vendredi 5 décembre 2025
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Trophée Jules Verne. Abandon de Spindrift

© Chris Schmid / Spindrift racing

Yann Guichard a prévenu son équipe à terre qu’il abandonnait sa tentative de battre le record du Trophée Jules Verne suite à la casse de la mèche du safran tribord. Cette avarie non réparable entraîne une incapacité à barrer Spindrift 2 dans des conditions de performance et de sécurité. “Ce problème technique nous contraint malheureusement à arrêter cette tentative de record du Trophée Jules Verne. C’est évidemment une déception pour tout l’équipage. Nous nous dirigeons vers la côte sud-est de l’Australie que nous devrions atteindre d’ici 4 jours.” précise Yann Guichard.

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Avarie de safran sur Spindrift -107mn

JANUARY 26th 2019, Day 10, Onboard Maxi Spindrift 2, Jules Verne Trophy.

Alors que Spindrift 2 se trouve à 1200 mn du Cap Leewin, Yann Guichard a prévenu son équipe à terre d’un problème sur son safran tribord. On en sait pas plus pour le moment. L’équipe accuse pour le moment un retard de 107 mn et navigue à 15 nds dans l’Ocean Indien. Il fait actuellement nuit à bord mais l’équipage tente d’analyser le problème.

 

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Le nouvel équipage de Cheminées Poujoulat à Oman

Présentation du parcours du Tour Voile 2019, Nautic Paris le 9 décembre 2018, Photo © Jean-Marie LIOT / ASO

Un nouvel équipage de jeunes talents reprend la barre du Diam24 et se lance sur le circuit, encadré par Bernard Stamm. Les choses sérieuses débutent le 2 février, à Oman, pour la première épreuve du World Diam Tour.
Fini le mistral glacé, à eux les eaux tièdes du Golfe d’Oman et de la mer d’Arabie. Après deux stages préparatoires à La Grande-Motte en janvier, l’équipe Diam 24 de Cheminées Poujoulat va pouvoir rentrer dans le vif du sujet. Encadré par leur team manager, Bernard Stamm, le nouvel équipage composé de Robin Follin (barreur, 24 ans), Antoine Rucard (24 ans) et Gauthier Germain (23 ans), s’envole pour Oman. Cheminées Poujoulat va s’aligner, le 2 février, au départ de l’EFG Sailing Arabia – The Tour, première épreuve du circuit mondial.
Deux semaines alternant stadiums (manches courtes au plus près du public), parcours côtiers et raids plus longs, avec des vents réputés faibles doublés d’effets de site dans le nord montagneux et des brises plus soutenues dans le sud. « On a hâte d’y régater », lance enthousiaste Robin Follin. « On a à cœur de bien faire, ça va être un événement super pour se lancer ».

Jeunes et solides
Un peu fatigué de « descendre d’un bateau pour monter sur un autre », Bernard Stamm a proposé à l’un de ses jeunes équipiers sur le dernier Tour de France à la voile, Antoine Rucard, de composer un équipage de jeunes coureurs. « C’est Antoine qui a contacté Robin (Follin) » et Gauthier Germain, poursuit Bernard Stamm. Robin Follin s’est imposé comme l’une des étoiles montantes de la voile française. Le talent du régatier de Sainte-Maxime a éclaté à la barre de l’AC45 de la Team France Jeune. Il s’est même payé le luxe de battre Cheminées Poujoulat sur le dernier Tour de France à la voile (3e contre 6e), alors qu’il avait « débuté tard la préparation » et disposait d’un « petit budget ».

Sans surprise, entre les trois jeunes marins, la mayonnaise a bien pris. « L’ambiance est super, on s’entend tous très bien. Avec Gauthier, on se connaît depuis des années, on a navigué ensemble sur plein de supports. Quant à Antoine, on était ensemble dans la Team France Jeune », qui a terminé cinquième à la Youth America’s Cup aux Bermudes. Une alchimie catalysée par l’expérience de leur team manager. Il leur permet de se concentrer sur la performance se félicite le jeune barreur : « Bernard nous allège énormément en s’occupant de la gestion du projet. Il a l’habitude de tout faire tout seul. Tout est toujours très clair à l’avance. Il est à 100 % sur le projet ».

