vendredi 5 décembre 2025
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IRUS 5.50. Un mini Imoca à foils signé Verdier

Le projet Irus 5.50 a été mis en lumière à l’occasion de la foiling Week. Il s’agit d’un dériveur à foil dali imaginé par Guillaume Verdier il y a quelques années et dont le proto est en construction actuellement à Lorient par Laurent Thomas Composites. “Je l’ai dessiné il y a quelques années et j’ai toujours voulu avoir un bateau comme cela pour aller naviguer et m’amuser” nous déclarait Guillaume Verdier.
Ce premier exemplaire va faire l’objet de test et de mise au point. Il sera ensuite construit par Persico Marine.

Le bateau va servir au S.A.S Project lancé à l’occasion de la Foiling Week. L’idée du S.A.S Project est de créer un bateau à foils répondant aux 3 acronymes Safety, Accessibility et Sustainability, les 3 valeurs de la foiling week : Sécurité, accessibilité et durabilité. Ce bateau est destiné à tout le monde mais plus spécifiquement aux marins handicapés qui voudraient voler. Ce bateau à foils se veut fun et sécurisant.

Le bateau ressemble dans ses lignes à un Imoca avec son arrière très large. Il sera équipé de foils dali et de 2 safran porteurs. L’occasion de tester ce que peut être un Imoca à foils équipés de plans porteurs avant un changement de jauge en 2024. La prochaine étape des bateaux du Vendée Globe et de The Ocean Race (ex-Volvo Ocean Race).

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Foiling Awards. Les marins et designers de la Coupe de l’America récompensés

La Foiling Week a remis ce 11 février ses Foiling Awards 2018 à Milan au Musée des Sciences et de l’industrie sous les étraves de l’AC72 suspendu et sans surprise, l’America’s Cup a raflé la mise. La soirée était l’occasion également de lancer le Projet S.A.S. Il a été présenté par Luca Rizzotti, co-fondateur de la Foiling Week qui a détaillé le projet IRUS 5.5 actuellement en construction à Lorient : un mini-Imoca à foil dali, équipé d’une quille basculante et de safrans en T. Une fois celui-ci testé, il sera construit par Persico Marine. Bruno Giuntoli en charge de la compétition de la Foiling Week™ a officiellement lancé le concours du MP eFoiler, en partenariat avec Gurit et Torqeedo pour dessiner un bateau à foils à moteur électrique.L’autre projet, le concours SuMo competition, destiné aux étudiants vise à construire un Moth écolo. Les gagnants des Foiling Awards sont: – Glen Ashby , a recçu le prix du Foiling Sailor après son dixième titre en ClassA. Une compétition qu’il domine largement depuis 10 ans ayant été le premier à voler. A noter que François Gabart était nominé. – Martin Fischer en charge du design team chez Luna Rossa Challenge a été récompensé dans la catégorie Foiling Design et le design de l’AC75 auquel il a contribué avec Bernasconi. – Le Manta Moth conçu par les frères Ferrighi’s et Luca Bonezzi a remporté le prix du Production Foiling Boat – le Monofoil Gonet a remporté le prix du One Off foiling Boat. Construit en Suisse par Eric Monin et présenté dans Course au Large et Cuplegend, le monocoque à foil Gonet est assez abouti. Article sur le Monocoque Gonet et cuplegend : Gonet. Le monocoque qui vole sur le lac – L’AC75 a reçu le prix de l’innovation. C’était clairement le favori de la compétition tant le concept est révolutionnaire. On verra les bateaux sur l’eau à partir du mois d’avril-mai. C’est Mario Caponetto de Luna Rossa Challenge qui a reçu le prix. – l’Award du Foiling Sustainability a été remis à Artemis Technology pour le développement de leur projet de bateau autonome sur la base d’un AC50. Voir article Cuplegend : http://www.cuplegend.com/artemis-lance-bateau-passager-foils/ La cérémonie a été conclue par Domenico Boffi, co-fondateur de la Foiling Week™ qui se déroulera en juillet prochain à Fraglia Vela Malcesine.

