Avec des conditions météos violentes annoncées mercredi la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer et Yves le Blevec, directeur de course de la Mini en Mai, ont avancé d’une journée le départ de la course partie ce lundi à 14h. Les 84 Ministes ont pris le départ de la première partie de la course sous un soleil resplendissant et 6 à 8 nœuds de vent. Tradition oblige, la Mini en Mai a démarré par un parcours côtier en baie de Quiberon pendant lequel les écarts se sont déjà creusés. Les Ministes ont ensuite fait route en direction de l’île de Groix pour une boucle qui les ramènera à la Trinité-sur-Mer dans la journée de mardi avant l’arrivée de conditions météo violentes. Yves le Blevec, le directeur de course, a prévu de neutraliser la course le temps de laisser passer cet épisode dangereux prévu mercredi, avant de reprendre la route du large dans la journée de jeudi.
La situation à 11h ce mardi
François Jambou (#865 Team BFR Marée Haute) a profité d’options malencontreuses de la part d’Erwan le Mené (#800 Rousseau Clôture) pour prendre la tête du classement en Proto devant le 945 Tartine d’Axel Tréhin.
En Série Ambrogio Beccaria mène la flotte et semble avoir fait le trou avec les autres Pogo 3. Arrivées prévues cette ce mardi après-midi permettant à l’ensemble de la flotte de se mettre à l’abri dès ce soir.
Il y a eu deux abandons dans la nuit, Julien Letissier et Ronan Gabriel. Il se sont retrouvé à 5 bateaux, en compagnie de Jean René Guilloux, Benjamin Envoie Le Pépin et Masa Suzuki à se faire aspirer par le courant du mauvais coté de la marque de sortie du chenal de la Teignouse.Le vent est tombé, et ils ont vu tout le reste de la flotte leur passer devant sans rien pouvoir faire. Les trois derniers on pu passer la bouée vers 2h30, les deux premiers, découragés, sont rentrés à La Trinité et ont déclaré leur abandon.
Yves le Blevec, directeur de course : “Bon départ! C’était un joli spectacle, c’est toujours agréable de voir les bateaux naviguer dans des conditions comme celles que nous avons eues aujourd’hui. La course va être intéressante à suivre, les premiers en Proto et en Série ne vont pas se faire de cadeaux. Actuellement, tout se passe très bien. Ils vont passer un début de nuit tranquille, le vent va rentrer après le passage de Groix demain matin tôt. Nous les attendons dans la journée de demain avec toute l’organisation et les bénévoles de la SNT pour la neutralisation, nous allons préparer leur arrivée au mieux dans les conditions“.
Initialement prévu mercredi 8 mai à 13h, le départ de la Bermudes 1000 Race Douarnenez-Brest sera finalement donné le lendemain à 17h. Cette décision de la direction de course, validée par les organisateurs, est dictée par les conditions météo difficiles annoncées mercredi. Inscrite au calendrier des IMOCA Globe Series en 2019 et sélective pour le Vendée Globe 2020, l’épreuve proposera un parcours de 2000 milles entre Douarnenez et Brest avec des passages au phare du Fastnet (Mer d’Irlande) et au large des Açores. La course devrait durer environ une semaine.
Depuis plusieurs jours, les skippers IMOCA déjà présents à Douarnenez pour le Grand Prix Guyader scrutaient avec attention la météo du mercredi 8 mai, date à laquelle devait s’élancer la deuxième édition de la Bermudes 1000 Race Douarnenez-Brest. Après une analyse minutieuse de la situation, le directeur de course Jacques Caraës et son adjoint Hubert Lemonnier ont pris la décision, en accord avec les organisateurs, de décaler le départ à jeudi 17h.