Inconnues
L’équipage attend maintenant de découvrir ses adversaires. « C’est la première course, on ne connaît pas nos concurrents. On n’est pas en mesure de se fixer d’objectifs de performance », estime Robin Follin. « Les débuts sont très positifs, mais on verra mieux la position de l’équipage quand ils se seront rôdé » sur cette première course, abonde Bernard Stamm qui pointe qu’il reste « beaucoup d’inconnues » sur le niveau de la concurrence. Une chose est sûre « on va viser un bon résultat », dit Bernard Stamm. « On y va pour faire le mieux possible, il faut toujours être à 100 % », ajoute Robin Follin.
Sur sa route se dressera certainement Franck Cammas. L’ancien mentor de Robin Follin dans la Team France Jeune court le circuit mondial Diam 24, cette année. « A 18 ans, côtoyer Franck Cammas, c’était gratifiant », se souvient Robin Follin. Pas de quoi le déstabiliser, aujourd’hui. Au contraire, il a réussi à lui tenir tête lors de la Martinique Flying Regatta sur GC 32. « Cela s’est révélé hyper motivant », sourit Robin Follin. « C’est rigolo, ça va faire un match dans le match, mais on ne va pas se focaliser sur lui ».

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Alexis Loison : « Réussir à être à l’aise au plus vite »

Comme les 40 autres Figaristes, Alexis Loison a récupéré son Figaro Bénéteau 3 au mois de janvier. Un travail de préparation au chantier Caennais V1D2 lui a permis de le mettre au propre et de commencer à l’optimiser. Il s’apprête désormais à entamer les premières navigations pour prendre en main sa nouvelle machine équipée de foils. Le challenge est de taille pour le skipper Région Normandie pour les deux saisons à venir qui, fort de déjà 13 années d’expérience et de très nombreux succès sur le circuit des Figaro Bénéteau, affiche légitimement des ambitions fortes, même si ce changement de support impose de trouver au plus vite de nouveaux réglages et de nouveaux repères. Et c’est d’autant plus vrai que le coup d’envoi de la première épreuve de l’année, la Sardinha Cup qui se jouera en double entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, sera donné dès le 7 avril prochain, et qu’en prime, de très nombreux grands noms de la voile ont choisi de faire leur retour sur le circuit, à l’image de Loïck Peyron ou Michel Desjoyeaux. Bref, on l’aura compris, 2019 s’annonce aussi intense que passionnante pour le Cherbourgeois qui vise clairement à la fois un podium sur la Championnat de France Elite de Course au Large et sur la fameuse Solitaire Urgo – Le Figaro. Entretien.

Vous avez reçu votre nouveau bateau le 16 janvier dernier. On image que, depuis, le temps est compté ?
« Au début, après le déballage du bateau, nous avons réalisé un premier état des lieux et, comme l’autorise la classe, nous avons retravaillé différents points, comme par exemple la quille, dans le but de lui donner un plus joli profil. Nous avons également fait beaucoup de montage et de matelotage, puis nous avons soigné l’installation du système de foil. Au final, nous nous en sommes bien sortis et nous avons fait un truc propre. Après cette période de dix jours, nous avons mis le bateau sur un camion pour le descendre en Bretagne en passant par le Conseil Régional de Normandie. Là a eu lieu la cérémonie de baptême du Figaro III en présence d’Hervé Morin, Président de la Région. Ce moment restera évidemment un joli souvenir dans la vie du bateau et du projet. Dans la foulée, le camion a repris la route pour Port-la-Forêt où il est arrivé mardi matin. Très vite, tout s’est enchaîné : nous avons mis à l’eau mercredi puis mâté hier (jeudi). Les voiles sont prêtes et je dois les récupérer ce vendredi soir avant d’attaquer les premières navigations. »