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Le Championnat du monde IRC/ORC se tiendra à Newport en 2020

Ida Lewis Race 2013

Le Congrès des courses Offshore (ORC), qui s’est tenu à Sarasota en Floride l’été dernier, en coopération avec le Royal Ocean Racing Club (RORC) et l’Union National pour la Course au Large (UNCL), partenaires fondateurs du système de Jauge IRC, ont validé l’accueil de cette compétition par le York Yacht Club (NYYC) à Newport, aux États-Unis en 2020. Ce sera le premier championnat du monde offshore organisé aux États-Unis depuis le championnat du monde IMS en 2000, également organisé par le New York Yacht Club. Les dates retenues sont du 25 septembre au 3 octobre 2020, sous réserve de légères modifications en attendant l’examen par un groupe de travail formé de membres représentant les trois partenaires pour commencer la planification détaillée. « La course au large fait partie de l’ADN du New York Yacht Club », a déclaré le commodore Philip A. Lotz. « Notre Yacht Club situé au bord de l’eau à Harbour Court, combiné aux conditions de navigation exceptionnelles et aux infrastructures maritimes de qualités, offrent ce que nous considérons comme l’un des meilleurs sites de course au large. Le club est très heureux d’accueillir ces Championnats du Monde IRC/ORC dans sa ville natale en 2020. » A cette occasion, la société Peter & May, spécialisée dans les solutions de transports maritime, premier fournisseur logistique de bateaux de courses pour tous les grands évènements nautiques dans le monde, se prépare à accueillir un grand nombre de coureurs pour ces Championnats du monde IRC/ORC. Peters & May « Nous sommes en train de monter deux cargos charters qui permettront de transporter les voiliers de courses mâtés et quillés pour le Mondial IRC/ORC 2020 prévu à Newport (US). Cela permettra de transporter tous les bateaux européens (Nord et Sud) dans de très bonnes conditions logistiques et financières. Pour les voiliers au Sud, un cargo partira de Méditerranée, le port serait Nice ou Gênes. Concernant les voiliers au Nord, le départ se fera par le port de Southampton », nous confie Christine Briand, responsable des événements sportifs au sein de l’entreprise Peter & May.

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GC32 Racing Tour 2019, la flotte des GC32 réunie

Suite au vote de la classe GC32 en octobre 2018 comme nous l’indiquions dans notre article, la classe a décidé de fusionner ses deux circuits. Il n’y a plus désormais qu’un seul circuit en GC32, le GC Racing Tour.
Pour sa sixième saison, le circuit comptera 5 épreuves et débutera en Italie à Villasimius, à l’extrême sud-est de la Sardaigne. Le Championnat du monde GC32 se déroulera à Lagos, au Portugal, à la fin du mois de juin. Ce ne sera que le deuxième Championnat du monde de GC32 depuis sa promotion au titre de Classe Internationale de Voile Mondiale.
La troisième épreuve du GC32 Racing Tour se déroulera une nouvelle fois à Palma pour la 38e Copa del Rey MAPFRE, la régate multi-classes la mieux établie en Méditerranée.
Aucune saison du GC32 Racing Tour ne serait complète sans la visite du Lac de Garde. Là, les catamarans à foils seront une nouvelle fois accueillis par Fraglia Vela Riva à l’extrémité nord du lac. La GC32 Riva Cup aura lieu à la mi-septembre plutôt qu’en début de saison habituellement. A cette période de l’année, la température est plus clémente et le vent du nord Péler plus dominant.

Le lieu de l’épreuve finale de la saison sera annoncé prochainement.

En 2018, Franck Cammas et son équipage NORAUTO sont devenus la première équipe à remporter deux fois le GC32 Racing Tour. Le vainqueur français de la Volvo Ocean Race est impatient de défendre son titre: ” Nous étions très satisfaits du circuit l’année dernière en termes de lieux de régate. Palma était un peu calme en termes de vent mais la régate est quand même intéressante. Sur la Copa del Rey, c’est toujours une bonne ambiance avec tous les autres bateaux autour. Le lac de Garde est magnifique, Lagos également et Villasimius est «polyvalent». Nous sommes très contents du choix des sites. ”
Cammas est particulièrement impatient de se rendre à Lagos. ” Nous étions frustrés par les derniers Mondiaux et de notre résultat là-bas – nous avons commis des erreurs stupides que nous éviterions normalement. Mon équipe est très motivée sur le circuit GC32 Racing Tour cette année, tout comme moi, NORAUTO et Thibault Derville (Directeur général de AUTO5 – Norauto International). Nous avons hâte d’y retourner et je pense que nous pouvons bien faire.