« Faire partir les coureurs dans des conditions plus sereines »
« Un système dépressionnaire actif arrive sur la pointe de Bretagne et dans le Golfe de Gascogne mercredi. Le plus gros de la dépression concernera la Vendée et nous serons un peu moins touché par les vents violents à Douarnenez. Le problème principal, c’est que la mer sera très formée », explique Jacques Caraës. « L’idée est donc de décaler le départ pour que les solitaires s’élancent derrière ce passage de front. L’état de la mer s’améliora et la houle passera de 6-7 mètres à 3-4 mètres à partir de jeudi soir. Nous souhaitons faire partir les coureurs dans des conditions plus sereines. La Bermudes 1000 Race Douarnenez-Brest est la course inaugurale de la saison en IMOCA, certains bateaux ont été remis à l’eau très récemment et pour sept marins ce sera la toute première épreuve en solitaire en IMOCA. »
2000 milles en jeu dans les IMOCA Globe Series
C’est une distance de 2000 milles que 17 skippers de la classe IMOCA se jaugeront et tenteront d’empocher de précieux milles en vue de la sélection au Vendée Globe 2020-2021. Rappelons que si plus de 30 candidats remplissent les conditions d’inscription au tour du monde en solo, les skippers retenus seront ceux ayant effectué le plus grand nombre de milles sur les courses inscrites au calendrier des Globe Series (le Championnat du Monde IMOCA).
Les 17 inscrits à la Bermudes 1000 Race :
• Fabrice Amedeo (Newrest-Art & Fenêtres)
• Alexia Barrier (4myplanet)
• Yannick Bestaven (Maître CoQ)
• Arnaud Boissières (La Mie Câline-Artipôle)
• Manuel Cousin (Groupe Setin)
• Sam Davies (Initiatives Cœur)
• Clément Giraud (Envol by Fortyl)
• Pip Hare (Superbigou)
• Boris Herrmann (Malizia Yacht Club de Monaco)
• Ari Huusela (Ariel 2)
• Stéphane Le Diraison (Time For Oceans)
• Miranda Merron (Campagne de France)
• Giancarlo Pedote (Prysmian Group)
• Damien Seguin (Groupe APICIL)
• Sébastien Simon (Arkea-Paprec)
• Maxime Sorel (V and B-Sailing Together)
• Denis Van Weynbergh (Eyesea.be)
La 33eme édition de l’Eurocat, s’est tenue ce week-end en baie de Quiberon avec plus d’une centaine de participants. Une grande fête du catamaran de sport organisé par le Yacht-club de Carnac (YCC) dans une ambiance très conviviale et qui poursuit avec succès ses efforts pour redonner à la compétition tout son lustre d’antan lorsqu’elle accueillait trois cents bateaux.
Durant 3 jours la météo aura été capricieuse avec du soleil, des passages nuageux et plutôt musclée le dernier jour sur le grand raid où le vent de secteur nord a atteint les 20-25 nœuds avec des rafales à 30 nœuds obligeant la direction de course à réduire le parcours. C’est le Diam24 skippé par Cyril Legloahec qui s’est imposé.
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Les conditions météos n’auront pas empêché les 10 Flying Phantom de voler. Venus en nombre cette année, la Classe en avait fait le premier rendez-vous de son calendrier. On y retrouvait les équipages les plus aguerris du circuit, Solune Robert et Antoine Rucard vainqueurs l’an passé et qui s’imposent à nouveau cette année à l’issue des 8 manches courues. Guillaume Pirouelle nouveau venu sur le circuit faisait équipe avec Riwan Perron avec succès pour prendre la deuxième place devant le skipper du trimaran Macif, François Gabart et Louis Viat, qui a choisi ce support pour continuer à s’entraîner à voler.
📍 CLASSEMENT GÉNÉRAL Eurocat 2019 après 8 courses :
1️⃣. Solune Robert / Antoine Rucard
2️⃣. Guillaume Pirouelle / Riwan Perron
3️⃣. Charles Hainneville / Antoine Joubert
4️⃣. François Gabart / Louis Viat
5️⃣. Sofian Bouvet / Théo Constance
6️⃣. Sébastien Rogues / Charles Dorange
7️⃣. Alex Schneiter / Kristoffer Jonsson
8️⃣. Louis Flament / François Bois
9️⃣. Olivier Tellier / Basile Bourgnon
1️⃣0️⃣. Pierre Lepape / Sébastien Portal
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En Formule 18, Matthieu Souben et Fred Moreau ont largement dominé les débats en remportant six des sept manches courues.