A partir de quand sont prévues ces premières sorties en mer ?
« Aujourd’hui et demain, je participe au stage de survie imposé par la Fédération Internationale (World Sailing) tous les cinq ans. L’objectif est donc d’effectuer la première navigation à partir de lundi, puis d’en enchaîner autant que possible avant le premier stage d’entraînement proposé par le Pôle Finistère Course au Large, le 12 février prochain. Pour ces premiers tests sur l’eau, j’ai prévu de réaliser une campagne de speed-test (tests de vitesse, ndlr) avec Pierre Leboucher qui travaille avec le même maître-voilier que moi, en l’occurrence Technique Voile. Le directeur technique de la voilerie, Fred Duthil, sera à mes côtés à bord et c’est aussi lui que j’ai choisi pour participer à la Sardinha Cup, l’épreuve qui ouvrira la saison dès la fin du mois de mars. Fred est à la fois un grand champion et quelqu’un de très intuitif. Il m’apportera assurément beaucoup pour la suite, et notamment en vue de la Solitaire Urgo – Le Figaro, la course phare de la saison. »

Autre point positif, vous êtes aujourd’hui l’un des tous premiers à mettre à l’eau…
 En effet et c’est important pour moi. Maintenant, il est temps d’aller tester le matériel surtout que la saison qui s’ouvre est assez particulière. Je suis très content de continuer de régater sur le circuit des Figaro Bénéteau car il va, à coup, sûr y avoir de la super bagarre avec le retour de nombreux anciens vainqueurs de la Solitaire et plein de très grands champions. Je mesure pleinement la chance que j’ai de pouvoir continuer à être là, surtout une année comme celle-là. Reste que la première course va vraiment arriver très vite et que pour cette raison, il va être très important de se sentir rapidement à l’aise sur la machine. Ce sera, en effet, important de pouvoir rapidement sortir le nez du bateau et de pouvoir se concentrer sur la stratégie qui représente, naturellement, une part essentielle de la performance. »

Comment va s’articuler votre saison 2019 ?
« Six épreuves sont au programme du calendrier la classe cette année (lire ci-après, ndlr). Mon objectif et celui de la Région Normandie, est de toutes les faire. La spécificité de cette nouvelle saison, c’est qu’elle est très concentrée et qu’elle va nous faire parcourir de nombreux milles, avec la Sardinha Cup mais aussi une Solitaire dotée d’étapes assez longues. En résumé, 2019 promet d’être intense. Par ailleurs, si certains ont tendance à dire qu’avec l’arrivée du Figaro III, ça repart d’une page blanche, je suis pour ma part un peu moins radical. J’ai aujourd’hui 13 années de Figaro dans les pattes et je sais que cela est un atout. Il y a forcément une certaine routine sur certains points que je vais retrouver, des choses auxquelles je vais naturellement attacher plus ou moins d’importance car je connais les priorités. Je vais ainsi pouvoir me concentrer sur le bateau et j’avoue que j’ai hâte de voir ce que ça donne sur l’eau. La bonne nouvelle, c’est que des conditions assez variées sont annoncées pour la semaine prochaine. Cela va permettre de tester un peu toutes les allures et toutes les manœuvres. Ce sera une grosse étape de franchie. Mon idée, c’est de faire passer un maximum de monde à bord de Région Normandie pour avoir un maximum de regards différents. Je naviguerai notamment avec Sébastien Simon, le vainqueur en titre de la Solitaire du Figaro, lors du premier stage. Ce sera important de marquer les esprits dès le début. Idem lors de la Sardinha Cup. De fait, même si ça restera une épreuve d’apprentissage, ce sera important d’être dans le coup car à l’arrivée, on pourra déjà tirer pas mal de conclusions. »