Simon Delzoppo, Président de la GC32 International Class Association, et également propriétaire de .film Racing, a commenté: « Après ce que nous avons vu sur le premier Championnat du Monde de GC32 à Riva l’année dernière, je suis très impatient de voir les flottes combinées de GC32 régater ensemble sur la saison 2019. Cela ne peut que renforcer la classe des GC32. Une fois de plus, nous irons naviguer sur les meilleurs plans d’eau pour nos catamarans volants et je suis particulièrement impatient de retourner à Lagos pour notre deuxième Championnat du Monde. »

Les équipes participant au GC32 Racing Tour en 2019 seront annoncées ultérieurement mais on devrait retrouver Alinghi, RealTeam, Ineos et Norauto.

Programme 2019 du GC32 Racing Tour

22.-26 mai: GC32 Villasimius Cup / Villasimius, Sardaigne, Italie
26-30 juin: GC32 World Championship / Lagos, Portugal
31 juillet -4 août : 38e Copa del Rey MAPFRE / Palma de Mallorque, Espagne
11-15 septembre: GC32 Riva Cup / Riva del Garda, Italie
6-10 nov: TBA

 

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Golden Globe Race. L’entretien avec Jean-Luc Van Den Heede et Mark Slats

Jean-Luc Van Den Heede et Mark Slats se livrent sur leur course autour du monde à France 3. Un bel entretien des deux hommes avec de belles anecdotes. A retrouver également dans le prochain numéro de Course au Large.

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Incidence se renforce à Lorient

La voilerie Incidence va se renforcer à Lorient en y installant un plancher de 400 m² et une équipe dédiée à la course au large. Ce pôle est dirigé par Philippe Touët ; animé par Maxime Paul, Ronan Floch, César Dohy et Thierry Monge. Tous sont épaulés, pour les calculs numériques et les matériaux composites, par Pierre-Antoine Morvan et Thibault Martin d’Incidence Technologies.

Forte de son expertise et de la puissance de ses outils de calcul numérique, cette équipe est appelée à travailler avec les bureaux d’études des teams techniques et les architectes navals dès les premières esquisses d’un programme de course au large comme d’un One-off. Elle saura ensuite accompagner chaque étape de la réalisation architecturale et de la mise au point technique du bateau, et ce jusqu’à la dernière finition.

Dès la fin de l’année 2019, un espace de 400 m2, constitué d’un plancher de service, de bureaux et de salles de réunion, pourra accueillir cette équipe, à Lorient.

Une équipe dédiée, un team d’experts aux compétences complémentaires :
Philippe Touët filière habitable, participation à la coupe de l’America 87 et 92, Admiral’s Cup 87, 89, 91, 93 ; 10 années circuit Match Racing, Champion du Monde de 50 pieds IOR en 1991, Orma 60 (Groupama, Banque Populaire…), Ultime (Groupama 3 , Banque Populaire V). 20 ans de voilerie, directeur commercial d’Incidence Sails depuis 2012.
CNB 66 – P. Touët aux réglages @Nicolas Claris – CNB

Maxime Paul filière olympique, participation aux Jeux Olympiques de Barcelone (1992), formé au bureau d’études d’Incidence Sails, il a notamment travaillé pour les écuries de Franck Cammas et François Gabart, ainsi que pour plusieurs voileries. Il supervise le bureau d’études d’Incidence Sails depuis fin 2015.

Ronan Floch filière olympique, avec notamment deux préparations olympiques en 470, podiums en IRC, Superyachts. Débuts à la voilerie pendant sa 2e PO pour les Jeux Olympiques de Pékin en 2004, intégration du bureau d’études de Lorient en 2008, puis de Brest depuis 2010, pour le suivi des dossiers course au large.

Thierry Monge navigue et régate depuis toujours. A son actif, 17 ans de voilerie : plancher, puis dessin pendant 4 ans, et technico-commercial puis directeur du site méditerranée d’Incidence depuis 2013.

César Dohy, équipier sur Arkema depuis 2012, saisons sur l’IMOCA Safran de 2010/2013, Volvo (ABM Amro), skipper de Solune. Diplômé du Ship Science course de Southampton. 10 ans au bureau d’études d’Incidence et, depuis 3 ans, en charge des relations commerciales à l’international.

Pierre-Antoine Morvan, triple vainqueur des Internationaux de France, 3e du mondial 2013 champion d’Europe 2012, double champion de France élite de Match Racing. Docteur en composite. Ingénieur R&D chez Incidence Technologies (2013/2017) et responsable R&D depuis 2017.

Thibault Martin, régatier depuis l’âge de 15 ans sur dériveur, la meilleure des écoles. Diplômé des Arts et Métiers avec une spécialisation en composite et une année d’architecture navale à l’ENSA de Nantes. En charge des études aéro par calcul numérique chez Incidence Technologies.

