vendredi 5 décembre 2025
Accueil Blog Page 480

Yann Guichard “Le Trophée Jules-Verne reste une aventure extraordinaire”

ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 : Yann Guichard (skipper), Erwan Israël (navigateur), Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur), Christophe Espagnon (chef de quart / barreur-régleur) Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur) François Morvan (barreur-régleur) Thierry Chabagny (barreur-régleur) Sam Goodchild ((barreur / numéro un) Erwan Le Roux (barreur-régleur) Duncan Späth (barreur-régleur) Benjamin Schwartz (barreur / numéro un) Jackson Bouttell (barreur / numéro un) --- Jean-Yves Bernot (routeur)

Spindrift 2 est arrivé ce mercredi 6 février à Fremantle . L’équipage s’affaire à trouver une place sur un cargo pour rapatrier le bateau à son port d’attache en Bretagne. Son skipper, Yann Guichard, a bien voulu nous accorder un peu de son temps pour nous raconter ce qu’il s’est passé sur sa tentative de battre le record du Trophée Jules Verne. Une tentative qui était bien partie mais qui s’est arrêtée au sud de l’Australie sur une casse mécanique. Frustrant.

Que s’est-il passé ?
Yann Guichard : Nous avons cassé après avoir passé les Kerguelen. On était au portant VMG sous genaker, 25-30 nds de vent et on marchait à 30-35 nds de vitesse, bâbord amures. Thierry Chabagny qui barrait me signale que la barre est dure et qu’il est difficile de lofer et d’abattre. C’est assez bizarre, cela arrive quand on arrive au bas de la vague et que l’étrave est un peu dans l’eau et il faut relofer à ce moment-là. Mais là c’était des deux côtés de temps en temps et pas tout le temps. On a mis du temps à comprendre ce qu’il se passait et c’était de nuit. On a checké tout le système de barre, le parallélisme, la tension des drosses, un objet dans les safrans… mais le problème est allé en s’empirant de demi-heure en demi-heure. On a arrêté le bateau et là on s’est rendu compte que la mèche de safran était cassée entre les deux paliers à l’intérieur du flotteur. Le safran ne tenait plus à grand-chose et partait en latéral : il faisait sa vie au gré des vagues et des accélérations.

Comment cela peut se casser ?
C’est mon interrogation et cela augmente notre déception. Normalement, cela peut casser quand on touche quelque chose. Mais ce n’était pas le cas. Il va falloir comprendre d’où est venu le problème. Est-ce un problème de construction ? de calcul ? Je n’ai pas d’explications. La voile est un sport mécanique et les pièces sont construites avec des coefficients de sécurité. Cela ne doit pas casser sauf s’il y a mauvaises manipulations ou un choc.

Il n’y en pas eu ?
Non. Sur un bateau comme cela surtout à ces vitesses, on le sent tout de suite et cela se voit sur le safran. On a regardé, il était intact. C’est vraiment en charge que cela a cassé, pourquoi ? comment ? et on n’a pas d’explication pour le moment. C’est d’autant plus frustrant.

Cette tentative se présentait bien…
Oui, on était dans le rythme depuis le début. Le bateau va bien plus vite qu’avant avec un mat plus petit, ses plans porteurs, sa cabane qui permet d’avoir un rythme encore plus soutenu. La première partie jusqu’à l’Equateur était super, après ce n’était pas des bonnes conditions. Elles étaient correctes mais pas bonnes. On sentait qu’on était dans le coup. Devant cela, n’avait pas l’air top mal. C’est d’autant plus rageant et dommage.

Apres l’Equateur, votre trajectoire n’a pas été optimale, il n’y a pas eu de problèmes techniques à bord ?
Non, c’est l’anticyclone de Sainte-Hélène qui s’est mis en travers de la piste comme il peut l’être parfois. Il a fallu faire du plein sud jusqu’au 40e sud avant de pouvoir tourner à gauche. On n’a pas eu un bon atlantique Sud. Avec un bon, on aurait pu mettre 1,5 journée de moins. On a perdu une bonne partie de notre avance dans cette partie-là. C’est le jeu. En partant, on savait que l’atlantique sud n’était pas fantastique. Mais c’était la seule fenêtre qu’on a eu cet hiver et elle était super bonne jusqu’à l’Équateur. On ne pouvait pas ne pas la prendre.

