONDE DE TOUS LES TEMPS?”
Cela nous a fait réfléchir: y aura-t-il eu quelqu’un de plus lent que le délais de 312 jours établi par Sir Robin Knox-Johnston il y a 50 ans?
La distance à parcourir entre son Suhaili et Asteria dans cette course virtuelle disputée sur le YB Tracker est réduite à 512 milles. Il y a cinq jours, Asteria avait une avance de 690 milles. Lehtinen pourrait encore battre le record.
Une Course pour sauver le voilier abandonné de Gregor McGuckin, Hanley Energy Endurance.
Les plans vont bon train pour récupérer le voilier Hanley Energy Endurance du skipper irlandais de la GGR Gregor McGuckin. Cody Cordwainer, un capitaine de remorqueur opérant à Brooklyn Navy Yard, doit arriver à Perth, Australie-Occidentale, le 16 janvier, et affréter un bateau de pêche pour les emmener, lui et son équipage récupérer le bateau, maintenant à 1100 milles à l’ouest de Fremantle. Cody publie toutes les nouvelles sur Facebook
L’équipe de Course au Large vous présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Une année qui s’annonce comme une année de transition en Imoca et Multi50 avant les grands rendez-vous de la transat Jacques Vabre et le Vendée Globe en 2020. L’actualité des courses en 2019 sera marquée par l’arrivée du Figaro Bénéteau 3, le départ de la Mini Transat.
On attend également la décision de Banque Populaire sur son avenir en Ultime qui semblerait être positive avec la construction d’un nouveau bateau et un projet Imoca sur le Vendée Globe en attendant.
Les bateaux volants seront également bien présent avec une fusion des circuits de GC32 Extremes Series et GC32 Racing Tour qui promet de belles courses comme le nouveau circuit SailGP qui finira en apothéose à Marseille.
En IRC, l’UNCL vous invite à participer à plus de 100 courses pour courir toute l’année. https://www.uncl.com/courses/liste-des-regates/
Des nouveautés sur le magazine et le site Course au Large
Plusieurs nouveautés sont au programme cette année pour toujours chercher à améliorer votre magazine. Le site ne sera pas en reste non plus avec des changements qui seront apportés au premier trimestre. Idem sur l’application tablette et mobile et nos réseaux sociaux Facebook, Twitter, YouTube et Dailymotion où vous êtes toujours plus nombreux à nous suivre avec une progression constante de +27% chaque année. Le record d’audience aura été atteint lors de la Route du Rhum 2018. Merci de votre fidélité. Course au large reste le site de référence pour la voile sportive. Le magazine lancé en 1975 fêtera ses 44 ans cette année et le site internet ses 14 ans !
C’est Wild Oats XI qui remporte la 74e édition de la Rolex Sydney-Hobart. Black Jack, arrivé deuxième avait réclamé contre lui mais sa réclamation n’a pas été jugée valable. Son concurrent malheureux l’accusait d’avoir coupé son système de localisation AIS, le rendant invisible des autres concurrents. Un motif jugé invalide. Wild Oats XI prend donc sa revanche par rapport à l’année dernière.
Déjà huit fois vainqueur de la classique Sydney-Hobart, le super maxi a mis un jour et dix-neuf heures, après une féroce bataille avec trois autres supermaxis dont Comanche (3e) et infotrack (4e). En 2017, alors qu’il était déjà arrivé premier, le navire de la famille Oatley avait écopé d’une pénalité d’une heure en raison d’une quasi-collision en toute fin de course. Comanche avait alors été déclaré vainqueur. Et détenteur du record pour cette épreuve, à savoir un jour, neuf heures, quinze minutes et 24 secondes. Mais cette fois, le vainqueur conserve le titre, son neuvième dans cette épreuve.
Alive, 5e en temps réel remporte la course en temps compensé. Teasing Machine termine 21e.