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69Fsailing. Un monocoque à foil OneDesign révolutionnaire !

69FSailing

Actuellement en test en Italie, le 69Fsailing est un monocoque Onedesign à foils de 6.90m qui se veut accessible au plus grand nombre comme au plus fin régatier. Il est équipé de 2 foils en V, d’une dérive et d’un safran en T. Il est encore en cours de test sur le lac de Garde mais semble prometteur en sensations de vol avec ses allures de skiff. Derrière ce projet, on retrouve un groupe de marins, athlètes et communicants qui croient aux supports à foils et qui envisagent de développer un circuit comme les GC32 ou le circuit des Superfoilers en Australie. (Source Cuplegend.com)


L’idée a germé dans l’esprit de deux italiens Maciel Cicho Cicchetti (équipier du team Vestas sur la Volvo Ocean Race, champion du monden RC44 et TP52) et Dede Deluca (CEO de OneSails) qui se sont associés aux architectes argentins Nahuel Wilson et Laureano Marquinez. Ils ont été rejoints ensuite par Giorgio Benussi et Zeno Casti pour développer la partie marketing et communication. L’idée étant de faire un peu comme le circuit SuperFoiler, développer et fabriquer quelques bateaux et mettre en place les conditions pour avoir des équipes et un circuit pérenne.

Le bateau requiert 3 équipiers et dispose d’échelle plutôt que de trapèze pour que ce soit plus safe pour l’équipage. Mesurant 6,90m, le bateau est équipé de 4 appendices en carbone : 2 foils en V, un safran en T et une dérive. Sa surface de voile est de 40m² et 78 m² au portant avec un gennaker qui vient sur un bout dehors télescopique. Les voiles sont dessinées par Doyle Sails. Le 69F pèse 360 kg plus 270 kg pour l’équipage. Il navigue sur un foil et son safran en T avec une dérive positionnée à hauteur des foils. Nous n’avons pas encore de données sur sa vitesse mais il devrait atteindre facilement les 30 nds. Son poids en revanche devrait nécessiter au moins 10 nds de vent pour décoller. Le rake des foils est réglable. A noter également la forme particulière de sa bôme qui permet d’avoir une GV plus basse du côté du mât qu’elle vient recouvrir. L’écoute de GV est gérée directement à partir d’un taquet sur la bôme qui renvoi sur le palan.

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EFG Sailing Arabia. Beijaflore reprend la tête

Après une deuxième étape annulée à Sur où les conditions trop venteuses n’ont pas permis de naviguer, la troisième étape sur l’île de Masirah (Oman) a offert une belle victoire au team Beijaflore dont l’équipage de Valentin Bellet, déjà vainqueur l’année dernière, a su mettre à profit ces deux journées pour passer de la 6ème à la 1ère place.

« Je suis content de l’étape, je suis content de la journée et tout le monde l’est aussi » savoure Bellet. « Arnaud Jarlegan nous apporte beaucoup en termes de réglages, de vitesse à bord, Valentin (Sipan, ndlr) a retrouvé sa tactique habituelle sur cette étape, et Guillaume (Pirouelle, ndr) retrouve ses repères à la barre » ajoute-t-il. « Ça n’est pas un sans-fautes, il y a des choses à améliorer mais tous nos adversaires ont eu des passages à vide » analyse le skipper. Cette remontée spectaculaire résume pourtant mal la confrontation de tous les instants sur le plan d’eau, notamment avec Stevie Morrison (Oman Shipping Company).

Le Britannique est l’autre homme de cette journée puisqu’il conforte sa seconde place au classement général. « Aujourd’hui, les gars ont fait un super boulot et fait de gros progrès, notamment dans les virements qui étaient notre point faible. C’est la première fois que l’on se bat avec les meilleurs » observe Stevie. Il faut en effet rappeler que le skipper a aussi pour objectif de former des marins omanais et que son équipier, Rad, est un pur novice en matière de régates. « Il était moniteur de voile il y a encore six mois. Il a encore beaucoup à apprendre mais il a passé un cap » salue Stevie.

Évidemment, tout le monde ne sourit pas à l’issue de cette étape. La journée avait pourtant bien commencé pour Cheminées Poujoulat, l’ex-leader. Les hommes de Bernard Stamm se sont d’abord imposés sur la première course mais la suite a été plus compliquée avec deux manches sanctionnées par un « hors temps ». Ce soir, Robin Follin et ses équipiers sont toujours sur le podium mais Seaflotech (Sofian Bouvet) est quatrième à égalité de points.