Six fleets in the Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019.Photo: Chen Zefeng for SailGP. Handout image supplied by SailGP
La deuxième étape du SailGP a débuté ce samedi à San Francisco. Avec plus de vent qu’à Sydney, on aurait pu s’attendre à de l’action et à des courses plus serrées. Les 3 courses furent finalement assez soporifiques avec des Japonnais survolant le plan d’eau et ses adversaires malgré un équipage britannique qui a su élever son niveau de jeu tandis que les Australiens semblaient un peu moins bien.
Côté français, on oubliera cette première journée. Timothée Lapauw s’est blessé dès la première manche à la jambe en glissant sur le premier empannage de la journée et a dû être débarqué remplacé par Nicolas Heintz. Il a été conduit à l’hôpital pour passer des examens complémentaires. Un scanner fait apparaître une déchirure partielle de l’ischio-jambier. Un rapatriement en France est probable pour voir un médecin du sport et le traitement adapté. Après Devan Le Bihan qui s’était grièvement blessé au bras à Sydney, l’apprentissage du F50 se fait dans la douleur pour l’équipe française qui finit derniers et 5e sur les 3 manches du jour. « C’est sûr, on a besoin de plus de temps sur l’eau et d’entraînement» , reconnaît le régleur d’aile Mathieu Vandame. Les Bleus ont eu également des problèmes sur le système de montée et de descente des foils qui s’est parfois grippé.
SAILGP San Francisco
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Grand Prix Guyader 2019 - Imoca
A view of the start of the first race as the fleet take their positions alongside the Golden Gate Bridge. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Sam Greenfield for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Six fleets in the Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019.Photo: Chen Zefeng for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Crew members and technicians work to get the France SailGP Team F50 catamaran ready for practice. Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 01 May 2019. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Crew members and technicians work to get the France SailGP Team F50 catamaran ready for practice. Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 02 May 2019. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Billy Besson FRA and Marie Riou FRA give an interview as they are about to board the France SailGP Team F50 catamaran ready to take part in a practice race before Race 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 03 May 2019. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP
France SailGP Team skippered by Billy Besson warm up in front of the Golden Gate Bridge before the day's races. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Lloyd Images for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Rome Kirby readies the USA SailGP Team F50 before racing. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Matt Knighton for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Billy Besson FRA and Marie Riou FRA give an interview as they are about to board the France SailGP Team F50 catamaran ready to take part in a practice race before Race 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 03 May 2019. Photo: Eloi Stichelbaut for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Sam Newton, grinder for Australia SailGP Team prepares the foils before the first day of racing at the San Francisco SailGP. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Sam Greenfield for SailGP. Handout image supplied by SailGP
The F50 catamaran fleet races away from the start of the first race. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Chris Cameron for SailGP. Handout image supplied by SailGP
The fleet take in action during the second race of the day. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Jed Jacobsohn for SailGP. Handout image supplied by SailGP
United States SailGP Team skippered by Rome Kirby. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP
United States SailGP Team skippered by Rome Kirby and France SailGP Team skippered by Billy Besson racing close together. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Bob Martin for SailGP. Handout image supplied by SailGP
The fleet of foiling F50 catamarans cross the start line under the Golden Gate Bridge. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Lloyd Images for SailGP. Handout image supplied by SailGP
The fleet of foiling F50 catamarans cross the start line under the Golden Gate Bridge. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Lloyd Images for SailGP. Handout image supplied by SailGP
The fleet of foiling F50 catamarans cross the start line under the Golden Gate Bridge. Race Day 1 Event 2 Season 1 SailGP event in San Francisco, California, United States. 04 May 2019. Photo: Lloyd Images for SailGP. Handout image supplied by SailGP
Leaderboard San Francisco – Day 1
1st // Japan // 30pts
2nd // Australia // 26pts
3rd // Great Britain // 24pts
4th // United States // 22pts
5th // China // 17pts
6th // France // 16pts
Race 1
1st // Japan // 10pts
2nd // Australia // 9pts
3rd // Great Britain // 8pts
4th // United States // 7pts
5th // France // 6pts
6th // China // 5pts
Race 2
1st // Japan // 10pts
2nd // Australia // 9pts
3rd // United States // 8pts
4th // Great Britain // 7pts
5th // China // 6pts
6th // France // 5pts
Race 3
1st // Japan // 10pts
2nd // Great Britain // 9pts
3rd // Australia // 8pts
4th // United States // 7pts
5th // China // 6pts
6th // France // 5pts
La 20e édition du Grand Prix Guyader a été lancée ce samedi, dans des conditions ventées et sous de belles lumières, les IMOCA et les Class40 ont pu exploiter tout leur potentiel et offrir un spectacle magnifique en baie de Douarnenez. Les parcours côtiers ont été remportés par Akea Paprec en IMOCA et Beijaflore en Class40. Sur les runs du Défi Pom’Potes, c’est Sam Goodchild, en kitefoil, qui a été le plus rapide. En raison du vent soutenu, les ETF 26 sont restés à quai mais on les verra dès demain sur le plan d’eau. Du côté du National Windsurfer, c’est Maud Herbert qui occupe ce soir la tête du classement provisoire.