Le calendrier d’Alexis Loison en 2019
• Sardinha Cup entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Lisbonne, aller et retour, entre le 25 mars 2019 et le 14 avril. Course en double. Cette épreuve est une nouveauté.
• Solo Maitre CoQ, aux Sables-d’Olonne, du 26 avril au 5 mai. Course en solitaire.
• La Solo Concarneau, autour du 12 mai, ne comptera pas pour le championnat de France Élite de course au large, mais la course en solitaire sera qualificative pour la Solitaire Urgo Le Figaro.
• Solitaire Urgo Le Figaro, du 26 mai au 30 juin, l’arrivée de la course est prévue à Dieppe. Course en solitaire et à étapes.
• Douarnenez Horta entre Douarnenez et Horta (Açores), aller et retour. 21 juillet au 18 août. Course en solitaire.
• Tour de Bretagne, du 1er au 14 septembre, parcours dévoilé lors du Nautic 2019. Course en double.

 

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Spindrift, bientôt la fin de l’Indien +97 mn

Yann Guichard et son équipage ont concédé quelques 300 mn d’avance sur Idec Sport, contraint d’empanner et de remonter plus au nord pour mieux se positionner dans les prochains jours. Spindrift 2 compte désormais 97 mn d’avance ce vendredi matin et se trouve à un peu plus d’une journée du Cap Leeuwin. Le record Ouessant-Cap Leeuwin est de 17j 6h 59m détenu par Francis Joyon sur Idec Sport. Il pourrait être battu de quelques heures par Spindrift ce week-end mais cela se jouera à pas grand-chose. Les conditions de navigation ne sont pas très confortables. La mer est courte et creuse et il fait 2°.
Le trimaran jaune et or navigue maintenant plus haut qu’Idec Sport. Il maintient une bonne vitesse mais beaucoup moins bonne en VMG. Le prochain empannage devrait lui permettre de ré-accélérer à nouveau. A cette latitude, le risque de rencontrer des iceberg est beaucoup moindre et la navigation moins stressante.

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Golden Globe Race Arrivée de Mark Slats deuxième

PPL PHOTO AGENCY - COPYRIGHT FREE (for editorial use only) Tel: +44 (0)7768 395719. ppl@mistral.co.uk Photo Credit: Christophe Favreau/PPL/GGR ***2018 Golden Globe solo round the world yacht race: Arrival of Dutch skipper Mark Slats and his Rustler 36 Ophen Maverick at the finish of the 2018 Golden Globe Race in Les Sables d'Olonne, France in 2nd place. The 41-year old Dutchman completed the 27,000 mile solo circumnavigation in 214d 12h 18m 43s. A 36 hour time penalty for improper contact over the Sat Phone by his team manager, gives Slats a race finish time of 216d 00h 18m 43s.

Mark Slats est arrivé ce jeudi soir à 23h18 aux Sables d’Olonne. Il aura mis 214 jours et 12 heures 18 minutes pour faire ce tour du monde à l’ancienne. Mark Slats était content de rentrer : ” Aujourd’hui, la mer n’est pas belle mais je veux rentrer”. Il a été accueilli par Jean-Luc Van Den Heede venu saluer son dauphin. “Son bateau paraît nickel. Son mât n’a pas touché l’eau. Je sus très heureux de venir l’accueillir.”
Il reste encore 3 concurrents en course sur les 18 du départ.

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Spindrift maintient son avance +366 mn

JANUARY 27th 2019, Day 11, Onboard Maxi Spindrift 2, Jules Verne Trophy.