Vous avez attendu plus de 3 mois avant de partir…
Cela a été très difficile d’attendre cet hiver. Ce n’était pas facile pour l’équipe. C’est compliqué d’attendre comme cela. Mais on n’a pas eu le choix. Il n’y a pas eu un départ possible. Du jamais vu en 15 ans et aller à l’équateur en 6,5 jours je ne voyais pas comment battre le record. Il faut pouvoir y aller au pire en 6 jours, mais on n’a vu aucune opportunité à part cette fenêtre le 16 janvier qui a été la seule et on l’a prise. On savait que l’on ferait un super temps à l’équateur mais que l’Atlantique sud serait laborieux. Comme on était tard dans la saison. Nous sommes partis.

Vous n’avez pas eu la chance de François Gabart…
Si on avait eu le même atlantique sud, on aurait très bien au Cap de Bonne-Espérance. C’est ce qui fait la beauté de ce record, il faut tenter sa chance, être là au bon moment, être audacieux. Ce que François a fait et Francis aussi. La fenêtre qu’ils ont prise n’était pas extraordinaire mais ils sont partis et tentés. Nous, le Pacifique semblait pas mal et s’annonçait bien au Cap Horn. On n’était pas trop mal. On a vu qu’on a le potentiel de battre ce record même si c’est difficile.

Tu es descendu plus sud qu’Idec…
On est allé très sud, quasiment 55° Sud, parce que les conditions nous le permettaient tout en restant dans le rythme du record. C’était assez engagé. Je ne te cache pas que dans l’indien en tant que skipper, tu as de la pression avec les icebergs. On est passé en dessous de plusieurs d’entre eux. On ne les a pas vu en vrai mais nous avions leurs positions avec les images satellites. On a passé 2-3 jours avec de l’eau à 2-3 degré. On est soulagé quand on ressort de là.

Que retiens-tu de cette tentative ?
Spindrift 2 a un vrai potentiel de battre ce record. On a une belle équipe. Il faut que la météo soit avec nous. Ce record, c’est une course d’endurance, un sport mécanique. Il faut avant tout pouvoir tenir. On n’abandonne pas sur une faute technique mais sur une casse mécanique.

La prochaine sera la bonne …
Si tu me demandes aujourd’hui si je repars l’hiver prochain, je ne peux pas te répondre encore.
C’est trop tôt. Il faut que l’on comprenne, que l’on répare et après on décidera du programme en conséquence. Le bateau ne sera pas remis à l’eau avant septembre prochain. Il va falloir tout checker. On va vérifier le deuxième safran également pour voir si ce n’est pas non plus un problème d’échantillonnage. Cela va prendre plusieurs mois et du temps pour reconstruire la ou les pièces et avant il faut ramener le bateau.

Il t’obsède ce record ?
Non, il ne m’obsède pas. Il représente pour moi, le plus beau record à battre. De partir comme cela autour du monde, c’est un voyage. Une aventure humaine extraordinaire avec des paysages incroyables, les albatros, c’est magnifique. Si je devais ne pas le battre, cela ne m’empêcherait pas dormir mais c’est un record attirant. On a une belle histoire à écrire.

Entretien complet à suivre dans le prochain Course Au Large à paraître le 8 mars.


ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2 :
Yann Guichard (skipper), Erwan Israël (navigateur), Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur),
Christophe Espagnon (chef de quart / barreur-régleur)
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur)
François Morvan (barreur-régleur)
Thierry Chabagny (barreur-régleur)
Sam Goodchild ((barreur / numéro un)
Erwan Le Roux (barreur-régleur)
Duncan Späth (barreur-régleur)
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un)
Jackson Bouttell (barreur / numéro un)

Jean-Yves Bernot (routeur)

- Publicité -

All Purpose, comment ça marche ?

7 voileries basées à Carnac, Le Havre, Ouistreham, Saint-Malo, Roscoff – Brest, Concarneau et Saint-Mandrier ont décidé voici quelques années de se réunir autour de la marque All Purpose et de créer un Groupement d’Intérêt Economique. Les objectifs de ce GIE sont de faire rayonner All Purpose dans tout l’hexagone et d’échanger continuellement de façon à être plus performant dans la fabrication et la réparation de voiles.