Huit IMOCA ont pris le départ du premier parcours côtier du Grand Prix Guyader. Difficile de rêver meilleures conditions pour ces puissants et majestueux monocoques construits pour naviguer à pleine vitesse autour du monde. Les équipages se sont confrontés sur un parcours de 47 milles en baie de Douarnenez et au large de la presqu’île de Crozon, avec un dernier bord magnifique entre la pointe du Van et le port du Rosmeur, le long du cap Sizun. On a assisté à une jolie lutte entre foilers à plus de 20 nœuds et c’est finalement Sébastien Simon et ses acolytes d’Arkea-Paprec qui ont coupé les premiers la ligne d’arrivée devant le port du Rosmeur. « Nous nous sommes appliqués à faire de belles manœuvres, l’entente était bonne à bord. Nous avons pris un meilleur départ que les autres et réussi à accroître l’écart pour finir avec une belle avance. Ces courses en équipage sont intéressantes car on apprend beaucoup des autres », explique Sébastien qui avait réuni une équipe de choc à ses côtés avec Vincent Riou, Kévin Escoffier, Frédéric Denis, Guillaume Le Brec et Pierre Denjean. Les équipages menés par Yannick Bestaven (Maître CoQ) et Sam Davies (Initiatives Cœur) ont complété le podium devant le team de Boris Herrmann (Malizia Yacht Club de Monaco). On note aussi la belle performance de Groupe Setin (skipper : Manuel Cousin), premier IMOCA sans foils à l’arrivée, juste devant Envol (Clément Giraud).
Sept équipages de Class40 étaient en lice pour une boucle de 28 milles dans la baie, un cadre splendide qu’ils n’ont pas eu le loisir d’admirer durant cette course intense. Comme leurs camarades de la classe IMOCA, ils ont pris beaucoup de plaisir même si deux bateaux (Kerhis et VMG 40) n’ont pas terminé le parcours. Aux avant-postes, un beau match s’est engagé entre trois Class40 et c’est finalement Beijaflore (mené par William Mathelin Moreaux) qui l’a emporté devant Serenis Consulting (Jean Galfione) et Volvo (Jonas Gerckens).