Spindrift tient une bonne moyenne pour rivaliser avec Idec et contenir son avance qui est actuellement de 366 mn. Sa vitesse moyenne sur 24h est légèrement inférieure à celle d’Idec, 34,9 nds contre 36,3 nds mais le trimaran jaune et noir a une meilleure VMG. L’équipage de Spindrift est un peu plus sud et la vigilance est de mise pour ne pas risquer de heurter un growler ou iceberg alors que le trimaran se rapproche des Kerguelen situés à 780 mn devant son étrave. On se souvient de François Gabart qui s’était fait surprendre par les glaces justes après lors de son record en solitaire autour du monde. L’équipage de Yann Guichard devrait dépasser Kerguelen dans 24h. La suite jusqu’aux Cap Leuuwin s’annonce plutôt bien pour conserver une légère avance mais il lui faudra empanner et remettre un peu de nord sur sa route et donc la rallonger. Derrière, l’Ocean Indien se met en place mais difficile pour l’instant d’en avoir une vision claire. Allez Spindrift !

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Départ des 400 et 900 nautiques le 23 mars

Organisée et créé par la SNST, la plus longue course au large de Méditérranée fêter ses 10 ans cette année. Elle prendra le départ le samedi 23 mars 2019 de Saint-Tropez. Créée en 2010 par la Société Nautique de Saint-Tropez pour les équipages désireux d’aventures sportives au large, l’épreuve s’est ouverte aux solitaires depuis 2015 et aux duos depuis 2016 avec un parcours de 400 nautiques sauf bien sûr pour ceux qui visent de plus grandes courses au large par la suite !

C’est le cas de la jeune et très dynamique navigatrice niçoise, Alexia Barrier, qui a récemment terminé 15ème à la route du Rhum 2018 (avec le meilleur temps du tour de la Guadeloupe de la classe Imoca !) et qui participera en solo sur le parcours des équipages, soit les 900 nautiques en vue de son prochain objectif : le Vendée Globe 2020. Elle sera confrontée à Clément Giraud sur un Imoca également. Du côté des « solo », cinq voiliers sont en attente et déjà quatre bateaux ont confirmé leur participation dont deux habitués en JPK10.10, Eric Merlier, vainqueur 2018 et Daniel Dupont dont ce sera la 4ème participation. Deux autres concurrents, Daniel Tinmazian (A35) et Arnaud Vuillemin (JPK10.10), habituellement en duo la feront cette année en solitaire. Chez les trois premiers duos inscrits, ce sera une première participation pour Thibaut Garnotel et Jean-Philippe Gallois de la SN de Saint-Tropez sur Figaro 2, pour Thomas Illeux avec Frédéric Demainay (Sunfast 3200) et pour Ludovic Gérard associé à Philippe Mariani (JPK10.80). Pour l’heure neuf bateaux sont en attente pour le groupe « duos » avec des marins aguerris à bord…

Du côté des équipages, les voiliers 4D, l’A40 avec Frédéric Nicholas, AMARYS, un Pogo 36 avec Eric Vinay ont d’ores et déjà confirmé leur inscription mais ils devront compter sur la participation d’autres redoutables équipages comme celui de Pierre Ortolan sur PATITIFA, fidèle de la course qui a déjà remporté la course par deux fois en 2014 et 2018.

A deux mois de l’évènement, l’organisation de la Société Nautique de Saint-Tropez ainsi que les concurrents se préparent ardemment à cette course au large en ne lésinant sur aucune des Règlementations Spéciales Offshore, importantes pour la sécurité de tous. Comme chaque année, après le contrôle minutieux des dossiers et des équipements de sécurité des bateaux en lice, le Directeur de Course, Georges Korhel annoncera la veille du départ le parcours et le sens de rotation en fonction des conditions météorologiques. Parmi les portes obligatoires : Sud des Baléares, bas de la Sardaigne, les Iles Pontines, Nord Corse avant de revenir couper la ligne d’arrivée à Saint-Tropez. A noter que cette épreuve compte pour le Championnat UNCL Méditerranée dans les trois catégories. Rendez-vous donc sur la ligne de départ le 23 mars 2019!