« Nous sommes tous indépendants » tient à préciser Brice Berthier, l’un des gérants d’All Purpose à Carnac et parmi les fondateurs du GIE « mais l’union fait la force et nous avons décidé au début des années 2000 d’exploiter mieux la marque All Purpose en étant présent un peu partout en France et en offrant les avantages d’une grande structure tout en conservant nos spécificités que sont la proximité avec nos clients et la qualité de nos produits. »

All Purpose Carnac se rapproche dans un premier temps de Sylvain Pellissier et sa voilerie du Crouesty puis de Laurent Allard à Lorient. « Très vite, nous avons eu chacun plus de commandes. Les voiles All Purpose étaient plus présentes sur les plans d’eau, les fournisseurs nous regardaient différemment » poursuit Brice.
« J’ai intégré le GIE début 2009 » indique Alain Bonnot de la voilerie All Purpose basée à Saint-Mandrier et actuel président du GIE. « La philosophie All Purpose m’a tout de suite intéressé, à savoir, fabriquer des voiles de qualité, des produits durables dans de bons tissus. Ma clientèle navigue sur de grandes unités et a besoin de garde-robes solides et performantes conçues par exemple en Trilam, l’une des marques de fabrique du GIE. Et puis, ce groupement permet de mutualiser nos idées, de discuter… C’est un véritable réseau de savoir-faire. »

Chaque voilerie a gardé son ADN et ses spécificités. Certaines sont tournées vers la voile de compétition comme à Carnac alors que les voileries du nord sont proches des écoles de voile ou de la croisière. « Notre histoire commune est très positive. Même si chacun garde son autonomie, nous grandissons ensemble. Les avantages de ce GIE sont nombreux et permettent à All Purpose d’être un acteur incontournable du marché des voiles en France » conclut Brice Berthier.

Le GIE All Purpose en chiffres :
>> 7 voileries
>> 39 salariés
>> 16 personnes à Carnac, 6 à Saint-Mandrier, 1 au Havre, 1 à Ouistreham, 4 à Saint-Malo, 3 à Concarneau, 6 à Roscoff – Brest
>> 12 planchers
>>380 voiles produites par an à Carnac, 80 à Saint-Mandrier, 40 à Concarneau, 50 à Saint-Malo, 100 voiles au Havre et à Ouistreham, 120 à Brest
>> 750m2 de plancher à Saint-Mandrier, 1200 à Carnac, 250 à Saint-Malo, 220 m2 au Havre et à Ouistreham, 250 à Brest
>> CA 1,5 millions All Purpose Carnac, 350 000 euros Saint-Malo, 260 000 euros au Havre et à Ouistreham, 450 000 pour Saint-Mandrier, 380 000 à Brest – Roscoff

- Publicité -

Gildas Morvan, bizuth en Figaro … 3

Gildas Morvan participera à sa 22e Solitaire du Figaro sous les couleurs de Niji. Fini l’époque du géant vert, c’est en bleu que s’habillera les couleurs de son futur Figaro Bénéteau 3 dessiné par le très talentueux JB Epron, (artiste reconnu du milieu de la voile et d’ailleurs), un support qui a plu au patron de la société qui a développé le site de la Route du Rhum pour OC Sport. Du haut de ses 50 ans, et après deux années passées dans le monde de l’entreprise aux côtés de son ancien partenaire, le Finistérien des Abers va donc faire son retour pour la 50ème de La Solitaire.

Dans quelques jours, Gildas Morvan mettra « Niji » à l’eau pour les premiers entraînements au large de Port-La-Forêt. Pour parfaire la prise en main de son nouveau monotype à foils, il prendra part aux épreuves préliminaires, avant le grand rendez-vous de la saison, la 50ème Solitaire Urgo Le Figaro. Une échéance qui réunira un plateau d’une large diversité entre jeunes loups aux dents longues et grands noms passés en mode océanique. Sans objectif annoncé, le marin de Landéda affiche la couleur de sa motivation : « Je ressens beaucoup d’excitation et d’envie à l’idée de découvrir ce nouveau bateau et de revenir sur le circuit après avoir coupé les ponts pendant deux ans. J’ai faim ! Un peu comme si on ne m’avait pas donné à manger pendant deux ans. La Solitaire m’a manqué… ». Tout est dit !

- Publicité -

Les nommés pour les foiling Awards

La Foiling Week remettra les Foilng Awards pour sa 3è édition à Milan. Ce sera également l’occasion de présenter sa nouvelle initiative, le S.A.S Project, et de lancer deux concours de design de bateaux à foils.