Les IMOCA et les Class40 ont enchaîné dans l’après-midi avec les runs du Défi Pom’Potes qui ont régalé le public présent au port du Rosmeur, au plus près de l’action. Des kitefoils étaient aussi de la partie pour défier ces belles unités de course au large. Pour tous, le principe était simple : tenir la moyenne la plus élevée possible sur une distance de 3 milles. Bien connu dans le monde de la course au large, Sam Goodchild a été le plus rapide avec son kitefoil, devant les IMOCA Maître CoQ et Initiatives-Cœur. « C’était top ! », se réjouit Sam Goodchild. « C’est intéressant de se confronter à des gros bateaux avec des copains à bord, et d’aller plus vite qu’eux avec mon petit kitefoil. »
Martin le Pape (Skipper Macif 2017) a signé une très belle victoire – sa première en Figaro – sur la grande course de la Solo Maître CoQ en s’imposant devant Morgan Lagravière et Xavier Macaire. « C’est la première fois de ma vie que je gagne et c’est un sentiment incroyable ! A la fin, j’espérais réussir à assurer une place dans le Top 5 ou 10 et je me disais que ça ne serait pas facile, surtout lorsque je me suis rendu compte qu’autour de moi, il n’y avait pas un mec qui n’avait pas gagné une étape de la Solitaire. Je me suis battu malgré tout et j’ai même commencé à croire à la victoire dans les trois derniers milles, mais ce n’est qu’au dernier virement de bord que j’ai compris qu’il ne pouvait plus rien m’arriver et que cette étape elle était pour moi ! Ça me conforte dans mes réglages, j’ai toujours été placé et fait le choix de bonnes options. J’ai su lâcher la tête de la course à un moment autour de Belle-Ile car je ne voulais pas prendre trop de risque et cet investissement a payé. Je n’étais pas capable de le faire avant. J’ai réussi à revenir en tête de flotte et c’est une réelle satisfaction. Avoir trouvé les bons réglages et aller vite m’a permis de me concentrer sur la trajectoire du bateau. C’est gratifiant au regard du plateau présent sur l’épreuve. Ça donne une motivation supplémentaire pour la suite de la saison ! »
Au Classement général, Xavier Macaire (Groupe SNEF) s’impose devant Tanguy Le Turquais (Quéquiner), Morgan Lagravière (Avec vous sur la Solitaire ?) et Benjamin Schwartz (Action contre la faim) qui décroche la première place du classement Bizuth. « Gagner cette Solo Maître Coq, c’est tout simplement génial. Globalement, je me suis fait plaisir même si c’était dur, en particulier sur cette grande étape. Le Figaro 3 est un bateau très physique et à bord, c’est toujours le bazar. A un moment, j’ai même eu l’impression que je me faisais plus mal au dos à ranger tous les bouts les uns après les autres que lors de manœuvres, pourtant, ça n’a pas arrêté ! Je n’ai jamais vraiment été en tête de l’étape mais arrivé à Belle-Île, vu la position de mes concurrents, j’ai compris qu’il y avait quelque chose à jouer au classement général. Je me suis alors vraiment concentré pour grapiller des places. Je me suis donné du mal mais au final, ça me fait monter sur la première marche du podium au général et ça c’est top ! Je n’osais même pas y penser mais voilà, c’est fait ! Ça me met en confiance avant la Solitaire Ugo – Le Figaro. Ça me fait dire que je suis capable de gagner mais ça me met aussi un peu de pression ! (Rires) » déclarait Xavier Macaire à son arrivée.
Yann Eliès (St Michel), le leader après les deux petites courses disputées lundi et mardi, qui n’a pas fait mieux que 21e sur cette étape off-shore de 340 milles, a rétrogradé à la 11e place au général.