Alexia Barrier en lice des 900 Nautiques en vue du Vendée Globe 2020
On ne présente plus Alexia Barrier, navigatrice de la région PACA qui, à 20 ans, avait déjà parcouru plus de 120 000 milles à travers le monde et qui a participé à 14 courses transatlantiques dont 4 en solitaire sur Mini Transat, Figaro 2, 60 pieds monocoque et multicoque. Cette régatière de niveau mondial en Match Racing s’est, très jeune, lancée dans les courses au large en solitaire. En 2009, elle a créé 4myplanet devenant la 1ère femme à tenter un tour du monde en solitaire au profit de la science. A 39 ans, son prochain objectif ? « C’est le Vendée Globe 2020 sur IMOCA et chaque course est une préparation supplémentaire autant qu’une étape importante. Entre chaque course, je ne me repose pas ! Au contraire j’intensifie la préparation physique, nutritionnelle et mentale.». Cette course en Méditerranée à cette période de l’année où les conditions météorologiques sont souvent plus musclées, est également un très bon entrainement et cela permet de se qualifier sur des épreuves au large.
Ce qu’ils ont dit en 2018:

Eric Merlier sur TELEMAQUE : 1er solitaire en temps réel et en temps compensé
« Nous (les solitaires) étions toujours en contact pas toujours avec les mêmes mais toujours avec les bateaux en vue pendant les 400 milles. La première nuit, les conditions étaient très difficiles sous spi mais il y avait une belle luminosité et on voyait les dauphins qui nous accompagnaient. La deuxième nuit, il y avait beaucoup de pluie mais la mer était moins formée. La troisième nuit, il y a eu un gros vent très puissant, c’était tendu avec Richard Delpeut (Walili) on était toujours en contact et on a rien lâché. Il y a moins de 10 minutes qui nous distance à la fin ! Toute la nuit, on a bataillé mètres par mètre et il fallait anticiper car nous n’avons pas le même rating ! Il fallait être à 100% depuis le cap Corse jusqu’à Saint-Tropez. Pendant la course, pour me reposer, je mets le chrono de 20 minutes mais en vérité, on ne sait plus parfois quand on est éveillé et quand on dort… Les réflexes et habitudes prennent le dessus et quand on sent que le bateau ne nécessite pas de réglage, on en profite… C’est une super organisation, un club super sympa et c’est une course qui se mérite ! C’est dans ce genre de course qu’on remarque que la préparation du bateau et la capacité de gérer sa fatigue font beaucoup…

Pierre Ortolan, PATITIFA, premier en équipage (900 milles)
7ème édition pour Pierre Ortolan qui était très fier de son équipage composée également d’un fidèle de la course, Christian Deschepper (9ème édition) qui n’a pas pu faire la course sur son voilier Peips en 2018.
« C’est une course passionnante malgré le manque de concurrent cette année à mi-course. Les conditions étaient dures aussi bien dans le registre du vent que de la mer. Vent fort et calme et mer houleuse. Il y a eu une excellente entente dans l’équipage et l’organisation a fonctionné parfaitement. Chacun a respecté ce qu’il fallait ! A l’arrivée, il y avait une euphorie avec l’accueil ! Nous n’étions pas nombreux mais il y avait une chaleur humaine formidable ! J’espère encore revenir l’année prochaine !! »