La cérémonie des Foiling Awards 2018 se tiendra à Milan, au Musée National des Sciences et des technologies Leonard de Vinci et sera présentée par Vittorio d’Albertas, CEO de Quantum Sail Design. Elle rassemblera tous les spécialistes des foils et récompensera les meilleurs projets de 2018.

6 catégories sont retenues où l’on retrouve quelques français nominés dont François Gabart (Marin), Philippe Briand pour son projet Flyacht, VPLP pour l’Imoca Charal, Guillaume Verdier (Easy To Fly) la société Avel Robotics de Luc Talbourdet.
L’America’s Cup avec le développement de l’AC75 est très représentée cette année avec les prototypes qui sont déjà sortis. Le monocoque Gonet est nominé plusieurs fois.

Foiling Sailor(s) : David Hivey, François Gabart, Glenn Ashby, Paul Goodison, Ruggero Tita e Caterina Banti and William McKenzie & Isaac Mchardie

– Foiling Design : 10 ft Pocket Foiler, America’s Cup AC75, Flyacht by Philippe Briand, Mothquito, Nacra15 FCS et Nautor Club Swan 36

– Production Foiling Boat : 69F Sailing, BeFoil, Bieker Moth, Easy To Fly, Manta Moth, Skeeta Foiling Craft et The Foiling Dinghy

– One Off Foiling Boat : Charal Imoca, Monofoil Gonet, la Mule d’American Magic et le T5 d’INEOS Team UK

– Foiling Innovation : America’s Cup AC75 Foil set up, Avel Robotics ETF foil robot, Passive morphing trailing edge by Caponnetto, Hueber et son Monofoil Gonet Foil set up

– Foiling Sustainability : Autonomous Sailing Vessel by Artemis Technologies and Electric Foiling Catamaran by Dirk Kramers

Le Projet S.A.S
Max Sirena, skipper de Luna Rossa Challenge, parrain du S.A.S Project lancera officiellement le projet. L’idée du S.A.S est de créer un bateau à foil répondant aux 3 acronymes Safety, Accessibility et Sustainability, les 3 valeurs de la foiling week : Sécurité, accessibilité et durabilité. Ce bateau est destiné à tout le monde mais plus spécifiquement aux marins handicapés qui voudraient voler. Ce bateau à foils se veut fun et sécurisant. Il sera dessiné par Guillaume Verdier, construit par Persico Marine et soutenu par Movendo Technology.

Concours de design

  • The SuMoth Challenge
    Le Foiling SuMoth Challenge est une compétition destinée à promouvoir des Moth durables et utilisant l’économie circulaire. Elle s’adresse aux Jeunes architectes et ingénieurs. Bruno Giuntoli, de l’EPFL, Ecole Polytechnique Fédéral de Lausanne et le jury viendront expliquer les objectifs et les règles de la compétition.
  • MP eFoiler
    Les architectes sont inviter à participer au concours de design MP eFoiler, un bateau à foils à moteur électrique qui peut être utilisable pour la presse ou des invités pour suivre des régates à foils. Torqeedo est le principal partenaire et le bateau devra utilisé ses moteurs électriques. Gurit est également partenaire pour partager ses compétences et apporter son support en matériaux composite.
- Publicité -

Les 8 candidats retenus pour les Sélections Espoir 2019

À l’issue de la date limite d’envoi des dossiers de candidature pour les Sélections Espoir 2019, (lundi 21 janvier à 11 heures), les 8 jeunes talents qui participeront au premier tour ont été sélectionnés.
Sous la direction de Servane Escoffier, Louis Burton et Arthur Hubert, le Comité de sélection de l’écurie BE Racing a analysé les lettres de motivation, CV professionnels et nautiques de plus d’une quinzaine de candidatures, avant de désigner les heureux élus.

Le 1er tour des Sélections se déroulera à Saint-Malo, du jeudi 7 février à 9 heures au 8 février à 17 heures. A l’issue de ce tour préliminaire, 3 candidats seront sélectionnés pour la finale, qui aura lieu, toujours à Saint-Malo, du 9 février au 12 février inclus.

Soutenu par le Réseau Mer Entreprendre (94 entreprises bretonnes), l’Espoir 2019 sera connu fin février. Il participera pour commencer à la première étape du Défi Atlantique en Class40 dès le 23 mars prochain au départ de Pointe-à-Pitre jusqu’au Açores. Ensuite il sera engagé sur le circuit Figaro Bénéteau, et participera notamment à La Solitaire du Figaro, sur le Figaro 3 n°7 que l’écurie BE Racing vient d’acquérir.