Classement Grande Course (coefficient 4) :
1. Martin Le Pape (Skipper Macif 2017) en 2 jours 1 h 3’ 5’’
2 – Morgan Lagravière (Avec vous sur la Solitaire)
3 – Tanguy Le Turquais (Quéguiner)
4 – Xavier Macaire (Groupe SNEF)
5 – Armel Le Cléac’h (Banque Populaire)
6 – Justine Mettraux (Teamwork)
7 – Yohann Richomme (Le Hub by OC Sport)
8 – Benjamin Schwartz (Action contre la faim)
9 – Alan Roberts (Saecat services)
10 – Adrien Hardy (57)
11 – Loïck Peyron (Action Enfance)
12 – Pierre Quiroga (Skipper Macif 2017)
13 – Arthur Le Vaillant (Leyton)
14 – Fabien Delahaye (Loubsol)
15 – Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir)
16 – Wil Harris (Hive Energy)
17 – Anthony Marchand (Groupe Royer Secours Populaire)
18 – Julien Villion (Majan)
19 – Gildas Mahé (Breizh Cola- Equi’thé)
20 – Achille Nebout (Le grand réservoir)
21 – Yann Eliès (St Michel)
22 – Loïs Berrehar (Bretagne CMB Performance)
23 – Julien Pulvé (Team Vendée Formation)
24 – Corentin Douguet (NF Habitat)
25 – Clarisse Crémer (Everial)
26 – Robin Marais (Ma chance moi aussi)
27 – Benoît Mariette (Génération senioriales)
28 – Tom Dolan (Smurfit Kappa)
29 – Alberto Bona (Sebago)
30 – Alain Gautier (Merci pour ses trente ans)
31 – Damien Cloarec (@Damien Cloarec Skipper)
32 – Gildas Morvan (Niji)
33 – Pierre Leboucher (Guyot Environnement)
34 – Henri Leménicier (Euréka)
35 – Thomas Ruyant (Advens-Fondation de la mer)
36 – Cécile Laguette (Eclisse)
37 – Michel Desjoyeaux (Lumibird)
38 – Benoît Hochart (Gagner le large)
39 – Eric Delamare (Enjoy to sail)
40 – Conrad Colman (Ethical Power)
41 – Matthieu Damerval (Klaxoon M)
Classement de la Solo Maître CoQ
1- Xavier Macaire (Groupe SNEF)
2- Tanguy Le Turquais (Quéguiner)
3- Morgan Lagravière (Avec vous sur la Solitaire?)
4- Benjamin Schwartz* (Action contre la faim)
5- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire)
6- Adrien Hardy (57)
7- Martin Le Pape (Skipper Macif 2017)
8- Yoann Richomme (Le Hub by OC Sport)
9- Justine Mettraux (Teamwork)
10- Pierre Quiroga (Skipper Macif 2019)
Armel le Cleach’ termine deuxième de la première course de la SOlo Maitre CoQ. Bilan positif. « On savait qu’aujourd’hui il n’y aurait pas beaucoup d’air et qu’il y aurait une grosse bascule de vent avec une transition. Les positions à la première marque au vent ont vite changé dans le grand bord de portant. On a composé avec du vent qui a bien molli. Il fallait se placer du bon côté, être audacieux. Je n’étais pas très bien à la bouée au vent mais j’ai réussi à reglisser dans le bon paquet, à revenir devant puis à grappiller deux trois places sur la fin. Le bilan est positif. Achille a super bien navigué. On est resté au contact une bonne partie de la course et il a su faire la différence. Bravo à lui. »
Achille Nebout réalise un très beau coup sur la première course en solitaire en Figaro Bénéteau 3 en remportant la course devant Armel Le Cleach’. “Le vent a beaucoup tourné et il fallait rester dessus jusqu’à la fin ! Surtout avec Armel Le Cleac’h derrière.”
Troisième Benjamin Swartz : ” Une course intense et riche de rebondissements”
Vidéo @Adrien François
Benjamin Schwartz (Action contre la faim) : « C’était intense et riche en rebondissements ! Après le passage de la bouée au vent, on est parti dessous pour chercher la pression et il y a eu une grosse rotation à droite. Les mecs ont écrasé avec le gennak. En ce qui me concerne, j’ai choisi de retourner dans la pression à terre et c’est plutôt bien passé. Petit à petit ça a avancé et dans le même temps ça a continué de tourner à droite donc j’ai réussi à croiser devant le paquet. Derrière, c’est resté des bords un peu obligatoires. On va dire que le gros du travail était fait. Je suis super content de finir 3e et c’est plutôt rigolo de voir deux bizuths dans le trio de tête. A présent, il va falloir transformer l’essai ! »
Justine Métraux finit 4e aaprès une belle course
Vidéo @Adrien François
Justine Mettraux (Teamwork) : « Il y a eu un gros coup à jouer. On a été quelques-uns à glisser sous la flotte ce qui a nous permis de réaliser un gros gain. Moi, c’est un truc que j’avais en tête avant le départ et je suis contente de l’avoir joué. Ça a même payé plus que ce que je pensais. Ça a été un peu moins bien sur la fin mais je termine quand même dans le bon paquet. Au final, c’est donc une bonne manche. Un bon début en solo. C’est chouette. Ça fait du bien car même si c’était assez mou, on a fait beaucoup de manœuvres et beaucoup de changements de voile. En clair, ça a été assez physique. On va faire en sorte de bien se reposer pour demain surtout que ça devrait être à peu près les mêmes conditions. »
Le départ de la toute première course en solitaire de la saison 2019, la Solo Maître Coq a été donné ce matin aux Sables d’Olonne pour une course de 32 milles. Sous les coups de 11h, les 47 Figaro Bénéteau 3 ont pris le départ de la première des trois courses qui composent l’épreuve. Tous, sauf un, Achille Nebout qui coupe trop en avance la ligne et qui est contraint de devoir la repasser. Cela ne semble pas perturber le bizuth puisqu’il passe ensuite toutes les marques de parcours en première position et termine ainsi vainqueur de sa première course en solitaire devant un certain Armel le Cléac’h (Voile Banque Populaire) et Benjamin Schwartz (Action contre la faim). Un bel exploit !