Pascal Muller sur FIRSTY 4 (en double avec Christophe Barrue) : 1er équipage en double en temps réel et compensé.
“C’est plus une course de guerrier que de la détente. J’ai eu très peur surtout la 1ère nuit. C’était très difficile avec une météo exécrable, toujours de la houle et des nuits très froides mais c’est une expérience humainement très enrichissante ! C’est une grosse introspection car on a le temps de réfléchir ! Avec Christophe Barrue qui était à fond pour remporter l’épreuve, j’ai beaucoup appris et comme il ne restait que 2 bateaux en double, ça ressemblait à un duel… Nous avons eu 17 à 25 nœuds de vent en moyenne avec les ¾ de la course sous spi, toujours avec une mer clapoteuse et démontée. Cette année c’était extrême ! Les mauvaises conditions avant la course n’ont pas permis de préparer correctement le bateau…le ratio plaisir / temps, préparation, coût…est dur mais c’est une belle expérience que je referai pour ne pas rester sur celle-ci et avoir de meilleures conditions ! Merci à l’organisation de la SNST au top avec un super accueil même par l’équipe de la SNST à 2h du matin sous la pluie en mer, c’était inespéré et très réconfortant !!! “

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VDH : ” Je suis content d’avoir fini”

Arrivé au ponton devant une foule de journalistes, VDH a été salués par Don Mcintyre, l’organisateur de la course et Sir robin Knox johnston. Il a pu goûter au champagne avant de répondre aux premières questions :
Je suis content d’avoir fini, d’arriver. La course était étrange. Je ne m’attendais pas à cela. Je pensais qu’on allait être groupés mais je me suis retrouvé vite seul. Nous étions trois au début avec Philippe Péché et Mark Slats à descendre l’Atlantique mais quand Philippe a abandonné, je me suis retrouvé tout seul dans le sud. Le passage le plus dur aura été mon chavirage juste avant le Cap Horn. Quand le bateau est remonté, tout était détendu et je me suis dit que c’était terminé, mais j’ai commencé à réfléchir, foutu pour foutu, je vais essayer de réparer. Je suis monté 7 fois dans mon mât. J’ai passé le Cap Horn. Je voyais Mark revenir et je ne pouvais rien y faire. J’ai perdu 5 jours dans cette histoire. Ce qui a été fatiguant, c’est la succession des dépressions. C’est usant. Ce que l’on fait là, c’est beaucoup une question de moral. C’est plus utile d’avoir du moral que d’avoir de la force physique. A 73 ans on peut faire encore beaucoup de choses.
A bord, il se passe une certaine routine. Il faut être en phase avec soi-même. Cela a été moins dur que le deuxième Vende Globe mais sur cette course c’est très différent parce qu’on est occupé par une multitude de choses, la météo, faire le point au sextant. Sur le Vendée Globe, les concurrents peuvent échapper aux dépressions mais nos bateaux, eux, sont obligés de subir. Il faut être capable de supporter cela. J’ai pris du plaisir. Je ne repartirai pas parce que je suis trop vieux.
C’est à cause de Sir Robin que l’on a fait cela. Ce sont des histoires de légendes. J’ai rêvé de tous ceux qui nous ont précédé.
Dans le brouhaha, Sir Robin Knox Johnston a salué VDH en lui disant qu’il lui avait pris son record. VDH, seul français en course s’est amusé à dire : ” Heureusement que j’ai sauvé l’honneur des français.”

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Lionel Péan et Sofian Bouvet de retour sur le Tour

Lionel Péan réactive le Team qui avait brillé en 2017 sur le Tour de France à la voile, s’octroyant une belle 4ème place de l’épreuve, pour terminer deuxième du Classement National Diam24, avec Sofian Bouvet à la barre. Plus convaincu que jamais du talent de barreur mais aussi de leader de ce spécialiste du 470, Lionel Péan retourne en tant que Team manager avec envie sur la grande boucle vélique de l’été. « Sofian est un diamant brut capable des plus grands exploits. 2017 nous a laissé un léger goût d’inachevé, et il nous tarde de renouer avec ce passionnant circuit des Diam 24 » explique t’il. Sofian est déjà de retour sur les plans d’eau d’entrainement du côté de la Trinité sur mer, entouré des compétences affirmées de deux anciens vainqueurs du Tour, Corentin Horeau et Bruno Mourniac. Les trois hommes représenteront ce nouveau Team dès le 2 février prochain à Oman sur le Sailing Arabia Tour, aux couleurs d’un premier partenaire, Seafloatech, et dans l’attente de nouveaux soutiens nécessaires pour envisager l’ensemble de la saison Diam 24 2019, avec comme point d’orgue le Tour voile 2019 (5-21 juillet), dans les conditions de préparation optimum.