LES 8 CANDIDATS

. Calliste ANTOINE (23 ans. 50610 Jullouville)
. Raphaël AUFFRET (25 ans. 17000 La Rochelle)
. Clément COMMAGNAC (23 ans. 22550 Matignon)
. Valentin DANTEC (23 ans. 56100 Lorient)
. Thomas JOFFRIN (20 ans. 22220 Tréguier)
. Frank LAVENANT (20 ans. 56100 Lorient)
. Gaston MORVAN (21 ans. 29870 Landeda)
. Titouan SESSA (20 ans. 35800 Saint-Lunaire)

Les épreuves du 1er tour :
. Épreuve sur l’eau, régates inshore / offshore sous observation de La Société Nautique
de la Baie de Saint-Malo (SNBSM).
. Epreuve de sport et de résistance physique.
. Théorie : météo, navigation, culture générale course au large.
. Entretien individuel.

- Publicité -

Cheminées Poujoulat en tête à Mascate

15 secondes, c’est la toute petite avance qui permet à Robin Follin et à l’équipage de Cheminées Poujoulat de s’imposer aujourd’hui à Mascate. Après 2h35 de course dans un décor de montagnes arides et de forts séculaires, le bateau jaune parvient à prendre l’ascendant sur celui du Britannique Stevie Morrison (Oman Shipping Company). « Ça a été intense, on n’a rien lâché et on a su garder la lucidité jusqu’au bout pour les doubler avant l’arrivée » savoure le jeune skipper. Cette victoire, associée à une belle deuxième place hier, permet à Cheminées Poujoulat de quitter Mascate en leader de l’EFG Sailing Arabia – The Tour. « On arrive toujours à jouer nos coups tactiques. Gauthier (Germain) et Antoine (Rucard) arrivent toujours à suivre malgré le peu de travail que l’on a en commun » explique-t-il.

« Au-delà des espérances »
Le Britannique Stevie Morrison, deuxième à bord de Oman Sail Shipping, est lui aussi un homme heureux avec une deuxième place « au-delà des espérances ». « Nous avons encore des leçons à retenir et nous serons encore meilleurs mais je suis sûr que les autres équipages vont progresser également. » Le podium de cette seconde journée est complété par un Franck Cammas (EFG Bank) en nette progression après avoir terminé en fin de classement hier. « Il y a un super niveau et, pour ma part, ça faisait longtemps que je n’en avait pas fait. Dans les manœuvres, on fait encore trop d’erreurs et il nous arrive de les répéter, c’est très frustrant » raconte-t-il. Il est ce soir 7ème du classement général, bien décidé à batailler pour rattraper cette entrée en matière. Ce sont les Tahitiens de Mood, menés par Damien Iehl qui prennent la troisième place du classement général. « Les conditions sont exceptionnelles. C’est vraiment génial. C’est hyper beau, la température est idéale et l’organisation est cool. C’est une course qui est longue. Il va falloir rester dans le coup mais l’équipe Mood est très contente » explique Iehl.
Demain, les dix Diam 24 od engagés sur l’épreuve quittent Mascate et prennent la route pour Sour, à 200 km au Sud. C’est dans ce port où naissent les dhows – bateaux de peche traditionnels – que se disputera la seconde étape de l’EFG Sailing Arabia – The Tour.

Interview de Robin Follin (Cheminées Poujoulat) :
« Hier, on a fait une belle journée. Nous n’avons pas fait de très beaux départs mais on est revenus forts. On arrive toujours à jouer nos coups tactiques. Gauthier et Antoine arrivent toujours à suivre malgré le peu de travail que l’on a en commun. Sur le raid aujourd’hui, on a surtout pas joué les mauvais coups et on termine en un contre un face à Stevie Morrison (Oman Shipping). Ça a été intense, on a rien lâché et on a su garder la lucidité jusqu’au bout pour les doubler avant l’arrivée. Je ne m’attendais pas du tout à finir en tête de cette première étape. »
Franck Cammas (EFG) :
« C’est mieux qu’hier ! (EFG a terminé 9ème, ndr). Les deux premiers se sont gavés en début de course et nous étions un peu entre deux groupes. Il y a un super niveau et, pour ma part, ça faisait longtemps que je n’en avait pas fait. Dans les manœuvres, on fait encore trop d’erreurs et il nous arrive de répéter des erreurs, c’est très frustrant. »
Damien Iehl (Mood) :
« Les premières impressions sont plutôt bonnes. Aujourd’hui on termine 5ème. Ça n’est pas exceptionnel mais on est revenus de loin. Vu le niveau réuni ici, c’est un bon début. Il nous reste encore pas mal de choses à caler avec Pierre (Le Clainche, ndr) qui vient de nous rejoindre. Les conditions sont exceptionnelles. C’est vraiment génial. C’est hyper beau, la température est idéale et l’organisation est cool. C’est une course qui est longue. Il va falloir rester dans le coup mais l’équipe Mood est très contente.