Demain matin, la caravane de l’EFG Sailing Arabia – The Tour poursuit sa progression vers le sud du pays. C’est à Duqm, un immense port en construction, que va se jouer la quatrième étape et avant-dernière étape.

Valentin Bellet (Beijaflore) :
« Je suis content de l’étape, je suis content de la journée et tout le monde l’est aussi. (…) A Mascate, ça n’était pas évident mais je pense que, à tous les niveaux nous sommes mieux aujourd’hui. Arnaud Jarlegan nous apporte beaucoup en termes de réglages, de vitesse à bord, que Valentin (Sipan, ndlr) a retrouvé sa tactique habituelle sur cette étape de Masirah, et Guillaume (Pirouelle, ndr) retrouve ses repères à la barre. On avait un peu moins navigué que les autres cet hiver. Ça a mis un peu de temps à se mettre en place, à se coordonner les uns les autres. Ça n’est pas un sans-fautes, il y a des choses à améliorer mais tous nos adversaires ont eu des passages à vide. »

Stevie Morrison (Oman Shipping Company) :
« C’est une grande journée de course avec beaucoup de variations de vent. C’est super car cela demande beaucoup de tactique. Nous avons eu une bonne discussion avec l’équipe hier. Nous avons passé en revue ce que nous faisions bien mais aussi ce que nous faisions moins bien. Aujourd’hui, les gars ont fait un super boulot et fait de gros progrès, notamment dans les virements qui étaient notre point faible. C’est la première fois que l’on se bat avec les meilleurs. Rad (l’équipier omanais, ndr) était moniteur de voile il y a six mois et aujourd’hui, il est en course contre de très bons marins. Il a encore beaucoup à apprendre mais il a passé un cap. »

Akram al Wahaibi (Renaissance) :
« Ici, le vent était complètement fou et nous avons du mal à suivre dans ces conditions. Le vent change tout le temps, le tacticien a du mal à lire le plan d’eau. C’est seulement notre quatrième jour de régate et nous travaillons bien ensemble. Nous essayons d’apprendre autant que possible. »

Classement général après 3 étapes :
1. Beijaflore (Bellet) 15 points
2. Oman Shipping Company (Morrison) 17,5 pts
3. Cheminées Poujoulat (Follin) 19 pts
4. Seaflotech (Bouvet) 19 pts
5. Mood (Ihel) 22 pts
6. Golfe du Morbihan (Robert) 25,5 pts
7. EFG Bank (Cammas) 32 pts
8. CER Geneva (Mettraux) 34 pts
9. Renaissance (Al Wahaibi) 42 pts
10. DB Schenker (Ogereau) 49 pts

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Martinique cata Raid. Marin/Gaté sacrés en F18, Le Chapelier/Constance en F16

Les conditions météos étaient piégeuses cette année sur le Martinique Cata raid qui rassemblait 12 équipages en F16 et 32 en F18. En F18, le duo Orion Martin/Charles Gaté aura été intouchable et la 2e place s’est jouée lors de la dernière manche à 10 seconde entre Champanhac/Dhalenne (2e) et Bontemps/Moreau (3e).
En F16, Emmanuel Le Chapelier et Théo Constance ont dominé ce 6eme Martinique Cata Raid, devant Thomas âgé de 12 ans avec son père Eric Proust, puis Coraline Jonet et Olivier Gagliani.

Ils ont dit:

Emmanuel Le Chapelier et Théo Constance: 1er F16
Theo: Toujours un bonheur de venir naviguer ici au soleil au chaud en plein hiver, avec une organisation au top, après le résultat sportif est plutôt bon puisque qu’on gagne en F16, on s’est bien battu avec les F18, pour la régate de l’année, la saison commence bien. Manu: c’etait ma premiere navigation de l’année, avec Théo, on etait venu pour gagner, on a rempli l’objectif, c’est le top ! En compensé on avait un petit espoir d’accrocher la première place, mais Orion et Charles ont vraiment très bien navigué, toujours des bons départ, toujours devant, ils méritent de gagner !

Thomas et Eric Proust: F16
Que penses-tu de cette première participation? Thomas (12 ans !): c’est bien, il fait chaud, il y a du vent, mais trop de sargasses ! Super content de faire deuxième, alors que c’est notre première participation. Eric (le papa) : moi je suis super content, Thomas a appris plein de trucs, moi aussi, et on a partagé un bon moment ensemble, c’etait quand même le but du jeu ! on est super satisfait de cette deuxième place, on reviendra !