Cette première journée de course de la Solo Maître CoQ s’annonçait plutôt clémente, avec des conditions de vent assez faible. C’est, de fait, avec de petits airs (entre 4 et 10 nœuds) que les 47 marins en lice ont entamé les débats. Cela ne les a toutefois pas empêché d’enquiller un côtier de 32 milles entre Port-Bourgenay et Les Sables d’Olonne. Un parcours qui s’est cependant révélé riches en rebondissements en raison notamment d’une importante bascule du vent qui a totalement relancé la donne à la mi-temps. Le tiercé gagnant du jour ? Dans l’ordre, Achille Nebout (Le Grand Réservoir), Armel Le Cléach’ (Banque Populaire) et Benjamin Schwartz (Action contre la faim).
Les petits airs et les phases de transitions ont bien souvent l’art de créer des surprises et de relancer la donne. L’exemple a encore été donné ce lundi, premier jour de compétition de la Solo Maître CoQ. « Le vent a beaucoup tourné. Il y a eu des passages à niveau. Globalement, ça a été compliqué », a commenté Achille Nebout, incontestablement la belle surprise du jour. « Je n’en reviens pas d’avoir gagné. C’est incroyable pour ma première course en solitaire donc je savoure ! J’ai du mal à réaliser. C’est quelque-chose de finir avec le vainqueur du Vendée Globe sur les talons et évidemment, je suis super content d’avoir réussi à rester devant lui jusqu’au bout », s’est satisfait le skipper du Grand Réservoir qui s’est donc imposé à l’issue de ce premier round. Une première manche très largement chamboulée entre la bouée 1 et la bouée 2. « J’ai débuté ce bord derrière le gros paquet puis comme Armel Le Cléac’h, Justine Mettraux et un petit groupe, je me suis tout de suite mis sur la route directe sous spi pendant que les autres ont lofé. Cela m’a permis de passer bien devant. Ça a vraiment été LA bonne option de la course et c’était d’ailleurs mon plan avant même le départ puisqu’on s’attendait à une rotation du vent. Je suis super content ! », a assuré le Montpellierain qui a fait ses armes en olympisme, régatant notamment au plus haut-niveau en double avec Nicolas Charbonnier, mais qui a aussi déjà fait forte impression lors de la première épreuve de la saison, en double avec Xavier Macaire en début de mois. « Sur la Sardinha Cup, on a terminé 3e et c’est vrai que l’épreuve m’a permis de prendre mes marques sur le bateau, de choper quelques bons réglages et de faire les bons choix techniques », détaille Achille dont le bateau n’est sorti du chantier que le 9 avril dernier. « C’était déjà une victoire d’être au départ de cette course alors gagner la première manche, c’est encore plus fou mais je ne vais pas m’emballer. Je vais continuer de m’appliquer à faire les choses bien pour apprendre à connaitre le bateau. Un bon classement au final ne sera que du bonus ! », a assuré le navigateur qui s’était pourtant trouvé obligé de réparer après un départ prématuré.