Classement général après une étape :

1. Cheminées Poujoulat (Robin Follin) – 3 pts
2. Oman Shipping Company (Stevie Morrison) – 7 pts
3. MOOD (Iehl) – 8 pts
4. Golfe du Morbihan (Robert) – 9pts
5. Beijaflore (Bellet) – 10 pts
6. Seaflotech (Bouvet) – 11 pts
7. EFG Bank (Cammas) – 12 pts
8. CER Geneva (Mettraux) – 13 pts
9. Renaissance (al Wahaibi) – 17 pts
10. DB Schenker (Ogereau) – 20 pts

- Publicité -

Médailles de bronze pour Charline Picon et Pierre Le Coq à Miami

From 27 January to 3 February 2019, Miami will host sailors for the second round of the 2019 Hempel World Cup Series in Coconut Grove. More than 650 sailors from 60 nations will race across the 10 Olympic Events. ©JESUS RENEDO/SAILING ENERGY/WORLD SAILING 31 January, 2019.

La deuxième étape des World Cup Séries 2018-2019 s’est tenue à Miami cette semaine. Les conditions de vent ont été très faibles et souvent piégeuses. La France repart avec 2 médailles de bronze, décrochées en RS :X par Charline Picon et Pierre Le Coq. Sur les 13 membres de l’Equipe de France en compétition, 9 ont disputé les finales et figurent dans le top 10. Un bon bilan pour Guillaume Chiellino, directeur des équipes de France : « Nous quittons Miami avec le sentiment d’avoir fait une belle compétition et d’avoir beaucoup navigué. Je dresse un bon bilan pour l’Equipe de France qui compte deux podiums en RS :X, et on sait que sur une étape de coupe du monde il est toujours très difficile de décrocher une médaille. Charline Picon et Pierre Le Coq ont vraiment bien assurés. En RS :X, Thomas Goyard a aussi fait une belle semaine et termine 5e. Je retiens aussi la superbe dernière manche de Camille Lecointre et Aloise Retornaz, victorieuses de la Medal Race en 470. Le duo Kevin Peponnet / Jérémie Mion, réalise aussi de belles course et se classe 7e. Jean-Baptiste Bernaz en Laser a également fait une régate très solide, comme Jonathan Lobert qui réalise une très belle semaine, mais passe malheureusement à côté de sa finale.
Je me réjouis aussi la belle performance du duo Quentin Delapierre / Manon Audinet en Nacra 17 qui termine 11e à 2 points de la finale pour leur première compétition officielle. En laser, Maxime Lazard, 13e, signe ici sa meilleure performance en sénior. C’est très encourageant d’avoir des nouveaux français qui viennent flirter avec le Top 10. »
La préparation des JO passera par Gênes en Italie du 14 au 22 avril prochain et par la finale à Marseille début juin.

Les résultats de l’Equipe de France
RS :X Femme (Windsurf)
• Charline PICON (SR Rochelaises) : 3e
• Lucie BELBEOCH (Stade Français) : 22e
RS :X Homme (Windsurf)
• Pierre LE COQ (CMV ST Brieuc) : 3e
• Louis GIARD (YC Carnac) : 15e
• Thomas GOYARD (A. Calédonienne P.A.V) : 5e
470 Femme (dériveur double)
• Camille LECOINTRE (SR Brest) et Aloïse RETORNAZ (SN Sablais) : 5e
470 Homme (dériveur double)
• Kévin PEPONNET (SR Rochelaises) et Jérémie MION (SR Havre) : 7e
49er (dériveur double haute performance)
• Noé DELPECH (YCPR Marseille ) et Mathieu FREI (SRC) : 12e
Laser (dériveur solitaire)
• Jean-Baptiste BERNAZ (CN Sainte-Maxime) : 5e
Finn (dériveur solitaire grand gabarit)
• Jonathan LOBERT (SR Rochelaises) : 6e