Benoit Champanhac et Hugo Dhalenne: 2eme F18
Benoit: Bien que l’on soit sur la cote sous le vent,ça s’est très bien passé on a quand même beaucoup navigué, avec pas trop de sargasses, le club Wind force et toute l’organisation ont bien assuré, c’était bien, beau temps, belle mer, vent varié, de la pétole ou pas mal de vent.
Et vos performances ? ça été tendu avec Gurvan et Fred, puisque on termine second avec seulement 10 secondes d’avance, le niveau été plus élevé cette année, on était 3eme l’année dernière, donc c’est un peu mieux. Hugo: et on a très bien mangé cette année, c’est à noter, on est content de cette année,et on reviendra !

Orion Martin et Charles Gaté 1er F18
Charles: Encore une belle édition, on a bien profité du soleil et de la mer caraïbes, on s’est éclaté, une belle semaine de régates, des belles conditions, un peu de tout. Malgré le parcours modifié, c’était même un peu avantageux pour nous de rester coté caraïbes, parce qu’Orion avait de gros problèmes de dos en arrivant, et j’ai pris le relais au milieu de la semaine, c’etait  une super régates, un très bon niveau, plus de bateau que l’année dernière, le niveau a monté d’un cran, c’était une belle bagarre.

Orion: Que dire de plus ? dire que c’est le paradis, on a été très performants, c’est assez rare de réussir à prendre autant d’avance, on a vu qu’on pouvait perdre beaucoup en quelques temps, on a rien lâché jusqu’à la manche vers le marin, et ensuite on a pu assurer, pour le plaisir
On voulait aussi faire un grand merci à Manu Boulogne, qui nous a prêté ce magnifique Cirrus R2, pour cette année, c’est une très belle machine, il a une grande part dans ce bon résultat !

  Les résultats du Martinique Cata Raid 2019 :   http://martiniquecataraid.com/fr/pages/La_course-Classements_2019/

 

  Classement Général F16

 

  Classement général F18

 

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Sydney Hobart 2018, le film

Cette édition aura été marquée par une belle bagarre en maxi et la revanche de Wild Oats XI. Un neuvième succès et un record historique.” L’année dernière, c’était très décevant”, a réagi le skipper Mark Richards de Wild Oats en faisant allusion au déclassement de son voilier en 2017. “Que les gens aiment ça ou pas, c’est la dixième fois que Wild Oats XI franchit en premier l’arrivée. Après les événements de l’an passé, surmonter ça et se racheter, c’est un merveilleux sentiment. “, a ajouté Richards.

L’édition la plus disputée de l’histoire
Le skipper est d’autant plus ravi que la bagarre avait été rude, son voilier et Comanche prenant à tour de rôle la tête de la course. Vendredi matin, Wild Oats XI a réussi à devancer son plus proche concurrent pour couper le premier la ligne d’arrivée fixée à Hobart après une course de 628 milles (1163 km), aux alentours de 08H20 locales. Et pour fêter ce neuvième succès (un record), après ceux signés entre 2005 et 2014, le skipper de Wild Oats XI a respecté une vieille tradition en buvant du champagne dans une chaussure. Il a ensuite été jeté dans le fleuve Derwent par son équipage, une autre tradition.

De l’avis même des organisateurs, la 74e édition a été la plus disputée de toute l’histoire de la course. Les quatre supermaxis, les plus grands voiliers et les plus rapides aussi, Wild Oats XI et Comanche donc, mais aussi Black Jack et Infotrack se livraient une course-poursuite haletante depuis le départ de Sydney, mercredi, lors du “Boxing Day” australien. Les quatre bateaux n’étaient séparés que de cinq milles avant l’attaque victorieuse de Wild Oats XI, vendredi au petit matin, lorsque le voilier de Mark Richards avait choisi de s’écarter vers l’est à la recherche de vents plus favorables.

Cette victoire est un soulagement pour la famille Oatley, qui possède Wilds Oaks XI, après trois ans d’insuccès, dont deux abandons en 2015 et 2016. “C’est absolument fantastique. Les mots me manquent. Je ne pouvais pas être plus heureuse. Toute notre famille est vraiment heureuse”, s’est exclamée Sandy Oatley, la propriétaire, sur Channel Seven. Wild Oats XI a mis un jour, 19 heures, 7 minutes et 21 secondes pour rallier Sydney à Hobart, soit près de neuf heures de plus que record établi en 2017 par Comanche.

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