Un trio performant !

« Nous disposons depuis l’expérience de 2017 d’un trimaran Diam 24 parfaitement préparé » déclare Lionel Péan. « J’ai suivi Sofian tout au long de l’année 2018 durant laquelle il a opéré en tant qu’entraîneur dans le sud. Son talent est intact, et je sens chez lui une énorme envie. Corentin Horeau fait, à 29 ans, déjà figure d’ancien, tant son expérience, en Figaro et sur le Tour est immense et marqué du sceau de la réussite. Bruno Mourniac est quant à lui, et du haut de ses 23 ans, une valeur sûre à l’embraque, qui complète très harmonieusement un trio de grand talent. »

Premiers bords à Oman

Le Sailing Arabia Tour, avec son format très similaire à celui du Tour de France à la voile, alternance de parcours dits « stadium » et de raids côtiers, va permettre à cet équipage qui se connait déjà par coeur, de se confronter à la concurrence et à se jauger au plus haut niveau. « Personne ne nous a attendu » souligne Sofian, « et le niveau n’a fait que monter depuis notre saison 2017. Nous arrivons plein d’humilité mais aussi terriblement motivés. Le Sailing Arabia lance d’idéale façon notre saison. Les entraînements en décembre et janvier sur la côte Atlantique sont très exigeants du fait de la météo, et nous sommes ravis d’aller naviguer « au chaud ». Les bateaux dont nous disposerons à Oman sont des Diam24 de location, probablement un ton en dessous de notre « Seafloatech » en terme d’équipement, mais l’essentiel est pour nous d’exercer en course et en compétition notre cohésion et notre complémentarité. Si Corentin est notre N°1 et Bruno notre embraqueur titre, je mise encore une fois sur l’interchangeabilité et la polyvalence de chacun à tous les postes. »

« Le Sailing Arabia lance notre saison sportive et donne consistance à notre projet dans l’attente de partenaires complémentaires pour disputer l’ensemble de la saison dans les meilleures conditions. » explique Péan. « Je partage l’humilité de Sofian à l’entame d’une saison exigeante et face à une opposition particulièrement relevée, mais j’ai la certitude de disposer d’un Team de très haut niveau, qui saura tirer les enseignements de nos expériences passées. »

Ils ont dit :

Sofian Bouvet, barreur
« J’ai eu la chance d’entraîner l’an passé l’équipage vainqueur du Tour; Je suis ainsi passé de « l’autre côté de la barrière », et j’ai beaucoup appris de cette expérience. J’ai pris du recul sur les aspects techniques du bateau mais aussi sur moi-même. On a à coeur de prouver quelque chose cette année… »

Corentin Horeau, N°1

« J’évolue sur le circuit Diam 24 depuis 2016, avec au compteur une victoire l’an passé avec le Team Lorina Limonade. J’ai beaucoup côtoyé Sofian l’an passé et notre collaboration fonctionne bien. Le Sailing Arabia sera une découverte et une belle opportunité pour tester en course ce que nous faisons en entrainement depuis quelques semaines. Je crois que Lionel Péan a rassemblé tous les ingrédients pour nous permettre de performer cet été. »

Bruno Mourniac, embraque

« J’ai débuté en Diam24 en 2015, avec une victoire sur le Tour en 2016. Je navigue avec Corentin depuis deux ans maintenant. Sofian est un peu mon grand frère dans la voile. Il m’a toujours beaucoup soutenu et j’ai beaucoup appris de lui. Je crois que nous formons un trio solide. Nous allons découvrir Oman, et ses conditions de navigations spécifiques, au chaud pour changer… »

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