Quand les derniers passent premiers…
Un départ que n’a, pour sa part, pas volé mais parfaitement bien négocié Adrien Hardy qui a ainsi débuté la course en fanfare avant de voir une large partie de la flotte lui griller la priorité, plus ou moins à la mi-parcours. « A ce moment de la course, le vent s’est complètement arrêté et ça redistribué. Au final, je m’en sors plutôt bien en terminant 9e et je suis assez content parce que j’ai plutôt bien navigué sans prendre trop de risque et en avançant vite », a commenté le Nantais qui a, de fait, réussi à limiter la casse après cette phase de transition, à l’inverse de certains de ses adversaires tels que Morgan Lagravière (Avec-vous sur la Solitaire ?), Tom Laperche (Bretagne – CMB Espoir) ou Michel Desjoyeaux (Lumibird) qui, eux aussi, occupaient les avant-postes avant de se voir reléguer respectivement en 19e, 27e et 29e positions. « Ça avait bien commencé et puis voilà, c’est parti en sucette. Celui qui s’en sort le mieux, c’est probablement Yann Eliès qui a réussi à retraverser le plan d’eau au bon moment. En ce qui me concerne, ça a été plus compliqué. A un moment, je n’en ai plus compté que huit derrière moi, et je n’ai plus trop l’habitude de ça, je l’avoue ! », a déclaré Desjoyeaux à son retour à terre, forcément un peu déçu de sa prestation du jour mais bien conscient toutefois que les dés sont loin d’être jetés. « Demain, tout peut se passer complètement différemment. Les mêmes conditions ou presque sont annoncées. Tout peut se passer, on l’a bien vu aujourd’hui. Sur cette Solo Maître CoQ, il faudra réussir à être régulier jusqu’au bout pour l’emporter », a d’ores et déjà prévenu Armel Le Cléac’h qui a, comme les autres, rendez-vous pour un nouveau parcours côtier demain à partir de 11 heures.
Belle entrée en matière pour le jeune montpelliérain qui fait ses premiers pas dans la course au large. Les skippers partiront demain pour un second parcours côtier au large des Sables d’Olonne.
Classement avant jury
Classement
Figaro Beneteau 3
TOTAL POINTS
Skippers
N° VOILE
Bizuth
Points petite course In-Shore du 29/04/2019 – coef 1,5
La course au large aux JO2024 à Marseille commence à prendre forme. La Ville et la Métropole de Marseille ont annoncé leur souhait de créer une course « au grand large » inédite dans l’histoire des Jeux Olympiques rapporte le site Made in Marseille. La course durerait 4 à 5 jours et ferait le tour de la Corse au départ du Mucem, où se tiendrait le village des JO. Il ne s’agit pour l’instant que d’une « idée », une « intention », portée conjointement par la Ville de Marseille et la Métropole Aix-Marseille-Provence.
« Ce serait un départ et une arrivée magnifiques dans le centre de Marseille », confie Didier Réault, adjoint au Maire de Marseille délégué à la Mer, Littoral, Nautisme et Plages. « Le public pourrait l’admirer de la Digue du Large qui serait alors accessible. Au pied du Mucem, de la Major, du J1, le Vieux-Port en arière plan , quelles images magnifiques pour les médias ». Selon lui, Tony Estanguet « trouve que c’est une bonne idée », et le Comité d’organisation des Jeux Olympiques tranchera prochainement.
Peut-être que l’idée d’épreuves de voile en centre-ville de Marseille est-elle inspirée par la finale de la course mondiale Sail GP prévue en septembre 2019 ? Des catamarans ultra-rapides s’affronteront au large du Mucem et du J1. Les spectateurs pourront admirer la course sur des gradins installés sur la Digue du Large. « C’est un événement mondial de voile qui a choisi cet endroit pour leurs épreuves, ce n’est pas pour rien », nous répond Richard Miron, adjoint au Sport de la Ville de Marseille. « Cette idée nous plaît, mais c’est le Comité d’organisation des JO qui tranchera. Ils (Sail GP) vont faire des gradins sur la Digue du Large, ce qui est fabuleux pour le public », conclut Richard Miron.