 

 

- Publicité -

Fonctionnalité AIS pour l’application de navigation Embark

C-MAP, leader de la cartographie marine numérique et de la cartographie dans le Cloud, a annoncé aujourd’hui le lancement de la nouvelle fonctionnalité AIS pour l’application de navigation Embark. Cette nouvelle fonctionnalité permet aux utilisateurs de voir, en temps réel, les bateaux qui les entourent en superposant les données AIS directement sur leurs cartes. Les navigateurs peuvent ainsi mieux planifier leur itinéraire, naviguer en toute confiance et, surtout, profiter de la navigation.

Grâce à l’ajout de la fonctionnalité AIS, les utilisateurs d’Embark peuvent désormais voir les bateaux dans un rayon de 54 MN (100 km), ainsi que la position, la vitesse et le cap de chaque navire, le tout en un coup d’œil. Ces superpositions de cartes offrent une meilleure connaissance de l’environnement et sont des aides précieuses en cas de faible visibilité, de trafic intense ou d’autres situations difficiles.

« Nous sommes très heureux d’annoncer l’ajout des données AIS à notre application Embark, qui était par ailleurs déjà assez complète », a déclaré Jorge Sevillano, Directeur de l’activité Mobile chez Navico. « Cette mise à jour était l’une des plus demandées par nos clients. Nous voulons qu’ils se sentent en confiance lorsqu’ils font du bateau et l’AIS n’est que la première fonctionnalité d’un nouvel ensemble de solutions que nous sommes en train de développer afin d’augmenter la sécurité et le plaisir de naviguer. »

C-MAP Embark fournit gratuitement des cartes nautiques de haute qualité, ainsi que des informations de navigation, de trafic et de météo pour aider les navigateurs à mieux planifier leur itinéraire sur l’eau. Les cartes peuvent être personnalisées en fonction des besoins des navigateurs, puis téléchargées avec les itinéraires, les waypoints et les traces pour être disponibles hors ligne pour une navigation sans stress. Les utilisateurs d’Embark peuvent également écrire des avis et joindre des photos pour raconter leur expérience de cette journée spéciale sur l’eau ou partager leur voyage avec leurs amis et leur famille.

La nouvelle fonctionnalité AIS est disponible sur iOS et Android, et fait partie d’Embark Premium, une solution unique pour tous les besoins de navigation. Embark Premium vous donne accès à des cartes hors ligne précises, à des prévisions météorologiques détaillées, aux prévisions de marées, de vagues et inclut désormais les données AIS en temps réel. Vous pouvez bénéficier d’Embark Premium à partir de 25,99€ par an, en fonction de votre zone cartographique. Vous pouvez également bénéficier d’un essai gratuit de 14 jours.

L’application C-MAP Embark est disponible en téléchargement dès aujourd’hui sur Google Play et sur l’App Store. Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://lightmarine.c-map.com/mobile/c-map-embark-app.

- Publicité -

Et le Marin de l’Année 2018 est Charles Caudrelier !

La soirée du marin de l’Année s’est déroulée ce vendredi au Comité National Olympique Sportif Français à Paris. Nicolas Hénard, Président de la FFVoile a rappelé que la voile se portait bien avant de remettre le Prix du marin de l’Année 2018 à Charles Caudrelier pour sa victoire dans la Volvo Ocean Race.
Je voudrais saluer les champions présents. J’ai beaucoup de respect pour la voile Olympique.  La Volvo n’est pas connue en France. Ce titre ce n’était pas que moi c’était aussi le reste de l’équipe et Bruno Dubois. Je suis très content pour eux comme pour moi.”

- Publicité -

Trophée Jules Verne. Abandon de Spindrift

© Chris Schmid / Spindrift racing

Yann Guichard a prévenu son équipe à terre qu’il abandonnait sa tentative de battre le record du Trophée Jules Verne suite à la casse de la mèche du safran tribord. Cette avarie non réparable entraîne une incapacité à barrer Spindrift 2 dans des conditions de performance et de sécurité. “Ce problème technique nous contraint malheureusement à arrêter cette tentative de record du Trophée Jules Verne. C’est évidemment une déception pour tout l’équipage. Nous nous dirigeons vers la côte sud-est de l’Australie que nous devrions atteindre d’ici 4 jours.” précise Yann Guichard.

- Publicité -
- Publicité -